Catégorie : Yékri

Yékri, le journal des effervescences créoles

L’éphéméride du 15 mars

Assassinat de Jules César le 15 mars de l’an 44 avant J-C

L’assassinat de Jules César est le résultat d’un complot de sénateurs romains qui se surnommaient entre eux les Liberatores et dont les chefs les plus renommés furent Marcus Junius Brutus et Caius Cassius Longinus. L’événement eut lieu à la curie de Pompée attenante au théâtre de Pompée durant les ides de mars (le 15 mars) de l’an 44 av. J.-C. Peu avant, le Sénat avait nommé Jules César dictateur à vie, ce que certains sénateurs n’acceptaient pas. Ils pensaient que le régime allait aboutir à une tyrannie et que Jules César se ferait couronner roi de Rome. L’assassinat eut comme résultat la guerre civile des Libérateurs suivie de la prise du pouvoir par Octave, qui allait devenir Auguste, premier empereur romain.

Le complot
Le premier complot sérieux a lieu à Narbonne à la fin de 45 av. J.-C., lorsque César y séjourne après ses victoires en Espagne. Caius Trebonius, l’ami et le légat de César pendant la guerre des Gaules, mais en semi-disgrâce parce qu’il avait été vaincu par les Pompéiens en Hispanie ultérieure, projette alors de le tuer et en parle avec Marc Antoine.

→   Lire Plus

L’éphéméride du 14 mars

Première de Macbeth, drame lyrique en quatre actes de Giuseppe Verdi au Théâtre de la Pergola de Florence, le 14 mars 1847.

Macbeth est un opéra en quatre actes de Giuseppe Verdi, sur un livret de Francesco Maria Piave et Andrea Maffei, d’après la tragédie de William Shakespeare, représenté pour la première fois au Teatro della Pergola à Florence, le 14 mars 1847.
Macbeth avait été commandé pour le carnaval. Le théâtre dut ouvrir ses portes bien plus tôt que prévu et le public nombreux réserva un triomphe à cette œuvre.
Deux autres versions suivirent, une en français à Paris le 19 avril 18651 et la version finale en italien à Milan le 28 janvier 1874.

L’opéra fut repris au Théâtre Lyrique de Paris en 1865 avec quelques modifications. Mais la majorité de la partition se trouvait déjà dans la version italienne. Les deux adjonctions les plus importantes sont celles de l’air La luce langue au IIe acte et du ballet au IIIe. Il n’était pas possible en effet de faire représenter un opéra à Paris sans un ballet. Cette version était naturellement en français, mais le public fut à cette occasion nettement moins séduit que le public florentin de la première création.

→   Lire Plus

L’éphéméride du 13 mars

L’oncle Sam devient le symbole des États-Unis le 13 mars 1852.
Le gouvernement américain annule le Fugitive Slave Act le 13 mars 1862

Oncle Sam

Apparence et description en général

D’une manière conventionnelle, l’oncle Sam est représenté comme un grand homme blanc assez vieux, portant de longs cheveux blancs et une barbichette. Andrew Jackson, 7e président des États-Unis, a servi de modèle au personnage. Sa carrière politique commença lors de la guerre de 1812, et coïncide avec l’affirmation du personnage.

Drapeau des États-Unis.
Dans l’imagerie populaire, oncle Sam est coiffé d’un haut-de-forme aux couleurs de la bannière étoilée, porte un nœud papillon rouge, une queue-de-pie bleue (parfois étoilée) et un pantalon rayé rouge et blanc, le tout rappelant le drapeau des États-Unis.

Origine

L’oncle Sam et Britannia en 1918.
L’histoire initiale
L’origine de l’oncle Sam semble remonter à la guerre de 1812. Les militaires de la base de Troy (État de New York), recevant des caisses de viande marquées « U.S. », interprétaient avec humour ces initiales en « Uncle Sam » en l’honneur de leur fournisseur Samuel Wilson.

Après la Statue de la Liberté, à New York, oncle Sam est probablement la personnification la plus célèbre des États-Unis.

