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« Jeux de massacre » : représentation exceptionnelle

► 9 juin 19h : Dernière au  Centre Culturel de Trinité

Une petite ville banale est brusquement décimée par un mal inconnu qui touche tout le monde, tous se croisent et s’évitent, tous craignent le pire.

Malgré la peur,chacun veut essayer de croire qu’il est à l’abri…

La pièce brosse le portrait d’une société qui ressemble tant à la nôtre : terrorisme, corruption, catastrophe écologique, atteinte à la vie privée, criminalité…

Ionesco a toujours été hanté par la mort, il médite sur son mystère dans bon nombre de ses œuvres. Plus que jamais, on peut qualifier son théâtre de « farce tragique ».

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« Jeux de massacre », d’autrefois à aujourd’hui

— par Janine Bailly —

Il est des petits miracles qui donnent foi en l’avenir des arts vivants. Ainsi en cette fin de semaine, alors qu’à Tropiques-Atrium la Biennale de danse lançait ses derniers feux, le public se pressait en nombre aux portes du théâtre Aimé Césaire, avide de savoir quel sort la troupe de L’autre Bord Compagnie avait réservé à Jeux de massacre, la dernière pièce du dramaturge Eugène Ionesco. Si la réputation de Guillaume Malasné et Caroline Savard n’est plus à faire, s’attaquer avec des comédiens amateurs à un texte de cette complexité, où souvent les répliques se suivent de façon insolite plutôt que de s’enchaîner, relevait de la gageure, et parler sur scène de la mort n’est certes pas chose aisée. Pari tenu, les vingt-quatre hommes et femmes de tous âges et de toutes professions, venus d’horizons divers mais réunis par une passion commune, ont su nous emmener avec eux dans leur monde, qui pour être fictif n’en parle pas moins de notre humanité.

Au singulier, le jeu de massacre évoque cette attraction de fête foraine, qui consiste à faire tomber, à l’aide de balles lancées, des figurines, ou des têtes de préférence caricaturales : dès le prologue, le ton est donné, entre le tragique de la situation — un mystérieux fléau, assimilable à la peste, ravage la ville — et la distance d’une ironie cynique prise par l’auteur.

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Jeux de massacre : une farce tragique !

— Par Christian Antourel & Ysa de Saint – Auret.

Jeux de massacre, ou comment une expression innocente tirée d’un jeu anodin de démolition se fait litote humoristique d’un phénomène grave à grande ampleur ou encore, comment parler d’un sujet sérieux s’il en est, avec humour et légèreté. Un humours grinçant caustique au service d’une réflexion sur le thème de la mort.
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Eugène Ionesco a toujours eu cette réflexion, cette vibration tentaculaire au plus profond de lui pour tout ce qui de près ou de loin à trait à la mort, mais paradoxalement, son théâtre est parsemé de cette hantise qu’il utilise à contresens, en mettant du burlesque dans le tragique et du tragique sans le burlesque, particulièrement pour cette pièce. Sujet on ne peut plus cruel. Est-ce pour tenter de conjurer le sort que Ionesco aborde le sujet par le biais d’une farce tragique , et ce, pas du tout sur le mode cathédrale adapté , solennelle comme il sied à une coutume devenue, constitutionnelle, humaine et sociale celle-là même qui réclame la pudeur et la décence exprimées sur le ton confessionnal en demi-teintes et demi-mots.

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L’autre Bord joue au massacre

— Par Selim Lander —

Jeux de Massacre d’Eugène Ionesco mis en scène par Guillaume Malasné et Caroline Savard.

