Samedi 11 novembre / 19h / Soirée Danmyé / Place de la Savane à F-de-F

« Autrefois Toute la Martinique se donnait rendez-vous sur la Savane le 11 novembre, le 14 juillet et le Sanmdi Glorya pour voir évoluer les combattants de danmié. Ces rassemblements ont disparu depuis… 1976. Aujourd’hui l’association La Wonn Danmié Matinik se fait un devoir de faire revenir ces rendez-vous à la Savane.
Ce sera l’occasion d’honorer et de remercier, deux piliers du monde du danmié. Jean-Pierre Castel, et Dadou Tenard.
Le Danmyé, également appelé Ladja, Kokoyé ou Wonpwen, est un art martial martiniquais profondément enraciné dans l’histoire et la culture de l’île. Cette forme de lutte dansée trouve ses origines dans les pratiques guerrières des ancêtres africains esclavagés, transmises à la Martinique, et a évolué au fil du temps pour devenir une expression artistique unique.
Ancrage dans la tradition et la spiritualité
Le Danmyé est bien plus qu’une simple danse de combat ; il représente un héritage culturel africain, imprégné de spiritualité et de rituels. Avant les combats sérieux, les participants se livraient à une préparation spirituelle et physique, soulignant l’importance accordée à cet art martial.


La conque de Lambi, ce coquillage au nom mélodieux, est une partie intégrante de la culture et de l’histoire des Caraïbes. Les habitants de la région connaissent bien ce coquillage qui porte différents noms selon les endroits. En Floride, aux Bahamas, et dans les pays anglophones, on l’appelle « Queen conch, » tandis qu’en français, on le désigne simplement comme « conque » ou « Strombe géant. » Cependant, en Guadeloupe, en Martinique, en Haïti, et à Saint-Domingue, il est populairement connu sous le nom de « conque (à)/(de) Lambi. »
Et quand sifflent les bombes, choisirai-je un camp ?
Film en Arabe sous-titré Français
La Fête de la science, c’est du 10 au 27 novembre en Outre-mer. L’occasion pour tous de se pencher sur les liens entre science et sport, thème de la 32e édition.
La fonte des glaces des pôles et des glaciers est une menace planétaire majeure qui nécessite une action immédiate et mondiale. Le One Planet – Polar Summit, tenu à Paris récemment, a mis en lumière l’urgence de cette crise. Pour mieux comprendre les causes, les conséquences, et les solutions à ce problème, nous allons plonger dans les détails de cette question cruciale.
— Par M’A —
Le monde de la littérature française laisse éclater sa joie alors que le quatrième roman de Jean-Baptiste Andrea, intitulé « Veiller sur elle, » est couronné du prestigieux Prix Goncourt 2023 lors du 14e tour de scrutin. Ce roman publié par les éditions L’Iconoclaste nous emmène dans une épopée artistique et amicale à travers l’Italie de l’entre-deux-guerres aux côtés de Michelangelo Vitaliani, surnommé « Mimo, » un sculpteur de génie.
La mission du Kenya en Haïti
Par Marco Bellocchio, Susanna Nicchiarelli
— Par Robert Berrouët-Oriol, linguiste-terminologue —
Le mardi 7 novembre, Ann Scott, la romancière de 58 ans, s’est vu décerner le prestigieux prix Renaudot 2023 pour son roman « Les Insolents ». Ce livre, publié par Calmann-Lévy, raconte l’histoire d’une quadragénaire nommée Alex qui décide de quitter Paris pour se réinventer. La protagoniste, compositrice de musique de films, aspire à vivre « ailleurs et seule », et son périple constitue le cœur de ce récit captivant. Ce roman, qui dépeint la beauté de la solitude choisie, a rencontré un franc succès depuis sa publication.
En trois épisodes, cette série documentaire retrace les grandes étapes du capitalisme américain. De Rockefeller aux ploutocrates Elon Musk, Jeff Bezos ou Steve Jobs, en passant par le krach de 1929 et la crise des subprimes de 2007, retour sur l’histoire d’une mythologie nationale.
— Par M’A —
I
Chaque année, le 6 novembre à 11h25, les femmes françaises commencent à travailler « gratuitement » en raison des inégalités salariales persistantes entre les hommes et les femmes. Cette date symbolique, calculée par la newsletter féministe « Les Glorieuses, » met en lumière une réalité alarmante : les femmes continuent d’être désavantagées sur le plan économique, malgré des avancées législatives et sociales.
Dans l’ombre des inégalités salariales persistantes et du silence qui entoure les violences économiques conjugales, les femmes de France élèvent leur voix pour dénoncer un fléau largement ignoré. Une enquête IFOP réalisée pour la newsletter féministe « Les Glorieuses » révèle que 41% des femmes ayant déjà été en couple ont été victimes d’au moins une forme de violence économique, une réalité choquante qui, pendant trop longtemps, est restée dans l’ombre.
La domination d’un Occident raciste, à l’intérieur de ses frontières et au-delà, n’a pu que renforcer les préjugés à l’encontre des personnes définies comme Noires. Parce qu’il en est ainsi, il est illusoire de se dire Blanc par simple convention, sans le moindre rapport avec l’histoire qui créa cette catégorie. La blanchité s’est élaborée dans le cadre de la plantation pour sévir ensuite dans l’espace colonial sur tous les continents et se consolider au sein des sociétés multiethniques de l’Euramérique contemporaine. Elle est une manière d’approcher l’autre qui se caractérise par le crime.
Faute de se projeter suffisamment dans l’avenir, notre pays est aujourd’hui au bord d’une crise profonde. Mais il n’est pas trop tard pour imaginer ce que sera notre société dans quelques années et faire en sorte de s’y préparer au mieux dès maintenant, car une Guadeloupe isolée de la France hexagonale par la fameuse différenciation prônée par le gouvernement serait inaudible compte tenu des circonstances au moment de la survenue de nouvelles crises, notamment celle de la réduction drastique de la dépense publique et l’endettement public et privé.
Depuis quelques années, le mois d’octobre est consacré à la célébration de la langue et des cultures créoles dans toutes les aires géographiques regroupant des locuteurs créolophones. Des instances gouvernementales, des associations culturelles et des individus interviennent sur des sujets en lien avec le créole, son histoire, son enseignement et ses défis. Ainsi, à Montréal, le KEPKAA (Komite entènasyonal pou pwomosyon kreyòl ak alfabetisasyon) a organisé différentes activités ciblées, notamment sa deuxième Foire du livre Québec-Caraïbes-Océan Indien qui a eu lieu le 22 octobre 2023 dans le magnifique édifice du Conseil des arts de Montréal. Aux États-Unis, au Center for Latin American & Caribbean Studies de Duke University, la célébration s’est déroulée le 27 octobre 2023 sur le thème « Our language, Our voice » / « Lang nou, vwa nou ». Le linguiste haïtien Jacques Pierre, cheville ouvrière de cette activité, a eu l’excellente idée d’inviter le romancier et lexicographe martiniquais Raphaël Confiant à titre de conférencier de l’événement. Rattaché à la structure de recherche « Haiti Lab » de Duke University, Jacques Pierre est l’auteur de la traduction créole de la Déclaration d’indépendance d’Haïti parue dans la revue Journal of Haitian Studies (vol.
Charles Piaget : la vie et l’œuvre
Lundi 06 novembre
— Présentation par M’A —