Exceptionnellement, pendant la pandémie de la Covid-19, l’Insee diffuse régulièrement le nombre de décès (toutes causes confondues) par jour et par région et département. Les décès sont enregistrés dans la commune où ils ont eu lieu (et non au lieu de résidence). Les statistiques diffusées sont provisoires (se référer à la note méthodologique).
Les départements d’outre-mer, notamment les Antilles et la Guyane, connaissent une hausse très importante des décès entre 2019 et 2021 sur la période allant du 1er juin au 18 octobre. Elle est de + 73 % en Guadeloupe, de + 68 % en Martinique et de + 66% en Guyane.
En Guadeloupe, la hausse des décès a été très nette début août et s’est accélérée en milieu de mois : les décès survenus durant le mois d’août 2021 sont ainsi plus de trois fois supérieurs à ceux d’août 2019 (1 014 décès, soit + 238 % par rapport à la même période de 2019), alors que les décès survenus en juin et juillet 2021 sont du même niveau qu’en 2019. En septembre 2021, les décès sont encore près de deux fois supérieurs à ceux de 2019 (+ 85 %), avec cependant une nette diminution à partir de la mi-septembre.

La crise financière et économique des collectivités locales de Martinique et Guadeloupe va bientôt s’aggraver dangereusement.
L’OMS a classé en 2019 « la méfiance vis-à-vis de la vaccination » comme une des
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Paris – Le Nobel, le Booker Prize et le Goncourt: en 2021, de grands prix littéraires ont été remportés par des écrivains africains. Un « tir groupé » qui illustre la reconnaissance d’une littérature africaine en phase avec les interrogations de notre époque.
On le sait, la liberté de la presse locale est totale à l’égard du pouvoir national français. Il est possible, en effet sans encourir le moindre risque, de dire ou écrire pis que pendre sur le préfet ou le président de la République et, d’une manière générale, sur la politique du gouvernement. Cette liberté s’observe y compris sur les antennes de la station publique. En revanche écrire ou proférer un jugement négatif sur le politique martiniquais expose le média à des sanctions immédiates. « Mettre la presse au diapason », telle avait été l’ambition souvent rappelée de l’un de nos princes. De sorte que lorsqu’on s’interroge sur le lieu du véritable pouvoir politique (hors budgétaire), il est permis à bien des égards de le domicilier en Martinique où la crainte de l’élu pèse de tout son poids sur les médias locaux. Ainsi, foin des articles 73 ou 74, en matière médiatique la liberté c’est l’autonomie voire l’indépendance à l’égard de Paris. 
« Quand les hommes sont morts, ils entrent dans l’histoire. Quand les statues sont mortes, elles entrent dans l’art. Cette botanique de la mort, c’est ce que nous appelons la culture. »
Chez l’artiste Omar Victor Diop, le paon, la biche et la tortue se transforment en messagers du danger actuel, mais aussi de la beauté de notre planète. À l’occasion de Paris Photo 2021, le photographe sénégalais présente sa nouvelle série « Allegoria ». La plus grande foire internationale dédiée au médium photographique ouvre ce jeudi 11 novembre ses portes au Grand Palais Ephémère de Paris en accueillant près de 200 galeries de 29 pays.
Le musée de Gungu, le plus grand musée privé de la République Démocratique du Congo, est parti en fumée dans la nuit de jeudi 4 à vendredi 5 novembre, avec plus de 20 000 pièces, dont des masques traditionnels et autres objets historiques de grande valeur, périssant dans un incendie à l’origine inconnue. Les responsables de ce site de la province de Kwilu privilégient la piste criminelle, la police a lancé une enquête.
Alors que les études alertant sur la toxicité des additifs alimentaires sont de plus en plus nombreuses, des chercheurs français révèlent un chiffre alarmant : en France, nous en ingérons en moyenne 4 kg par an et par personne. Et une variété importante d’additifs différents. Ce cocktail chimique inquiète les scientifiques.
Quarante-deux ans après la réforme Bernard de 1979, trente-quatre ans après la co-officialisation du créole et du français dans la Constitution de 1987, que savons-nous réellement de l’usage du créole dans l’École haïtienne ? Pour mémoire, il y a lieu de rappeler que la réforme Bernard, qui a institué l’usage du créole comme langue d’enseignement et langue objet dans le système éducatif national, n’a pas été étendue à l’ensemble du territoire national. Faiblement financée par l’État, insuffisamment dotée d’outils didactiques en langue créole, frappée de suspicion par un nombre élevé de parents créolophones et de directeurs d’écoles et boycottée par les grands requins de la dictature de Jean Claude Duvalier parmi lesquels le ministre tonton macoute Jean-Marie Chanoine, elle a été interrompue en 1987 et elle est depuis lors dans un coma qui a scellé sa mise au rancart
Compagnie Real Squad « Obseletum » / Patrick Servius « Écouter-regarder-ressentir »
« Nous avons pensé qu’il y avait urgence à organiser cet échange autour du thème « Défendre nos droits fondamentaux contre les mesures liberticides du gouvernement français » parce que nous considérons que l’offensive menée pour imposer la vaccination obligatoire et le passe soi-disant sanitaire n’est que l’un des aspects d’une entreprise générale de fascisation de la société. Cette entreprise, qui concerne tous les pays impérialistes, s’abat avec une rigueur accentuée chez nous et elle nous appelle à la résistance. C’est pour cela qu’il est important que nous réfléchissions ensemble sur le contexte général qui explique cette marche vers la fascisation. Mon exposé comportera donc deux parties :
— Par Rachel Khan—
Cotonou – « Émus aux larmes », les Béninois ont accueilli mercredi le retour de 26 œuvres des trésors royaux d’Abomey, pillées par les troupes coloniales françaises au XIXe siècle et restituées la veille par Paris.
Si 95 % des habitants de la planète sont allés à l’école, les discriminations demeurent dans les pays pauvres. L’institution de l’ONU appelle aussi à revoir les évaluations à l’école et à relativiser les classements internationaux.
Coordonné par Elsa Dorlin
La guerre 14-18 ou la Grande Guerre fut l’une des plus grandes tragédies de l’histoire. Elle marqua à jamais le 20ème siècle et ses conséquences – bouleversements géopolitiques, démographiques, industriels, économiques, sociaux, culturels, psychologiques – sont encore perceptibles de nos jours. Ce que l’on sait moins, c’est qu’elle permit des progrès prodigieux dans la médecine, en raison des soins qu’il fallait prodiguer aux innombrables blessés. La chirurgie de guerre se spécialisa, devint plus ciblée et efficace dans la prise en charge des patients, notamment celle concernant les graves blessures au crâne, au visage et à la mâchoire. Face à cet afflux considérable et inédit de mutilés faciaux – il y en aura quinze mille rien qu’en France, on les appellera à partir de 1921 les « gueules cassées » – se créera une discipline nouvelle, la chirurgie maxillo-faciale, dont le professeur Morestin (1869-1919) sera l’un des plus brillants représentants.

Nou pasé lesklavaj
— Par François Écalle, Président de Finances Publiques et Economie (FIPECO)—
Origine du projet, nouveau lieu d’exposition