Il y a plusieurs Ionesco. Le plus connu, l’absurde, remporte un succès constant depuis l’origine, ou presque. La Cantatrice chauve n’a tenu que 25 représentations lors de sa création, en 1950, mais la pièce qui est jouée désormais, avec La leçon, au théâtre de la Huchette à Paris sans interruption depuis 1957 approche les dix-neuf mille représentations dans ce seul théâtre[i] ! Et puis, il y a un autre Ionesco, plus ambitieux, plus démonstratif, plus tardif, comme ce Jeux de massacre (1970, l’année où Ionesco est élu à l’Académie française : il ne faut pas vieillir !) qui se veut aussi bien méditation sur la mort que réflexion sur la nature humaine (égoïste), la lutte des classes (avec les riches dans les rôles des « salauds » de Sartre), la corruption, etc. Soit : on n’a jamais interdit à un auteur de théâtre de réfléchir ! La seule question : a-t-il théâtralisé sa réflexion ? On ne dira pas que Ionesco y a réussi ici mais un bon metteur en scène peut faire des miracles… a fortiori deux.

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« Le vol des oies sauvages » par L’autre bord Compagnie

23-24-25 mai 19h30 au T.A.C. 

Après les succès de Jeux de Massacre (2018), Ne croyez pas que je ne l’aime pas cet enfant (2017) et La Réunification des deux Corées (2016), les ateliers amateurs de l’Autre Bord se confrontent pour la première fois à l’écriture de plateau.
Une nouvelle aventure artistique et collective pour les 19 comédiens amateurs et les deux professionnels qui les encadrent.
Cette création est fondée sur un travail mêlant recherches documentaires, improvisation et écriture.
23-24-25 mai 19h30 : Théâtre A. Césaire
● 8-9 juin Centre André Aliker (Sainte Thérèse) à confirmer

Deux premières scènes racontent le choc provoqué par la rencontre inattendue et violente de deux mondes que tout sépare. En quoi l’arrivée de ceux qui ont quitté leur pays interroge ce que nous sommes ou ce que nous croyons être ?
La dernière histoire raconte le déracinement d’un jeune garçon forcé de suivre ses parents et de quitter son pays natal.

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Festival de Théâtre Amateur 2019 au T.A.C.

Du 2 au 25 mai 2019 à 19h 30. (sauf le 18 mai)

Programme Théâtre Amateur

Les 2, 3 et 4 mai à 19h 30 : COMPLET!

« Les femmes Savantes » de Molière

Les 9,10 et 11 mai à 19h 30

« Sept pièces courtes » de Harold Pinter

Les 15,16,17 mai à 19h 30 le 18 mai à 15h 30 et 20h 00

« Le Jardin d’Alphonse »

Comédie de Didier CARON

Les 23, 24 et 25 mai à 19h 30

« Le vol des oies sauvages » de L’autre bord Compagnie :

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Deux monstres sacrés du cinéma : Lars Van Trier et Spike Lee

Par Selim Lander —

Lars Van Trier : The House that Jack Built

Le cinéma réserve bien des surprises ; c’est ce qui fait son charme, même si toutes les surprises ne sont pas agréables. Ainsi de The House that Jack Built, le dernier film de Lars Van Trier qui s’enlise assez vite malgré un début tonitruant et sombre à la fin dans le ridicule avec une représentation de l’enfer (pas un enfer métaphorique : le vrai !) cheap et kitch. Il est vrai que regarder les exploits d’un tueur en série pendant presque deux heures devient vite lassant, même si ce dernier (Matt Dillon) est un extraordinaire manipulateur qui parvient toujours à se sortir des situations les plus dangereuses, … jusqu’au moment où le diable (Bruno Ganz) vient réclamer son dû. On se demande d’ailleurs pourquoi (aucun pacte satanique n’ayant été passé) et pourquoi à ce moment-là de l’intrigue (?) Le film est interdit au moins de 16 ans, ce qui se conçoit : conformément aux règles du genre, certaines images s’avèrent difficilement soutenables. On peut, sans dévoiler le scénario, mentionner la séquence au cours de laquelle Jack, notre sinistre assassin, après avoir attiré à la campagne une mère et ses deux jeunes enfants se met à leur tirer dessus comme des lapins… Peu adepte, nous-même, des jeux de massacre – cinématographiques ou non – nous préférons garder en mémoire le prologue du film, la scène qui décida de la vocation de tueur, laquelle scène fait intervenir une dame victime d’une crevaison, une « emmerderesse » si horripilante que l’on comprend qu’un individu psychologiquement fragile comme Jack finisse par « péter les plombs ».

