67 search results for "ADOLESCENTES"

Entretien avec Sébastien Lifshitz, metteur en scène du film  » Adolescentes »

À Madiana. À partir du 25 septembre. Horaires ci-après.

Pourquoi 12 ans comme point de départ pour vos deux héroïnes ?
Parce que justement c’est un départ mais aussi une arrivée. A cet âge clef, on abandonne l’enfance mais en même temps perdure une certaine inconscience et une innocence du monde. C’est aussi l’âge où en général on vient de quitter le primaire pour entrer au collège et peu après le lycée. C’est aussi un temps où les injonctions à se définir, injonctions familiales, sociales et sexuelles, commencent à se faire pressentes. Qui es-tu ? Que désires-tu ? Quels sont tes talents, tes compétences ? Comment envisages- tu ton avenir ? Autant de questions qui sont encore ouvertes mais qui instillent un état de doute, de désarroi et souvent de perdition. La majorité des adolescents à cet âge-là n’ont aucune réponse à ces questions. Je parle du fin fond de ma propre expérience. Mes parents ont divorcé quand j’avais 11 ans. Pour moi, la fête était finie, les masques tombaient. J’assistais impuissant à la faillite d’un couple et à l’effondrement de ma famille.

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« Adolescentes », un film de Sébastien Lifshitz

Avec Emma & Anaïs
Nationalité français
9 septembre 2020 / 2h 15min / Documentaire

Synopsis:
Emma et Anaïs sont inséparables et pourtant, tout les oppose. Adolescentes suit leur parcours depuis leur 13 ans jusqu’à leur majorité, cinq ans de vie où se bousculent les transformations et les premières fois. A leur 18 ans, on se demande alors quelles femmes sont-elles devenues et où en est leur amitié. A travers cette chronique de la jeunesse, le film dresse aussi le portrait de la France de ces cinq dernières années.

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La presse en parle :
Bande à part par Anne-Claire Cieutat
Une chronique adolescente où s’invitent la vitalité et la grâce.

Culturebox – France Télévisions par Laurence Houot
« Adolescentes » est un film profondément humaniste, passionnant et bouleversant.

Elle par Françoise Delbecq
A la fois tendre et douloureux, un magnifique film sur le monde mystérieux de l’adolescence.

Le Journal du Dimanche par Alexis Campion
Au gré d’ambiances très variées, l’émotion affleure comme dans une fiction où l’on ne voit pas le temps passer : écoles, famille, sorties entre jeunes etc.

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« C’est un film profondément féministe » : Maïmouna Doucouré sort « Mignonnes » qui ausculte la vie des préadolescentes

Le premier long-métrage de Maïmouna Doucouré, « Mignonnes », sort le 19 août en salles. (Sacha Maric for Netflix) Marine Langlois

Avec son premier film « Mignonnes », la réalisatrice franco-sénégalaise Maïmouna Doucouré interroge, entre autres, l’hypersexualisation de jeunes filles de onze ans. Rencontre. 

Recompensée en 2017 par le César du meilleur court-métrage pour Maman(s), Maïmouna Doucouré signe cette année Mignonnes, son premier film, à retrouver en salles le 19 août.

Le long-métrage suit l’histoire d’Amy, une jeune fille de onze chamboulée quand elle apprend que son père va rentrer du Sénégal avec une nouvelle femme. À la quête d’une nouvelle liberté, Amy va se lier d’amitié avec un groupe de filles, « les Mignonnes ».  Entre chorégraphies sensuelles et likes sur les réseaux sociaux, Amy va vouloir trouver sa place. Criant de réalisme, Mignonnes est un premier film réussi. Rencontre avec sa réalisatrice, qui décrit cette oeuvre comme son « bébé »

franceinfo Culture : Mignonnes reprend la trame de votre court-métrage primé Maman(s)¸ sur une jeune fille confrontée à la polygamie dans sa famille. Qu’est-ce qui vous a poussé à revenir à cette histoire ?

