L’énergie fossile coûte énormément à la société planétaire : 5 900 milliards d’euros par an, soit 9,5 millions d’euros par minute. C’est ce que calcule le Fonds monétaire international. Une charge énorme par les subventions, mais surtout par les coûts environnementaux et sanitaires de la combustion des fossiles.
À travers le monde, six ans après la COP21 et l’Accord de Paris, les États persistent à soutenir massivement le secteur des énergies fossiles. Le chiffre établi par le Fonds monétaire international (FMI) est astronomique. Selon une étude publiée le 24 septembre et relayée par le Guardian, les énergies fossiles auraient coûté 5 900 milliards de dollars (5 100 milliards d’euros) à la collectivité en 2020, soit environ 6,8 % du PIB mondial. Chaque minute, le secteur des industries fossiles coûte 11 millions de dollars (9,5 millions d’euros) à la collectivité mondiale.
L’évaluation du FMI s’intéresse à l’ensemble des soutiens directs et indirects aux énergies fossiles. Il comptabilise autant les subventions aux entreprises que le coût des externalités provoquées par cette industrie : la pollution de l’air, la destruction des écosystèmes ou encore le réchauffement climatique.

Selon une étude publiée samedi dans The Lancet, les cas de troubles dépressifs majeurs et troubles anxieux ont augmenté respectivement de 28% et 26% en 2020.
Paris – Le garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti, a fixé vendredi le cadre juridique du secret de la confession après les propos polémiques du chef de l’épiscopat, en affirmant « l’impérieuse nécessité » pour les prêtres d’alerter sur les faits de pédocriminalité en cours.

L’exposition « 
Le prix Nobel de la paix récompense deux symboles de l’indépendance de la presse. Il a été attribué conjointement à Maria Ressa et Dimitri Mouratov 
— Par Marina Alcaraz —
Paris – Six mois après l’enlèvement du journaliste Olivier Dubois par un groupe jihadiste au Mali, sa famille a décidé de monter d’un cran dans sa mobilisation aidée par Reporters sans frontières (RSF) qui lance une campagne de soutien dans 13 villes françaises. 
L’architecte Nicolas Vernoux-Thélot et son frère biologiste Teva Vernoux recyclent la sargasse, fléau des plages normandes et antillaises, en un biomatériau de construction à l’impact carbone positif.
Plus de cinq cents professionnelles et professionnels de la protection de l’enfance, avocats, médecins, artistes et activistes féministes, parmi lesquels Caroline De Haas, Isabelle Carré, Danièle Obono ou Alexandra Lamy, regrettent, dans une tribune au « Monde », le report du projet de loi sur la protection de l’enfance, qui devait être examiné au Sénat le 20 octobre.
Le premier vaccin antipaludique devrait pouvoir être déployé a estimé ce mercredi l’OMS. Déjà testé dans trois pays depuis 2019, le «RTS, S» «réduit considérablement le paludisme sous sa forme grave de 30%».
Les migrantes originaires d’Afrique de l’Ouest sont de plus en plus nombreuses à tenter de rallier les Canaries, archipel espagnol situé au large du Maroc. Un voyage au cours duquel certaines d’entre elles se retrouvent à la merci des passeurs et exploiteurs en tout genre.
Les Martiniquais n’en peuvent plus des contraintes qui leur sont imposées du fait de la lutte contre le Covid 19, ils voient avec de plus en plus d’inquiétude s’éloigner la perspective d’un retour à la normale. Face à la catastrophe qui menace la poursuite de leurs activités de tous ordres, ils implorent l’Etat français, habituellement vilipendé par les mêmes. ( le PPM n’est pas le dernier à réclamer assistance ), de voler à leur secours ; avec l’attitude du “mendiant arrogant” dénoncé par Césaire, ils exigent même davantage de soutien financier de la part de l’État, mais refusent obstinément de se plier aux recommandations vaccinales des autorités de santé publique. Ce n’est pas le moindre des paradoxes s’agissant de nos autonomistes locaux qui se veulent maîtres de leurs décisions. Sans s’en rendre compte en effet ,ce qu’ils récusent en réalité c’est l’opportunité qui leur est donnée ,au travers de leur choix de se faire ou non vacciner ,de” faire peuple “(autrement qu’en paroles), en misant sur l’immunité collective pour venir à bout de cette funeste épidémie.

 Pierrick Pédron, Michel Portal, Isabel Sörling, Sélène Saint-Aimé, le Belmondo Quintet et le groupe San Salvador, tel est le palmarès 2021 des Victoires du Jazz (et des Musiques du monde) dévoilé mardi soir à Paris. Le pianiste Alain Jean-Marie s’est vu décerner une Victoire d’honneur.
— Propos recueillis par Luc Chatel —
Que des martiniquais aient voulu, en 2021, traduire Candide de Voltaire en créole martiniquais en dit long de la vision qu’ils ont de leur propre idiome vernaculaire et de la très haute estime dans laquelle ils le tiennent.
Préface de RokhayaDiallo – Postface d’Aminata D.Traoré
Habiter un corps est le propre des humains. L’homme habite un corps comme une demeure où il accueille ses expériences du temps et de l’espace, et plus que tout, la parole, toutes choses qui vont lui permettre de se projeter pour s’accomplir. Cependant, tous les hommes n’ont pas, sur le même mode et avec la même intensité, ce sentiment d’habiter un corps car l’épreuve du temps, les traces dont il imprègne le corps et qui vont animer la langue, n’est pas la même pour tous.
Le débat politique actuel en France sent le renfermé et la moisissure. La chevauchée infernale de l’extrême droite laisse derrière elle une gangrène qui infecte les esprits. Une nuit sans lumière. Une impasse dont beaucoup peinent à trouver l’issue. 
C’est un spectacle unique à l’épreuve du feu. Le forgeron-conteur burkinabè KPG réunit au théâtre la force de la forge et la puissance de la parole forgée. « Je forge des histoires dans ce monde contemporain, pour que les gens puissent utiliser ces histoires pour cultiver la vie. » Lors des Zébrures d’automne du festival des Francophonies en Limousin, Kientega Pingdéwindé Gérard (dit KPG) a présenté au Sirque de Nexon « Supiim » (« aiguille » en moré), un conte contemporain alliant la sagesse de la tradition, le chant, la poésie, le rap et la danse. Entretien.
« Ces nombres sont bien plus que préoccupants, ils sont accablants et ne peuvent en aucun cas rester sans suite », a déclaré mardi Jean-Marc Sauvé, président de la Commission indépendante sur les abus dans l’Église.
Alors que la quatrième vague du Covid-19 est passée, les travailleurs affichent un fort soutien au pass sanitaire en entreprise, et même à la vaccination obligatoire. Si le déploiement des gestes barrières a entraîné des tensions au sein des structures, les sondés louent les politiques de prévention de leur employeur et estiment à 80% que leur lieu d’activité est un environnement sanitaire rassurant. Résultat, ils sont 74% a réclamé la fin du masque au bureau.