→   Lire Plus

L’éphéméride du 12 mars

Alfred Dreyfus est emprisonné à l’Île du Diable le 12 mars 1895

Déportation et détention à l’île du Diable

Dreyfus dans sa maison à l’île du Diable, 1898 (Stéréoscopie vendue par F. Hamel, Altona-Hambourg, collection Fritz Lachmund).
Le 21 février 1895, Alfred Dreyfus est embarqué sur le Ville-de-Saint-Nazaire, qui accoste à l’île Royale le 8 mars. Gardé secrètement sur l’île Royale, il pose pied sur l’île du Diable cinq jours plus tard.

Les conditions de détention sont pénibles : il est surveillé jour et nuit par des gardiens relevés toutes les deux heures. Il a interdiction de parler à ses geôliers, qui ne peuvent à leur tour lui parler. Sa liberté de mouvement est limitée aux 200 mètres à découvert entourant la case, local de 4 m sur 4 m, où il loge. Lucie, son épouse, n’est pas autorisée à le rejoindre contrairement aux lois de 1872 et 1873 Le climat équatorial est particulièrement éprouvant, chaleur et sécheresse alternant avec des pluies torrentielles.

À partir du 14 avril 1895, le prisonnier tient son journal mais l’interrompt le 10 septembre 1896 « tellement las, tellement brisé de corps et d’âme ».

→   Lire Plus

L’éphéméride du 11 mars

Le 11 mars 1990 des Mohawks de Kanesatake, Canada, érigent une barricade symbolique contre l’agrandissement du terrain de golf d’Oka, ce qui conduira à la crise d’Oka.

La crise d’Oka est un événement politique marquant qui opposa les Mohawks au gouvernement québécois puis canadien, durant l’été 1990 (11 juillet – 26 septembre). La crise demandera l’intervention de l’armée canadienne après l’échec d’une intervention de la police provinciale québécoise. Les Mohawks, (en mohawk Kanien’kehá:ka, historiquement Agniers) sont l’une des Six-Nations iroquoises, lesquelles sont, d’ouest en est : les Tuscaroras, les Sénécas (Tsonnontouans), les Cayugas (Goyogoins), les Onondagas (Onontagués), les Oneidas (Onnéiouts) et les Mohawks.

Depuis quelque temps les relations entre Mohawks et Québécois allochtones sont tendues à Oka. Des conflits s’éternisent au sujet du zonage et de la construction. La ville veut imposer ses règlements sur tous les terrains à Oka mais les Mohawks n’acceptent pas sa juridiction. Un projet s’organise pour construire un centre de désintoxication pour autochtones et un groupe de citoyens s’y opposant se mobilisent. Plusieurs interventions policières d’envergure ont aussi lieu dans les communautés mohawks dans l’année avant la crise.

→   Lire Plus

L’éphéméride du 10 mars

Le juge Rodney Melville lance un mandat d’arrêt à l’encontre de Michael Jackson le 10 mars 2005

Le juge Rodney Melville lance un mandat d’arrêt à l’encontre de Michael Jackson qui ne s’est pas présenté au début de son audience du jour. Le chanteur, jugé pour abus sexuel sur mineur, recevrait des soins pour un problème de dos. Le juge donne une heure à Michael Jackson pour se présenter devant le tribunal sous peine de payer une caution de trois millions de dollars (2,2 millions d’euros) et il peut même se présenter à son procès en pyjama.

Accusations d’abus sexuels sur mineurs
Sans cesse à la recherche d’une enfance qu’il n’a jamais vraiment connue, ce dont témoigne par exemple sa chanson Childhood, Michael Jackson, souffrant du syndrome de Peter Pan, s’est progressivement construit un univers onirique au sein de son Ranch de Neverland. Sa proximité avec les enfants a fait naître des rumeurs et donné lieu à deux accusations d’abus sexuel sur mineur. Incidemment, chacune des deux accusations a été déposée quelques mois après la diffusion d’un des principaux entretiens télévisés auxquels l’artiste a participé, respectivement l’Oprah Winfrey Show (10 février 1993) et Living with Michael Jackson (diffusé le 3 février 2003).

→   Lire Plus

L’éphéméride du 9 mars

Napoléon Bonaparte épouse Joséphine de Beauharnais le 9 mars 1796.

