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Stop Croisières!

Au moment où certains osent célèbrer la reprise des croisières Madinin’Art reprend cet article publié il y a un an et toujours d’actualité, hélas!

Le sujet des croisières a, depuis quelques mois, pris une place grandissante dans l’actualité. A Marseille, après le blocage du Wonder of the Seas à l’entrée du port par des militant·e·s d’Extinction Rebellion et de Stop Croisières, la pétition de la Ville de Marseille contre la “pollution maritime”, qui a recueilli près de 50 000 signatures, a contribué à inscrire ce sujet à l’agenda médiatique et politique. 

Toutefois, les réactions suscitées par cette pétition ont, dans leur immense majorité, restreint le sujet des nuisances liées aux paquebots de croisières à la pollution de l’air. Or, si ce sujet est bien évidemment majeur, il ne constitue qu’une facette de l’anachronisme de cette industrie face aux enjeux de notre monde. Comme présenté dans l’argumentaire [1] du collectif Stop Croisières, les nuisances générées par ces monstres des mers sont multiples :

  • Pollution de l’air,
  • Pollution de la mer,
  • Réchauffement climatique,
  • Consommation extravagante de ressources et d’énergie,
  • Retombées économiques dérisoires au regard de ces impacts,
  • Évasion fiscale et contournement des législations.

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Festival d’Avignon : Vitesse de croisière pour le TOMA : 25 ans déjà !

— Par Dominique Daeschler —

C’est le coup de feu. Le camion du matériel part cette semaine, les stagiaires radio s’accrochent à leurs téléphones pour capter souvenirs et anecdotes. Ça roule. Alors pour fêter ce théâtre installé dans la chapelle du Verbe Incarné et dire au public combien on l’attend, combien la parole théâtrale porte aussi la singularité des cultures ultramarines, on frappe un grand coup. Pas de commémoration surannée ni de nostalgie mais une naissance : le pass 25 qui offre toute la programmation aux jeunes ( jusqu’à 25ans ) pour 25 euros. Avanti !

L’évolution vers un lieu-ressource, alliant création, diffusion, formation est en train de devenir réalité : c’était la mission qui lui avait été impartie dans la longue convention signée avec la Drac Martinique en 2004. Une lecture un peu précise du dossier de presse, avec les éclairages de Marie Pierre Bousquet codirectrice, met en exergue une valorisation des femmes qu’elles soient interprètes, autrices, metteuses en scène.

Citons Arielle Bloesch(Mange-moi) qui travaille depuis longtemps comme metteuse en scène et dramaturge avec les compagnies martiniquaises. Véronique Kanor (je ne suis pas d’ici, je suis ici), autrice, vidéaste, performeuse, présente au Toma pour la troisième année consécutive, revient cette année avec un spectacle abouti ,amorcé en lecture l’an dernier.

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Tourisme de croisière, une sobriété difficile à envisager

— Par Florence Creach —

De plus en plus de voix s’élèvent pour dénoncer l’empreinte environnementale du tourisme de croisière. Tandis que les armateurs apportent quelques réponses techniques, élus et militants veulent aller plus loin et encadrer le secteur.

“Le 14 juin dernier, il y avait une dizaine de canoës sur l’eau. On a bloqué le plus gros paquebot du monde pendant deux heures à l’entrée du port de Marseille”, raconte fièrement Guillaume Picard, marin de commerce à la retraite et militant de Stop Croisières. Le 25 novembre, ce collectif, créé en 2022, a perturbé cette fois le déroulé du conseil de surveillance du Grand Port de Maritime de Marseille au côté de Extinction Rébellion et Action Non-Violente COP21.

Ces groupes s’inscrivent dans une mouvance européenne de lutte contre l’industrie des croisières : une campagne d’affichage en Norvège du groupe CruiseNOTWelcome ou encore une manifestation au Havre du collectif citoyen Pas Que Beaux. L’objectif derrière ces actions coups de poing : alerter les pouvoirs publics et les consommateurs sur les impacts négatifs engendrés par ce tourisme de masse.

