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Prolifération des punaises de lit : que faire ?

Alors que les punaises avaient disparu de Martinique, ces parasites ont refait surface il y a quelques années. Selon Rentokil qui est intervenu pour la première fois pour ce phénomène en 2010, ce sont avec les allers et venus des voyageurs que les punaises se propagent.

La prolifération des punaises de lit n’épargne aucun lieu ni aucune forme d’habitat : hôtels, auberges de jeunesse, gîtes de montagne, logements collectifs, habitats particuliers, foyers d’hébergement, maisons de retraites, prisons, hôpitaux, trains de nuit, bateaux de croisière… Comment lutter contre ces parasites ? Comment éviter l’invasion ? À l’occasion du lancement du premier plan interministériel de lutte contre les punaises de lit, Service-Public.fr fait le point.

Les punaises de lit se nourrissent de sang humain pendant la nuit. Elles sont attirées par les vibrations, la chaleur, les odeurs et le gaz carbonique dégagés par les individus. On les trouve surtout dans les chambres à coucher (matelas, sommiers et cadres de lit) mais elles vivent aussi dans d’autres endroits sombres et calmes (canapés de salon, fissures des murs et du plancher, arrière des tableaux, rideaux).

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« Le Déparleur »

Au Théâtre Aimé Césaire (T.A.C.), le samedi 5 mars  à 18h:

« Tu sais quelquefois on se demande à quoi que ça sert, tout ça, tout ce mal qu’on se donne. Et les matins qui se répètent. Putain de Dieu. Y a des jours où je voudrais être déjà dans le trou. D’ailleurs j’ai jamais été bien que dans des trous… ». Ainsi débute Le Déparleur. Un personnage se raconte, il est au bout du rouleau, il se remémore les principales étapes d’une vie faite de misères plutôt que de bonheurs qui l’ont conduit là où il est enfin parvenu, sur un bout de trottoir d’où il harangue les passants.

Ce « seul en scène » est un monologue adressé au public, divisé en dix brèves parties, chacune traitant d’un thème particulier, récit d’un épisode vécu ou considérations plus générales (l’alcool, les trafics de drogue, la démocratie, la révolution, la médecine, etc.), tous sujets à propos desquels le personnage « déparle », nourri par son expérience et ses lectures.

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Soldes : ce que vous devez savoir

Les soldes constituent un moment fort de la consommation. Ils permettent aux commerçants d’écouler rapidement leurs stocks et aux consommateurs de bénéficier de réductions de prix souvent intéressantes puisque la revente à perte est autorisée pendant ces opérations commerciales. Les soldes d’hiver et d’été durent quatre semaines et leurs dates sont fixées au niveau national. Il existe toutefois des dates dérogatoires pour certains départements.

Définition et caractéristiques

Les soldes sont des ventes réglementées. Ils présentent les caractéristiques suivantes :

  • ils sont accompagnés ou précédés de publicité ;
  • ils concourent à l’écoulement accéléré de marchandises en stock dont des exemplaires ont été proposés à la vente et payés depuis au moins un mois à la date de début de la période de soldes considérée ;
  • ils comportent une annonce de réduction de prix (qui peut aller jusqu’à une revente à perte) dans la limite du stock à écouler ;
  • ils sont pratiqués pendant des périodes fixes de quatre semaines (soldes d’été et d’hiver). Hormis pour les ventes à distance, des dates différentes sont prévues dans certains départements pour tenir compte d’une forte saisonnalité des ventes ou d’opérations commerciales menées dans des régions frontalières.

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Anse Mitan — Pointe du Bout : est-ce un ghetto ?

— Par Florent Melach —

Un article de journal est paru la semaine dernière sur mon quartier : l’Anse Mitan aux Trois-Ilets. Chaque fois qu’il est question de mon quartier, je ne peux que rebondir sur ce qui est dit.

        Il est question dans cet article de  la vive réaction de résidants vis-à-vis du propriétaire d’un restaurant en raison des nuisances sonores de son établissement. Celui-ci se considère victime d’un harcèlement de la part des riverains et des forces de l’ordre !?