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« Les 12 », par Les Comédiens : comment revisiter ses classiques

— par Janine Bailly —

Le festival de théâtre amateur s’ouvre cette année sous le signe de la gravité : après L’Autre Bord Compagnie et ses « Jeux de massacre », c’est la troupe Les Comédiens qui nous propose, dans le drame judiciaire « Les 12 », un regard aussi peu complaisant que celui de Ionesco sur notre humanité et sur la façon dont nous organisons et vivons nos rapports sociaux. Ainsi sommes-nous, par chacune de ces deux représentations, conduits à nous demander ce que serait dans des circonstances exceptionnelles notre propre comportement, que nous soyons pris dans la tourmente d’une épidémie, ou que citoyens tirés au sort pour constituer un jury nous soyons sommés d’innocenter ou de condamner un de nos semblables, assassin présumé et fort jeune de surcroît.

Julie Mauduech emprunte son sujet à « Douze hommes en colère », une pièce en deux actes du dramaturge américain Reginald Rose, écrite en 1953, popularisée en 1957 par le film éponyme de Sidney Lumet, et dans lequel Henry Fonda tenait le rôle du juré numéro 8, celui qui empêche de « danser en rond ». Un sujet universel autant qu’intemporel, qui donna lieu à quelques reprises télévisuelles, et qui surtout fut traité en 2007 par le cinéaste russe Nikita Mikhalkov, sous la simple appellation de « 12 ».

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Festival de théâtre amateur au T.A.C.

Du 3 mai au 2 juin 2018 à 19h 30

« Jeux de Massacre » de Eugène Ionesco
les 03, 04 et 05 mai  2018 à 19h30

Les 12 de Reginald Rose
17, 18 et 19 mai 2018 à 19h30

« Mi bel mè !!! » de J.M Dubray.
24, 25 et 26 mai 2018 à 19h30

« Le dernier Boléro » de Iliana Prieto Jimenz et Cristina Rebull Pradas
31 mai, 01 et 02 juin  2018 à 19h30.

Théâtre amateur
Un théâtre à part entière

Pourtant, amateur ne signifie pas seulement non-professionnel. Ni débutant. Pour qu’une activité dramatique relève du théâtre amateur – ou d’amateurs, selon la formule encore en usage dans les années 1950 –, trois conditions doivent être remplies, en plus du caractère non lucratif : le théâtre doit être le but principal de l’activité ; la relation à un public doit être inscrite dans la perspective à plus ou moins long terme des participants ; enfin, la structure dans laquelle l’activité s’inscrit doit être elle-même amateur (la participation individuelle d’acteurs inexpérimentés ou de véritables amateurs à un spectacle professionnel ne relève pas de cette catégorie).

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L’éphéméride du 29 mars

Un massacre colonial français à Madagascar le 29 mars 1947

Il y a soixante-seize ans ce jour, le peuple malgache se levait pour se libérer du joug colonial. À cette insurrection, la France répondit par un crime d’ampleur, qui a fait plusieurs dizaines de milliers de morts.

Il est minuit, ce 29 mars 1947, lorsque plusieurs centaines d’insurgés, colonne de paysans pauvres, armés de vieux fusils, s’attaquent au camp militaire de Moramanga, à l’est de l’île. C’est le signal d’une insurrection qui va embraser, pendant près de deux ans, la colonie française de Madagascar, au large des côtes africaines de l’océan Indien. La création, quelques mois plus tôt, d’une assemblée élue, aux pouvoirs limités, n’a pas suffi à éteindre la flamme nationaliste qui s’est allumée sur l’Île rouge, vaste comme la France et la Belgique, longtemps théâtre de la rivalité franco-britannique avant d’être placée, en 1896, sous la tutelle coloniale française. Le retour des tirailleurs malgaches enrôlés en métropole durant la Seconde Guerre mondiale, les conditions de vie misérables des populations indigènes et l’activisme de mouvements nationalistes et de sociétés secrètes attisent l’aspiration indépendantiste et précipitent le déclenchement de l’insurrection.

