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L’éphéméride du 14 juillet

14 juillet 1755 : le patriote Corse et homme des lumières Pascal Paoli, révolté contre Gênes, est proclamé général en chef de la Nation Corse au couvent Saint-Antoine de Casabianca. Il fait de la Corse un état indépendant, et la première démocratie du monde moderne.

Pascal Paoli (en corse et en italien, Pasquale Paolin ) (Morosaglia, 5 avril 1725 – Londres, 5 février 1807) est un homme politique, philosophe et général corse.

La Guerre d’indépendance de la Corse (1729-1743) et la République corse (1755-1769) fondent une large partie de l’identité corse d’aujourd’hui. Pascal Paoli est l’une des figures les plus représentatives de cette période.

Contraint de suivre son père Giacinto en exil à l’âge de 15 ans, il part à Naples avec lui (1739). De retour en Corse en 1755 il crée la première constitution corse, il perd l’ultime bataille qui l’oppose à l’armée royale française en 1769. Sa personnalité et son action intéressent bien au-delà des seuls Corses ou des historiens. Son fort attachement à son île natale et à sa culture font de lui une figure inscrite dans son temps et un homme des Lumières qui a tissé des relations d’amitié ou épistolaires à travers toute l’Europe.

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Outre-mer : Des préconisations du Sénat pour un meilleur accompagnement à la parentalité

Reconsidérer la place des pères dans les politiques familiales

Les quatre sénateurs appellent à adapter les politiques de soutien à la parentalité aux défis et réalités des outre-mer

« Le soutien à la parentalité outre-mer ne saurait être le parent pauvre des politiques familiales. » C’est tout l’objet d’un rapport sénatorial dévoilé mardi pour un meilleur accompagnement à la parentalité dans les outre-mer.

Les élus, Annick Billon et Elsa Schalck, rapporteures de la délégation aux droits des femmes, Stéphane Artano et Victoire Jasmin, rapporteurs de la délégation aux outre-mer, préconisent de faire de la prévention auprès des collégiens et des lycées, de reconsidérer la place des pères dans les politiques familiales et mieux accompagner les jeunes familles.

« Il faut reconsidérer la place des pères dans les politiques familiales » en les associant davantage « aux dispositifs de soutien à la parentalité », car la « stratégie de survie économique en lien avec le versement des prestations familiales » peut avoir des « conséquences financières et éducatives », a indiqué l’une des rapporteures, Elsa Schalck, sénatrice LR du Bas-Rhin, lors d’une conférence de presse.

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Du côté des créateurs d’outremer

—  Par Dominique Daeschler —

Chapelle du verbe incarné. TOMA.

Si Pina m’avait demandé de Marion Schrotzenberger

Il y a de la fraîcheur et du culot dans ce « prenez-moi comme je suis ». Une danseuse qui élève seule ses enfants, change d’appartement, manque d’argent et de contrats nous fait entrer dans sa vie : l’école, le coup de fil qui annule un contrat, les jeux des enfants qui déconcentrent, le fouillis de l’appartement. Pour sublimer tout cela, les répétitions à la maison, avec Pina Bausch comme ange tutélaire et modèle. Tonique. De Marion Schrotzenberger on retiendra plus le travail de comédienne que celui de la danseuse. La gestuelle épurée de Pina Bausch est étouffée par un va et vient incessant de changements de costumes qui paraît gratuit, une évocation de diverses formes de danse qui donne un côté catalogue même si on y décèle une énergie pleine d’humour. De même, la présence sporadique du personnage masculin paraît anecdotique. Il reste que Marion Schrotzenberger a choisi la difficulté en nous embarquant dans son univers, quitte à s’y perdre parfois.

12h10.Jusqu’au 12 juillet.