Marie Josèphe Rose Tascher de La Pagerie, dite Joséphine de Beauharnais, née le 23 juin 1763 aux Trois-Îlets en Martinique et morte le 29 mai 1814 au château de Malmaison à Rueil-Malmaison, est la première épouse de l’empereur Napoléon Ier de 1796 à 1809. À ce titre, elle est impératrice des Français de 1804 à 1809 et reine d’Italie de 1805 à 1809.

Joséphine est née dans une grande propriété de la Martinique d’une famille de Békés. Elle arrive en métropole après son mariage avec Alexandre de Beauharnais, figure de la Révolution française exécuté durant la Terreur ; durant cette période, Joséphine est emprisonnée plusieurs mois. Fréquentant les salons parisiens, elle rencontre le général Bonaparte avec qui elle se remarie. Ce second mariage lui permet de devenir impératrice, mais elle se heurte à l’hostilité de sa belle-famille et à son incapacité à donner un héritier. Napoléon divorce d’elle, et elle se retire dans son domaine de Malmaison. Malgré son mariage stérile avec Napoléon, Joséphine a une importante postérité grâce aux enfants de son premier lit.

→   Lire Plus

L’éphéméride du 8 mars

  • Le massacre de Gnadenhütten a lieu le 8 mars 1782
  • La journée internationale des droits des femmes est fixée le 8 mars en 1914

Le massacre de Gnadenhütten a eu lieu vendredi 8 mars 1782 pendant la guerre d’indépendance des États-Unis, dans l’Ohio. 96 Amérindiens chrétiens dont 60 femmes et enfants ont été massacrés par un groupe de miliciens de Pennsylvanie, en représailles aux incursions effectuées par un autre groupe d’Amérindiens, alliés aux britanniques.
Les habitants de Gnadenhütten étaient tous des membres des tribus Lenapes et de l’Église moravienne, ils étaient restés neutres pendant la guerre d’indépendance à cause de leurs convictions religieuses et pacifistes. Pourtant, la centaine de civils amérindiens (dont une majorité de femmes et d’enfants) ont été sauvagement assassinés et scalpés par ces miliciens pennsylvaniens commandés par le colonel David Williamson (en).

Journée internationale des droits des femmes

→   Lire Plus

L’éphéméride du 7 mars

Guadeloupe : les premiers droits politiques sont accordés aux Libres de couleurs le 7 mars 1833

Le Conseil colonial de Guadeloupe adopte, par 118 voix contre 6, le projet visant à accorder les droits politiques aux hommes de couleur libres. En 1831, une ordonnance royale leur avait timidement accordé les droits civils parce qu’on craignait une vive opposition des colons, grands propriétaires détenteurs de richesses sur les îles.

A l’époque, la loi française spécifiait que pour être électeur il fallait payer un cens de 200 francs et pour être é1u un cens de 300 francs. Ces chiffres ont été portés à 300 et 600 en Guadeloupe, en Martinique et en Guyane. II fallait de plus justifier de Ia possession dans la colonie de valeurs mobilières ou immobilières de 30 000 francs en Guadeloupe et en Martinique, de 20 000 francs en Guyane. Portée à la Chambre des députés, la loi fit l’objet d’une discussion du13 au 23 avril et parut au moniteur le 1″ mai.

Sur son accueil, le Courrier de 1a Guadeloupe publie ceci : « Il est des esprits chagrins pour lesquels la gêne des temps présents comparée à l’aisance des temps passés est une cause intarissable de regret pour ces derniers, de diatribe contre les autres ; incapables de rien apprécier sans être soumis à à cette double impression, ils répandent amèrement leur bile sur tout ce qui se présente comme de nouvelles institutions.

→   Lire Plus

L’éphéméride du 6 mars

L’opéra La traviata de Verdi est présenté pour la première fois au Théâtre La Fenice à Venise le 6 mars 1853.

La traviata est un opéra en trois actes de Giuseppe Verdi créé le 6 mars 1853 à La Fenice de Venise sur un livret de Francesco Maria Piave d’après le roman d’Alexandre Dumas fils, La Dame aux camélias (1848) et son adaptation théâtrale (1852).