       En lisant attentivement l’article je ne peux m’empêcher de relever des contradictions de la part du restaurateur-victime.

         Le restaurateur se plaint des visites répétées des gendarmes qui lui demandent de baisser le niveau sonore de la musique. Il dit s’y soumettre. Si la maréchaussée repasse pour le même ordre c’est que celui-ci  n’est pas respecté une fois qu’elle n’est plus présente. Il est étrange qu’il ne vienne pas à l’idée de ce Monsieur que, s’il se pliait aux injonctions, il se ferait oublier et que ses clients ne seraient pas l’objet de contrôles excessifs.

          Les gendarmes font simplement leur travail qui est de faire respecter l’ordre.

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Du faux sang, nouvelle arme pour vaincre moustiques et paludisme

Stockholm – La petite fiole de liquide rouge est à peine dans la cage que les moustiques viennent s’y agglutiner: avec un faux sang inoffensif pour l’homme et les autres insectes, des scientifiques basés en Suède espèrent porter un coup mortel au nuisible et au paludisme.

Le produit mis au point avec du jus de betterave par une équipe de l’université de Stockholm se veut une alternative à l’utilisation de pesticides nuisibles à l’environnement et à la santé humaine, en complément des progrès effectués pour mettre au point un vaccin contre le « palu » et ses quelque 630.000 morts en 2020. 

En ouvrant la porte de ce qui ressemble à un grand réfrigérateur de son laboratoire de l’université de Stockholm, Noushin Emami, 44 ans, révèle un élevage inhabituel. 

A une température maintenue à 27 degrés, des cages improvisées fabriquées avec des collants pour femmes contiennent des colonies de moustiques, tandis que dans des réservoirs d’eau nagent des larves du douloureux parasite. 

Il faut les nourrir tous les jours « donc c’est un peu comme avoir un chien ou un chat« , plaisante la chercheuse d’origine iranienne. 

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Au Kenya, le vaccin contre le paludisme commence à faire ses preuves

Le RTS,S (Mosquirix), recommandé en octobre par l’Organisation mondiale de la santé, est testé depuis 2019 dans le pays, dans le cadre d’un programme pilote.

Par Chloé Alramamneh(Yala (Kenya) —

Les cris résonnent entre les murs vétustes du service pédiatrique de l’hôpital de Yala, dans l’ouest du Kenya. La piqûre du vaccin contre le paludisme fait pleurer les enfants. Un moindre mal pour lutter contre cette maladie, issue de parasites transmis par les moustiques, qui fait 409 000 morts par an dans le monde, dont 260 000 enfants de moins de 5 ans en Afrique. « Une fois, j’ai vraiment eu peur de perdre l’un de mes garçons. Il avait 3 ans et ses symptômes étaient très forts », raconte Maureen Atieno, assise à l’arrière de la salle de consultation.

En ce jour de décembre, cette mère de huit enfants s’est rendue à l’hôpital pour faire vacciner ses deux petits derniers, des jumeaux de 9 mois. Dans cette région voisine du lac Victoria, où les moustiques trouvent de nombreux espaces de reproduction, le paludisme est endémique. Pour les plus jeunes, il peut devenir mortel en vingt-quatre heures.

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D’après l’OMS, il n’y a à ce jour aucun décès lié au variant Omicron

Redouté, le variant Omicron avance de plus en plus vite alors que douze cas ont été confirmés en France.

Santé publique France a annoncé douze cas de patients atteints par le variant Omicron mais aucun décès lié à ce variant ont été repéré par l’OMS. Le porte-parole de l’OMS a tenu à précisé : “Comme plus de pays font des tests pour tenter de détecter le nouveau variant, nous aurons plus de cas, plus d’informations, et – bien que j’espère que non – possiblement des morts“.

Classé “inquiétant” par l’OMS

Classé “inquiétant” par l’OMS, cette nouvelle souche a été identifiée dans une trentaine de pays sur tous les continents. A ce jour, les scientifiques ne disposent que de peu de recul quant à sa contagiosité, la gravité des symptômes et l’efficacité des vaccins actuels.

