
— Par Jean Samblé —
Le 2 novembre 1975, sur une plage d’Ostie, près de Rome, le corps mutilé de Pier Paolo Pasolini est retrouvé, battu et écrasé sous les roues de sa propre voiture. Cinquante ans plus tard, les circonstances de sa mort demeurent troubles, oscillant entre crime sordide et assassinat politique. Cette fin violente a transformé le cinéaste, poète et penseur en figure quasi mythologique : celle de l’intellectuel qui, jusqu’à son dernier souffle, osa affronter son époque, ses hypocrisies et ses contradictions.
Un homme de paradoxes
Né à Bologne en 1922, Pasolini traverse l’histoire italienne sans jamais s’y fondre. Trop libre pour appartenir à un camp, il se tient à la croisée du catholicisme et du marxisme, qu’il revendique l’un et l’autre, tout en refusant leurs orthodoxies. Poète en langue frioulane avant de devenir romancier, il s’attache très tôt à raconter les marges : les jeunes déclassés, les corps exclus, les visages pauvres de la banlieue romaine. Son premier roman, Les Ragazzi (1955), puis son film Accattone (1961), dressent le portrait d’une Italie invisible, que la modernisation galopante est en train d’effacer.


Texte de Madjanie Leprix
Par Thomas Ngijol | Avec Thomas Ngijol, Danilo Melande, Bienvenue Mvoe | 11 juin 2025 en salle | 1h 21min | Policier
— Par Robert Berrouët-Oriol (*) —
— Par Jean-Bernard Bayard —
— Par Hélène Lemoine —
— Par Camille Loty Malebranche —
Le Modem Martinique, conscient des difficultés engendrées en Jamaïque, une de nos îles sœurs anglophones des Antilles, par le cyclone Melissa, témoigne de sa profonde sympathie à son gouvernement ainsi qu’à toute sa population. 
— Par Robert Berrouët-Oriol (*) —
— Par Sabrina Solar —

L’énorme risque systémique du changement climatique pour la Guadeloupe et la Martinique.
par Michel Herland
— Par Sarha Fauré —
Par Maxime Jean-Baptiste, Audrey Jean-Baptiste | Avec Melrick Diomar, Yannick Cébret, Nicole Diomar | 16 juillet 2025 en salle | 1h 17min | Drame
A l’occasion de la présentation de l’ouvrage de traduction créole « L’Histoire du soldat/Listwa solda a« , de Charles Ferdinand RAMUZ et Rodolf ETIENNE, paru aux Editions L’Harmattan en février 2024, le vendredi 21 octobre 2025, à partir de 18h30, à la Bibliothèque Schoelcher, 1, rue de la liberté à Fort-de-France, voici une présentation par le traducteur de la fameuse pièce. Une présentation que vous redécouvrirez lors de cette rencontre.
L’unilatéralisme créole, promu par les Ayatollahs fondamentalistes
— Par Robert Saé (*) —
— Par Jean-Marie Nol —





— Par Hélène Lemoine —
Après “Ile aux esclaves”, “Ile empoisonnée”, devrait-on terminer la trilogie par le label “Ile du Shatta” ? Alors que la société martiniquaise se délite à vive allure, son élite politique ne se retrouvant que sur les lieux et durant les jours de barnums populistes, il me vient en mémoire cet article publié par votre serviteur le 10 mai 2005, repris dans son ouvrage En finir avec les blessures de la peau (2023) et reproduit ci-dessous : “A quand une autorité morale martiniquaise ?” La future autonomie pourra-t-elle se passer d’une telle autorité ?
— Par Jean-Marie Nol —
— Par Sarha Fauré —
O énigme du mal
— Par Gary Klang —

(Editions 2025 chez Matthes et Seitz (Berlin, Allemagne) Spécialistes de l’Afrique et des Caraïbes
— Par Jean Marie Nol —
Pendant dix-sept ans, le réalisateur new-yorkais (USA) Rico Speight a sillonné le monde – de la Caroline du Nord à Fort-de-France, en passant par l’Algérie – pour réaliser Rediscovering Fanon, un documentaire profond, humaniste et exigeant, qui interroge la persistance du racisme, les fractures postcoloniales et l’actualité brûlante de la pensée fanonienne. Le film était présenté au François en Martinique en juillet 2025 dans le cadre du Centenaire de Frantz Fanon organisé par l’Association Caribéenne de Philosophie (ACP). Rencontre bilingue avec un cinéaste engagé, entre héritage, conscience et transmission.
L’ignorance est, on le sait, l’état naturel de l’homme. Ainsi, tout humain a pour mission dévolue ici-bas de faire reculer l’ignorance selon le petit empan d’apprentissage qu’il a à sa portée. Désapprendre préjugés et réflexes animaux pour transcender l’animal humain par la faculté d’intelligence de l’esprit, est la bonne foi naturelle de l’homme équilibré. Car si l’homme est « le seul animal qui sait qu’il sait » comme le dit Teilhard de Chardin, il est à fortiori, la seule conscience qui sait qu’elle ne sait pas, qui connaît son ignorance et qui, lorsqu’elle est normale assumée selon sa nature de non sachant, cherche à savoir tout en respectant les bonnes balises. La sottise, elle, est de l’insanité agressive et prétentieuse, qui, non seulement refuse d’apprendre, mais aussi brandit ses conneries immondes en les imposant avec autorité comme pour en faire un empire, un ordre, au nom de sceaux institutionnels et de parchemins scolaires ou de structures officielles qui cooptent ça et là des histrions pour jouer au nom du système établi, leur sinistre ouverture cosmopolitique, leur soi disant universalité.
Dans les années 1960, Nicolás Guillén Landrián (1938-2003) devient le premier cinéaste noir de Cuba. Neveu du poète de la négritude Nicolás Guillén, il s’impose rapidement comme une figure singulière du jeune cinéma révolutionnaire. Peintre, poète du réel, documentariste audacieux, Landrián développe un langage cinématographique d’une grande modernité, marqué par la liberté formelle, la force visuelle et la sensibilité sociale.
Avec la chorale « Joie de Chanter » et l’autrice Léa Mormin-Chauvac
— Par Karl Paolo —
Après Haïti, mon pays, Jocelerme Privert publie :
Né parmi les rideaux de soie et les meubles lourds de Port-au-Prince, Jacques Roumain choisit la poussière, choisit le feu, choisit la lutte.
Aide au logement
PSYCHANALYSE
— Par Robert Berrouët-Oriol (*) —

— Collectif —
— Par Robert Berrouët-Oriol(*) —
— Par Patrick Mathelié-Guinlet —
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