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La Mort pour la Vie ou Mourir pour Vivre : Chapitre XIV

— Par Robert Lodimus —

Chapitre XIV

LE MASSACRE

« Il suffit d’un grand homme pour mener une nation ou une époque… Le peuple haïtien est le fils ainé de la race noire, Il doit lui servir de modèle et d’initiateur. Il est exemple, il doit être espoir. »

(Louis Joseph Janvier)

C’était le lendemain de la journée commémorative de la Fête-Dieu, appelée aussi « corpus Christi » par l’Église catholique, en reconnaissance de la compassion sacrificielle de Jésus-Christ pour affranchir l’humanité de l’emprise des divinités infernales. Cette solennité religieuse, célébrée par le Saint Siège, émergeait une seule fois au cours de l’année, précisément au mois de juin, 60 jours après Pâques, pour s’évaporer le soir dans une confusion d’aliénation, conforme à la religiosité labyrinthique. Instituée en 1246 dans la cité de Liège, elle fut aussi appelée la « Fête du Corps et du Sang du Christ ». La tradition commandait aux croyants – sous peine de s’attirer les foudres du ciel – de prendre part massivement au défilé processionnel, qui, à la période concernée, était conduit par Monseigneur Bernard Dubois assisté des autres membres du clergé.

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Lire : « Encabanée », de Gabrielle Filteau-Chiba

— par Janine Bailly —

Paru en 2018, Encabanée est le premier opus d’une trilogie québécoise proposée par l’écrivaine écoféministe Gabrielle Filteau-Chiba. Suivront, dans le même esprit, Sauvagines en 2019 et Bivouac en 2021. Des romans ancrés dans l’air du temps.

Ce court mais très dense roman d’une centaine de pages s’inscrit dans la lignée de Henry David Thoreau, dont l’écrivaine se revendique dans l’une de ses dernières pages, faisant dire à son héroïne : « Moi aussi, je mènerai un combat, mais sans arme, sans vandalisme, sans sensationnalisme. Dans les limites légales de la désobéissance civile et dans la sagesse de Thoreau. » En 1845, le philosophe américain se construit une cabane près de l’étang de Walden – il choisira ce nom pour son roman, devenu culte (Walden ou la vie dans les bois). Il vivra là en autarcie pendant deux ans, au fond des bois, pour se retirer de la ville, retrouver la nature, écrire. Il sera aussi le chantre de la désobéissance civile, en particulier face aux autorités esclavagistes de l’époque.

Gabrielle Filteau-Chiba renouvelle l’expérience, réactive au féminin le mythe de la cabane où l’on s’enferme pour se ressourcer, se trouver ou se retrouver, pour aller aux choses essentielles.

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« September & July », un film d’Ariane Labed

À Madiana  Mardi 25 mars à 14h.

Avec Mia Tharia, Pascale Kann, Rakhee Thakrar
Titre original September Says | 19 février 2025 en salle | 1h 40min | Drame
Synopsis :
Interdit – 12 ans avec avertissement
July fait face à la cruauté du lycée grâce à la protection de sa sœur aînée September. Sheela, leur mère, s’inquiète lorsque September est renvoyée et July en profite pour affirmer son indépendance. Après un événement mystérieux, elles se réfugient dans une maison de campagne, mais tout a changé…
La presse en parle :
So Film par Boris Szames
Une histoire de sororité contrariée qui vient toucher un point de frottement chez Ariane Labed, actrice et cinéaste profondément travaillée par la violence sous toutes ses formes.
L’Obs par Guillaume Loison
Cruauté distillée à la façon d’un supplice chinois, imaginaire sculpté par la connivence barrée et la malice des deux adolescentes, le film oscille entre burlesque abrasif et ironie affectueuse, maîtrisé de bout en bout, limite maniaque.

La Septième Obsession par Xavier Leherpeur
L’emprunt revendiqué aux codes du fantastique (l’intrusion du hors-champ), à l’univers des contes de fées (l’obscurité des lieux de transition) et à leurs névroses exacerbe le trouble du spectateur qui, sans cesse intrigué par le refus d’un récit conventionnel, se perd avec un malaise « délicieux » dans ce sensoriel et tellurique dédale psychanalytique.

