La Fondation Beyeler à Bâle présente l’œuvre stimulante d’une des figures majeures du surréalisme.
Se laisser bousculer par cet adepte des ruptures ! Voilà une bonne raison de traverser le Rhin et de découvrir à Bâle la rétrospective stimulante de l’œuvre de Max Ernst. Collage, grattage, décalcomanie, sculpture, peinture par oscillation : ce nomade dans sa vie et dans son art a toujours expérimenté de nouvelles techniques et pris de nouveaux départs. « Un peintre est perdu quand il se trouve », déclarait-il dans un film qui lui était consacré. La Fondation Beyeler, qui présente plus de 160 de ses œuvres depuis 1915 aux années 1970, célèbre ce pionnier du surréalisme moins populaire que Dali ou Magritte. Moins identifiable à un style aussi. « Il se cherchait de façon permanente, ce qui le rend difficilement saisissable du grand public », reconnaît Raphaël Bouvier, commissaire de l’exposition, avec Werner Spies, spécialiste de Max Ernst.






















« J’appartiens à la race blanche, vous appartenez à la race noire. » Ainsi Eric Zemmour traçait-il, en novembre 2008, sur Arte, une ligne de démarcation entre lui et son interlocutrice, la militante antiraciste Rokhaya Diallo. L’écrivaine Nancy Huston et le biologiste Michel Raymond (CNRS) viennent aimablement d’offrir au polémiste, cinq ans plus tard, une formidable caution scientifique et intellectuelle.