— Par Christian Antourel & Ysa de Saint-Auret —
A Madiana
Ce second opus du Hobbit raconte la suite des aventures de Bilbon Sacquet parti reconquérir le Mont Solitaire et le Royaume perdu des Nains d’Erebor dans les Monts Brumeux. Conseillé par le magicien Gandalf le Gris, façon Merlin l’enchanteur alchimiste chapeau pointu il est accompagné d’une belle palette de treize nains, farfelus, vilains pas beaux mais sourires malicieux, barbe tricotée, cheveux hirsutes, sourcils broussailleux en accents circonflexes, héroïques et air circonspect, dont le chef est Thorïn Ecu-de-Chêne plus déterminé que jamais. Apres avoir vécu un périple inattendu, tout ce petit monde bien attachant, mélange de naïveté et d’intelligence, s’enfonce à l’est où elle croise Béorn le changeur de peau et des nuées d’araignées géantes de Mirkwood au cœur de la forêt noire qui réserve bien des dangers : Descentes de rivière dans des tonneaux, duels avec la meute effrayante des orcs, rencontre avec un loup-garou. Ils sont sur le point d’être capturés par les guerriers Elfes Sylvestres, oreilles pointues
d’un monsieur Spock. Les nains arrivent à Esgaroth puis au Mont Solitaire où nos héros vont devoir affronter la plus terrifiante des créatures, le dragon Smaug.

A Madiana
Dans son cours sur la « société punitive », l’historien et philosophe étudiait comment les sociétés capitalistes traitent les individus ou les groupes dont elles veulent se débarrasser.
La réalisatrice néo-zélandaise présidera le jury du 67e Festival de Cannes. Double Palme d’or, pour son court métrage pour Peel en 1986, puis pour le long métrage pour La leçon de piano en 1993, elle devient la première femme réalisatrice présidente du jury.
Ainsi le Conseil d’État saisi en urgence par Manuel Valls a-t-il désavoué ce jeudi soir le tribunal administratif de Nantes, trois heures à peine après la décision de ce dernier. Ainsi celui qui a depuis longtemps quitté les rives de l’humour et de la dérision pour se vautrer dans la fange de l’antisémitisme a vu interdire sa prestation et, de fait, l’ensemble d’une tournée. L’on découvre au passage ces jours-ci »l’évaporation » de sommes qui se comptent en centaines de milliers d’euros engrangées par l’ami des
Le Pen et de fascistes revendiqués, pour ne pas dire plus. Le pourfendeur du «système» ne s’en tire pas si mal côté tiroir-caisse.
Les années passent et se ressemblent pour la filière carburant dans les DOM. Une situation de crise permanente caractérise ce secteur d’activité. La crise de 2009 qui avait pour revendication la baisse de la vie chère a débuté avec la question du carburant. De nombreux rapports tentent de lire la réalité de ce secteur d’activité singulier. Singularité qui se situe à deux niveaux : la présence des compagnies pétrolières à chaque maillon de la filière et l’encadrement par l’administration de ce secteur d’activité qui en fait un « secteur de prix administré » du fait de situation monopolistique à l’importation, au raffinage et au stockage.
Discours prononcé le 7 janvier 2014 à l’Assemblée Nationale par Jean-Philippe Nilor, Député de la Martinique, à l’occasion de la discussion du projet de loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt.
« JE n’accepte pas de voir notre jeunesse dans la rue » « JE pense au sort de nos personnes âgées », « JE réponds à de nombreuses sollicitations » « JE suis porteur d’un programme qui fera la commune aller de l’avant » !!! Peu de gens croient encore en la sincérité de la kyrielle de ces candidats (es) qui, juste avant les élections, viennent chanter leurs déclarations d’amour envers le peuple. Mais, prétexter que « tous les politiques sont des pourris » pour se détourner du « carnaval des élections » ne saurait être une attitude satisfaisante. Le seul résultat de cette position est de laisser le champ libre aux « agoulous » et aux magouilleurs. Or, les élus, au bout du compte, détiennent un pouvoir, même limité, d’agir sur notre vie quotidienne et ils ne pourraient absolument pas mettre en œuvre les politiques dénoncées s’ils n’avaient l’aval d’électeurs.
J’ai reçu récemment dans un e-mail, transféré cinq fois, la photocopie d’un article de Mme Badinter paru le 9 juillet 2009 (!) dans le Nouvel Observateur, intitulé : « Adresse à celles qui portent volontairement la burqa » avec comme seul commentaire : « bel article ». J’ai lu et relu cette adresse et, j’en suis désolé, je ne trouve pas que ce soit un « bel article », mais plutôt un article consternant.
Une étude met en évidence cette pratique frauduleuse et difficilement détectable qui alourdit la facture pour le consommateur.
Jean Metellus nous a quittés. Il était né le 30 avril 1937 à Jacmel (Haïti), il émigre en France en 1959 à l’époque de la dictature des Duvalier. Il exerçait la profession de neuro-linguiste, en même temps que ses multiples activités littéraires de romancier, poète, dramaturge et essayiste.