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Non à la contre-réforme des retraites : très bon début de mobilisation !

— Les n° 282  & 283 (spécial Pérou) de « Révolution Socialiste », journal du G.R.S. —

3100 personnes dans les rues de Fort-de-France, dixit la police. 3500, selon Martinique La 1ère. Pas de chiffre officiel des organisations. Des estimations individuelles toujours plus fortes, mais pas toujours basées sur des techniques adéquates ! Une certitude partagée en tout cas : la mobilisation a été forte, malgré une préparation faite syndicat par syndicat, sans réelle intersyndicale.

Le rejet de la « réforme » Macron est total dans l’opinion, comme l’est le refus du nonlieu dans l’affaire du chlordécone. Une banderole très remarquée de Lyannaj Pou Dépolyé Matinik faisait d’ailleurs le lien : « Retraite /Chlordécone : même mépris ! », proclamaitelle avec raison.

Ce rejet vient de loin. C’est l’exigence d’une fin de vie décente pour tous et toutes, puisque la société a les moyens de l’assurer. Il suffit pour cela, que les richesses produites ne finissent pas principalement dans les poches des actionnaires du grand capital.

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L’éphéméride du 21 décembre

« Accord » de partage de la Martinique entre les Caraïbes et les Français le 21 décembre 1657.

Le 21 décembre 1657, le Gouverneur de la Martinique Jacques Dyel du Parquet, installé à Saint-Pierre conclut, après sept ans de violences, un premier « traité de paix » avec les Caraïbes, accord qui leur réserve une partie de l’île.

En 1657, les « indiens » autochtones, sont reclus dans la région nommée alors Cabesterre ou Capesterre (« Terres des caps »), qui recouvre le nord atlantique et le centre de la Martinique. Cette région comprend les communes du François, du Robert, de Trinité, du Gros-Morne, de Sainte-Marie, du Marigot, du Lorrain, de Basse-Pointe et de Macouba. Les Français occupent la région anciennement appelée Basse-Terre située sur la côte de la mer des Caraïbes.

L’installation et l’expansion des Français ont créé tensions et un conflit continu avec les autochtones. Avec la mort du gouverneur Jacques Dyel du Parquet éclate la guerre de 1658 contre les indiens caraïbes.

Plus de 600 Français se regroupent avec la bénédiction des prêtres de l’île pour attaquer les Caraïbes dans leurs territoires réservés par l’accord de paix du 21 décembre 1657 avec la volonté d’éliminer toutes présences indigènes dans l’île.

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17è édition du CinéMartinique Festival

Du 14 au 22 octobre 2022

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Samedi 22 octobre | 15h | Salle Frantz Fanon
REWIND AND PLAY
Réalisation : Alain Gomis
Son : Matthieu Deniau
Montage : Alain Gomis
Production : Sphere Films, Andolfi, INA
France / Allemagne – 2021 – 1h06 – VOSTFR
Synopsis :
Décembre 1969, Thelonious Monk arrive à Paris. Avant son concert du soir, il enregistre une émission pour la télévision française. Les rushes qui ont été conservés nous montrent un Thelonious Monk rare, proche, en proie à la violente fabrique de stéréotypes dont il tente de s’échapper. Le film devient la traversée de ce grand artiste, qui voudrait n’exister que pour sa musique. Et le portrait en creux d’une machine médiatique aussi ridicule que révoltante.

Soirée de clôture
Samedi 22 octobre | 19h00 | Salle Frantz Fanon
SHE PARADISE Maya Cozier – Trinidad et Tobago – 1h14
Sparkle, une jeune fille de 17 ans, découvre un groupe libre d’esprit de danseuses de Soca dans les rues du centre-ville de Trinidad. Fascinée par cette vision de la sororité, elle décide d’user de toute son imagination pour les convaincre de la prendre sous leur aile.