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Les Filles du Nil », un film de Nada Riyadh et Ayman El Amir

Lundi 24 mars – 18h à Tropiques-Atrium

Un film documentairede Nada Riyadh et Ayman El Amir
Avec Majda Masoud, Haidi Sameh, Monika Youssef | Égypte, France, Danemark, Qatar, Arabie Saoudite | 1h42 | 2025 | VOSTFR

Synopsis :
Dans un village du sud de l’Égypte, un groupe de jeunes filles coptes se rebelle en formant une troupe de théâtre de rue. Rêvant de devenir comédiennes, danseuses et chanteuses, elles défient leurs familles et toute la communauté avec leurs performances. Tourné sur 4 années, Les Filles du Nil suit le voyage de ces adolescentes pour devenir des femmes libres.

La presse en parle :
Franceinfo Culture par Mohamed Berkani
Les réalisateurs Ayman El Amir et Nada Riyadh signent un film d’une rare puissance et d’une grande humanité sur le combat d’une troupe de théâtre de rue qui lutte pour sa survie. Indispensable et universel.

Culturopoing.com par Noëlle Gires
Il est donc bien vrai que l’art peut être vécu comme la plus belle des résistances. Et l’on se prend à rêver, grâce à Majda, Haidi, Myriam et Monika qu’il puisse sauver le monde.

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« Noël à Miller’s Point », un film de Tyler Taormina

Jeudi 12 décembre à 19h | Vendredi 13 décembre à 19h | Madiana
Avec Matilda Fleming, Michael Cera, Francesca Scorsese
Titre original Christmas Eve In Miller’s Point | Par Tyler Taormina, Eric Berger (II) | 11 décembre 2024 en salle | 1h 46min | Comédie, Drame

Synopsis
Tout public
Une boule de Noël irisée, à la fois réconfortante et crépusculaire : Tyler Taormina filme un réveillon qui réunit les membres d’une famille italo-américaine de classe moyenne. Alors que la nuit avance et que des tensions éclatent, l’une des adolescentes s’éclipse avec son amie pour conquérir la banlieue hivernale.

La presse en parle :
Trois couleurs
Sans doute aligné sur la métaphore cinéphile qui ferait d’un film une maison dans laquelle s’épanouir et grandir (et peut-être mourir, le temps d’emménager dans une autre maison), Noël à Miller’s Point transforme les briques et les murs d’une banlieue pavillonnaire en épicentre du monde … Toute une gamme de fantaisies qui nous maintiennent au seuil de l’euphorie et du blues, intermonde que peu de longs métrages visitent avec une telle ferveur.

avoir-alire.com
Rien de très original, dans cette petite chronique, si ce n’est que, très vite, on ne sait plus trop qui est qui, à tel point que l’on finit par décrocher.

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Parutions : les nouveautés du mois

parutions_sciences_soc » Couples en pays confiné », de Romaine Peraste

Romaine Peraste est née à Fort de France, Martinique. Retraitée dynamique, elle consacre du temps à l’écriture, sa passion. Elle est aussi Conseillère en relation d’aide, et en accompagnement de couples et familles. Ce premier recueil de nouvelles n’est que le début d’une belle aventure.

Résumé :
Nous sommes en pleine pandémie Covid 19. Sous le soleil de Martinique, le confinement semble moins rude, mais comme partout aux quatre coins du monde, c’est une véritable épreuve pour de nombreux couples. Pour certains, les liens se renforcent et l’amour est au beau fixe, mais pour d’autres, c’est l’implosion, car les dysfonctionnements sont mis en exergue et les émotions sont malmenées. Que se passe t’il chez Alain et Virginie ? Où est passée Isabelle ? L’amour triomphe-t-il toujours ?
A travers mes nouvelles, je vous invite, telle une petite souris, à vous glisser discrètement dans l’intimité de six couples qui n’existent que dans mon imagination, et de traverser avec eux, cette saison particulière qui va, à tout jamais impacter leur histoire.. Selon la formule consacrée, « toute ressemblance avec des faits et des personnages existants ou ayant existé serait purement fortuite et ne pourrait être que le fruit d’une pure coïncidence ».

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Journée internationale de la fille 2024 : le 11 octobre

La vision des filles pour l’avenir

La Journée internationale de la fille 2024 sera célébrée sous le thème « La vision des filles pour l’avenir ».