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L’éphéméride du 7 juillet

Naissance de Marc Chagall le 7 juillet 1887

Il dort
Il est éveillé
Tout à coup, il peint
Il prend une église et peint avec l’église
Il prend une vache et peint avec une vache
Avec une sardine
Avec des têtes, des mains, des couteaux…

— Blaise Cendrars, 19 poèmes élastiques, Portrait de Chagall 1919

Marc Chagall (russe : Марк Захарович Шагал, Mark Zakharovitch Chagal ; biélorusse : Марк Захаравiч Шагал, Mark Zakharavitch Chagal), né Moïche Zakharovitch Chagalov (russe : Мойшe Захарович Шагалов), est un peintre et graveur, né le 7 juillet 1887 à Liozna, près de Vitebsk, en Biélorussie (alors intégrée à l’Empire russe), naturalisé français en 1937, et mort le 28 mars 1985, à Saint-Paul-de-Vence, où il est enterré.

Sépulture de Marc Chagall, cimetière de Saint-Paul-de-Vence
Chagall est l’un des plus célèbres artistes installés en France au xxe siècle, avec Pablo Picasso. Son œuvre, sans se rattacher à aucune école, présente des caractéristiques du surréalisme et du néo-primitivisme. Inspirée par la tradition juive, la vie du shtetl (village juif en Europe de l’Est) et le folklore russe, elle élabore sa propre symbolique, autour de la vie intime de l’artiste.

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L’éphéméride du 6 juillet

Début de la guerre du Biafra le 6 juillet 1967

La guerre du Biafra est une guerre civile au Nigeria qui s’est déroulée du 6 juillet 1967 au 15 janvier 1970 et a été déclenchée par la sécession de la région orientale du Nigeria, qui s’auto-proclame République du Biafra sous la direction du colonel Ojukwu.

Le blocus terrestre et maritime du Biafra par les troupes gouvernementales provoque, dans la région, une famine qui aurait entraîné la mort d’un à deux millions de personnes. Cette guerre est largement couverte par les médias étrangers, d’autant que le photojournalisme est en plein essor, et expose aux populations occidentales le dénuement du tiers monde. Une des conséquences de cette guerre sera l’évolution de la doctrine de l’aide humanitaire qui prônera la médiatisation intense du conflit et une ingérence directe pour venir en aide aux réfugiés, couronnée par la fondation en 1971 de l’organisation caritative d’origine française Médecins sans frontières

Causes et déclenchement du conflit
Ex-colonie britannique, le Nigeria, qui acquiert son indépendance en 1960, est le pays le plus peuplé d’Afrique avec 40 millions d’habitants20.

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Allô enfance en danger, 119 : un numéro pour les situations d’urgence

Victimes de violence, inquiets pour l’un de ses camarades, préoccupés par une situation d’enfant en danger ou en risque de l’être. Face à toutes ces situations, le 119, Service national d’accueil téléphonique de l’enfance en danger, est le numéro national dédié à la prévention et à la protection des enfants en danger. Il est désormais accessible sans interruption.

Les enfants, adolescents et jeunes majeurs jusqu’à l’âge de 21 ans, ainsi que les adultes confrontés ou préoccupés par une situation de maltraitance d’un enfant, peuvent contacter le 119. Ce service est joignable sans interruption.

Si vous êtes un enfant en danger ou une personne témoin ou soupçonnant qu’un enfant est en danger, vous devez :

  • appeler le 119 Tout le monde peut appeler le 119 : les enfants et adolescents confrontés eux-mêmes au danger, ou appelant pour un autre enfant qu’ils connaissent, et les adultes confrontés ou préoccupés par une situation d’enfant en danger (dans leur famille, leur voisinage, la communauté éducative…). Les appels des mineurs sont traités en priorité. Le 119 est joignable 24h/24, 7j/7, gratuit depuis tous les téléphones (fixes, mobiles, cabines…), confidentiel, invisible sur les factures détaillées, il n’apparaît sur aucun relevé de téléphone.

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Outre-mer : la santé périnatale «plus défavorable que dans l’hexagone» dans certains territoires

Les indicateurs concernant la santé périnatale pour la Guadeloupe, la Martinique et la Réunion sont globalement «plus défavorables que dans l’Hexagone», selon une étude de Santé publique France menée en partenariat avec les Agences régionales de santé (ARS) et publiée lundi. Les résultats de l’Enquête nationale périnatale 2021 dans ces trois départements et régions ultra-marins (ENP-DROM 2021), «montrent dans l’ensemble des indicateurs de santé et facteurs de risque moins favorables que dans l’Hexagone, dans un contexte de plus forte précarité».