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L’éphéméride du 24 septembre

La Nouvelle-Calédonie est proclamée colonie française le 24 septembre 1853

Les premières sources écrites concernant l’histoire de la Nouvelle-Calédonie remontent à son exploration en 1774 par James Cook, l’archipel était alors déjà habité par une population mélanésienne : les Kanak. La Nouvelle-Calédonie est une collectivité sui generis de la France.
Le contexte géographique
D’une superficie totale de 18 575,5 km21, la Nouvelle-Calédonie est un territoire d’une surface comparable à celle d’un État comme la Slovénie. La population est estimée à 245 580 habitants (recensement 2009), dont 99 078 d’origine mélanésienne. La Nouvelle-Calédonie est un territoire notoirement sous-peuplé avec une densité de 13 hab./km2 (119 hab./km2 en France métropolitaine).

Lors de l’arrivée des premiers explorateurs la population mélanésienne était estimée entre 40 000 et 80 000 habitants2.

Peuplement et préhistoire (xiiie siècle av. J.-C. – xixe siècle)
Il y a 5 000 ans environ (v. 3 000 av. J.-C.), des habitants du littoral de la Chine du sud, cultivateurs de millet et de riz, appelés Austronésiens par les archéologues, commencent à traverser le détroit pour s’installer à Taïwan. Vers 2 000 av.

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Quel avenir pour la Martinique compte-tenu de sa situation démographique ?

–Par Julie Ostan-Casimir, Psychologue clinicienne, Docteure en Psychologie —

Comment l’extrême droite française exploite les concepts de Césaire : le génocide par substitution, l’ensauvagement, fait référence à Fanon.

Jean-Luc Mélenchon de la Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale se réclame de Glissant avec le thème de la créolisation.

« Il faudrait d’abord étudier comment la colonisation travaille à déciviliser le colonisateur, à l’abrutir au sens propre du mot, à le dégrader, à le réveiller aux instincts enfouis, à la convoitise, à la violence, à la haine raciale, au relativisme moral. au bout de cet orgueil racial encouragé, de cette jactance étalée, il y a le poison instillé dans les veines de l’Europe, et le progrès lent, mais sur, de l’ensauvagement du continent. » Aimé Césaire(1950) : Discours sur le colonialisme, p.12

Situation démographique de la Martinique,

Le déclin démographique noté depuis des années se poursuit. La population vieillit et décroit. Selon l’Institut national de la statistique et des études économiques(Insee), au 1er janvier 2020, la population de la Martinique est estimée à 359 820 habitants. En dix ans, le pays a perdu 35 000 habitants.

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« Où est Anne Frank! », un film d’Ari Folman

1h 39min / Animation, Drame, Biopic, Historique
De Ari Folman
Avec Emily Carey, Michael Maloney, Sebastian Croft
Titre original Where Is Anne Frank
Synopsis:
Kitty, l’amie imaginaire d’Anne Frank à qui était dédié le célèbre journal, a mystérieusement pris vie de nos jours dans la maison où s’était réfugiée Anne avec sa famille, à Amsterdam, devenue depuis un lieu emblématique recevant des visiteurs du monde entier. Munie du précieux manuscrit, qui rappelle ce qu’Anne a vécu il y a plus de 75 ans, Kitty se lance à sa recherche en compagnie de son nouvel ami Peter, qui vient en aide aux réfugiés clandestins ; elle découvre alors sidérée qu’Anne est à la fois partout et nulle part. Et dans cette Europe différente, désormais aux prises avec de nouveaux enjeux majeurs, Kitty trouvera le moyen de redonner au message d’Anne Frank sens, vie et espoir…

La presse en parle :
20 Minutes par Caroline Vié
Transformer Le Journal d’Anne Frank en film d’animation attrayant pour le plus jeune public était une gageure. Où est Anne Frank ! d’ Ari Folman, présenté à Cannes cette année, gagne le pari malgré quelques maladresses.