Ce thème exprime à la fois la nécessité d’une action urgente et un espoir qui persiste, porté par le pouvoir de la voix des filles et leur vision de l’avenir.

La génération des filles d’aujourd’hui est touchée de manière disproportionnée par les crises mondiales liées au climat, aux conflits, à la pauvreté et au recul des acquis durement obtenus en matière de droits de l’homme et d’égalité des sexes. Trop de filles sont encore privées de leurs droits, ce qui restreint leurs choix et leur avenir.

Pourtant, des analyses récentes montrent que les filles ne sont pas seulement courageuses face à la crise, mais qu’elles sont aussi pleines d’espoir pour l’avenir. Chaque jour, elles agissent pour concrétiser la vision d’un monde dans lequel toutes les filles sont protégées, respectées et autonomes.

Mais les filles ne peuvent pas réaliser cette vision seules. Elles ont besoin d’alliés qui les écoutent et répondent à leurs besoins.

Avec le soutien, les ressources et les opportunités adéquats, le potentiel de plus de 1,1 milliard de filles dans le monde est illimité.

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Quatrième édition du festival du livre jeunesse de Martinique

Jusqu’au 13 juillet

C’est à la bibliothèque municipale du François que l’association « La Baie » a dévoilé le programme de la quatrième édition du festival du livre jeunesse de Martinique. Placé sous le thème « La tête et les jambes », cet événement se déroule sur tout le territoire martiniquais jusqu’au 13 juillet, avec plusieurs moments forts au programme.

Lors de son discours, Sabrina Tanda, directrice de la bibliothèque municipale du François, a souligné que ce festival faisait partie de la manifestation nationale « Partir en livre ». Elle a rappelé que l’objectif de cette édition, comme des précédentes, est de rendre les livres accessibles au plus grand nombre et de promouvoir le plaisir de la lecture chez les jeunes.

Cette année encore, de nombreux événements sont prévus dans diverses bibliothèques et médiathèques de l’île. Un des temps forts de cette édition sera la venue de Marguerite Abouet, écrivaine ivoirienne célèbre pour sa série « Aya de Yopougon », qui raconte le quotidien d’adolescentes dans le quartier de Yopougon à Abidjan. Elle dédicacera ses œuvres le 29 juin à la librairie « Kazabul », partenaire du festival depuis ses débuts, et rencontrera le public lors d’un goûter littéraire au Saint-Esprit.

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Augmentation alarmante des hospitalisations psychiatriques chez les adolescents

— Par Sabrina Solar —

Une récente étude publiée par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees), en collaboration avec Santé publique France, met en lumière une augmentation préoccupante des hospitalisations pour tentatives de suicide et automutilations chez les adolescents, en particulier les jeunes filles et femmes de 10 à 24 ans. Ce phénomène, qui s’accélère depuis une quinzaine d’années, a pris une tournure encore plus dramatique durant la période post-pandémie de Covid-19.

Des données choc

L’étude révèle que le taux d’hospitalisations en médecine, chirurgie et obstétrique (MCO) a augmenté de 71 % chez les filles de 10 à 14 ans, de 44 % chez les adolescentes de 15 à 19 ans, et de 21 % chez les jeunes femmes de 20 à 24 ans par rapport à la période 2010-2019. Les hospitalisations psychiatriques ont connu une hausse encore plus vertigineuse : +246 % chez les 10-14 ans, +163 % chez les 15-19 ans, et +106 % chez les 20-24 ans.

Deux tiers de ces hospitalisations sont dues à des intoxications médicamenteuses volontaires, suivies par des lésions infligées par des objets tranchants et d’autres gestes violents tels que les pendaisons ou les sauts de hauteurs.