En Belgique, quatre nouveaux cas confirmés au variant Omicron

Aujourd’hui, c’est le variant Delta qui est responsable de cette cinquième vague et on ne sait pas si le variant Omicron est capable de le remplacer. Hier en France, la Direction générale de la Santé a recensé 49.858 cas et tous les indicateurs sont à la hausse depuis quelques jours.

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À propos du protocole sanitaire : des réactions…

Appel de Combat Ouvrier

Aux travailleurs, à la jeunesse, à la population de Guadeloupe !

Poursuivons la lutte jusqu’à la victoire !

La révolte sociale actuelle est profonde et était prévisible ! Mais l’État joue à l’aveugle et au sourd. Le brûlot qui a provoqué l’incendie est la répression brutale contre les travailleurs de la santé, les pompiers, certains personnels de l’éducation nationale, et des Ehpad. Ils sont suspendus, privés de salaire, avec des familles en grande difficulté, parce qu’ils ne sont pas vaccinés. On nous dit que c’est la loi, mais en réalité c’est une violence sociale énorme contre ces travailleurs ! C’est la violence sociale d’un Macron et son gouvernement qui veulent faire baisser la tête aux travailleurs, les dresser à obéir au gouvernement des riches, les dresser à obéir à leurs exploiteurs ! Combat ouvrier a toujours été favorable au vaccin mais opposé à l’obligation vaccinale assortie de sanctions graves contre les travailleurs. Si le gouvernement français était si soucieux de notre santé il aurait depuis longtemps fourni du matériel et des personnels supplémentaires aux hôpitaux. Il y aurait eu au moins un peu plus d’oxygène pour empêcher certains de mourir du COVID au mois d’août parce qu’il en manquait.

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 » Un rêve, deux rives », de Nadia Henni-Moulai

Des faubourgs de la Casbah à la banlieue parisienne, l’odyssée d’Ahmed présente une autre histoire de l’immigration algérienne.

Père nostalgique, époux ayant vu s’éteindre deux femmes, Ahmed incarne le pater familias mais demeure un mystère pour sa fille et le reste de la fratrie. En tentant de résoudre l’énigme paternelle, Nadia va déconstruire l’image du père, et découvrir le parcours d’un homme, ordinaire, qui taira son rôle dans la Fédération de France du FLN. Une trajectoire paternelle qui éclaire, en creux, celle de l’auteure dans la France d’aujourd’hui.

À travers son histoire personnelle, elle raconte celle de relations manquées, de ces rapports ambivalents entre Algérie et France. De familles françaises où l’Algérie reste omniprésente.

Les éditions Slatkine & Cie et ActuaLitté vous proposent d’en découvrir les premières lignes

LE RICTUS DU REGRET
Sur l’ordonnance, l’écriture grandiloquente et autoritaire dudocteur Alain déploie ses préconisations: «à administrer aumoment du coucher seulement». Mon père, qui n’a jamais prisde médicaments, est censé avaler le somnifère une fois dans sonlit, pas devant le journal télévisé. Je le lui ai répété trois ou quatrefois. Rien n’y fait.

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Guadeloupe: confinement prolongé et allégé, déconfinement par étapes

Pointe-à-Pitre – Le confinement en Guadeloupe, prévu jusqu’à dimanche pour tenter d’arrêter la propagation du coronavirus dans l’île, sera prolongé et allégé, a annoncé le préfet, qui n’a pas donné de calendrier précis de déconfinement, celui-ci dépendant « du niveau de certains indicateurs ».

Si l’épidémie est en phase de décroissance sur l’île, certains indicateurs restent élevés, notamment le taux d’incidence, qui dépasse encore 200 pour 100.000 habitants. Le taux de positivité, à 6,9 %, est en baisse.  

« L’évolution de nos mesures de freinage sera fonction de seuils« , a expliqué le préfet Alexandre Rochatte, lors d’une conférence de presse. 