«Risque de maladies chroniques»

Premier point «préoccupant»: la proportion de femmes présentant une obésité avant la grossesse était plus importante (entre 22,1% à la Réunion et 24,9% en Martinique, contre 14,4% en France hexagonale) car elle «augmente le risque de maladies chroniques pour la femme ainsi que les complications obstétricales et néonatales», souligne le rapport. Les données montrent par ailleurs une fécondité moins maîtrisée dans les territoires étudiés avec notamment une proportion de grossesses arrivées trop tôt ou non désirées de 23,7% à La Réunion, 28,6% en Guadeloupe et de 32,8% en Martinique, contre 16,6% en France hexagonale, souligne l’étude.

Certains indicateurs relatifs aux enfants étaient aussi plus défavorables dans ces territoires, comme la part des enfants présentant un petit poids à la naissance (inférieur à 2500 g) qui était globalement plus élevée dans ces DROM (entre 10,5% à la Martinique et 12,4% à la Réunion, contre 7,1% en France hexagonale).

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L’éphéméride du 26 juin

Naissance à Basse-Pointe d’Aimé Césaire le 26 juin 1923

Aimé Césaire, né le 26 juin 1913 à Basse-Pointe (Martinique) et mort le 17 avril 2008 à Fort-de-France (Martinique), est un écrivain et homme politique français, à la fois poète, dramaturge, essayiste, et biographe.

Fondateur et représentant majeur du mouvement littéraire de la négritude — avec Léopold Sédar Senghor et Léon-Gontran Damas —, anticolonialiste résolu, il mène en parallèle une carrière politique en tant que député de la Martinique et maire de Fort-de-France durant cinquante-six années consécutives, de 1945 à 2001.

Biographie
Les jeunes années
Aimé David Césaire est né le 26 juin 1913 dans l’habitation Eyma. Il faisait partie d’une famille de sept enfants. Son père, Fernand Césaire, était administrateur, gérant d’une habitation à Basse-Pointe, puis après concours nommé au bureau des impôts comme contrôleur des contributions, et sa mère, Éléonore Hermine, était couturière. Son grand-père paternel, Fernand Césaire, après des études à l’école normale supérieure de Saint-Cloud5, fut professeur de lettres au lycée de Saint-Pierre et le premier instituteur noir en Martinique[réf. nécessaire] et sa grand-mère, mamie Nini du Lorrain contrairement à beaucoup de femmes de sa génération, savait lire et écrire, aptitudes qu’elle enseigna très tôt à ses petits-enfants.

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L’éphéméride du 25 juin

Début de la bataille de Little Bighorn, remportée par les Amérindiens, le 25 juin 1875

La bataille de Little Bighorn, surnommée aux États-Unis Custer’s Last Stand (« l’ultime résistance de Custer »), et en sioux la bataille de la Greasy Grass, est une bataille qui opposa les 647 hommes du 7e régiment de cavalerie de l’armée américaine du lieutenant-colonel George A. Custer à une coalition de Cheyennes et de Sioux constituée à l’initiative de Sitting Bull.

Elle s’est déroulée les 25 et 26 juin 1876, à proximité de la rivière Little Bighorn (« petit mouflon », un affluent du Bighorn), dans l’est du Territoire du Montana, près de ce qui est aujourd’hui Crow Agency dans l’État du Montana.

C’est l’épisode le plus célèbre de la guerre des Black Hills (aussi connue sous le nom de grande guerre sioux de 1876) qui se solda par une victoire écrasante des Amérindiens menés par les chefs sioux Crazy Horse et Gall et par le chef cheyenne Lame White Man. Custer et 267 de ses hommes périrent dans cette bataille, l’une des plus notoires de l’histoire des États-Unis.

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Cette dette que nous léguons à nos enfants

— Par Joseph E. Stiglitz (lauréat du prix Nobel d’économie (2001) et professeur à l’Université de Columbia) —

Les engagements budgétaires actuels serviront-ils ou non les intérêts des générations futures en matière de climat ? Dette financière et dette environnementale obéissent à des logiques différentes, ce qui devrait nous conduire à mieux considérer la nécessité d’investissements publics d’ampleur en faveur de la transition écologique, estime Joseph E. Stiglitz.