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Ukraine : Un pas de plus vers la guerre mondiale!

— Communiqué de presse du CNCP —

Les empires médiatiques occidentaux sont massivement mobilisés pour persuader l’opinion que ce qui se passe en Ukraine est le résultat de la méchanceté d’un dictateur fou nommé Poutine qui veut empêcher qu’un innocent pays démocratique rejoigne la paisible famille européenne. Chacun devrait prendre conscience qu’en réalité, il s’agit d’un pas supplémentaire et prémédité vers une troisième guerre mondiale. C’est dire que soutenir l’un ou l’autre des camps qui s’affrontent sans s’être valablement informé relève d’une coupable irresponsabilité.

C’est depuis plusieurs décennies que les puissances impérialistes se préparent à s’affronter. Après l’effondrement de l’Union Soviétique qui mettait fin à « l’équilibre de la terreur » (les deux principales puissance étant dotées d’un puissant arsenal nucléaire), le camp des impérialistes occidentaux, mené par les USA, était persuadé que son hégémonie était définitivement garantie dans un monde unipolaire . Sauf que rien ne peut arrêter la roue de l’histoire. La Chine a développé son potentiel de façon fulgurante et est en passe de devenir la première puissance économique du monde. la Russie, elle, s’est reconstituée en puissance rivale sur laquelle il faut désormais compter.

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Ukraine : jusqu’où la guerre?

— Par Francis Carole —

Depuis le 24 février, la guerre fait rage en Ukraine, aux portes de l’Union européenne. Elle n’est plus seulement en Afrique, en Asie, au Moyen-Orient ou encore en Amérique centrale et du sud qui, eux, depuis cinq siècles, ont été plongés dans une permanente présence du «tragique ». Cette guerre se déroule désormais dans les banlieues des puissances européennes qui fomentent le désordre capitaliste partout et sèment sang et larmes à travers notre planète. Là se situe le fait nouveau, depuis des décennies, qui jette le trouble dans les chancelleries du vieux continent.

Beaucoup craignent, non sans raisons, que les affrontements ne débordent des frontières ukrainiennes et ne dégénèrent en conflit mondial.

Dans l’absolu, on ne peut jamais rien exclure. Tellement de tensions, de haines, de tragédies anciennes, d’intérêts nouveaux et anciens des oligarques de toutes nationalités, d’armes et de jeux de postures hantent les frontières de l’Ukraine, que ce ne serait pas une faute impardonnable d’envisager le pire.

Il reste que dans un contexte marqué par le contrôle de l’information et la propagande des gouvernements et médias français et européens, il convient d’approfondir les enjeux liés à ce conflit afin de garder un minimum de lucidité.

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Le « complotisme », une régression de la pensée 

— Par Philippe Pierre-Charles & Max Rustal —

On sait le bien, l’histoire humaine est évidemment jalonnée de multitudes de complots. Par définition, assassinats de dirigeant-e-s révolutionnaires ou de tyrans, massacres terroristes ou autres, sont les fruits de machinations savamment élaborées. Nul doute que de tels actes peuvent jouer un rôle décisif :11 septembre, Charlie-Hebdo, Bataclan, Guerre du golfe, assassinat de Kadhafi etc. en sont des illustrations aussi spectaculaires que chargées de conséquences. Il ne fait guère de doute que, couronnées de succès — si l’on peut dire —, ces véritables conspirations sont aptes à conforter l’idée qu’il existe des puissances plus ou moins cachées, pilotant irrésistiblement le destin des peuples et de l’humanité. 

Pourtant, il a fallu beaucoup de temps, de polémiques et d’expériences vécues, de sacrifices de combattants pour faire comprendre aux populistes russes de la fin du 19ème siècle, que l’exécution de tsars ne supprimait pas le tsarisme. Les voix les plus autorisées s’élèvent encore pour dénoncer les exécutions aveugles et indistinctes de personnes accablées par le sort. Cela n’a pas empêché les adeptes de la conception policière de l’histoire de proclamer que la révolution russe était le fruit d’un « complot judéo-marxiste ».