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« Madame Hofmann », un film de Sébastien Lifshitz

Mercredi 15 mai à 19h | Vendredi 17 mai à 14h à Madiana
Festival d’Angouleme – Les Flamboyants.
Prix de la critique du festival de Valencienne.
Documentaire `| France | 1h44

Synopsis : « Bienvenue dans ma vie », cette phrase, Sylvie Hofmann la répète à longueur de journée ou presque. Sylvie est cadre infirmière depuis 40 ans à l’hôpital nord de Marseille. Sa vie, c’est courir. Entre les patients, sa mère, son mari et sa fille, elle consacre ses journées aux autres depuis toujours. Et si elle décidait de penser un peu à elle ? De partir à la retraite ? En a-t-elle le droit, mais surtout en a-t-elle vraiment envie ?
Bande annonce :

La Presse en parle :
Elle par Françoise Delbecq
Un portrait bouleversant et passionnant.

Les Fiches du Cinéma par Antoine Corte
Après le succès d’Adolescentes et de Petite fille, Sébastien Lifshitz confirme son talent de portraitiste avec Madame Hofmann, en abordant la paupérisation de l’hôpital public sous l’angle singulier d’une cadre hospitalière à la veille de la retraite.

Les Inrockuptibles par Marilou Duponchel
Si le cinéaste dépeint, par l’intermédiaire de Sylvie Hofmann, l’hôpital en crise, en manque de tout, de matériel et de soignant·es, c’est moins pour en chroniquer le chaos que pour honorer l’intelligence humaine qui lui fait face.

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La Journée Internationale des Droits des Femmes révèle une augmentation alarmante des mutilations génitales féminines

— ¨Par Hélène Lemoine —

A l’occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes, l’UNICEF expose une réalité inquiétante : le nombre de femmes victimes de mutilations génitales féminines (MGF) a considérablement augmenté, dépassant les 230 millions selon les dernières estimations. Ces chiffres marquent une hausse de 15 % par rapport à l’étude de 2016, soit 30 millions de femmes supplémentaires touchées.

Publiée le 8 mars 2024, cette nouvelle étude met en lumière la persistance de pratiques mutilatoires dans 31 pays où les MGF sont monnaie courante. L’Afrique demeure le continent le plus touché, avec plus de 144 millions de survivantes, suivi par l’Asie (80 millions) et le Moyen-Orient (six millions). Un constat alarmant qui souligne la nécessité d’une action urgente.

L’étude met en évidence une tendance inquiétante : de plus en plus de filles subissent ces pratiques à un âge de plus en plus jeune, souvent avant leur cinquième anniversaire. Les conséquences physiques, telles que l’infection, le stress post-traumatique, la transmission du VIH, la dépression, les douleurs intenses et l’infertilité, rendent ces opérations non seulement douloureuses mais potentiellement mortelles.

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Plaidoyer pour une action immédiate contre les violences sexuelles faites aux enfants

— Par M’A —

Depuis 2021, la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise) s’est engagée dans une mission cruciale et historique : briser le silence qui entoure les violences sexuelles infligées aux enfants, en particulier l’inceste. Après trois ans d’investigation, la commission a publié ce vendredi son rapport final, qui témoigne de son rôle essentiel dans l’information, l’alerte, et la protection des victimes, tout en lançant un appel pressant à la pérennisation de son action.

Une mission contre le déni et le silence

La Ciivise, créée en 2021 pour une durée de deux ans et prolongée d’une année, a relevé le défi difficile de lutter contre le déni entourant les violences sexuelles faites aux enfants. Face à une société souvent réticente, la commission a réussi à informer, alerter, et aujourd’hui, elle se positionne pour protéger les victimes. Le rapport final, fruit de près de 30 000 témoignages recueillis au cours de cette période, présente une analyse approfondie des violences sexuelles faites aux enfants, accompagnée de préconisations claires destinées aux pouvoirs publics.

Enjeux majeurs révélés

Le rapport met en lumière des enjeux majeurs, soulignant que 160 000 enfants sont victimes de viol ou d’agression sexuelle chaque année, dont 81 % par un membre de leur famille.

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Atelier danse : initiation au bikutsi avec Tati Eyong

Mercredi 5 juillet 2023 à partir de 17h30 au Parc Aimé Césaire

Fè Sians
Les ateliers de Zechas dédiés au Cameroun
17h30/19h30
Atelier danse : initiation au bikutsi avec Tati Eyong

Le bikutsi (parfois appelé tipi) est une musique et une danse traditionnelle du Cameroun. Cette danse et cette musique sont originaires des provinces du Centre. C’est une danse traditionnelle relative à l’ethnie Beti.