Les conservateurs américains se montrent souvent théâtraux lorsqu’ils évoquent leur inquiétude quant au poids de la dette que nous transmettrons à nos enfants. Cet argument moral est notamment intervenu dans le refus des républicains du Congrès de soutenir une augmentation pourtant habituelle du plafond de la dette des Etats-Unis. Le bon vieux parti semble si attaché à la réduction des dépenses qu’il est prêt à prendre en otage l’économie mondiale, ainsi qu’à risquer de voir la réputation de l’Amérique définitivement mise à mal.

Il ne s’agit pas d’affirmer que nous ne devrions pas penser aux générations futures. La vraie question est néanmoins de savoir si les politiques et engagements budgétaires actuels serviront ou non les intérêts de nos enfants et petits-enfants.

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L’éphéméride du 23 juin

Naissance, aux Trois-Îlets, de Marie Josèphe Rose Tascher de La Pagerie le 23 juin 1763

Marie Josèphe Rose Tascher de La Pagerie, dite Joséphine de Beauharnais, née le 23 juin 1763 aux Trois-Îlets en Martinique et morte le 29 mai 1814 au château de Malmaison à Rueil-Malmaison, est la première épouse de l’empereur Napoléon Ier de 1796 à 1809. À ce titre, elle est impératrice des Français de 1804 à 1809 et reine d’Italie de 1805 à 1809.

Joséphine est née dans une grande propriété de la Martinique d’une famille de Békés. Elle arrive en métropole après son mariage avec Alexandre de Beauharnais, figure de la Révolution française exécuté durant la Terreur ; durant cette période, Joséphine est emprisonnée plusieurs mois. Fréquentant les salons parisiens, elle rencontre le général Bonaparte avec qui elle se remarie. Ce second mariage lui permet de devenir impératrice, mais elle se heurte à l’hostilité de sa belle-famille et à son incapacité à donner un héritier. Napoléon divorce d’elle, et elle se retire dans son domaine de Malmaison. Malgré son mariage stérile avec Napoléon, Joséphine a une importante postérité grâce aux enfants de son premier lit.

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L’éphéméride du 22 juin

Début des barricades lors de l’insurrection ouvrière de Paris contre la Deuxième République le 22 juin 1848.

Le Boeing 707, Chateau de Chantilly, s’écrase à Desaye le 22 juin 1962

Les journées de Juin sont une révolte d’ouvriers parisiens du 22 au 26 juin 1848 pour protester contre la fermeture des ateliers nationaux.

Situation sociale et politique

La crise économique et sociale, qui avait causé le fort mécontentement populaire ayant débouché sur la révolution de février 1848, persiste. L’incertitude quant à l’orientation plus ou moins sociale de la république proclamée solennellement le 4 mai, incite les détenteurs de capitaux à retirer leurs fonds des banques qui manquent alors de liquidités pour consentir des prêts et soutenir l’escompte. Le nombre de chômeurs augmente. Il y a près de 115 000 personnes inscrites dans les ateliers nationaux parisiens le 18 mai. Cela entraîne une dépense de près de 200 000 francs par jour. Grâce à la propagande de Falloux (faux rapports de la commission du travail de l’Assemblée constituante) et des partisans de l’ordre, les rentiers et les bourgeois s’exaspèrent de devoir entretenir un nombre croissant de chômeurs.

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L’éphéméride du 20 juin

Le bactériologiste Alexandre Yersin découvre le bacille de la peste le 20 juin 1894

Alexandre Yersin, né le 22 septembre 1863 à Aubonne (canton de Vaud, en Suisse) et mort le 28 février 1943 à Nha Trang (protectorat d’Annam, actuel Viêt Nam), est un médecin, bactériologiste et explorateur franco-suisse. On doit surtout à Yersin la découverte en 1894 du bacille de la peste (Yersinia pestis) et la préparation du premier sérum anti-pesteux, ainsi que l’étude de la toxine diphtérique.

