À la Martinique s’ouvre en juin le Festival Grif An Tè, de Tropiques Atrium Scène nationale

Amis foyalais, préparez vos agendas ! Les jours à venir seront riches en évènements ! Trop longtemps mise en sommeil par un méchant virus, la culture s’est réveillée sur l’île, telle la Belle au bois dormant, dans tous ses atours, dans toute sa diversité, parée de toutes ses couleurs locales ! À Fort-de-France, un programme riche, qui demande à établir par avance son propre planning de sorties : outre le cinéma qui continuera son chemin jalonné de pépites sur grand écran, nous seront proposés divertissements et réjouissances, et ce pour tous les goûts… En effet, pour finir cette saison en beauté, comme on peut le lire dans Édito 2021, Tropiques Atrium lance  son Grif An Tè Festival, « une manifestation culturelle pluridisciplinaire : musique, danse, théâtre, cinéma, contes, slam et arts plastiques seront de la partie ». Et, cerise sur le gâteau, dans le cadre de ce festival auront lieu aussi des spectacles “en communes”, à Basse-Pointe et à Morne Rouge.(Janine Bailly)

Vendredi 18 juin : Théâtre – 19h – Salle Frantz Fanon – Entrée Libre – Scolaires le 17

Anatole dans la tourmente du Morne Siphon (Cie Les Berlick)

D’après le roman de Sabine Andrivon-Milton (Date de publication : juillet 2010, aux Éditions L’Harmattan) :  En Martinique, sur le Morne Siphon, l’annonce du commencement de la guerre créa la panique au sein de la population. En ce mois d’août 1914, Anatole, surnommé Ti Totole, n’avait que douze ans. Il nous raconte ici la vie tourmentée du Morne Siphon pendant ces années de guerre et nous entraîne dans les foyers des habitants.

Sabine Andrivon-Milton, née à Fort-de-France en février 1970, est une historienne française, spécialiste de l’histoire militaire de la Martinique.

Adaptation et mise en scène : Arielle Bloesch (Née en Suisse, Arielle vit en Martinique. Auteure, elle met en scène, joue et anime des ateliers. Depuis 2009, elle dirige la Compagnie « Les Berlick ». Plusieurs de ses pièces sont jouées dans la Caraïbe et en Europe. Elle est membre du comité de lecture d’Etc_Caraïbe) / Assistante, scénographe : Estelle Butin / Avec : Néophana Valentine et Charly Lérandy / Création son : Ludovic Laure / Création lumières : Torriep / Décors & Costumes : Marie-Christine Céraline, Nathalie Beuze

Samedi 19 juin – 20h – Salle Aimé Césaire –  Entrée libre

Slam à Tropiques

Avec Elie – Mapie – Jid – Fola – Flo – Ljubna – Yawa – EDS

Une fine équipe de slameurs, dont le vainqueur du Madinina Slam Contest 2020, pour faire sonner les mots !

Lundi 21 juin – 19h – Salle Aimé Césaire – Entrée libre

Fête de la musique : James Germain/Yaniss Odua

James Germain : L’une des plus belles voix d’Haïti. “Le Créole mandingue”… La musique captive, et le musicien captive par son magnétisme. Avec ses trois albums et de multiples collaborations, James Germain invite à un voyage au cœur des âmes, riche en émotions.

Africultures : « Pendant des années, James Germain a offert un univers à la confluence de ses racines afro-caribéennes. Né à Port-au-Prince, il a grandi sur la colline de Saint-Antoine, un quartier populaire de la capitale. James interprète des chants traditionnels vodous teintés d’opéra et de gospel, réinventant les codes. Haïti, et les chants vodous, sont au cœur de son travail. Son inspiration passe du lyrique à la musique afro, son univers est donc au carrefour de plusieurs mondes. Après son troisième album « Kréol Mandingue », produit au Mali, James prépare un nouvel album dans lequel il invite son public à découvrir ses racines haïtiennes revisitées et s’impose avec un style et une voix uniques. » 

Chant : James Germain / Piano et Direction musicale : Dominique Bérose / Basse : Alex Bernard / Batterie : Guillaume Bernard / Percussions : Miki Télèphe

Yaniss Odua : Le jeune Little Yaniss est désormais Yaniss Odua, tête de proue de la scène reggae / dancehall, en Europe, depuis près de vingt ans. Malgré la diaspora, il n’a pas oublié ses racines et livre avec élégance et puissance ses textes engagés. Il a participé aux albums ou compilations de Tiken Jah Fakoly, Don Choa, Matinda, Straïka D, Dancehall Academy, Bomboclaat… 2021 marque la sortie de son nouvel opus !