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Corse: des associations demandent la limitation des escales de bateaux de croisière

Ajaccio – Des militants écologistes ont demandé l’instauration de quotas face à la multiplication des escales de croisière et de méga-yachts en Corse, en manifestant samedi devant l’Assemblée de Corse à Ajaccio (Corse-du-Sud), dénonçant la pollution générée par ces navires.

Plus d’une centaine de militants de la coordination Terra, composée notamment de plusieurs associations de défense de l’environnement et de la santé, brandissant des pancartes « Non à la pollution« , « Vivre sainement est un droit fondamental » ou encore « Non-assistance à planète en danger« , ont fustigé les rotations croissantes de ces navires polluants autour de l’île.  

Critiquant l’utilisation à des « fins récréatives » de « grandes quantités d’hydrocarbures, une énergie fossile qui contribue très largement au changement climatique« , Muriel Segondy, porte-parole de l’association de défense de l’environnement Le Garde, a cité un rapport de l’Anses (l’agence nationale de sécurité sanitaire) du 17 juillet 2019, qui « confirme avec des niveaux de preuve forts, les effets sur la santé » des escales de croisière.  

La militante souligne aussi qu’à « Ajaccio, comme à Bastia, la justification économique des croisières avancée n’est pas démontrée » et que « dans tous les cas, elle ne contrebalance pas le coût des impacts sur la santé, sur l’environnement et le cadre de vie des habitants« . 

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Sur la côte méditerranéenne, des croisières de moins en moins acceptées

Marseille – « Nous sommes des activistes et vous ne pouvez pas entrer dans le port de Marseille »: mi-juin, quelques canoës ont brièvement bloqué le plus grand paquebot de croisière du monde, illustrant le ras-le-bol croissant en Méditerranée face à cette industrie jugée trop polluante.

« Quand on a des aberrations comme celle-là sous nos yeux qui nous impactent aussi directement, on ne peut que se sentir investis d’une mission de se mobiliser« , explique Rémy Yves du collectif « Stop Croisières« , créé en mai dans la deuxième ville de France. 

Lire aussi : Reprise des croisières : 205 escales de paquebots envisagées dans les eaux de la Martinique

Les activités maritimes sont responsables de 39% des émissions de dioxyde d’azote (NOx) –un polluant de l’air– sur la métropole marseillaise, juste derrière le trafic routier (45%), selon AtmoSud.  

Un navire de croisière à quai pendant une heure émet autant que 30.000 véhicules roulant à 30 km/h, estime cet organisme chargé de surveiller la qualité de l’air dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. 

« Aberration« , le mot est martelé par les militants pour décrire le « Wonder of the Seas » qu’ils ont bloqué, propriété de Royal Caribbean: 362 mètres de long, 15 piscines, un simulateur de surf, une patinoire, des robots à cocktail… 

Une activité très consommatrice « qui n’a plus lieu d’être dans le monde de demain« , estime Rémy Yves.

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Covid-19 : Plusieurs îles de la Caraïbe refusent d’accueillir des bateaux de croisière

La Jamaïque, Sainte-Lucie, les îles Caïmans… Ces îles anglophones ont refusé d’accueillir des bateaux de croisière, ces dernières heures. En raison de suspicion de cas de Coronavirus Covid 19 à bord.

Plusieurs îles de la Caraïbe, la Jamaïque, les îles Caïmans, ainsi que Sainte-Lucie ont choisi de nepas accueillir de bateaux de croisière.
Un navire de l’entreprise MSC Cruises, le Meraviglia s’est ainsi vu interdire d’accoster en Jamaïque, puis à Grand Cayman, mardi 25 février.

Des symptômes ressemblant au COVID-19
Arrivé à Ocho Rios, à la Jamaïque, en début de matinée, avec à son bord, 4 500 passagers et 1 600 membres d’équipage, le MSC Meraviglia a dû continuer sa route. La crainte des autorités, un membre d’équipage, placé en quarantaine, présentant des symptômes semblables à ceux soit du coronavirus COVID-19.
Dans un comuniqué, le gouvernement jamaïcain a indiqué que « ce membre d’équipage avait de la toux, de la fièvre et des douleurs musculaires, en plus d’un historique de voyage d’intérêt par rapport au COVID-19 ». Interrogé part le journal The Gleaner, Angenice Whyte, porte-parole de l’autorité régionale de la santé du nord-est de la Jamaïque, a expliqué que l’homme s’est rendu aux Philippines récemment.