En 1888, à 25 ans, Alexandre Yersin devient médecin à Paris avec sa thèse : Études sur le développement du tubercule expérimental, dont le bacille responsable portera le nom de type Yersin. En 1889, il prend la nationalité française. Disciple de Pasteur, Yersin appliquait une rigoureuse démarche scientifique, « la méthode pasteurienne ». En 1890, lassé des laboratoires, il devient médecin des Messageries maritimes et découvre ainsi l’Indochine française qu’il obtient la permission d’explorer et où il crée la ville de Dalat avec l’aide du gouverneur Paul Doumer. En 1899, Yersin introduit l’hévéa dans la région de Nha Trang. Il est fondateur de l’École de médecine de Hanoi en 1902 (devenue depuis université de médecine de Hanoï) dont il est le premier directeur.

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« La réunification des deux Corées », de Joël Pommerat, m.e.s. Guillaume Malasné

Le 23 juin à 19h30  et le 24 juin à 15h30 & 10h30 au Théâtre du Lycée Schoelcher

Annulation de la représentation du 22 juin. Les billets sont valables pour une autre date.
Evènement : l’Autre Bord Compagnie revient avec une nouvelle création amateurs, au nou-veau Théâtre du Lycée Schoelcher, première ouverture pour des représentations tout pu-blic.
Après les succès du Vol des oies sauvages en 2019, de Jeux de Massacre en 2018, Ne croyez pas que je ne l’aime pas cet enfant en 2017 et d’une première adaptation de La Réunification des deux Corées en 2016), les ateliers amateurs de l’Autre Bord se re-plonge dans la pièce de Joël Pommerat.
Une nouvelle aventure artistique et collective pour les 13 comédiens amateurs accompagnés et dirigés par Guillaume Malasné.
Cette saison, l’atelier amateur de l’Autre Bord Compagnie se replonge dans la pièce de Joël Pommerat avec une sélection de quatorze scènes.

-23-19h30 au Théâtre du Lycée Schoelcher Tarifs 20€ / 15€
-24 juin  à 15h30 & 19h30 au Théâtre du Lycée Schoelcher Tarifs 20€ / 15€

Toutes les infos sur: www.lautrebordcompagnie.com

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L’éphéméride du 13 juin

Découverte de l’Île de la Jeunesse par Colomb le 13 juin 1494
Naissance de Virginie Despentes le 13 juin 1969

L’île de la Jeunesse (en espagnol : Isla de la Juventud) (île des Pins jusqu’en 1978) est la plus grande île cubaine après l’île de Cuba, et la sixième plus grande des Caraïbes. Comme c’est depuis 1830 un lieu de détention et de relégation (lieu dit de « rééducation » depuis 1960) et le site de la prison de Presidio Modelo, elle est considérée comme une municipalité spéciale administrée directement par le gouvernement central de Cuba, et non comme une province du pays.

Géographie
L’île de la Jeunesse est située à 100 km environ au sud-ouest de l’île de Cuba, dont elle est séparée par le golfe de Batabanó (en), et se trouve presque directement au sud de La Havane et de Pinar del Río. Elle s’étend sur environ 55 km du nord au sud et sur 65 km d’est en ouest.

Histoire
On connaît peu la civilisation pré-colombienne de l’île, mais une série de grottes près de la plage de Punta del Este ont préservé 235 anciennes peintures réalisées par la population indigène.

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L’éphéméride du 11 juin

George Wallace, gouverneur de l’Alabama, tente d’empêcher la fin de la ségrégation raciale à l’Université d’Alabama le 11 juin 1963

George Corley Wallace, né le 25 août 1919 à Clio dans l’Alabama et mort le 13 septembre 1998 à Montgomery dans l’Alabama, est un homme politique américain, membre du Parti démocrate, puis de l’American Independent Party, partisan de la ségrégation raciale. Il est élu pour un premier mandat de gouverneur en 1963 avec ce slogan : « Ségrégation maintenant, ségrégation demain, ségrégation pour toujours »1 et reste à ce titre célèbre pour avoir tenté, le 11 juin 1963 d’empêcher les deux premiers étudiants noirs, Vivian Malone Jones et James Hood, d’entrer dans l’Université de l’Alabama, un évènement qui a connu un retentissement national1. Il annonce renoncer à cette position à la fin des années 1970. George Wallace est gouverneur à quatre reprises de l’Alabama et candidat indépendant à l’élection présidentielle, échouant par trois fois à obtenir l’investiture démocrate.
[…]
Le 11 juin 1963, avec ses partisans, il est devant l’Université d’Alabama pour défendre la ségrégation de l’institution et empêcher l’entrée en cours des deux premiers étudiants noirs, Vivian Malone Jones (en) et James Hood (en), lesquels sont encadrés et protégés par la Garde nationale, le Marshal fédéral et le procureur de l’État (Stand in the Schoolhouse Door (en)).