Chant : Yaniss Odua / Choeurs : Marie-Nicole Leborgne / Choeurs : Amandine Mesdouze / Batterie : Philippe Renart / Basse : Fabrice Dufeal / Clavier : Gregori Fouilhoux / Clavier : Patrice Tauris / Guitare : Ousseynou Ba

Du 21 juin au 24 juillet – Espace Eda-Pierre (Hall Tropiques Atrium). Ouverture le 21 à 17 heures.

Pigments d’Avenir : Une exposition collective, huit artistes émergents 

Johann Capgras, Shaida Madinska, Eymeric Moderne, Jérémie Priam, Ludji Savon, Tania Theleste, Tracy Theodore, Diana Tuillier.

Cette exposition montre les travaux de huit jeunes artistes actuels, certains encore étudiants au CCA (Campus Caribéen des Arts) de Fort-de-France d’où le titre choisi, Pigments d’avenir. Nous présenterons un panel d’œuvres puisées dans l’imaginaire ou la vie quotidienne de ces jeunes artistes, un ensemble d’œuvres (trois par artiste) très hétéroclites, qui montrent les nombreuses utilisations de différents médiums, et différentes techniques artistiques.

Et pour découvrir qui sont ces jeunes artistes, se rendre à la page dédiée sur Tropiques Atrium.

Vendredi 25 juin – 19h – Salle Frantz Fanon – Entrée libre

Cahier d’un retour au pays natal (Aimé Césaire)

Ce texte fondamental du XXe siècle, impose Aimé Césaire, jeune homme de vint-cinq ans, comme l’une des plus grandes voix de la littérature. Il écrit ce long poème à Paris en 1939, avant son retour en Martinique.

Voyage dans le temps et dans l’espace, le spectacle met en scène un Noir, un Homme, l’Homme, en fracture de lui-même, exilé dans la solitude de son être, qui effectue la traversée du retour à son pays natal, c’est-à-dire à son humanité. La langue d’Aimé Césaire, d’une poésie vivante, et néanmoins d’une précision tranchante, est magnifiquement portée par Jacques Martial, dans sa force, sa colère, grâce à une scénographie épurée qui laisse les mots s’envoler librement.

Mise en scène et interprétation : Jacques Martial / Scénographie : Pierre Attrait / Création lumière : Jean-Claude Myrtil / Peinture : Jérôme Boutterin / Création d’accessoires : Martine Féraud / Assistant mise en scène : Tim Greacen / Régie : Marc Martinez / Production : Compagnie de la Comédie Noire / Coproduction : l’Artchipel – Scène nationale de Guadeloupe

Acteur, metteur en scène et homme politique français, comédien anciennement à la tête d’institutions publiques – il a été, de 2006 à 2015, Président de l’Établissement public du Parc et de la Grande halle de la Villette, puis Président du Mémorial ACTe, en Guadeloupe –, Jacques Martial est, depuis le mois de juillet dernier, le nouveau conseiller en charge des Outre-mer auprès de la maire de Paris, Anne Hidalgo.

En 2013, nous avions déjà découvert, parmi les nombreuses versions de cette œuvre, celle donnée à La Martinique par Jacques Martial. On peut relire ici l’article publié à l’époque par Roland Sabra : Intense émotion par la grâce de Jacques Martial.

Vendredi 25 juin – 20h30 – Esplanade Eugène Mona – Entrée libre

Lèspritambou : Laboratoire d’expression rythmique

Le concept LespriTanbou est né d’une réflexion effectuée par Michel Potiron et Claude Jean-Joseph, sur la manière d’opérer une nouvelle approche du tambour en conciliant les tambours Bèlè, Ka et Mandingues. En ce sens, il s’agit surtout d’un laboratoire de recherche dans lequel nous puisons dans ces trois univers pour proposer des créations originales d’un haut niveau technique écrites sur partitions. Lors de cette prestation, nous proposerons donc au public un extrait du fruit de nos recherches.