Victime d’une distribution défaillante, l’œuvre s’est heurtée, lors de sa création, à l’incompréhension du public, dérouté par un drame romantique au caractère intimiste, privé de la distance héroïque traditionnelle et servi par un réalisme musical inaccoutumé. Mais, reconnue à sa juste valeur dès les représentations suivantes, La traviata est devenue au xxe siècle l’une des œuvres les plus jouées dans les opéras de par le monde. L’œuvre de Verdi a bénéficié du talent d’interprètes exceptionnels comme Maria Callas et Renata Scotto qui savaient allier prouesses vocales et qualités dramatiques, ou comme plus récemment Anna Netrebko et Pretty Yende.

Lire sur Madinin’Art : « La Traviata » opéra en trois actes de Giuseppe Verdi

Œuvre parmi les plus célèbres du répertoire, elle fait partie, avec Rigoletto (1851) et Il trovatore (1853), de la « trilogie populaire » qui a conféré à Verdi, de son vivant, une gloire internationale incontestée.

→   Lire Plus

L’éphéméride du 5 mars

Arrivée de « l’Évangile » à Tahiti le 5 mars 1797

L’Arrivée de l’Évangile est une fête commémorant l’ancrage à Tahiti le 5 mars 1797 du navire des missionnaires chrétiens à l’origine des premières conversions autochtones au protestantisme. En Polynésie française, le 5 mars est une fête légale et un jour férié et chômé.
Illustration : Le Duff, navire missionnaire, arrivant à Tahiti
Rencontre entre tahitiens et missionnaires chrétiens.
Au milieu du XVIIIe siècle, le Royaume de Grande-Bretagne est secoué par le Grand réveil. En 1795, la Société missionnaire de Londres est créée afin d’envoyer des évangélisateurs dans les mers du Sud. James Wilson prend le commandement de son navire le Duff (en).

Le 24 septembre 1796, le Duff prend la direction des mers du Sud.

Le 5 mars 1797, le navire de la Société missionnaire de Londres arrive dans la baie de Matavai (aujourd’hui située sur le territoire des communes de Arue et de Mahina) sur les côtes septentrionales de l’ile de Tahiti. Les missionnaires sont accueillis par Pōmare II. Peter Hagerstein, un marin déserteur, servit de truchement entre les missionnaires et le roi.

→   Lire Plus

L’éphéméride du 4 mars

Création du ballet Le lac des cygnes au Théâtre Impérial Bolchoï le 4 mars 1877.

Le Lac des cygnes (en russe : Лебединое озеро / Lebedinoïe ozero) est un ballet en quatre actes sur une musique de Piotr Ilitch Tchaïkovski (opus 20) et un livret de Vladimir Begitchev inspiré d’une légende allemande.

Historique
En 1871, Tchaïkovski profite de ses vacances pour composer un petit ballet, Lebedinoïe ozero, destiné aux enfants de sa sœur.

Lorsque, au cours de l’été 1875, l’Intendant du grand théâtre de Moscou, Vladimir Pétrovitch Begitchev, lui demande de composer un ballet, Tchaikovski accepte immédiatement d’autant que la proposition est lucrative (Tchaïkovski touchera 5 000 roubles pour sa peine) et que le compositeur confie, dans une lettre à son ami Rimski-Korsakov, rêver depuis longtemps de « [s’]essayer à ce genre de musique ». Bégitchev, en collaboration avec son danseur étoile du Théâtre Impérial Bolchoï Vassili Fiodorovitch Gelzer, a personnellement préparé le livret à partir de légendes et contes divers — dont le Voile dérobé tiré des « contes populaires des Allemands » de Johann Karl August Musäus. Tchaikovski a à l’esprit les ballets de Léo Delibes et plus particulièrement Coppélia.

→   Lire Plus

L’éphéméride du 3 mars

Création de l’opéra Carmen de Georges Bizet à l’Opéra-Comique le 3 mars 1875.

Carmen est un opéra-comique en quatre actes de Georges Bizet, sur un livret d’Henri Meilhac et Ludovic Halévy, d’après la nouvelle Carmen, de Prosper Mérimée. Créée le 3 mars 1875 à l’Opéra-Comique sous la direction d’Adolphe Deloffre, l’œuvre ne rencontra pas le succès escompté, ce qui affecta beaucoup le compositeur. Ce dernier a pris une revanche posthume éclatante, puisque aujourd’hui Carmen est l’un des opéras les plus joués dans le monde.

Argument
L’action se passe à Séville (ville du Sud de l’Espagne) et dans les environs, au début du XIXe siècle.