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L’éphéméride du 10 juin

Massacre de Myall Creek le 10 juin 1838

Le massacre de Myall Creek fut un massacre commis à l’encontre de vingt-huit Aborigènes d’Australie par douze colons blancs le 10 juin 1838, sur les terres d’un éleveur de moutons à Myall Creek, près d’Inverell, dans le nord de la Nouvelle-Galles du Sud. De tels massacres n’étaient pas inhabituels, mais celui de Myall Creek eut ceci de particulier que sept des meurtriers furent reconnus coupables, condamnés à mort et exécutés par pendaison. Ce fut la première fois que des Blancs furent exécutés pour avoir assassiné des Aborigènes pour des questions de propriété (vol de bétail).

En l’an 2000, un mémorial fut érigé en souvenir des victimes.

Le massacre
Le 10 juin 1838, un groupe composé de onze forçats et d’un homme libre, John Fleming, arrive à une cabane de la station de la Myall Creek appartenant à Henry Dangar. Ces hommes font part à un ouvrier de la station, George Anderson, de leur intention de rassembler tous les autochtones qu’ils pourraient trouver, affirmant vouloir agir en représailles pour des vols de bétail, sans pour autant avoir tenté d’en identifier les auteurs.

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L’éphéméride du 9 juin

Act Up-Paris est créée le 9 juin 1989

Act Up-Paris (AUP) est une association militante de lutte contre le sida, issue de la communauté homosexuelle, créée le 9 juin 1989 par Didier Lestrade, Pascal Loubet et Luc Coulavin, suivant le modèle américain, né deux ans plus tôt. Ce modèle a essaimé essentiellement dans le monde occidental (New York, Philadelphie, Bâle, etc., en France : Paris et Toulouse), chaque association bénéficiant d’une totale autonomie, et se caractérise par un certain nombre de techniques activistes relatives tant à la visibilité de la lutte engagée qu’au mode de fonctionnement interne du collectif (prise de décision au consensus par exemple).

Origines et objectifs
Les objectifs d’Act Up consistent :

à alerter les médias sur l’épidémie de sida, à faire pression sur les personnalités politiques pour améliorer l’image et la prise en charge des malades quels que soient leur genre, leur sexualité ou leur inclusion dans la démocratie représentative (toxicomanes, prisonniers, étrangers en situation irrégulière, personnes prostituées) ;
suivant le modèle américain des Principes de Denver, à partager, transmettre, reprendre et réinvestir dans le réel le savoir des malades.

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L’éphéméride du 8 juin

Phan Thị Kim Phúc est brûlée au napalm le 8 juin 1972 et devient un symbole de la guerre du Viêt Nam.

Phan Thị Kim Phúc [ɸɐːn33.t̺ʰɪj31.kim33.ɸúk͡p̚35] (connue aussi sous le nom de Kim Phuc), née le 2 avril 1963 à Trảng Bàng, est une vietnamienne célèbre pour avoir été prise en photographie, hurlant de douleur après avoir été gravement brûlée dans le dos1 à la suite d’une attaque au napalm du Sud-Viêt Nam, lors de la guerre du Viêt Nam.
Biographie
Phan Thị Kim Phúc est née le 2 avril 1963 dans le village de Trảng Bàng. Lors de l’attaque de son village 8 juin 1972, qui est alors sous le contrôle des communistes, elle est brûlée par le napalm des bombes de l’armée sud-viêtnamienne qui brûlent alors ses vêtements. Elle a été transportée à l’hôpital de Saïgon par Huỳnh Công Út, plus connu sous le nom de Nick Ut, le photographe de l’agence Associated Press à l’origine de la photographie (World Press Photo, 1972). Il a été diagnostiqué que ses brûlures étaient si sévères qu’elle n’aurait pas pu survivre sans une prise en charge immédiate.