La première phase du déconfinement – qui correspond notamment à un taux d’incidence inférieur à 200 pour 100.000 habitants et à un taux de positivité inférieur à 10 – devrait être atteinte mercredi, selon le préfet. 

Le couvre-feu sera ainsi reculé à 20 heures, contre 19 heures actuellement, et les déplacements seront à nouveau permis dans une limite de 10 km (contre 5 actuellement). « Les plages et les cours d’eau seront ouverts le matin et l’après-midi« , a également annoncé le préfet.  

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Le monde au chevet d’une nature en danger au congrès de l’UICN

Marseille – La plus grande organisation de protection de la nature, l’UICN, ouvre vendredi à Marseille son congrès mondial, avec l’ambition de donner un coup de fouet à la défense d’une planète grandement mise à mal par l’Homme.

La biodiversité s’effondre, avec jusqu’à un million d’espèces animales et végétales menacées de disparition, selon les experts de l’Onu. La nature « décline plus vite que jamais dans l’histoire humaine« , avertissaient-ils dès 2019. 

Un déclin, souvent qualifié de « sixième extinction de masse« , qui met en péril les conditions même de l’existence humaine sur Terre. Comme le montre également la multiplication de catastrophes liées aux effets du changement climatique, lui aussi causé par l’activité des Hommes, tempêtes, inondations, sécheresses, incendies… 

« Nous faisons face à des défis immenses. Nous voyons le climat changer avec de graves conséquences pour nos sociétés. Nous voyons disparaître la biodiversité et la pandémie frapper nos économies, nos familles, notre santé. Et nous savons que tous ces défis sont liés à notre comportement humain« , a lancé le secrétaire général de l’UICN Bruno Oberle, lors d’un sommet en ligne des peuples indigènes, quelques heures avant l’ouverture officielle. 

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Aux Antilles, les soignants acculés à faire le tri

Dans un contexte d’extrême tension, de nombreux malades du Covid-19 attendent une place en réanimation

— Par Jean-Michel Hauteville(Fort-de-France (Martinique), correspondance) et Quentin Peschard —

Malgré l’heure matinale, Cyrille Chabartier a les traits tirés dans son bureau du service réanimation polyvalente à l’hôpital de Pierre-Zobda-Quitman, à Fort-de-France. Ce jeudi 19 août, ce médecin anesthésiste-réanimateur vient de terminer une garde dans ce service qu’il dirige au sein du site principal du centre hospitalier universitaire (CHU) de Martinique. Vingt-quatre heures à tenter de sauver 55 patients, tous atteints de formes graves du Covid-19. Pour nombre d’entre eux, malgré les efforts de l’équipe soignante, l’issue est fatale. « Il y a beaucoup de décès. On a encore eu cette nuit le décès d’un jeune homme de 31 ans. Mort du Covid, constate le docteur Chabartier avec résignation. Il avait un certain surpoids, mais on a aussi des gens qui sont atteints de formes très graves, sans présenter aucun facteur de risque. »

Voilà déjà six semaines que la Martinique est confrontée à une vague sans précédent de la pandémie due au SARS-CoV-2. Lors de son allocution télévisée du 12 juillet, le président Emmanuel Macron avait décrété l’état d’urgence sanitaire sur cette île des Antilles et imposé un premier couvre-feu.

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Au CHU de Martinique, « on n’a pas les moyens de prendre tout le monde en charge »

Fort-de-France – « Je n’ai pas fait ce métier pour devoir choisir entre un homme de 50 ans et une femme enceinte »: au service de réanimation du CHU de Martinique, « submergé » par les malades du Covid-19, « on n’a pas les moyens de prendre tout le monde en charge ».

« On fait de la médecine de catastrophe« , explique à l’AFP le professeur Hossein Mehdaoui, chef du pôle réanimation du CHU, la voix lasse.