Angelin Preljocaj débarque de New York, évoque sa tournée au Kazakhstan. Il se pointe par surprise au Palais Garnier, où se joue Le Parc (la pièce y était à l’affiche jusqu’au 31 décembre), prépare une exposition au Théâtre de Chaillot, avant de repartir pour Aix-en-Provence, où il dirige le Centre chorégraphique national. Il ne semble pas avoir le tournis, dissimule le jet-lag des artistes qui vivent avec leur valise, arrive toujours à l’heure aux rendez-vous.
Snoop Dogg a beau changer de nom à chacun de ses albums parus en 2013 – il s’appelle Snoop Lion en avril pour Reincarnated et Snoopzilla pour 7 Days of Funk publié le 10 décembre 2013 –, il a ses habitudes et s’y tient. Le rappeur de 42 ans se vante de fumer un nombre invraisemblable de joints par jour (75), il aime toujours passionnément le funk auquel il rend hommage dans son dernier disque, et… il a toujours une bonne heure et demie de retard à ses rendez-vous.
Julie Ostan-Casimir est Psychologue clinicienne (Paris ,1978), Docteur en psychologie de l’enfant et de l’adolescent (Paris, 1983), Docteur en psychopathologie et psychologie clinique (Toulouse, 2006). Elle publie
LA CRITIQUE LORS DE LA SORTIE EN SALLE DU 01/01/2014
Mona Ozouf veut faire entrer deux résistantes au Panthéon, Geneviève Anthonioz-De Gaulle et Germaine Tillion ; Régis Debray, une danseuse, Joséphine Baker. Taguées au pochoir sur les trottoirs du Quartier latin, des listes de «panthéonisables» mentionnent encore Olympe de Gouges, Louise Michel ou Simone de Beauvoir. Toutes des femmes exceptionnelles. C’est une manière subtile de négocier avec la dédicace inscrite au fronton du monument national : «Aux grands hommes, la patrie reconnaissante». «Homme» s’entendrait donc dans le sens d’humain (sens vieilli), mais «l’entre ici», comme résonnent encore les mots sonores de Malraux, ne s’entrouvrirait aux femmes qu’à condition de leur grandeur. Laquelle est supposée universelle, si les modalités en peuvent varier : grande artiste, grande philosophe, grande militante, etc. Une seule grande homme à ce jour, Marie Curie. Pour entrer au Panthéon, être un homme n’est donc pas, ou plus, un réquisit, mais il faut avoir été grand. Pour plusieurs raisons, cette règle, égalitaire en apparence, est en fait inéquitable.
Dans le sillage de la sortie de leurs albums respectifs, Rocé a invité Archie Shepp au Bataclan, le 10 décembre. Discussion à bâtons rompus avec le légendaire saxophoniste et le franc-tireur du rap.
À quelques jours de la commémoration du tremblement de terre du 12 janvier 2010, l’année 2014 s’annonce déjà, en Haïti, sous le signe d’une mortifère et criminelle déflagration : le retour à visage découvert du duvaliérisme au pouvoir d’État avec la participation éhontée, provocatrice, du nazillon Jean Claude Duvalier –invité de Michel Martelly–, aux cérémonies officielles du Jour de l’Indépendance aux Gonaïves le 1er janvier 2014.
L’écrivain antillais Frantz Fanon aimait à rapporter les paroles de son professeur de philosophie : « Quand vous entendez dire du mal des juifs, dressez l’oreille, on parle de vous. » Un antisémite était forcément un négrophobe, englobant l’un et l’autre dans une même animosité.
« Avec la religion universelle qu’est devenu le capitalisme, on a encouragé l’émergence d’oligarchies bâties sur le détournement des ressources publiques. »
Dans son Enquête sur les modes d’existence (1), Bruno Latour établit le cahier des charges de la psychanalyse, c’est-à-dire l’ensemble des points à respecter pour qu’il y ait psychanalyse. À partir de là, le sociologue et philosophe procède à sa critique en montrant qu’elle contribue au « malaise dans la civilisation ». La psychanalyse ne sait pas traiter avec les êtres invisibles, les dieux par exemple, explique-t-il. Elle est tributaire des Lumières qui, en distinguant le sujet de l’objet, ont rejeté les questions religieuses du côté de la superstition. Le couperet tombe. La partie est jouée, le jugement émanant d’une « autorité » intellectuelle sensément qualifiée : exit la psychanalyse au rayon des antiquités de la pensée et les Lumières avec, le tout, en deux « clics ».
La ministre de la Justice Christiane Taubira publie un texte dans lequel elle s’attaque sans concession à Dieudonné et ses idées. Elle y privilégie la sanction à l’interdiction et appelle les citoyens à lutter.
Non, la culture n’est pas le domaine de saltimbanques gourmands en subventions que l’on décrit parfois. C’est un secteur productif, crucial pour la « marque France ». C’est en substance un des messages que veut faire passer le rapport publié vendredi 3 janvier par le ministère de la culture et réalisé conjointement avec celui de l’économie.