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Le BUMIDOM croisière de la misère

— Par Philippe Pilotin —

poesies-360

Ils venaient tous des DOM d’Amérique,
Laissant derrière eux les doux rayons du soleil des tropiques.
L’esprit rêveur, le cœur joyeux, pressés de partir,
Ils quittaient parents, amis en quête d’un meilleur avenir.
Croyant vite voguer librement vers l’espoir,
Ils se retrouvaient souvent sur le trottoir.
Même si le voyage n’était pas très plaisant,
Cela ne dissuadait aucunement les partisans.
Après une longue quinzaine de jours de bateau,
Débarquer enfin n’était jamais trop tôt.

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À Almada, le Marius de Joël Pommerat

Donner corps à ses rêves

— Par Janine Bailly —

« En 2014, je suis sollicité par le directeur de la Scène nationale de Cavaillon, Jean-Michel Gremillet, pour aller rencontrer Jean Ruimi, une personne incarcérée à la Maison Centrale d’Arles, qui veut monter une pièce qu’il a écrite et qui a exprimé le désir de la mettre en scène. » Par ces mots, Joël Pommerat rappelle les circonstances qui l’ont conduit à mettre en scène Marius, une version contemporaine de la pièce écrite en 1929 par Marcel Pagnol, et portée de nombreuses fois à l’écran. Le courant passe aussitôt entre Joël et Jean ; après un long échange, le metteur en scène accepte d’intervenir en milieu carcéral, où il crée des ateliers, qu’il anime quelques jours par mois. Il aide Jean à écrire et faire jouer sa première pièce, forme les détenus qui pour certains découvrent le théâtre en prison. Et parce que nous sommes en Provence, que ces hommes sont de Marseille ou de la région, vient l’idée de se référer à Pagnol, figure incontournable et symbolique du Sud de la France.

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« Opéra Poussière » au Festival de Fort-de-France

—Par Selim Lander —

Création du 54e Festival de Fort-de-France, cette pièce haïtienne pour l’écriture (Jean d’Amérique (1)) et la mise en scène (Jean-Erns Marie-Louise) mais avec une distribution africaine et en partie martiniquaise est une vraie réussite formelle. Certes, l’argument est mince : Sanite Bélair, une héroïne de la guerre d’indépendance haïtienne demande à un hougan (« prêtre » vaudou) de la ressusciter car elle a des choses à dire à ses compatriotes d’aujourd’hui, et pour commencer qu’ils ont tort d’oublier la part des femmes dans la guerre contre les Français, à commencer par sa part à elle qui fut sergente dans l’armée de Toussaint Louverture. On ne sait pas si elle ressuscitera vraiment, même s’il semble que ce soit le cas à la fin de la pièce mais elle fera parler d’elle, et d’une manière ou d’une autre parviendra à se manifester auprès des Haïtiens d’aujourd’hui, la télévision s’étant saisie de ce fait divers peu ordinaire. Il n’y a pas vraiment d’intrigue, plutôt une suite de tableaux qui font progresser l’action vers la réapparition réelle ou rêvée de l’héroïne.

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CTM : un équilibre budgétaire fragile en 2024 malgré un effort de redressement

La Collectivité Territoriale de Martinique (CTM) a clos l’année 2024 sur un équilibre budgétaire fragile mais réel, après avoir traversé plusieurs exercices marqués par des déficits structurels, des tensions de trésorerie et des retards accumulés dans ses projets d’investissement. Le compte administratif présenté en juin 2025 par Justin Daniel, professeur émérite de science politique et ancien président du CESECEM, dresse un bilan lucide et met en lumière les leviers indispensables pour assurer une trajectoire plus durable.