Avec la quatrième vague de Covid-19, qui frappe les Antilles de plein fouet, tout le service de soins intensifs est entièrement consacré à l’épidémie: 46 patients y sont actuellement soignés, et 10 lits supplémentaires vont s’y rajouter dans la journée. L’arrivée d’une unité du service militaire des armées va aussi permettre à terme de déployer 20 lits de plus.

Plus largement, l’ensemble du CHU est très largement consacré au Covid, comme le montre la consommation d’oxygène, multipliée par six. « L’hôpital s’est quasiment arrêté d’opérer« , dit le médecin.

Plus de 250 patients atteints du coronavirus sont soignés dans l’établissement. Seuls les plus gravement atteints se trouvent en réanimation.

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Au festival d’Almada : Écoutez la voix des Femmes ! 

Seules sur scène, ou en duo, elles assurent le spectacle, assument leurs désirs et leur féminité, ne craignent pas de dire l’endroit et l’envers des choses, dans la douceur ou la force, l’ironie ou la violence, la gravité ou l’humour. Elles, les femmes, ne craignent pas de dénoncer ce qui dans la société les oppresse, les accable, trop longtemps les a contraintes à occuper une place dont elles ne veulent pas, dont elles ne veulent plus ! Elles, les femmes, font entendre leur voix, et on ne les fera pas taire…

Rebota rebota y en tu Cara explota

Comment, en effet, obliger à se taire la catalane Agnès Mateus, qui par sa performance, Rebota rebota y en tu Cara explota, prend fait et cause pour toutes ses semblables, dénonçant sans fausse pudeur, sans faire aucune concession au bien-penser ni à la bienséance, le machisme et l’hypocrisie de nos sociétés occidentales ? Récompensée déjà par de nombreux prix, elle voit son spectacle plébiscité en 2020 au Festival d’Almada, ce pourquoi on peut la retrouver cette année sur scène, où elle est saluée avec enthousiasme par un public tant masculin que féminin.

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À la Martinique, une quatrième vague de Covid-19 d’une virulence inédite

Avec seulement 14 % de sa population totalement vaccinée, la Martinique a vu le nombre de contaminations être multiplié par dix en deux semaines.

— Par Jean-Michel Hauteville(Fort-de-France (Martinique), correspondance) —

La première nuit du couvre-feu aura été tout sauf calme dans les rues de Fort-de-France. Mardi 13 juillet, sur les coups de 21 heures, alors que tous les Martiniquais étaient désormais dans l’obligation de rester cloîtrés chez eux, près de 1 500 personnes se sont rassemblées devant l’hôtel de la préfecture pour protester contre les dernières restrictions imposées par le gouvernement. Au son des tambours, la foule a improvisé des slogans en créole, hostiles au passe sanitaire, à la vaccination et à Emmanuel Macron.

Parmi les manifestants, Mélissa, infirmière en réanimation, ne décolérait pas. « Je soigne des malades atteints du Covid-19 depuis un an, pourtant je ne l’ai jamais attrapé », affirmait la jeune femme. En tant que professionnelle de la santé, elle est concernée par l’obligation vaccinale. Mais Mélissa ne l’entendait pas de cette oreille. « Le 15 septembre, je ne serai pas vaccinée. Mais je ne démissionnerai pas non plus : je trouverai une faille.

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À la Martinique s’ouvre en juin le Festival Grif An Tè, de Tropiques Atrium Scène nationale

Amis foyalais, préparez vos agendas ! Les jours à venir seront riches en évènements ! Trop longtemps mise en sommeil par un méchant virus, la culture s’est réveillée sur l’île, telle la Belle au bois dormant, dans tous ses atours, dans toute sa diversité, parée de toutes ses couleurs locales ! À Fort-de-France, un programme riche, qui demande à établir par avance son propre planning de sorties : outre le cinéma qui continuera son chemin jalonné de pépites sur grand écran, nous seront proposés divertissements et réjouissances, et ce pour tous les goûts… En effet, pour finir cette saison en beauté, comme on peut le lire dans Édito 2021, Tropiques Atrium lance  son Grif An Tè Festival, « une manifestation culturelle pluridisciplinaire : musique, danse, théâtre, cinéma, contes, slam et arts plastiques seront de la partie ». Et, cerise sur le gâteau, dans le cadre de ce festival auront lieu aussi des spectacles “en communes”, à Basse-Pointe et à Morne Rouge.(Janine Bailly)