Acte I – La place
Le prélude est l’un des plus célèbres de l’histoire de la musique : c’est un Allegro giocoso débordant au rythme joyeux et bondissant correspondant au motif de la corrida, entrecoupé d’abord par un petit thème du quatrième acte (où l’alguazil se fait copieusement huer) puis par le motif de la chanson d’Escamillo. Il est suivi immédiatement par un sombre Andante moderato dont le caractère inquiétant et frissonnant marque le thème du destin funeste, il sera joué aux moments clefs de l’opéra (Carmen jette la fleur à José, Micaëla convainc José de partir…) et résonnera à toute volée à la fin du duo final.

→   Lire Plus

L’éphéméride du 2 mars

Ernest Renan publie une édition « grand public » de son essai « La vie de Jésus » le 2 mars 1864.

Renan publie le 2 mars 1864 sous le titre Jésus une édition « grand public » sans les notes ni la critique des sources, et en retranchant ou atténuant de nombreux passages. Il annonce dans l’avertissement: « Je crois que beaucoup de vrais chrétiens ne trouveront dans ce petit volume rien qui les blesse. ». Cette édition qui a un grand succès n’attire pas l’attention des critiques.

La Vie de Jésus est un essai d’Ernest Renan, publié en 1863. C’est le premier volume d’un projet plus vaste, l’Histoire des origines du christianisme (huit volumes publiés entre 1863 et 1883). Ce best-seller européen fait scandale notamment en France car le philologue et historien présente Jésus comme une haute personnalité morale, rejetant sa divinité et toute intervention du surnaturel.

Historique
Cet essai résulte de notes de lectures et d’ébauches consignées au jour le jour dans des carnets de Renan, prises lors de l’expédition française en Syrie et au Liban à laquelle il participe en 1860-1861.

→   Lire Plus

L’éphéméride du 1er mars

Dernière manifestation explosive de la Soufrière lors de la crise éruptive, débutée en juillet 1976, le 1er mars 1997.

La Soufrière, surnommée « vié madanm la » en créole guadeloupéen, littéralement « la vieille dame » en français, est un volcan en activité situé sur le territoire de la commune de Saint-Claude en Guadeloupe, dans le parc national du même nom, dans le Sud de l’île de Basse-Terre. La commune de Basse-Terre, chef-lieu du département et région d’outre-mer, se trouve à une dizaine de kilomètres au sud-ouest et les chutes du Carbet sur son flanc est. C’est le seul volcan actif de l’île, actuellement à l’état de repos éruptif.

La Soufrière fait partie d’un ensemble volcanique comprenant plusieurs bouches éruptives qui, en plus du dôme de lave principal, a formé plusieurs autres dômes, cônes (Morne Carmichaël, la Citerne, etc.) et cratères ; des sources chaudes et zones de fumerolles sont apparues au niveau des zones les plus actives.

Géographie
Situation, topographie

Le sommet de la Soufrière, appelé La Découverte, culmine à une altitude de 1 467 mètres ; c’est le plus haut sommet de la Guadeloupe et des petites Antilles.

→   Lire Plus

L’éphéméride du 29 février

Le film Autant en emporte le vent remporte 8 trophées à la cérémonie des Oscars le 29 février 1940.

Le 29 février est un jour intercalaire. C’est le 60e jour de l’année du calendrier grégorien et du calendrier julien en cas d’année bissextile.Il y a eu un 29 février en 2000, 2004, 2008, 2012, 2016. Le prochain viendra en 2020, ensuite en 2024, 2028, etc.
Ce jour n’existe que tous les quatre ans (rythme des années bissextiles) du calendrier julien. Dans le calendrier grégorien on exclut en outre les millésimes divisibles par 100 mais non par 400, comme 1700, 1800, 1900 ; ainsi les années 2000 et 2400, divisibles par 400, sont bissextiles, en revanche 2100, 2200 et 2300 ne le seront pas.
Dans le calendrier républicain français, le jour intercalaire ajouté lors des années sextiles ne se situait pas à cette période de l’année, mais à l’automne, lors du jour de la révolution, situé au-delà des cinq journées des sansculottides, soit approximativement le lendemain du 21 septembre.
28 février – 29 février – 1er mars (ou, exceptionnellement, 30 février)

Autant en emporte le vent (Gone with the Wind) est un film américain de Victor Fleming réalisé en 1939, adapté du roman du même nom de Margaret Mitchell paru en 1936.