Un déficit de fonctionnement inédit, en partie compensé

Pour la première fois depuis la fusion Région-Département, la CTM a enregistré un déficit de fonctionnement de 26,2 millions d’euros en 2024. Ce déséquilibre est dû principalement à la hausse continue des dépenses sociales : RSA (près de 150 M€/an), APA et autres aides sociales, qui ne sont pas compensées intégralement par l’État.

Face à ce déficit, la section investissement a dégagé un excédent de 40,9 M€, ramenant le solde global à +26,7 M€ avant prise en compte des restes à réaliser (RAR), puis à un quasi-équilibre (-2,5 M€) après intégration des engagements non soldés.

La CTM a ainsi évité un creusement de son déficit global, mais ce rétablissement reste précaire : aucun excédent significatif n’a pu être dégagé pour renforcer le fonds de roulement ou anticiper d’éventuels chocs futurs.

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PooL Art Fair Guadeloupe

13, 14 & 15 juin 2025

Since 1847
Inspiré du salon des indépendants de Gustave Courbet en 1846, le salon PooL Art Fair est né à New York en 2000 sous le nom de New York Independent Art Fair. Il a été renommé à sa 2ème édition en 2004. Cette édition s’est tenue au Four Points Hotel à la West 25ème rue. Notre ambition de départ était d’offrir une vitrine au grand nombre d’artistes non représentés par une galerie.

La première édition Guadeloupéenne a vu le jour à la galerie T&T Art Contemporain à Basse-Terre, la deuxième à Manioukani Bouillante.

Les deux autres, à l’hôtel Fleur d’Épée avant de trouver le lieu le plus approprié, le terminal de croisière. Cela nous a permis de servir un nombre grandissant d’artistes et d’accueillir des dizaines de milliers de visiteurs.

Année après année, le salon ne ne cesse de grandir, affirmant avec passion son rôle clé dans le développement du monde de l’Art en Guadeloupe. Un rendez-vous incontournable, selon la presse, pour les amateurs comme pour les professionnels en quête de découvertes artistiques.

PooL Art Fair est le seul salon d’art contemporain de la Caraïbe (y compris les grandes îles) et la scène de l’art de Guadeloupe est probablement la plus active.

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Les guadeloupéens inquiets face à l’avenir : l’économie vacille, et la santé s’épuise !

— Par Jean-Marie Nol —

En Guadeloupe comme dans l’ensemble du territoire français, les signaux d’alerte s’accumulent. À l’heure où les projecteurs se braquent sur les grands indicateurs économiques, une angoisse sourde et profonde traverse la société en cette date symbolique du premier mai pour l’ensemble des travailleurs . L’économie vacille dangereusement , la consommation ralentit, et derrière les chiffres, une réalité humaine plus inquiétante se dessine : celle d’une population fragilisée mentalement, écartelée entre incertitudes économiques et détresse psychique.Sur le plan professionnel, les conséquences sont tout aussi alarmantes. Le burn-out, les troubles anxieux et dépressifs explosent, notamment chez les jeunes salariés. 44 % des actifs seraient aujourd’hui en détresse psychologique, et les troubles mentaux constituent désormais la première cause d’arrêts de travail longue durée. Dans certaines entreprises, le désengagement professionnel devient un réflexe de défense face à une pression devenue insoutenable. Le coût pour les entreprises et les finances publiques est colossal. D’ici 2027, les arrêts maladie devraient représenter plus de 23 milliards d’euros par an. Cette spirale ne peut être brisée que par une reconnaissance politique claire de l’enjeu.

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La Mort pour la Vie ou Mourir pour Vivre : Chapitres IX & X

— Par Robert Lodimus —

Chapitre IX

LA RÉVÉLATION

Gisèle décéda le 7 août 1945, un jour après Hiroshima et deux jours avant Nagasaki. L’Allemagne nazie avait déjà capitulé avec l’entrée triomphale des russes à Berlin le 15 avril 1945, précédée du suicide du chef suprême du 3e Reich. Le largage des deux bombes atomiques sur les villes susmentionnées contraignit le Japon à signer sa reddition. Ce geste désespéré mit totalement fin à cette guerre absurde et meurtrière qui ravagea l’Europe durant six ans. Grâce au « plan Marshall », les moteurs des machines économiques des pays durement éprouvés avaient redémarré. Ils étaient parvenus tant bien que mal à reprendre leur vitesse de croisière. Les pays de l’ « Axe du mal », tels le Japon, l’Allemagne, l’Autriche… étaient devenus des butins de guerre que les « Alliés de l’axe du bien » avaient décidés de partager entre eux, sans gêne, au palais Livadia, à Yalta, en Crimée.