Description et origine
Performance de danse
Le mot bikutsi signifierait en ewondo battement de la terre(bi signifie dans ce contexte « le fait de », kut signifie « taper » ou « frapper » et si signifie « le sol » ou « la terre »). « Bikutsi » signifie donc littéralement « le fait de taper la terre », sans doute en référence aux pieds des danseurs qui battent le rythme avec leurs pieds frappant le sol.

Le bikutsi est une danse basée sur un rythme à 6/8. À l’origine, elle est pratiqué lors de cérémonies sacrées ou lors de rituels de guérison.

Dans le contexte traditionnel (sans orchestre moderne), la musique est assurée par des femmes assises en cercle autour de la piste de danse.

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Les entraves à l’éducation toujours aussi fortes pour les filles dans les zones de crise

— Par Louise Huet—

À l’occasion de la journée mondiale de l’éducation, ce 24 janvier, plusieurs ONG rappellent à quel point les inégalités entre les filles et les garçons persistent dans l’accès à l’apprentissage. Au sein des régions en situation d’urgence, le constat est sans appel : les filles demeurent toujours les premières mises à l’écart de la scolarité.

Malgré des progrès notables en matière d’accès des filles à l’école dans le monde, en 2021 encore 132 millions de filles âgées de 6 à 17 ans ne vont pas à l’école, dont 75% d’adolescentes, d’après la Banque mondiale. Parmi elles, une sur quatre se trouvent dans un pays en développement.

En effet, si toutes les données indiquent qu’en moyenne, les filles comblent progressivement les écarts d’accès à l’éducation avec les garçons, la situation est beaucoup plus contrastée quand l’on se penche d’un peu plus près sur certaines régions. D’après l’association Plan international, il est pourtant indéniable que l’éducation est « un véritable levier d’émancipation pour les filles » et un puissant vecteur pour « sortir un pays de la pauvreté ».

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« Des rêves pour un regard », un premier roman de Myrna Nérovique

Lorsque son regard croise celui d’Armand par une belle matinée au lycée de Bellevue, Saphir tombe immédiatement sous le charme du jeune homme. Les jours suivants, elle le recroise à de nombreuses reprises dans les couloirs. Pour elle, c’est le coup de foudre, une véritable attirance la lie à lui.
Mais ses sentiments sont-ils réciproques ?
Qu’en pensent les amies de la jeune lycéenne ?
Voient-elles cette passion naissante d’un bon oeil ?
Dans ce roman young adult, Myrna Nérovique nous remémore les papillons dans le ventre des premières amours adolescentes…

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La vue sur l’océan était merveilleuse ce matin-là, depuis le lycée de Bellevue. Il n’y avait pas un nuage à l’horizon. Le ciel était d’un bleu parfait. Nous étions regroupés, à l’époque, près de l’ancienne vie scolaire, afin d’attendre les transports scolaires qui devaient nous conduire à Madiana.
Quand elle eut fini l’appel pour notre seconde, elle se dirigea vers un groupe d’élèves qui paraissaient un peu plus âgés. Et c’est là que je l’ai vu, j’ai à peine tourné la tête et mon regard s’est posé instantanément sur lui.

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Avignon 2022 – 3 : Fin de partie (OFF), Futur proche (IN)

– Par Selim Lander –

Fin de partie (aux Halles)

Le théâtre des Halles accueille régulièrement une pièce de Beckett mise en scène par Jacques Osinski avec Denis Lavant dans la distribution : Cap au pire en 2017, La Dernière Bande en 2019, Fin de partie pour cette édition. Succès assuré à chaque fois, ne serait-ce qu’en raison de la présence de Denis Lavant, acteur beckettien par excellence. Il se meut dans l’absurde comme un gardon dans la Garonne. Ce qui ne veut pas dire qu’il ressemble à un vif poisson. Au contraire, courbé, emprunté, « la démarche raide et vacillante », écrit l’auteur, il ferait peine à voir si le texte, faisant fi de tout réalisme, n’était pas là pour nous rappeler constamment que nous sommes au théâtre. Miracle de la prose de Beckett : nous tenir en haleine avec des histoires qui n’ont ni queue ni tête délivrées sur un ton sentencieux par des comédiens fatigués ! Encore faut-il que les comédiens tiennent la route et personne ne prétendra que ce n’est pas le cas ici.