→   Lire Plus

L’éphéméride du 28 février

Le dernier empereur aztèque, Cuauhtémoc (l’aigle qui tombe) est exécuté par les Espagnols le 28 février 1525

Cuauhtémoc (vers 1497 – Acalán 1525) fut le dernier tlatoani mexica et constitue l’un des mythes de la conception indigéniste de la nation mexicaine. Son nom signifie littéralement « aigle descendant », du nahuatl cuāuhtli (aigle) et temōc (descente) ; par extension, ce nom peut être interprété comme la métaphore de « Celui qui fond tel un aigle (sur l’ennemi) »1, ou du soleil couchant, car l’aigle symbolise le soleil dans la culture mexica.

Cuauhtémoc est aussi appelé Cuāuhtemōctzin, « tzin » étant une marque de noblesse en nahuatl, l’équivalent du « Don » espagnol. Le nom de Cuauhtémoc a plusieurs transcriptions différentes dans les chroniques des conquistadors : Guamatzin, Guatemuz, Guatimuza, Guatimozin… Il est l’un des nombreux héros nationaux mexicains.

Résistance contre les Espagnols
Cuauhtémoc était le fils d’Ahuitzotl et le cousin de Moctezuma II. Il est le chef de la triple alliance de Mexico-Tenochtitlan-Texcoco-Tlacopan à la mort de Cuitlahuac, lequel avait lui-même succédé à Moctezuma. Cuauhtémoc prit pour épouse Tecuichpoch, la fille de Moctezuma et de Teotlacho.

→   Lire Plus

L’éphéméride du 27 février

L’ indépendance de la République dominicaine est proclamée le 27 février 1844.

La République dominicaine, en espagnol República Dominicana, est un pays des Grandes Antilles, Caraïbes. Elle occupe environ les deux tiers de l’île d’Hispaniola, en mer des Caraïbes, Haïti occupant le tiers ouest de l’île. L’espagnol est la langue officielle de ce pays qui compte plus de 10 millions d’habitants.

Nom du pays
Le nom de République dominicaine a été institué par la constitution de 1844 (en espagnol, qui est la langue officielle, le pays se nomme : República Dominicana) qui commence ainsi : « Les députés des peuples de l’ancienne partie espagnole de l’île de Saint-Domingue décrètent… » Son origine se trouve dans le nom de la capitale, Saint-Domingue (Santo Domingo en espagnol), elle-même baptisée en l’honneur de saint Dominique de Guzmán.

La République dominicaine n’a pas d’appellation officielle courte. Cependant, il en existe plusieurs officieuses :

La « Dominicaine » ; cette appellation est peu usitée en français mais on trouve plus facilement ses équivalents anglais « Dominican » et espagnol « Dominicana » ;
« Saint-Domingue », par extension du nom de la capitale du pays, puisque c’est le substantif duquel dérive « dominicaine ».

→   Lire Plus

L’éphéméride du 26 février

La conférence de Berlin qui aboutit au partage et à la division de l’Afrique en faveur de l’Europe se termine le 26 février 1885.

La conférence de Berlin marqua l’organisation et la collaboration européenne pour le partage et la division de l’Afrique. Aussi connue comme la conférence de l’Afrique de l’Ouest, elle commença le 15 novembre 1884 à Berlin et finit le 26 février 1885. A l’initiative du chancelier Otto von Bismarck, l’Allemagne, l’Autriche-Hongrie, la Belgique, le Danemark, l’Empire ottoman, l’Espagne, la France, la Grande-Bretagne, l’Italie, les Pays-Bas, le Portugal, la Russie, la Suède-Norvège ainsi que les États-Unis y participèrent. Une conférence antérieure fit commencer le débat sur la partition des Congo. La conférence de Berlin aboutit principalement à édicter les règles officielles de colonisation. L’impact direct sur les colonies fut une vague européenne de signatures de traités.

Contexte
Durant de longues années, l’intérieur du continent africain, souvent difficile d’accès, n’a pas intéressé les puissances européennes qui se contentaient d’y établir des escales ou des comptoirs de commerce. Dans la seconde moitié du xixe siècle, l’appétit des puissances européennes est stimulé par la découverte de richesses insoupçonnées, à l’image des mines de diamants du Transvaal découvertes en 1867.