Entre-temps, la petite Francesca avait atteint l’âge de douze ans. Orpheline de père et de mère, elle était devenue une jeune adulte prématurée, confrontée à toutes les formes d’insécurité et d’incertitude.

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L’éphéméride du 22 février

L’indépendance de Sainte-Lucie est proclamée, sous l’égide de John Compton le 22 février 1979.

Histoire

L’île de Sainte-Lucie est habitée par un peuple d’Amérindiens des Antilles environ un millier d’années av. J.-C. : les Arawaks. Au IXe siècle, les Kalinagos y deviennent majoritaires. Nommée « Iouanalao », un nom qui signifierait « le pays des iguanes », par la population autochtone elle est baptisée « Sainte-Lucie », en l’honneur de Lucie de Syracuse, par des marchands espagnols qui la découvrent au début du XVIe siècle. Les Européens essaieront ensuite progressivement de s’y implanter mais sans succès. C’est la France qui commença à établir une réelle colonie et signa un traité avec les Caraïbes en 1660. Néanmoins, l’île fut tout au long des XVIIe et XVIIIe siècles principalement disputée entre la France et le Royaume-Uni, lequel en obtient le contrôle complet en 1814, avec le traité de Paris. Un gouvernement représentatif local est mis en place en 1924. Le pays devient indépendant le 22 février 1979, en tant que royaume du Commonwealth. Il adhère à l’Organisation des États de la Caraïbe orientale en 1981.

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L’éphéméride du 3 janvier

Rupture des relations diplomatiques entre les États-Unis et Cuba le 3 janvier 1961

Les relations entre Cuba et les États-Unis sont marquées par l’embargo américain mis en place depuis le 7 février 1962. Les relations étaient neutres au moment de la révolution cubaine, en 1959, mais se sont dégradées dès l’année suivante, avec l’expropriation des compagnies des États-Unis et le refus américain d’acheter le sucre cubain, malgré les tentatives de médiation opérées par le président argentin Arturo Frondizi. En avril 1961, Washington lance le débarquement de la baie des Cochons, avec des membres de la Brigade 2506, qui fut un fiasco. En 1973, les deux États signent ainsi un pacte sur les détournements d’avion, qui leur a permis d’échanger un certain nombre de pirates de l’air.

Les relations américano-cubaines alternent depuis entre période de réchauffement et d’adoucissement, l’administration Obama ayant récemment organisé un dégel de celles-ci, en ordonnant notamment la levée des restrictions sur les voyages et les remesas envoyées à Cuba par les immigrants cubains aux États-Unis. Les États-Unis ont aussi retiré leur veto mis depuis 1962 à l’intégration de Cuba dans l’Organisation des États américains (OEA).

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L’éphéméride du 31 décembre

 Le canal de Panama devient panaméen le 31 décembre 1999.

Au terme d’une minutieuse période de transition, les Etats-Unis avaient, à l’époque, accepté de «rendre» à Panama la pleine propriété du canal et de la compagnie d’exploitation, ainsi que la zone (une bande de 8 kilomètres de large tout autour du bassin hydraulique) sur laquelle Washington exerçait «à perpétuité» une pleine souveraineté, avec les 14 bases militaires censées garantir la sécurité du site. La rétrocession est effective depuis le 14 décembre, date des cérémonies protocolaires organisées en présence de Jimmy Carter – mais snobées par Bill Clinton et Madeleine Albright. Depuis, malgré les Cassandre, les écluses poursuivent sans grincement leurs rotations octogénaires. Ni les communistes chinois ni les guérilleros colombiens ne se sont emparés des lieux? Les seuls envahisseurs sont les milliers de touristes qui, par paquebots entiers, accomplissent, sur les eaux du lac Gatun, ce qu’on leur a vendu comme la croisière «du millenium».