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L’éphéméride du 4 juin

La loi somptuaire du 4 juin 1720 codifie l’habillement aux Antilles

Les lois somptuaires (en latin : sumptuariae leges) sont des lois qui réglementent ou imposent des habitudes de consommation (alimentation, mobilier et notamment la manière de se vêtir spécifique en fonction de la catégorie sociale à laquelle un individu appartient).

Elles servent principalement à rendre visible l’ordre social et, généralement, à interdire la consommation ostentatoire, l’usage de produits de luxe ou d’importation, dans une optique mercantiliste de protection des industries nationales et de protection de la balance commerciale. Cette interdiction frappe en priorité les membres du commun et vise à les empêcher d’imiter l’aristocratie.

En Martinique dans la loi somptuaire du 4 juin 1720, les « mulâtres, Indiens ou nègres affranchis ou libres de naissances » n’ont pas exactement les mêmes obligations que leurs homologues esclaves. Le texte différencie les obligations de chacun dans la hiérarchie sociale en place : Blancs, Libres de couleur, esclaves.

Pour bien marquer la différence de classe et l’infériorité des libres, la loi somptuaire réglemente la tenue vestimentaire de ces derniers, leur interdisant les trop belles parures.

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L’éphéméride du 3 juin

Naissance de Joséphine Baker à Saint-Louis ( Missouri) le 3 juin 1906

Joséphine Baker, de son vrai nom Freda Josephine McDonald, née le 3 juin 1906 à Saint-Louis, dans le Missouri, aux États-Unis, et morte le 12 avril 1975 dans le 13e arrondissement de Paris, en France, est une chanteuse, danseuse, actrice, meneuse de revue et résistante française d’origine américaine.

Pétition: Osez Joséphine Baker au Panthéon !

En 1937, après son mariage avec un jeune raffineur français de confession juive – religion à laquelle elle se convertit alors –, elle obtient la nationalité française et, pendant la Seconde Guerre mondiale, elle joue un rôle important dans la résistance à l’occupant. Elle utilise ensuite sa grande popularité dans la lutte contre le racisme, et pour l’émancipation des Noirs, en particulier en soutenant le Mouvement des droits civiques de Martin Luther King.

Années de jeunesse

Freda Josephine McDonald, alias Joséphine Baker, née dans le Missouri, aux États-Unis, est une chanteuse et danseuse américaine naturalisée française en 1937, d’origine espagnole, afro-américaine et amérindienne1. Elle descendrait probablement d’Eddie Carson, musicien de rue itinérant aux origines espagnoles2.

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La Fête des mères, une tradition qui occulte la condition féminine

A l’origine : la fécondité

La fête des mères – naguère fête sacrée, aujourd’hui décriée – reflète à la fois l’image de la femme dans la société tout autant que celle de la famille.

L’origine de cette fête remonte d’abord à l’antiquité où les Grecs et les Romains célébraient la fertilité. Et puis la fête disparaît, bannie par les Chrétiens qui la considéraient comme une fête païenne. C’est en 1914 que sous l’impulsion d’Anna Jarvis, les États-Unis instituent pour la première fois une fête officielle en l’honneur des mères.

En France, une première célébration de la mère remonte à 1906 dans le petit village d’Artas, on organise une fête en l’honneur des familles nombreuses. Et c’est dans le même esprit que le maréchal Pétain remet à l’honneur non pas la maman mais la natalité et la nécessaire procréation avec pour but de repeupler la France et de défendre les valeurs chrétiennes.

Pétain prône l’idée qu’il faut renvoyer les femmes dans leur foyer pour qu’elles retrouvent leur fonction première : faire des enfants

Valérie Piette, sociologue à l’ULB : « Pétain prône l’idée qu’il faut renvoyer les femmes dans leur foyer pour qu’elles retrouvent leur fonction première : faire des enfants.