Vendredi 18 juin : Théâtre – 19h – Salle Frantz Fanon – Entrée Libre – Scolaires le 17

Anatole dans la tourmente du Morne Siphon (Cie Les Berlick)

D’après le roman de Sabine Andrivon-Milton (Date de publication : juillet 2010, aux Éditions L’Harmattan) :  En Martinique, sur le Morne Siphon, l’annonce du commencement de la guerre créa la panique au sein de la population.

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Portrait de Jean-Robert Léonidas Ecrivain et médecin haïtien

(Questionnaire du critique littéraire Dan Burcea)

 Qui êtes-vous, où êtes-vous né, où habitez-vous ?

Moi, Jean-Robert Léonidas, j’ai vu le jour un matin de Juin, sous le soleil des tropiques, à Jérémie, une ville du Sud-Ouest d’Haïti. Une petite maison de la rue Hortensius Merlet m’accueille. Elle est coincée entre deux églises, la cathédrale Saint-Louis vêtue de parpaings rouges et le temple adventiste qui jouxtait notre cour où croissaient les plantes préférées de ma mère. À part le pourpier, le chiendent et le plantain à ras de sol, il y avait un manguier, un arbre à pain, un oranger, un cerisier, une passiflore qui grimpait sur une palissade et une vigne vagabondant sur son berceau de bambou. Des rosiers, des glaïeuls, des pervenches. Ma mère, femme de maison férue de latin d’église, faisait partie de la chorale des mères chrétiennes. Mon père venait d’être élu maire de la ville. J’ai grandi à Jérémie face à la mer. Depuis le balcon de chez ma grand-mère maternelle, j’épiais souvent le soleil du matin et l’arrivée des bateaux venus de Port-au-Prince ou des îles avoisinantes.

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Des infirmiers anesthésistes « en urgence vitale » manifestent

Paris – « On vous intube, ils nous entubent ! »: des centaines d’infirmiers anesthésistes sont descendus lundi dans les rues de plusieurs villes de France pour réclamer une reconnaissance de leur spécialité et des hausses de salaires, ont constaté des journalistes de l’AFP.

Blouses bleues et vertes, masques sur le nez et tubes de réanimation sur la tête, une centaine d’infirmiers anesthésistes diplômés d’État (IADE) ont notamment manifesté devant l’Hôtel de ville de Bordeaux. 

Répondant à un appel à faire grève et à manifester de la CGT, ils défendent le savoir-faire de leur profession « avancé, transversal et polyvalent« , qu’ils veulent voir à la fois « sanctuarisé » et revalorisé en terme de grille salariale, pour prendre en compte cinq années d’études. 

Les quelque 10.000 IADE que comptent les hôpitaux français ont suivi un cursus de spécialisation pendant deux ans, après les trois années initiales en école d’infirmière. 

« On ne peut pas d’un côté nous appeler du jour au lendemain pour aller en réanimation, aller en évacuation sanitaire, en urgence, en attendant le même niveau d’excellence, et d’un autre côté nous dénier un statut à part« , fait valoir Julie, 35 ans, infirmière anesthésiste au CHU de Bordeaux depuis cinq ans. 

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Postures et impostures

Tribune du jeudi . Guy Flandrina

« C’est dans la différence que je trouve mon identité »
Matoub Lounès

. Lors de la dernière séance plénière de la CTM, le 5 mai 2021, nous avons eu droit à un cinéma pas possible ! Des élus de Péyi-a, du RDM et de EPMN ont refusé l’octroi d’une subvention de 500.000 € pour la production, en Martinique, de la saison 3 de la série policière Tropiques criminels ; privant de ressource des dizaines de travailleurs de ce secteur d’activités.