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Analyse d’un texte poétique en créole de Jean-Claude Martineau : sa portée par rapport à la réalité socio-économique et politique de l’époque.

Par Fortenel THELUSMA, linguiste et didacticien du FLE —

Résumé

Le créole est la langue première (L1) des Haïtiennes et Haïtiens nés et élevés en Haïti. La réforme éducative du Ministre Joseph C. Bernard en 1979, en l’introduisant pour la première fois dans l’enseignement-apprentissage en Haïti, l’a consacré langue-objet et langue-outil aux côtés du français langue seconde. Cette introduction a été considérée comme l’une des plus grandes innovations de cette réforme dans le système éducatif haïtien. Et la constitution de 1987 est venue lui donner le statut juridique de langue officielle et langue nationale.

Beaucoup d’avancées ont été répertoriées, notamment sur son fonctionnement (publication de grammaire linguistique, de dictionnaire, etc.). Mais d’autres travaux importants restent à effectuer, comme sur son instrumentalisation. Dans la perspective de valoriser les œuvres écrites en créole haïtien, un natif du pays a décidé d’y consacrer un important ouvrage, une compilation des textes écrits en créole sous la plume des meilleurs écrivains du 18ème au 20ème siècle dans des domaines variés (littérature orale, poésie, théâtre, contes, récits, essai, textes bibliques et liturgiques, etc.). Jean-Claude Bajeux (17 septembre 1937-5 août 2011), poète, enseignant, écrivain, est l’auteur de cette œuvre colossale écrite en créole puis traduite en français et publiée en 1999, aux Editions Antilia sous le titre : Mosochwazi pawòl ki ekri an kreyòl ayisyen / Anthologie de la littérature créole haïtienne.

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Sciences sociales : nouveautés du 10 octobre 2021

L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.

Le terme de science sociale apparaît pour la première fois en 1824 dans l’ouvrage de William Thompson (1775-1833), An Inquiry into the Principles of the Distribution of Wealth Most Conducive to Human Happiness; applied to the Newly Proposed System of Voluntary Equality of Wealth.

Les débuts des sciences sociales au 18e siècle se reflètent dans la grande encyclopédie de Diderot, avec des articles de Jean-Jacques Rousseau et d’autres pionniers. L’émergence des sciences sociales se reflète également dans d’autres encyclopédies spécialisées. La période moderne a vu la science sociale être utilisée pour la première fois comme un champ conceptuel distinct.

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Le Festival « Les Révoltés du monde » arrive à Schœlcher !

À 18 heures, le mercredi 30 juin, Outre-Mer Olympique / le jeudi 1er juillet, Massacre River

En partenariat avec la cinquième édition du Festival Les Révoltés du Monde, qui a pris fin à Fort-de-France ce dimanche soir, la commune de Schoelcher a sélectionné deux films, qui seront projetés à l’Esplanade Osenat Case Navire, rue Emmanuel Osenat. 

Outre-Mer Olympique était hors-programmation à Madiana, il s’agit du documentaire  déjà proposé ce lundi par la chaîne Guadeloupe la 1ère, et vu à la médiathèque de Sainte-Luce dans une soirée « autour du corps noir », animée par Mathieu Méranville. Ce dernier est l’auteur du film Outre-Mer Olympique, Vianney Sotès en est le réalisateur. Une initiative bienvenue avant le coup d’envoi des Jeux olympiques de Tokyo, le 23 juillet 2021. Un documentaire inédit où « l’histoire du sport se conjugue avec l’histoire humaine. »

Le film

C’est dans les années quatre-vingt-dix que l’Hexagone prend conscience de l’importance des champions ultramarins. Cette décennie permet également de faire éclater leur talent à la face du monde. Ces années-là constituent d’une certaine façon le point de départ de la grande épopée du sport d’Outre-mer aux Jeux Olympiques.