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L’éphéméride du 29 mai

Le pape Paul III publie le bref apostolique Pastorale Officium condamnant l’esclavage dans le catholicisme le 29 mai 1537.

Point de vue du Magistère catholique sur l’esclavage
Ce n’est que progressivement que la condamnation de l’esclavage est apparue dans le Magistère catholique et y a revêtu un caractère doctrinal. Pour l’Église catholique, les droits de la personne trouvent leur justification dans la dignité humaine et sont par conséquent inaliénables. Ainsi, l’esclavage tel qu’on l’entend couramment est considéré comme un crime grave, quelle que soit sa forme : l’esclavage traditionnel comme la traite.

Cette position est rappelée à toute la chrétienté et assortie d’une interdiction par le pape Paul III dans Veritas ipsa en 1537. Cependant, si l’esclavage de chasse est condamné, il n’en va pas de même pour toute forme de servitude1. La bulle In Supremo Apostolatus de Grégoire XVI en 1839, mais plus encore les années 1890 et les deux encycliques de Léon XIII, apportent des clarifications. La condamnation de certaines pratiques intervient solennellement en 1965, avec la constitution pastorale Gaudium et Spes publiée lors du concile Vatican II, qui est souvent interprétée comme une condamnation de toute servitude quelle qu’elle soit, même pénale, bien que la question de savoir si ce texte contredit la doctrine précédente demeure discutée.

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Les multiples facettes des outre-mer

— Par Jean-Christophe Gay, professeur de géographie à l’université Côte d’Azur, UMR Urmis —
Dispersés aux quatre coins de la planète, les outre-mer occupent une place importante dans la France d’aujourd’hui. Pourtant ces tout petits territoires sont l’héritage d’un système colonial fondamentalement inégalitaire sur lequel la France a bâti sa grandeur au temps des empires. Si aujourd’hui cette période est révolue, les outre-mer n’en portent pas moins les stigmates, comme autant de blessures venant parfois compliquer leurs rapports avec l’État.

Un ensemble aux quatre coins du monde
De l’immense territoire français qui couvrait 12,5 millions de kilomètres carrés à l’apogée de l’empire colonial, à la veille de la Seconde Guerre mondiale, il ne reste plus que le centième, soit 120 000 km². La colonisation est au fondement de la France d’outre-mer (FOM) et l’exploitation de l’empire, au profit de la mère patrie et de ses colons, a laissé des traces sur le plan à la fois humain et économique dans tous les territoires ultramarins. L’empreinte de l’héritage colonial y est variable, mais partout caractérisée par l’ambiguïté d’une décolonisation sans indépendance, combinée à une sujétion économique et à un assistanat que traduit le toponyme « outre-mer », définition exogène donnée par un centre dominant à des périphéries dominées.

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L’éphéméride du 21 mai

Début de la Semaine Sanglante le 21 mai 1871

Retour de l’ordre bourgeois dans le sang, la Semaine sanglante reste l’un des évènements les plus sombres du mouvement révolutionnaire français. Environ 30.000 communard.es seront tué.es dans les combats et 46.835 seront fait prisonnier.es. Ils et elles seront ensuite 95 à être condamné.es à mort, 4586 seront déporté.es, pour beaucoup en Nouvelle Calédonie, 1 247 seront condamné.es à la réclusion perpétuelle et 3 359 à des peines de prison variables. Si elle avait débuté dans la liesse populaire et l’union entre le peuple de Paris et les bataillons de l’armée [1], la Commune finit dans le sang. L’espoir suscité par l’expérience révolutionnaire régnant sur Paris depuis déjà deux mois était une défiance impardonnable pour le vieux monde. La réponse d’Adolphe Thiers fut sans pareil dans l’Histoire de Paris. En une semaine, du dimanche 21 mai au dimanche 28 mai, l’armée versaillaise reprend Paris dans ce qui reste l’évènement le plus meurtrier de l’Histoire de la ville.

Déroulement de la Semaine Sanglante
Dimanche 21 mai
Le dimanche 21 mai, entre 14 et 15 heures, Jules Ducatel, piqueur des Ponts et Chausées et indicateur de l’armée versaillaise, découvre que la porte de Saint-Cloud et ses environs ne sont plus gardés.

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