Chacun peut remarquer que la Martinique traverse une crise identitaire avec même une certaine violence sous-jacente. Mais nous savons aussi que la mondialisation nous impose de mettre en valeur nos particularismes. Non pas pour contempler nos nombrils mais pour valoriser ce qui est nôtre, afin de contribuer à l’enrichissement universel tout en exploitant et en bénéficiant de notre propre potentiel.

C’est cela que l’équipe de Mi Chans Matinik s’est ingéniée à faire, lors de la dernière séance plénière de la CTM (…). Notre rassemblement, pour la Martinique, au-delà des clivages politiques, entend mettre fin à des postures qui, en fait, sont des impostures paralysantes pour l’action commune !

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Sciences sociales : nouveautésdu16 mai 2021

 

L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.

Le terme de science sociale apparaît pour la première fois en 1824 dans l’ouvrage de William Thompson (1775-1833), An Inquiry into the Principles of the Distribution of Wealth Most Conducive to Human Happiness; applied to the Newly Proposed System of Voluntary Equality of Wealth.

Les débuts des sciences sociales au 18e siècle se reflètent dans la grande encyclopédie de Diderot, avec des articles de Jean-Jacques Rousseau et d’autres pionniers. L’émergence des sciences sociales se reflète également dans d’autres encyclopédies spécialisées. La période moderne a vu la science sociale être utilisée pour la première fois comme un champ conceptuel distinct.

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Littératures : nouveautés du 16 mai 2021

Le mot littérature, issu du latin litteratura dérivé de littera (la lettre), apparaît au début du XIIe siècle avec un sens technique de « chose écrite » puis évolue à la fin du Moyen Âge vers le sens de « savoir tiré des livres », avant d’atteindre aux XVIIe – XVIIIe siècles son sens principal actuel : ensemble des œuvres écrites ou orales comportant une dimension esthétique (ex. : « C’est avec les beaux sentiments que l’on fait de la mauvaise littérature » André Gide) ou activité participant à leur élaboration (ex. : « Se consacrer à la littérature »).

La littérature se définit en effet comme un aspect particulier de la communication verbale — orale ou écrite — qui met en jeu une exploitation des ressources de la langue pour multiplier les effets sur le destinataire, qu’il soit lecteur ou auditeur. La littérature — dont les frontières sont nécessairement floues et variables selon les appréciations personnelles — se caractérise donc, non par ses supports et ses genres, mais par sa fonction esthétique : la mise en forme du message l’emporte sur le contenu, dépassant ainsi la communication utilitaire limitée à la transmission d’informations même complexes.

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Cuba: hospitalisation d’un artiste en grève de la faim

La Havane – L’artiste dissident cubain Luis Manuel Otero Alcantara a été hospitalisé dimanche à la Havane au huitième jour de sa grève de la faim, ont annoncé les autorités sanitaires de la capitale.

« Le citoyen Luis Manuel Otero Alcantara a été admis au service des urgences de l’hôpital universitaire Calixto Garcia, avec un diagnostic d’inanition volontaire« , a annoncé la direction de la Santé. 

L’artiste de 33 ans, dirigeant du collectif contestataire Mouvement San Isidro (MSI) que les autorités accusent d’être financé par les Etats-Unis, s’est déclaré en grève de la faim pour dénoncer la saisie de plusieurs de ses oeuvres par les forces de l’ordre. 

Il observait cette grève à son domicile, dans le quartier pauvre de San Isidro, à La Havane. 

« Luis Manuel n’arrive plus à tenir debout, il a la peau et la bouche gercées, il n’urine et ne parle plus. La gorge enflammée« , avait indiqué samedi sur Twitter Amaury Pacheco, poète et membre du MSI. 

Selon les médias d’Etat, ce collectif vise la déstabilisation politique et est financé par l’Institut national démocrate aux Etats-Unis, groupe de réflexion dirigé par l’ex-secrétaire d’Etat Madeleine Albright. 

