— Par Catherine Conconne, sénatrice de la Martinique —

Parce que la Martinique ne peut continuer à pleurer ainsi, impuissante, la perte de ses enfants, Parce que le 5e vague est déjà là, Parce que notre CHU est en surtension et ne pourra pas accueillir tous les malades dans les conditions nécessaires au bon déroulement des soins, Parce que les équipes soignantes n’en peuvent plus de voir les vagues de Covid se succéder, Parce qu’on ne peut pas leur demander continuellement de faire l’impossible face au déni, Parce que notre économie meurt à petits feux, Parce que nos entrepreneurs angoissent à l’idée de nouvelles mesures de confinement, Parce que le secteur du tourisme, après des années d’essor, doit affronter une deuxième saison de crise, Parce que trop de Martiniquais ont perdu leur travail, Parce que trop de familles se sont appauvries, Parce que nos enfants doivent reprendre définitivement le chemin de l’école, Parce que nous avons un outil qui protège des formes graves de la maladie, Parce que le courage politique implique de prendre des positions fermes dans l’intérêt de la société, Pour tout cela, j’ai voté, en conscience, le dispositif du pass vaccinal.

Dans ce court texte datant des années 80, Bernard-Marie Koltès aborde une matière délicate, celle de la relation incestueuse qui peut unir (et opposer) une sœur aînée et son jeune frère. En l’absence de parents, la sœur aînée est investie du rôle maternel, mais elle est aussi une sorte d’initiatrice à la vie affective et sexuelle de son fère. C’est en tout cas la situation de Petit Abou (joué par Emile-Samory Fofana) et Maïmouna (jouée par Jisca Kalvanda). La scène se passe à Tabataba, quelque part en Afrique de l’Ouest, mais ce pourrait aussi bien être dans n’importe quel village. C’est un soir de fête, tous les jeunes se sont fait beaux et s’apprêtent à sortir, boire, danser, flirter, mais pas Petit Abou qui préfère rester dans la cour de la maison à réparer sa mobylette. Maïmouna l’exhorte à sortir, puis elle le supplie, il y va de son honneur de grande sœur. Que vont penser les autres si Petit Abou ne sort pas et refuse de draguer les filles du village? c’est l’occasion d’un échange musclé entre frère et sœur, qui se termine sur une gifle magistrale.
Le jury salue un film qui
Dans la solitude des champs de coton marque le début du long compagnonnage de l’auteur Bernard-Marie Koltès avec Patrice Chéreau . Ce texte est la source d’inspiration de Deal. Jean Baptiste André s’en empare , pour nous donner, entre cirque, théâtre, danse, un spectacle criant d’intelligence et de talent sur la relation à l’autre, sur le désir d’altérité et son rejet.
Votre enfant veut faire partie du club de natation mais l’adhésion est trop chère ? Vous êtes bénéficiaire de l’Allocation de rentrée scolaire (ARS), de l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH) ou de l’allocation adulte handicapé (AAH) ? 
L’illettrisme constitue une forme d’exclusion sociale, au-delà d’une méconnaissance des savoirs de base. Parmi les premières conséquences de l’illettrisme : des difficultés à s’insérer professionnellement, un manque d’appropriation de l’information, mais aussi la restriction de l’accès à certains services de la vie quotidienne.
Sur sa page Facebook la Gendarmerie de Martinique affiche un message d’alerte contre des arnaques en cours. Devant l’ampleur du phénomène, les militaires ont sollicité les médias, pour une large diffusion. Si vous êtes contactés par des sociétés vous proposant des diagnostics divers (énergie, isolation, termites…), appelez une brigade ou composez le 17.