Mais, si Panama n’a rien changé au canal, le canal, lui, a tout changé à Panama. Le pays, satellite américain, créé par l’Oncle Sam en 1903 parce que la Colombie, propriétaire de l’isthme, ne voulait pas entendre parler du canal américain, est devenu un Etat.

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La Martinique fête la science du 14 au 23 novembre 2024

Pour sa 33e édition, la Fête de la science vous plonge dans un « Océan de savoirs » ! La martinique vous donne rendez-vous du 4 au 14 octobre pour célébrer la science à travers une programmation qui a le vent en poupe. Larguez les amarres et découvrez les activités proposées à côté de chez vous !

La Fête de la Science se déroulera cette année  du 14 au 23 novembre prochain en Martinique. Elle aura pour thème « Océan de savoirs ».

Un programme riche en découvertes et en expériences

De tous temps, l’océan a suscité notre fascination et a stimulé notre imaginaire. Longtemps redoutée pour sa puissance et son caractère imprévisible, la mer apparaît aujourd’hui comme un bien précieux dont il faut prendre soin. Au-delà du maritime, la thématique « Océan de savoirs » est une invitation à repousser l’horizon de nos connaissances scientifiques et à expérimenter l’étendue de tous les savoirs.

Cette manifestation annuelle, gratuite et ouverte à tous, ce sont des opérations décentralisées sur tout le territoire ainsi qu’un grand Village des Sciences composé de nombreux stands, pour vous permettre d’échanger en toute convivialité, avec des spécialistes, des techniciens, des chercheurs mais aussi d’autres curieux et passionnés de sciences comme vous !

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Haïti : vers une gouvernance en transition, entre dissensions Internes et pressions externes

— Par Jean Samblé —

La scène politique en Haïti demeure tendue alors que le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) cherche toujours son rythme de croisière. Face à des dissensions internes persistantes, les membres du CPT ont récemment opté pour une approche de présidence tournante, dans l’espoir de stabiliser la gouvernance provisoire du pays.

Cette décision, annoncée après de longues délibérations, reflète les défis auxquels est confronté le CPT depuis sa création il y a quelques semaines. Initialement prévu pour être dirigé par un coordonnateur unique, le Conseil a dû revoir sa stratégie à la lumière des désaccords persistants sur le choix du leader.

Désormais, la présidence du CPT sera confiée successivement à quatre de ses membres, chacun ayant un mandat de cinq mois pour diriger la transition. Edgar Leblanc Fils inaugurera cette rotation, suivi par Fritz Alphonse Jean, puis Leslie Voltaire et enfin Louis Gérald Gilles. Cette approche vise à assurer une représentation équitable des différents blocs politiques au sein du Conseil, mais soulève également des questions quant à la stabilité et à la continuité de la gouvernance.

Outre la question de la présidence tournante, d’autres points cruciaux ont été discutés lors des récentes réunions du CPT.

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Militantisme vert : quand les actions radicales rencontrent un soutien populaire

— Par Simon Audebert(*) & Lucien Thabourey(*) —

Éco-terroriste, khmers verts, ayatollah de l’écologie… Les qualificatifs se sont multipliés ces dernières années pour condamner toute action des militants écologistes jugée trop radicale. Ce raidissement a atteint son apogée à l’issue de Sainte-Soline et de la tentative du gouvernement de dissoudre les Soulèvements de la Terre. Si cette dernière a été rejetée par le Conseil d’État, les critiques en impopularité ne sont pas sans effet sur les mouvements eux-mêmes. Dans cette logique, Extinction Rebellion, outre-Manche, a fait le choix en décembre 2022 d’arrêter (temporairement) les actions disruptives pour créer un mouvement plus large et populaire, sentant le vent tourner face à un gouvernement et des médias conservateurs de plus en plus hostiles.