Clov est le fils adoptif, serviteur, souffre-douleur de Hamm, lequel endosse donc les rôles inverses.

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Des milliers de manifestants à travers le monde contre les violences faites aux femmes

Mexico – Des milliers de manifestants sont descendus jeudi dans les rues d’Europe et d’Amérique latine pour exiger la fin des violences faites aux femmes, la police dispersant certains rassemblements notamment à Istanbul et Mexico.

De Madrid à Barcelone, de Paris à Londres, du Guatemala au Honduras, les défilés marquaient la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes

A Mexico, ce sont des milliers de femmes qui sont descendues dans la rue. « Elles ne sont pas mortes, ils les ont tuées« , disaient les pancartes brandies par les manifestantes de ce pays où chaque jour 10 femmes sont tuées, selon l’ONU.

Des heurts ont opposé de petits groupes de manifestantes, munies de marteaux, aux forces de l’ordre, qui ont utilisé des gaz irritants et des extincteurs pour les repousser. Dix policières, trois manifestantes et une fonctionnaire ont été légèrement blessées dans les incidents, selon un bilan des services de sécurité de la capitale.

Au Chili, la manifestation qui a réuni des milliers de femmes à Santiago a pris des accents politiques, contre le candidat d’extrême droite José Antonio Kast, nostalgique de la dictature d’Augusto Pinochet, en tête à l’issue du premier tour de la présidentielle.

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Festival d’Almada : et si le théâtre était un langage universel ?

En 2020, alors que partout en Europe s’éteignaient une à une les manifestations culturelles estivales, la ville d’Almada au Portugal maintenait contre vents et marées son Festival International de Théâtre, sur les deux rives douces du Tage, et sous la conduite de Rodrigo Francisco, son vaillant capitaine. Si en raison de la pandémie l’adjectif “international” s’avérait alors superflu, trois troupes étrangères seulement ayant pu faire le voyage, l’été 2021 voit la renaissance d’un événement qui, auprès de troupes portugaises issues de diverses villes – Almada, Lisbonne, Faro, Porto –, présente, dans un même élan enthousiaste, celles venues  de France, de Hollande, d’Espagne, de Belgique, de Slovénie, ou encore du Brésil. Certes les mesures nécessaires au bon déroulement de l’événement restent draconiennes, prise de température parfois, entrées et sorties sous contrôle, jauge réduite de moitié et ci gît un peu du bonheur d’être au théâtre, quand sur votre droite et votre gauche les sièges doivent rester désespérément vides, que donc ne joue plus vraiment l’interaction entre un texte, des comédiens et un public qui serait lié par le partage des émotions. Mais la magie demeure quand dans le silence venu, aux limites parfois du recueillement, les acteurs entrent en scène… de nouveau en scène, après ce qui fut, pour certains d’entre nous, une trop longue absence !

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Est-ce qu’on peut être une femme noire et ne pas aimer Beyoncé ?

Tous les épisodes sur France Culture

Épisode 1 : « Une si longue lettre », livre pionnier du féminisme africain

Le féminisme africain raconté par celles qui l’ont vécu.

Épisode 2 : Tu seras féministe, ma fille

Elles s’inscrivent dans l’histoire et l’héritage des femmes ayant œuvré pour leur émancipation, leur libération et poursuivent la construction de la pensée…

Épisode 3 : Une noire peut en cacher une autre

Pourquoi avons-nous plus de facilité à citer des féministes noires américaines et pas des féministes noires francophones ?

Épisode 4 : Je suis noire et je n’aime pas Beyoncé

Est-ce qu’on peut être une femme noire et ne pas aimer Beyoncé ?