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Le Palmarès du Festival Les Révoltés du Monde 2021

Découvrir par le Festival ces choses qui nous restent inconnues…

– par Janine Bailly –

« Tant que nous aurons un cœur, nous nous battrons pour un avenir meilleur, pour un monde plus juste ! » : la phrase entendue dans une bouche adolescente, lors de la cérémonie de clôture, pourrait bien être la devise du Festival. Elle nous convaincrait, s’il le fallait encore, de l’engagement de notre jeunesse, non seulement pour que vive le cinéma, mais encore pour que progresse le monde vers un avenir plus lumineux.

Le Jury du Grand Prix a d’abord isolé un trio de tête, Restituer l’Art africain, les fantômes de la colonisation / Toni Morrison et les fantômes de l’Amérique / En route pour le milliard, de Dieudo Hamadi, ce dernier ayant finalement eu la préférence. Ainsi que l’a dit Marijosé Alie en décernant le prix, il s’agit d’un documentaire « dérangeant, authentique et sans concession, filmé au plus près des gens, on y trouve le pire et le meilleur de l’humain, et le voir nous pousse à nous interroger sur l’intégration, ou la non intégration,  des personnes handicapées dans notre société… »

Ce même jury a exprimé son coup de cœur pour Ophir, d’Alexandre Berman et Olivier Paulet, un film puissant, qui retraçant le combat des habitants de Bougainville, une île de Papouasie-Nouvelle-Guinée, située dans le sud-ouest de l’Océan Pacifique, nous mène hors de notre zone de confort, jusqu’au bout du monde… Cette lutte contre la Bougainville Copper Ltd (BCL), qui sous le contrôle d’une firme australienne exploitait la mine de Panguna, – la plus grande mine de cuivre à ciel ouvert du monde –, a abouti en 1989 à la fermeture de l’exploitation, conséquence des actions de sabotage menées par l’Armée révolutionnaire.

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En juin 2021, « Les Révoltés du Monde » font leur retour en Martinique

Le Festival International du Film Documentaire de Martinique se déroulera cette année du Jeudi 24 Juin au Samedi 3 Juillet. 

« On vous attend nombreux  – mais sans oublier les règles sanitaires – pour un Festival haut en couleurs ! Du 24 Juin au 27 Juin au cinéma Madiana à Fort-de-France, puis du 29 Juin au 3 Juillet dans nos dix communes partenaires :  Le Carbet, Saint-Pierre, Sainte-Luce, Le Diamant, Rivière Salée, Les Anses d’Arlet, Schœlcher, Saint-Joseph,  Le Lorrain et Le Prêcheur ! »

À l’origine prévu du jeudi 15 au samedi 24 avril 2021, ce festival organisé par l’association Protea-Les Révoltés de l’Histoire avait dû être reporté, en raison des mesures sanitaires liées à la pandémie. L’association propose chaque année trois festivals de films documentaires, traitant de l’histoire des peuples afro-descendants et ultramarins, un en Seine-Saint-Denis, un à l’île de La Réunion, et le dernier à La Martinique, où aujourd’hui elle nous invite à découvrir une sélection de quatorze films, dont cinq en avant-première… Esclavage, lutte des peuples pour la reconnaissance de leurs droits, évocation du passé colonial, sans oublier le rôle de la culture vu au travers de portraits saisissants… cette année encore le programme est chargé de sens, et porteur d’espoir.

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Sciences sociales : nouveautésdu16 mai 2021

 

L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.

Le terme de science sociale apparaît pour la première fois en 1824 dans l’ouvrage de William Thompson (1775-1833), An Inquiry into the Principles of the Distribution of Wealth Most Conducive to Human Happiness; applied to the Newly Proposed System of Voluntary Equality of Wealth.

Les débuts des sciences sociales au 18e siècle se reflètent dans la grande encyclopédie de Diderot, avec des articles de Jean-Jacques Rousseau et d’autres pionniers. L’émergence des sciences sociales se reflète également dans d’autres encyclopédies spécialisées. La période moderne a vu la science sociale être utilisée pour la première fois comme un champ conceptuel distinct.

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