L’impopularité des mouvements écologistes serait autant liée à des modes d’action jugés trop radicaux qu’au profil sociologique particulier des militants, plutôt très diplômés, urbains et jeunes, et régulièrement qualifié de ce fait de « bobos » pour les disqualifier. Les résultats de la première vague du Baromètre Écologie Environnement, collectés en décembre 2023, viennent pourtant nuancer ce rejet des mouvements écologistes et de leurs méthodes.

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La Guadeloupe au fil de l’eau ? Une inquiétante dérive !

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

Dans un contexte délétère marqué par des données économiques préoccupantes, les territoires d’Outre-mer français se retrouvent au cœur de débats controversés sur l’évolution institutionnelle ou statutaire. Les certitudes du passé n’existent plus ! Que faire pour lutter contre cette crise économique et sociale qui vient et qui risque de s’éterniser ?

D’ailleurs la Guadeloupe est particulièrement sur la sellette avec des crises récurrentes comme celles qui ont récemment défrayé la chronique tels que  la gestion de l’eau et le sabotage du réseau par des présumés auteurs syndicalistes, la volonté de la terre brûlée dans la campagne sucrière et surtout la problématique de l’insécurité galopante. Cette situation soulève des interrogations quant à la capacité future de la France à soutenir financièrement ses territoires ultra – marins. La France hexagonale fait en effet face à des défis budgétaires majeurs, exacerbés par la croissance des dépenses sociales et les déséquilibres économiques internes. Selon l’économiste Mathieu Plane, on est face à un déficit de crise, on a eu des soutiens à l’économie exceptionnels, il va falloir trouver des recettes exceptionnelles pour y faire face. 

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Vers un nouveau modèle économique et social pour réinventer l’avenir de l’archipel guadeloupéen !

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

La Guadeloupe qui possède bien le potentiel minier Marin pour devenir un des joyaux des Caraïbes, fait pourtant aujourd’hui face à des défis économiques et sociaux majeurs alors que le modèle de départementalisation montre des signes de fatigue. Avec une économie fortement dépendante de l’agriculture primaire canne/banane et du tourisme ainsi que des subventions publiques, l’archipel se trouve à un carrefour crucial où l’innovation et la réinvention sont impératives pour assurer un avenir durable et prospère.Depuis son intégration en tant que département français en 1946, la Guadeloupe a bénéficié de nombreux avantages liés à son statut, notamment des infrastructures développées et un accès aux services de santé et sociaux. Cependant, ces avantages sont devenus insuffisants pour répondre aux besoins croissants de la population guadeloupéenne, confrontée à des taux de chômage élevés, une précarité économique persistante et des inégalités sociales grandissantes.Avec le changement des institutions il ne faut certainement pas s’attendre ni à une révolution dans le développement de la Guadeloupe, ni à un renversement de tendance de la problématique identitaire. Aussi pour certains intellectuels antillais et je les cite à dessein  » ce besoin de faire bouger les lignes, de faire émerger de nouvelles légitimités n’est pas propre à la Guadeloupe et à la Martinique.

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16ème édition de PooL Art Fair Guadeloupe

 Date limite d’inscription : 10 Mai 2024
« La Fabrique Artisan Encadreur » et « Frère Independant » sont heureux d’annoncer l’ouverture des inscriptions pour la 16ème édition de PooL Art Fair Guadeloupe. Cette invitation à participer à la grande fête de l’art est ouverte aux artistes naturellement mais aussi à tous les acteurs, professionnels et amateurs d’art à travers les générations.
Cette année nous renouvelons une implantation qui favorise les grands stands.
Nous continuons à étoffer le programme afin de faire de ce rendez-vous le lieu d’échange pour l’art contemporain le plus important de la caraïbe. N’attendez pas pour vous inscrire.

🗓 Date limite d’inscription : 10 Mai 2024
Date du salon : 14, 15 & 16 juin 2024
📍 Lieu : Terminal de croisière H4 à Pointe-à-Pitre
📝 Comment s’inscrire? : https://www.poolartfair.com/inscription24
🔍 Critères de participation : Talent, ambition, sens de l’esthétique et de la critique
🌈 Que vous travailliez dans la peinture, la sculpture, la photographie, l’installation ou tout autre médium artistique, nous encourageons tous les talents à se manifester.
📣 Information publique – Partage encouragé
#AppelAuxArtistes #PoolArtFair2024

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Le surtourisme : quel impact sur les villes et sur l’environnement ?