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Pakistan: la récitation coranique, un art et une discipline de fer

Islamabad – Pour devenir un maître dans l’art de la récitation coranique, le Pakistanais Hassan Ali Kasi, 21 ans, a dû s’asteindre à une stricte discipline, passant des heures à faire des vocalises, pratiquant le yoga et suivant un régime alimentaire adapté.

Son acharnement a payé. Il a récemment été sacré champion d’une compétition internationale, disputée en ligne, qui l’opposait à des hommes venus de 25 autres pays. 

Révérés au Pakistan, les « Qaris« , les récitateurs du Coran, sont chargés de mener la prière dans les mosquées ou d’enseigner le texte sacré aux étudiants des madrassas, les écoles coraniques. 

Ils sont particulièrement demandés pendant le mois de jeûne du ramadan, qui vient de commencer. 

« Cette charge revenait aux prophètes« , déclare Hassan Ali Kasi à l’AFP dans la capitale Islamabad. « L’un des tout premiers éléments du prêche, c’était la récitation. C’est aussi vieux que l’islam. » 

Les « Qaris » doivent prononcer à la perfection l’arabe, un savoir parfois difficile à maîtriser pour un locuteur pakistanais, dont la langue nationale est l’ourdou. 

La finesse du rythme et de l’intonation produit la mélodie lente distinctive de l' »adhan« , l’appel à la prière, lancé cinq fois par jour au moyen de hauts-parleurs. 

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L’enfer des femmes et des enfants qui concassent des gravats au Tchad

N’Djamena – Le regard vide d’Idjélé est comme figé en direction de l’horizon. Comme un robot, elle frappe avec un lourd marteau un petit morceau de béton qu’elle tient de l’autre main. Un miracle qu’elle ne se blesse pas. Ou le résultat d’une terrible routine…

Au cœur de N’Djamena, la capitale du Tchad, des dizaines de femmes concassent 12 heures par jour, par 45 degrés de chaleur, des blocs de béton, de ciment ou de briques. Elles sont entourées d’une nuée d’enfants dépenaillés et squelettiques, le long d’une route et sur un terrain vague sans ombre, au pied des bâtiments modernes de la Cité internationale des affaires.  

Comme Idjélé, 38 ans, elles en paraissent 20 ou 30 de plus. Le visage recouvert d’une poussière blanchâtre qui leur rougit les yeux, les lèvres bouffies et craquelées par la sécheresse extrême, les doigts déformés et écorchés par le sable qu’elles raclent et tamisent pour récupérer le moindre caillou. 

Elles sont au cœur d’une sorte de cercle vertueux, s’il n’était pas tragique, de l’économie souterraine de ce Tchad classé par l’ONU troisième pays le moins développé au monde: des hommes achètent des gravats sur les chantiers de démolition et les revendent à ces femmes.

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Le blues en cuisson créole de Delgres

Le « power trio » confirme son originalité avec un deuxième album, « 4 Ed Maten », hommage aux travailleurs venus des Antilles.

— Par Bruno Lesprit —

Dans le jargon angliciste des musiciens, on appelle ce type de formation « power trio ». Une configuration guitare électrique-basse-batterie apparue au milieu des années 1960 avec l’émergence du blues rock en s’appuyant sur la puissance de l’amplification. Figures canoniques : Cream (avec Eric Clapton) et The Jimi Hendrix Experience.

A une lignée qui s’étend au hard rock, au punk ou au grunge, il faut ajouter Delgres, la plus belle aventure qu’ait récemment connue le blues français. Depuis un premier album, Mo Jodi (2018), qui a redynamisé un genre souvent embourgeoisé et figé dans les stéréotypes, et dont le successeur, 4 Ed Maten, confirme la singularité. Les titres des œuvres fournissent un premier indice de celle-ci : tout, ou presque, est chanté en créole.

4 Ed Maten (« quatre heures du matin »), avec un radio-réveil qui s’embrase sur la pochette, c’était le temps du lever pour le père du chanteur, guitariste et auteur-compositeur Pascal Danaë quand il débarqua au Havre (Seine-Maritime) en 1958, « après une semaine de bateau » depuis la Guadeloupe.

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