Samedi 19 novembre à 19h30 – Salle Aimé Césaire
Valérie Louri présente une pièce musicale inspirée de la révolte des esclaves en 1822 dans le nord caraïbe de la Martinique.
Le nègre Pierre, prince en son état, issu d’une tribu sur la grande côte ouest du Sénégal, proche du nord de Dakar, s’est vu arraché aux siens, à l’aube de ses 13 ans. Réduit en esclave sur l’île de la Martinique, il sera, à l’âge adulte, une figure emblématique d’une révolte, en 1822, de ses compagnons d’infortune dans la commune du Carbet et ses environs.
Cette pièce musicale invite, ainsi, à transcender le chaos, les souffrances liées à cette période anémique de notre histoire, à surmonter ces traumatismes et à aller de l’avant. Cette création est née lors de la résidence de Valérie Louri à Tropiques Atrium lors de la saison 2021-2022.
Co-écriture, arrangements, chef d’orchestre, guitare : Ralph Lavital
Ecriture, chant, direction artistique : Valérie Louri
Chef d’orchestre, percussions, batterie : José Zébina
Djembé, petites percussions : Daniel Dantin
Udu, voix : Valéry Denise
Tambour Bèlè, percussions additionnelles, chœurs : Jimmy Thomasi
Trombone, chœurs : Adélaïde Songeons
Violon : Nona Lawrence
Violoncelle : Anissa Altmayer
Conseillère artistique : Josiane Antourel
Visuel : Valery Denise
Production : Yal Arts
Coproduction : Tropiques Atrium Scène nationale
Avec le soutien de la DAC Martinique, du FEAC (Fonds d’aides Echanges Artistiques et Culturels de l’Outre-Mer – Ministère de la Culture, Ministère des Outre-Mer) et du Centre national de la Musique.

Les premières éditions de La Nuit d’Outre-Mer et du Kompa ont connu un tel grand succès, que des dizaines de milliers de personnes ont envahi le lieu pour admirer les couleurs flamboyantes des danseurs et des chanteurs sur les rythmes ensoleillés de la musique Afro-Caribéenne.
La Havane – Devant une vue imprenable sur les toits du centre historique de La Havane, l’écrivain cubain
P
Suite à la première cession du Congrès, je soulignais dans un témoignage intitulé « 
Ti Prince, d’Emmanuel de Reynal
— Par Daniel M. Berté —
Des actions militantes provocatrices se multiplient dans différents musées en Europe et dans le monde. Que veulent-elles dire ? Sont-elles efficaces ? Les analyses de Sylvie Ollitrault, directrice de rehcerche au CNRS, et Emmanuel Tibloux, directeur de l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs.
Mon coeur m’intime une fleur,
Écriture et Mise en scène :
Est-il nécessaire aujourd’hui en Haïti de contribuer au débat public sur la « question linguistique haïtienne » en général et sur certaines de ses zones conflictuelles en particulier ? Si oui, à quelles conditions et selon quelles modalités faut-il le faire afin qu’il soit porteur de changements véritables ? Pour que le débat d’idées soit un débat objectif, documenté et argumenté, il est nécessaire d’en situer le contexte et les idées exprimées, d’identifier les documents pertinents, de les lire avec attention et d’exercer son esprit critique-analytique avec clarté. Le débat d’idées objectif, argumenté et documenté s’oppose au « voye monte » comme au « chire pit », et le libre exercice de l’esprit critique-analytique est au fondement de l’enrichissement du débat d’idées. Ainsi, l’épineuse « question linguistique haïtienne » est depuis plusieurs années un lieu de débats au sein duquel s’expriment, souvent avec passion, des non-linguistes qu’il faut pourtant écouter avec attention. En dépit du fait qu’un relatif consensus s’est installé en Haïti quant à l’impérieuse nécessité de l’usage du créole dans la transmission des connaissances dans tous les apprentissages scolaires, d’importantes différences d’analyse et de points de vue se manifestent parmi les linguistes, parmi les enseignants et plus largement parmi les locuteurs créolophones.
Littérature /
Dans une lettre ouverte publiée par le JDD, des élus et des professionnels du secteur demandent à Emmanuel Macron de maintenir les événements culturels prévus pendant la durée des Jeux olympiques de 2024.
Le Québec, le plus vaste territoire francophone d’Amérique du Nord, jouit à l’échelle internationale d’une solide réputation pour l’excellence de ses services dans différents domaines : des universités performantes, une médecine de pointe couplée à un solide réseau de santé, un vaste ensemble de Maisons de la culture, des systèmes de transports publics de qualité, des pôles de recherche dans nombre de domaines tels que la robotique, l’intelligence artificielle, la bioéthique, etc. À ces lieux d’excellence s’ajoutent une littérature post-moderne plurielle dans laquelle, depuis cinquante ans, des auteurs de premier plan et d’origine haïtienne ont inscrit des œuvres majeures (Anthony Phelps, Marie-Célie Agnant, Stéphane Martelly, Serge Legagneur, Gérard Étienne, Émile Ollivier, Stanley Péan, Joël Des Rosiers, etc.). Au cours des cinquante dernières années, la modernisation du Québec a bénéficié de l’apport professionnel multiforme des Haïtiens comme en fait foi le livre édité et coécrit par Samuel Pierre, « Ces Québécois venus d’Haïti / Contribution de la communauté haïtienne à l’édification du Québec moderne » (Presses internationales Polytechnique, 2007). Alors même que la contribution des enseignants et des infirmières originaires d’Haïti est assez bien connue à travers leurs parcours professionnels à l’échelle du Québec, la contribution de certains professionnels dans des secteurs ultraspécialisés est moins bien connue.
Du 14 au 19 novembre 2022, aura lieu la 3ème
Parlez-nous de la genèse de ce projet et des défis entourant l’adaptation du volumineux roman de Mohamed Mbougar Sarr au théâtre.
Création
Au programme :
extes de Rémi De Vos, Carole Fréchette, Daniel Keene