Le tourisme international a connu ces dernières années une croissance exponentielle et la reprise, après la crise sanitaire, est forte. Si le tourisme de masse a un impact positif sur le développement économique des territoires, il a aussi des effets néfastes sur l’environnement et les populations locales.

Sommaire

  1. Le tourisme, un levier de développement économique
  2. Les effets du surtourisme sur les villes
  3. Des conséquences néfastes pour l’environnement

Le tourisme, un levier de développement économique

Apparu en Europe au XIXᵉ siècle, le tourisme est passé d’une pratique culturelle réservée à une élite à un phénomène de masse. Depuis les années 1950, ce secteur n’a cessé de se développer partout dans le monde, jouant un rôle majeur dans l’économie mondiale.

Un moteur de l’économie mondiale

La crise du Covid-19 a mis en évidence « le rôle déterminant du tourisme pour l’économie, à l’échelon mondial, national et local« , selon l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

Avant la pandémie, le tourisme international enregistrait une hausse de 3 à 4% par an. En 2019, 1,5 milliard touristes internationaux ont voyagé d’après les données de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT)

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Patricia Lollia expoe au Pool Art Fair 2023

Du 22 au 25 Juin au Terminal de croisière de Pointe-à-Pitre.

Patricia Lollia à le plaisir de vous inviter à la POOL ART FAIR 2023 organisée par Thierry Alet et son équipe. Ce salon se tiendra du 22 au 25 Juin au Terminal de croisière sur le Port de Pointe-à-Pitre.
Elle expose ses oeuvres au STAND A9 et poursuis son travail sur le bois flotté et les éléments de récupération : planches de coffrage, OSB, meubles anciens sauvés des décharges, banderoles publicitaires polluant l’environnement.
Patricia Lollia projette un monde imaginaire où l’on rencontre des personnages légendaires ou historiques, mystiques ou mythiques.

Plasticienne autodidacte qui a commencé à peindre à la fin de l’année 2017. Aime bien allier peinture et sculpture ce qui donne un effet 3D à ses œuvres. Le relief donne plus de vie et génère un renouvellement permanent en fonction de la distance à l’objet et de l’angle de vue. L’œuvre attire l’œil et captive l’esprit en faisant éclater les limites conceptuelles. Patricia a le souci de la composition, de l’exubérance des couleurs tout en peignant ou en sculptant avec beaucoup de spontanéité.

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Les multiples facettes des outre-mer

— Par Jean-Christophe Gay, professeur de géographie à l’université Côte d’Azur, UMR Urmis —
Dispersés aux quatre coins de la planète, les outre-mer occupent une place importante dans la France d’aujourd’hui. Pourtant ces tout petits territoires sont l’héritage d’un système colonial fondamentalement inégalitaire sur lequel la France a bâti sa grandeur au temps des empires. Si aujourd’hui cette période est révolue, les outre-mer n’en portent pas moins les stigmates, comme autant de blessures venant parfois compliquer leurs rapports avec l’État.

Un ensemble aux quatre coins du monde
De l’immense territoire français qui couvrait 12,5 millions de kilomètres carrés à l’apogée de l’empire colonial, à la veille de la Seconde Guerre mondiale, il ne reste plus que le centième, soit 120 000 km². La colonisation est au fondement de la France d’outre-mer (FOM) et l’exploitation de l’empire, au profit de la mère patrie et de ses colons, a laissé des traces sur le plan à la fois humain et économique dans tous les territoires ultramarins. L’empreinte de l’héritage colonial y est variable, mais partout caractérisée par l’ambiguïté d’une décolonisation sans indépendance, combinée à une sujétion économique et à un assistanat que traduit le toponyme « outre-mer », définition exogène donnée par un centre dominant à des périphéries dominées.

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