— Par Florent Grabin, président de l’Association écologique P.U.M.A. —
Afin d’informer la population sur la qualité de l’Eau au robinet, nous vous adressons cette lettre ouverte pour tenter d’avoir le bon éclairage dans cette Eau trouble administrative ; celle-là même qui a traversé des péripéties avant de couler aujourd’hui au robinet de très nombreux consommateurs.
Nous sommes sortis de très loin et parvenons à passer à travers les gouttes, des postillons des joutes verbales de nos différents élus, qui pour justifier leur incapacité à gérer ce dossier EAU, se livrent à différentes vannes et autres élucubrations pour tenter de s’accuser mutuellement.
Depuis 1870, année de la première pose d’une canalisation de 6 km pour alimenter la Ville de Saint-Pierre à partir du captage de la Source Morestin, au Morne-Rouge. Depuis il y a eu des investissements pour tenter d’approvisionner en Eau toute la population en Martinique.
En 1856, Fort-de-France captait l’Eau de la Rivière Absalon et alimentait ainsi, par un canal à ciel ouvert, la fontaine Gueydon dont la cascade spectaculaire agrémentait les abords de la Rivière Madame. Par souci d’hygiène, l’orientation de la fontaine et sa construction en marches d’escalier étaient conçues pour assurer au mieux une stérilisation par aération et exposition aux ultraviolets, ce qui n’empêcha pas de fréquentes épidémies telles que la typhoïde.


Chaque année il nous est re-servi la même information pour justifier la pénurie au robinet, cette récurrence devient indécente et imbuvable. Plus de 90% de notre Eau proviennent de nos Rivières, ce qui permet d’alimenter les différentes usines pour sa potabilisation. Ce n’est pas quand il pleut dans le Sud, ou une partie du centre que nous devons penser que ces usines sont alimentées, le Carême existe uniquement dans les finances de nos collectivités qui sont les propriétaires des usines de traitement et des réseaux de transport et de stockage de l’Eau.
L’EAU, ce vaste sujet… Nous reviendrons vers vous avec plusieurs articles. L’Eau est une ressource naturelle dont la gestion est l’objet de forts enjeux géopolitiques. D
La CTM a invité les socio-professionnels à découvrir, le mardi 14 novembre 2023 ses grands projets, au Palais des Congrès de Madiana. Le monde du BTP largement représenté est très en attente de l’ouverture de ces projets, dont la visibilité nous a largement fait défaut ces dernières années. Au vu l’importance du sujet, nous vous ferons part de notre contribution en plusieurs volets en rappelant que nous, PUMA, avons pour devise : ‘’Mobiliser l’homme en critiquant les faits… Proposer pour s’orienter vers les choix optima’’. Critiquer les faits … Oui c’est une action que certains ont perdue de vue afin d’éviter les mesures coercitives de la classe politique qui a tendance à s’énerver quand, dans la population il y a de l’indignation ; mais rassurez-vous nous avons fait le choix d’avancer à visage découvert.
C’est par la presse que nous apprenons que la :
Dormez braves gens ! nous ferons DEMAIN le nécessaire et d’un seul coup… pas nous bien sûr, mais… nos enfants, car il faudra bien qu’ils se débrouillent s’ils veulent continuer des vies acceptables ! C’est le message que nous pouvons entendre dans la sournoiserie ambiante dans nos instances.
Nous avons été alertés par des sympathisants qui nous ont invités à écouter pour comprendre l’interview d’un des Avocats sur une télévision privée, qui lui sert de prétoire pour développer sur le fond du dossier Chlordécone, cette opération d’écoute n’a pas été de tout repos, car cet invité tentait de développer son argumentaire tout en étant très agité du bocal, ce qui fait qu’il glissait régulièrement sur des peaux de banane.
Un jour, Albert EINSTEIN a dit que « Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire ». Alors, Mesdames et Messieurs nos élu.e.s. de la Martinique : quand allez-vous cesser d’illustrer cette citation comme vous le faites ? Car, au-delà du discours, notre pays a besoin de bâtisseurs qui passent à l’acte et non d’ouvrier.e.s de la ‘’parolite’’.
