Protection de l’environnement : agir individuellement, une conviction largement partagée

Protection de l’environnement : le rôle de transmission des 55-75 ans

Réalisée pour l’Ademe, une étude sur la connaissance des sujets environnementaux des jeunes seniors de 55 à 75 ans (les « jeuniors ») souligne leur rôle dans la transmission des gestes écologiques. Mais, cette étude révèle aussi que la sensibilisation des « jeuniors » aux pratiques environnementales provient plutôt de leurs enfants et petits-enfants.

Publiés le 1er septembre 2022, les résultats d’une enquête du ministère chargé de l’environnement sur les pratiques environnementales des Français en 2021 (nouvelle fenêtre) montrent que plus de 70% des personnes interrogées pensent qu’il faut s’impliquer individuellement pour protéger l’environnement. Une consommation plus responsable peut y contribuer.

Pour les personnes interrogées, cela passe principalement par la lutte contre le gaspillage et l’achat de produits fabriqués localement en particulier concernant la provenance géographique des produits alimentaires.

Agir individuellement : une conviction largement partagée

Pour une très large majorité des Français, l’action individuelle est nécessaire à la sauvegarde de l’environnement. Toutefois, 15% considèrent qu’ils ne disposent pas des moyens nécessaires pour agir à leur niveau. Ils sont 7% en attente d’explications concernant l’importance de l’implication individuelle. Une faible minorité (3%) juge que les problèmes environnementaux sont exagérés.

  • Le tri des déchets ménagers est l’action individuelle la plus fréquemment réalisée par les Français. Simple à effectuer grâce aux dispositifs en place dans les collectivités, cette action est plutôt considérée comme efficace pour protéger l’environnement ;
  • La réduction des déchets et de la consommation d’énergie sont les actions jugées les plus efficaces mais elles sont moins fréquemment mises en œuvre ;
  • La moindre utilisation de la voiture et l’achat de produits écolabellisés(nouvelle fenêtre) sont les actions les plus rarement réalisées. Perçues comme les moins efficaces, elles sont aussi considérées comme les plus difficiles à mettre en œuvre ;
  • Le choix d’un mode de déplacement plus respectueux de l’environnement est perçu comme difficile. Il est jugé plus efficace et est un peu plus fréquemment mis en pratique ;
  • La réduction de la consommation d’eau et l’achat de produits locaux sont des pratiques intermédiaires : relativement simples, elles sont modérément adoptées et jugées moyennement (produits locaux) ou peu efficaces (économie d’eau).

Graphique: Vie-publique.fr / DILA Source: SDES – © plateforme Environnement de l’enquête de conjoncture auprès des ménages (Camme) réalisée par l’Insee, 2020-2021 Récupérer les données Créé avec Datawrapper

Consommation responsable : des différences générationnelles

Acheter uniquement le nécessaire pour éviter le gaspillage et acheter des produits fabriqués localement sont les deux pratiques les plus citées dans le cadre d’une consommation responsable.

Les personnes âgées de plus de 60 ans déclarent deux fois plus que celles de moins de 35 ans faire régulièrement attention à l’origine géographique des produits. Les produits issus du commerce équitable sont sept fois plus choisis par les plus de 60 ans que par les moins de 35 ans.

À l’inverse, les plus jeunes ont davantage tendance à acheter des produits écolabellisés ou à investir dans des produits robustes sur le long terme. En outre, pour le transport, ils optent pour des modes de déplacement plus respectueux de l’environnement.

Achat de produits bio

63% des Français déclarent avoir récemment acheté des produits bio et 55% des produits écolabellisés.

Le niveau d’études et le niveau de vie influent significativement sur la consommation de produits bio ou écolabellisés.

Source : Vie-publique