En 2017, à l’occasion du festival européen NYANSAPO, le terme afroféministe fait une apparition remarquée dans l’espace médiatique français. Et comme souvent, lorsqu’il s’agit d’un terme en rapport avec des personnes noires, et particulièrement des femmes noires, une généralité n’a pas tardé à être de mise. Partageant la même complexion, toutes les femmes noires se retrouvaient d’office étiquetées afroféministes. Mais à bien y réfléchir, toutes les femmes noires sont-elles féministes et toutes les féministes noires sont-elles afro féministes ? 

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Dans un Venezuela en crise, le fléau des grossesses précoces

Vidoño (Venezuela) – « Tu n’es pas enceinte! », indique l’infirmière. Deiglis, 17 ans, souffle, soulagée. Elle a déjà du mal à s’en sortir avec le bébé de 5 mois qu’elle tient dans les bras au centre de santé de Médecins sans frontières (MSF) de Vidoño, à quelque 300 kilomètres à l’est de Caracas.

L’ONG a mis en place dans cette ville moyenne un programme spécial de planning familial pour lutter contre les grossesses précoces qui ont explosé au Venezuela, pays en plein marasme économique, aggravé par des sanctions économiques.

Les moyens de contraception, même les préservatifs, sont hors de portée de la plupart des ménages et Deiglis, sans travail, ne fait pas exception à la règle.

« Je n’ai pas d’argent pour en acheter et il n’y a pas de travail pour entretenir un autre enfant« , résume, tête baissée, la jeune femme, qui fait partie des centaines de personnes issues de milieux défavorisés se rendant au centre pour des soins gratuits.

Venue pour des soins aux yeux pour son bébé, elle bénéficie aussi des conseils et examens du programme.

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« Vues d’Afrique »: cinq films à voir en ligne

Vues d’Afrique, basé à Montréal, contribue à faire connaître les cultures africaines et créoles à travers des activités grand public. Il souhaite ainsi favoriser la compréhension mutuelle et le dialogue avec des artistes afrodescendants, tout en luttant contre toute forme de discrimination. Il produit le festival Vues d’Afrique chaque année au mois d’avril.  

Sur le plan professionnel Vues d’Afrique organise des activités destinées à favoriser des liens entre créateurs de cultures diverses au Canada, et entre créateurs d’ici, africains, européens et ceux du monde créole. Il agit aussi pour la promotion d’artistes canadiens d’origine africaine et créole dans différentes disciplines et travail à l’éveil artistique des jeunes Canadiens à travers des ateliers d’arts visuels et de musique animés par des artistes d’origine africaine et créole.

TV5 vous invite à la 37e édition du Festival Vues d’Afrique! Du 9 au 18 avril, voyez le meilleur du cinéma africain et créole à travers une centaine de films offerts en ligne. Veuillez noter que la sélection est renouvelée toutes les 48 heures. Profitez-en, l’entrée est gratuite!

Cinq films à voir en ligne

Pandémie ou pas, le Festival international de cinéma Vues d’Afrique continue de faire rayonner le septième art africain et créole.

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« Ces filles-là », ou Scarlett l’au-moins une…

— Par Roland Sabra —

Pendant longtemps le harcèlement, que l’on peut définir comme une relation sociale dissymétrique, hostile, répétitive, dans un milieu de travail ou d’études néfaste, s’est manifesté sous deux formes, l’une dans le cadre de relations directes entre l’agresseur et la victime (agressions physiques, verbales, railleries ou moqueries) et l’autre dans un ensemble de stratégies sociales indirectes (diffusion de rumeurs ou organisation de l’isolement social d’une personne). A ces deux premières catégories une troisième, due à l’explosion de l’utilisation des nouveaux supports de communication que sont le téléphone portable et l’ordinateur, est apparue.

Le harcèlement est favorisé par certaines dynamiques de groupe et plus spécifiquement dans le travail présenté par Steffy Glissant & Irène Voyatzis d’après le texte Ces Filles-là d’Evan Placey, par une notion de solidarité détournée dans une construction contre un bouc émissaire. On retrouve là une illustration de la thèse bien connue de René Girard. Mais il est d’autres analyses possibles.

« Ces filles-là » sont de la tribu de Sainte-Hélène, une école bon chic bon genre, ouverte à toutes les filles  pourvu qu’elles soient bonnes.

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