Ces théâtralisations des affaires juridiques concernant l’usage de la molécule Chlordécone aboutissent à une désinformation du public, ce que nous regrettons. Dans ce dossier de plainte devant les Tribunaux, au regard des informations rendues publiques, nous ne sommes nullement surpris du classement sans suite de ces dossiers. Le Code de Procédure pénale prévoit un certain délai pour saisir les instances judiciaires, autrement, passé ce temps, votre affaire est prescrite, vous recevez une ordonnance de non-lieu ; l’humilité impose aux Avocats de venir dire des éléments factuels concernant l’ouverture de ce dossier, et non venir saisir le tribunal médiatique, ils gagneraient à s’attaquer au vrai problème sanitaire, généré par les pesticides.
La Martinique est l’une des Îles où la ressource en Eau est naturellement abondante et paradoxalement mal exploitée. Dans les années 50 il y avait pléthore de Rivières, de sources dont l’abondance en EAU permettait à la population d’organiser sa vie sociale, économique, etc. cette profusion a été détruite au fil du temps par nos activités. De même, l’abandon des entretiens qui relèvent du bon sens, celui-ci a été mis à mal avec pour résultat un début de raréfaction de la ressource EAU. Dans le même temps, le changement climatique commence à montrer ses effets sur la faune et la flore,
L’aménagement du territoire est soumis à des lois, don le Code l’Environnement, la loi sur l’Eau, et bien d’autres, que nous devons connaître afin d’éviter toute déconvenue, cependant, nous constatons des dysfonctionnements qui pénalisent ceux qui veulent les respecter. 
Ensemble restons prudents afin d’éviter les erreurs du passé, à propos du permanent débat sur l’Eau, dont l’objectif politique local est d’arriver à terme à une assemblée et un tarif unique de l’Eau. Le prix de l’Eau est fixé par les 34 Maires qui ont confié aux 3 EPCI la gestion de sa production et sa distribution, lors des renouvellements de marché de CAP-NORD et d’Espace- Sud, les tarifs se sont rapprochés avec une légère différence que les politiques peuvent aligner.
La politique publique en Martinique est très souvent gérée dans l’urgence, ou par mimétisme avec ce qui se passe au niveau national. En ce moment l’actualité nous informe sur les effets du dérèglement climatique qui agit sur la France et dans le monde entier.
La sortie de notre article ‘’L’Île aux perroquets savants’’ a suscité de nombreuses réactions, aussi afin de porter l’éclairage basé sur des éléments factuels, nous tenons à préciser que c’est suite aux interpellations de différentes personnes composant notre société que nous rendons public ce qui suit :
Indicible se dit d’un sentiment, d’une émotion si extraordinaire qu’il paraît impossible de l’exprimer par la parole ou l’écriture.
La pluie est un phénomène naturel, elle apparaît sous forme de gouttes d’eau provenant des nuages et tombant vers le sol. C’est l’une des formes les plus courantes de précipitations sur Terre. Il existe deux types de précipitations :
Au moment où le débat institutionnel nous est de nouveau resservi, nous, PUMA, avons fait un début de proposition que nous venons détailler par la présente. Nous n’avons pas la prétention de nous autoproclamer Juriste ou Scientifique ; par contre nous avons toujours été accompagnés par ces derniers reconnus mondialement.
La réglementation est, au sens large, un ensemble d’indications, de lois, de prescriptions, de règles et règlements, et autres textes juridiques régissant une activité sociale rédigée par les administrations compétentes ou les personnes mandatées. Toutefois, la Martinique est confrontée à l’application de la règlementation dont l’inadaptabilité évidente se trouve dans bon nombre de situations. C’est sans relâche que nous nous trouvons face à cette réalité qui, finalement, débouche sur des comportements regrettables pour notre environnement et pour notre cadre de vie.
5 mai 2009, 1
En matière de pollution chimique la Martinique n’est pas face à une page blanche, durant des années nos agriculteurs ont épandu sur leurs propriétés des produits dangereux, Pierre DAVIDAS (actuellement décédé) Robert RANCIO et Florent GRABIN votre serviteur, ont, avec l’association écologique APPELS pris de grands risques pour faire comprendre qu’il fallait passer à des méthodes alternatives ; nous avons été vilipendés, traînés dans la mangrove de la discrimination, du dénigrement, mais nous avons résisté, nous, PUMA, avons le devoir moral de ne pas laisser travestir l’Histoire sur la question de l’usage des pesticides, tant chez nous qu’au niveau international. 