→   Lire Plus

L’éphéméride du 25 février

Sonny Rupaire meurt à Point-à-Pitre le 25 février 1991

Sonny Rupaire (né Sony Émile Ernest Rupaire) est un poète de langue française puis principalement créole et militant français. Né en Guadeloupe à Pointe-à-Pitre le 7 novembre 1940, il y meurt le 25 février 1991, après une vie engagée et une contribution importante à l’évolution de la langue créole.

Biographie
Sonny Rupaire naît le 7 novembre 1941 à Pointe-à-Pitre. Il restera longtemps marqué par le décès de sa mère en 1947. Dès sa scolarité au lycée Carnot, il compose des poèmes, notamment sur la vie scolaire. Il se fait connaître du public par un poème écrit en 1957 intitulé Les Dameurs, dans lequel il décrit la cruauté de l’esclavage et réclame des comptes de manière virulente au colonisateur. Il s’illustre durant les Jeux floraux de Guadeloupe, obtenant plusieurs prix entre 1957 et 1966. Il écrit en français, et note que la bibliothèque du lycée ne contient aucun livre d’auteur antillais. En 1961, il devient instituteur après une formation à l’École normale, et est nommé à Saint-Claude.

Hors de France
Refusant de répondre à l’appel sous les drapeaux pour combattre aux côtés des forces françaises dans la guerre d’Algérie, il quitte la Guadeloupe et rejoint l’ALN en Algérie, ce qui lui vaut d’être condamné par le tribunal militaire de Bordeaux en 1963 pour insoumission en temps de paix.

→   Lire Plus

L’éphéméride du 24 février

Naissance à Pointe-Noire (République du Congo) de l’écrivain franco-congolais Alain Mabanckou le 24 février 1966

Alain Mabanckou est un écrivain et enseignant franco-congolais1, né le 24 février 1966 à Pointe-Noire (république du Congo). Il remporte en 2006 le prix Renaudot pour son roman Mémoires de porc-épic. Finaliste en 2015 du Man Booker International Prize et du Premio Strega Europeo, il a notamment été récompensé en 2012 par l’Académie française (Grand Prix de littérature Henri-Gal) et en 2013 par la Principauté de Monaco (prix littéraire Prince Pierre de Monaco pour l’ensemble de l’œuvre).

Biographie
Alain Mabanckou, né le 24 février 1966 à Pointe-Noire (république du Congo), a été élevé par sa mère, Pauline Kengué, vendeuse de bananes au marché, et Roger Kimangou, un père adoptif réceptionniste dans un hôtel. Son père biologique a quitté sa mère lorsqu’elle était enceinte4. Alain a pris le nom de son oncle René Mabanckou. Alain Mabanckou passe son enfance dans la ville côtière de Pointe-Noire, plus précisément dans le quartier de Tié-Tié. Il découvre la lecture d’abord à travers les San Antonio et SAS abandonnés par les immigrés français, que son père lui ramène de l’hôtel.

→   Lire Plus

L’éphéméride du 23 février

Capitulation du général Villaret-Joyeuse assiégé à Fort Desaix en Martinique le 23 février 1809

Jean-Marie de Villaret-Joyeuse, né le 18 septembre 1757 à Auch (Gers), mort le 10 janvier 1847 à Paris, est un général de la Révolution française et de l’Empire.

Jean-Marie de Villaret-Joyeuse est nommé le 4 février 1776, lieutenant en 3e dans l’artillerie de l’Île de France puis lieutenant en second le 9 février 1777.

Envoyé aux colonies, il est promu, le 1er mai 1786, lieutenant en premier au régiment du corps royal d’artillerie des colonies puis capitaine en second le 19 novembre de la même année, capitaine en premier le 1er juillet 1792, chef de bataillon le 18 pluviôse an IV puis chef de brigade le 21 février 1796.

Envoyé à la Martinique avec son frère, il reprend possession de l’île où il a de bonnes relations avec les colons et est nommé général de brigade le 26 janvier 1804.