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L’accession toute récente à la présidence de l’Académie du créole haïtien (Akademi kreyòl ayisyen, AKA) du pasteur-linguiste Rogeda Dorcé Dorcil ne semble pas annoncer la fin de ce qui est perçu par certains observateurs en Haïti comme étant une relative emprise du facteur magico-religieux au creux de cette microstructure auparavant dirigée par un pasteur protestant, Pauris Jean-Baptiste, puis par un évêque catholique,
Qu’est-ce qu’être Noir en France ? Dans un très beau documentaire diffusé mardi sur France 2 et visible en replay durant une semaine, la réalisatrice Aurelia Perreau et l’écrivain Alain Mabanckou donnent la parole à des personnes noires de tous âges et de tous horizons, tout en éclairant en contrepoint la fabrique des préjugés grâce à des images d’archives.
Aujourd’hui , le pouvoir d’achat semble être avec la crise du Covid, la première occupation des guadeloupéens et martiniquais . C’est d’autant plus actuel que leur porte-monnaie est actuellement très touché par l’inflation. Rappelons que l’inflation, c’est la hausse générale des prix, donc la perte de valeur de la monnaie. Avec la même quantité d’argent, on peut acheter moins de biens. Pour le calculer, l’Insee contrôle mensuellement des milliers de produits pour fournir l’indice des prix . Sur ce panier, la perte de pouvoir d’achat s’élève pour la Guadeloupe à 3,3% de novembre 2020 à novembre 2021 et pour la Martinique à 3,2% sur un an . Un niveau inédit depuis dix ans. L’inflation affecte d’abord les ménages modestes. . Plus le revenu d’un ménage est faible, plus l’énergie et l’alimentation pèsent dans son budget. Et force est de constater que la crise sanitaire actuelle, ainsi que la dégradation de la conjoncture économique, provoque une hausse inexorable des prix en Guadeloupe et en Martinique . En effet, une onde de choc provoquée par l’inflation planera sur ces pays en 2022, et ce alors même que le territoire compte 34 % de sa population vivant en dessous du seuil de pauvreté.
Lanné pasé telman man kriyé
Dans une exposition chronologique, le centre Pompidou a fait le choix de jouer son va-tout avec l’immense, le démesuré, qu’il s’agisse des toiles ou des sculptures. On y découvre un Baselitz brut de décoffrage avec souvent un clin d’œil à l’expressionnisme. Enfant en RDA, Baselitz naît près de Dresde dans une Allemagne détruite par la guerre, coupée en deux, subissant les conséquences du nazisme. Que faire de la violence, comment vivre dans une société sans dessus – dessous ? Baselitz confesse être reparti à zéro : à lui de trouver ses propres mythologies, à lui de trouver sa propre renaissance et son style. La déformation des corps, des choses sera un de ses traits distinctifs. Alors ses peintures sont chaotiques, blessées, à vif. Les personnages sont cabossés, aux aguets de leur vie intérieure. Reste à tout renverser : que faire de l’héroïsme et de la définition d’une virilité triomphante ? Entre blessés de guerre, pénis hypertrophiés, Baselitz prend le contrepied d’une imagerie normée.
Une 6e édition avec pour thème : « Aimons toujours ! Aimons encore ! »
Dans le cadre de l’exposition Territoire Infini de Nicolas Derné et Gerno Odang présentée jusqu’au 3 février, la Station Culturelle organise le jeudi 20 janvier prochain à 18h30 une table ronde virtuelle sur le rôle de la photographie contemporaine.

La mort du Prix Nobel de la paix Desmond Tutu a mis en lumière l’aquamation, une méthode de crémation par l’eau. Non autorisée en France, cette forme de sépulture choisie par le Sud-Africain serait une option plus écologique que la crémation.

À compter du 15 janvier 2022, le passe sanitaire est conditionné à la dose de rappel pour toutes les personnes âgées de 18 ans et plus. Si le délai pour être éligible au rappel vaccinal a été réduit à 3 mois, votre passe sanitaire reste valide 7 mois après votre dernière injection. Et si vous avez contracté le Covid, quel est le délai prévu ? Service-Public.fr vous détaille cette mesure.