Tambour djenbé, tambour bèlè, percussions, chant & direction musicale : Michel Potiron / Chachas & chant : Mikaëlla Ecanvil / Tambour djenbé, tambour bèlè, dun-dun, percussions & chant : Claude Jean-Joseph / Tibwa, chacha, chant : Tania Sidney / Tambour ka & chant : Jean-Charles Annonay / Tambour ka, sanza & chant : Marc Séraline / Chachas & chant : Nathalie Ecanvil / Tambour ka, dun-dun & chant : Edmé Djaka

Samedi 26 juin –  16h – salle Frantz Fanon – entrée libre dans la limite des places disponibles 

Atelier Théâtre Amateur Adultes : restitution 2021 !

Des mois d’émois…et nous alors ! Venez découvrir les comédiens de l’atelier !

Professeur – Mise en scène : Arielle Bloesch / Avec : Joëlle Alibo, Valérie Barnouin, Emmanuelle Clairegery, Marie-Julienne Coeurvolan, Florence Dorion, Nathalie Driguez, Joël Jacaria, Sylvie Labarre, Liziane Lostau, Erika Marquez, Christine Noiren, Thierry Perrin, Ronny Regard, Roselyne Regard, Roger Renoult

Samedi 26 juin – 10h – Salle Frantz Fanon – Entrée libre

Filiation laminaire – Classe théâtrale Jeunes

Marche et découverte théâtrale d’auteurs ! – Mise en scène : Rita Ravier et José Dalmat

Avec : Giovanni Bermont, Nolan Boussoco, Coraline Chroné, Aurélie Gros-Désormeaux, Ywen Levron, Lauryne Mabiala, Djessy Mendez, Naïsha  Ursulet, Amanda Noiren, Sarah Patrice, Slorann Rosier, Fiona Soutif, Carlos Stanis / Professeurs : Rita Ravier, Josy Michalon, Roseline Cyrille, José Dalmat, Axel Artheron / Direction pédagogique des formations théâtre : Stéphanie Loik / Déambulation de la Classe Théâtre jeunes, dans le cadre du Festival Grif An Tè de Tropiques Atrium Scène nationale – 

Samedi 26 juin – 18h – Salle Frantz Fanon 

EIA pour Césaire (France – 2009 – 60 minutes – VF). Réalisation : Sarah Maldoror

Synopsis : Ce film est la découverte d’un poète, son quotidien, son cri : « Je pousserai un tel cri nègre que les assises du monde en seront ébranlées ». Peu de temps après la disparition d’Aimé Césaire, la réalisatrice revient sur les pas du poète. Le documentaire est ponctué par des extraits de films qu’elle a consacré au « Chantre de la négritude », en particulier Un homme, une terre et Le Masque des mots. Des morceaux choisis, souvent sous forme de conversations, qui permettent de découvrir l’oeuvre poétique, l’action politique, l’attachement, et la vision de la négritude de l’ancien maire de Fort-de-France.

Africultures : « Sarah Maldoror est aussi allée à la rencontre de proches de l’auteur de Cahier d’un retour au pays natal, dont sa secrétaire et sa gouvernante. Elles nous font découvrir son quotidien ainsi que certains aspects de l’homme, surtout sa façon d’écrire, souvent sur des petits bouts de papiers. Régulièrement ponctué par les musiques de Max Cilla, le père de la flûte des Mornes, ce film dresse avec beaucoup de simplicité le portrait de celui qu’on appelait souvent « Papa Césaire », un homme profondément attaché à la Martinique, à sa culture et à son peuple. »

Samedi 3 juillet – 16h – Salle Frantz Fanon – Entrée libre

Sur la trace des pas sacrés – 1ER Princeps de « Les Planches Tremplin de la Danse », de la Cie Suryakantamani

Célébrer la danse, toucher le sacré à travers un éventail d’esthétiques, de genres, de formes, de gestes et de rituels. Se rencontrer, partager, communier Ô cœur de nous-mêmes. « Danser c’est lutter contre tout ce qui retient, tout ce qui enfonce, pèse et alourdit. C’estentrer en communication physique avec la liberté. C’est pratiquer l’art sacré ! » (Jean-Claude Zadith)

Danse indienne et Indo-contemporaine : Cie SuryakantamaniDanse contemporaine « Sur le fil » : Laurent Troudard, Peter Agardi / Danses urbaines : Flex et ses danseurs / Danse classique : École Natacha Patissier / Danse traditionnelle (Haute-Taille) : Tay-Wot Nou-An