En 1809, avec seulement 2 000 hommes, il tente de résister courageusement au corps expéditionnaire de 18 000 hommes mené par l’amiral Cochrane. Il s’enferme dans le fort Desaix, situé au-dessus de Fort de France, mais doit capituler sous le nombre au bout de trois semaines mais il est destitué le 21 août 1810, en raison de la capitulation en Martinique.

→   Lire Plus

L’éphéméride du 22 février

L’indépendance de Sainte-Lucie est proclamée, sous l’égide de John Compton le 22 février 1979.

Histoire

L’île de Sainte-Lucie est habitée par un peuple d’Amérindiens des Antilles environ un millier d’années av. J.-C. : les Arawaks. Au IXe siècle, les Kalinagos y deviennent majoritaires. Nommée « Iouanalao », un nom qui signifierait « le pays des iguanes », par la population autochtone elle est baptisée « Sainte-Lucie », en l’honneur de Lucie de Syracuse, par des marchands espagnols qui la découvrent au début du XVIe siècle. Les Européens essaieront ensuite progressivement de s’y implanter mais sans succès. C’est la France qui commença à établir une réelle colonie et signa un traité avec les Caraïbes en 1660. Néanmoins, l’île fut tout au long des XVIIe et XVIIIe siècles principalement disputée entre la France et le Royaume-Uni, lequel en obtient le contrôle complet en 1814, avec le traité de Paris. Un gouvernement représentatif local est mis en place en 1924. Le pays devient indépendant le 22 février 1979, en tant que royaume du Commonwealth. Il adhère à l’Organisation des États de la Caraïbe orientale en 1981.

→   Lire Plus

L’éphéméride du 21 février

Malcolm X est assassiné à Harlem le 21 février 1965

Malcolm Little connu sous le nom de Malcolm X, également connu sous le nom d’El-Hajj Malek El-Shabazz (en arabe : الحاج مالك الشباز), né le 19 mai 1925 à Omaha (Nebraska) et mort assassiné le 21 février 1965 à Harlem (État de New York), est un militant politique et défenseur des droits de l’homme américain.

Après avoir été une voix majeure du nationalisme afro-américain et de Nation of Islam, il quitte ce dernier en 1964, pour rejoindre l’Islam sunnite et embrasser des vues plus universalistes, et devenir une figure de proue du mouvement des droits civiques. Dans les derniers mois de sa vie, il appelle à une unité des divers mouvements des droits civiques et se rapproche d’autres leaders afro-américains comme Martin Luther King, John Lewis président du Student Nonviolent Coordinating Committee (SNCC), Fannie Lou Hamer icone charismatique du Mississippi Freedom Democratic Party. En janvier 1965 lors d’une réunion du Congress of Racial Equality il appelle à un soutien à tout mouvement œuvrant pour les droits civiques.

Malcolm X fait partie des quatre grandes icônes des mouvements afro-américains pour abolir les discriminations raciales aux États-Unis avec Rosa Parks, Daisy Bates et Martin Luther King pour la période qui va de 1954 à 1965.

→   Lire Plus

L’éphéméride du 20 février

Naissance à Miami de Sydney Poitier  le 20 février 1927

Sidney Poitier est un acteur et réalisateur américano-bahaméen et un ambassadeur des Bahamas, né le 20 février 1927 à Miami. Fait chevalier-commandeur de l’ordre de l’Empire britannique (KBE) en 1974, il est le premier acteur noir et le premier bahaméen à recevoir l’Oscar du meilleur acteur, en 1964, pour Le Lys des champs.

Il occupe la 22e place dans le classement des plus grands acteurs selon l’American Film Institute.

Après avoir été marié à la danseuse Juanita Hardy de 1950 à 1965, il a épousé l’actrice Joanna Shimkus le 23 janvier 1976 avec qui il a eu deux filles dont l’actrice Sydney Tamiia Poitier.

Le patronyme de Poitier, d’origine française, fut introduit en Angleterre au xie siècle durant la conquête normande. Quelques siècles plus tard, au début des années 1800, un descendant de la lignée Charles Leonard Poitier, s’installe à l’île Cat, aux Bahamas, comme planteur. À son décès en 1834, son épouse hérite de 86 esclaves (39 hommes et 47 femmes), qui portent tous, comme le voulait la coutume, le patronyme de leur défunt maître.

→   Lire Plus