Catégorie : Yékri

Yékri, le journal des effervescences créoles

L’éphéméride du 9 avril

René Robert Cavelier de La Salle prend possession du Mississippi au nom de la France le 9 avril 1682

René-Robert Cavelier de La Salle est né à Rouen, province de Normandie, le 21 novembre 16431,2 et mort assassiné le 19 mars 1687 près de Navasota, au sud-ouest de la colonie française de Louisiane, dans l’actuel État américain du Texas.

Explorateur-voyageur, il a parcouru la région des Grands Lacs des États-Unis et du Canada actuels, puis le fleuve Mississippi, et a ainsi découvert les territoires situés entre la vallée du Saint-Laurent et le delta du Mississippi.

Exploration du Mississippi
En décembre 1681, La Salle rassemble ensuite son équipage pour une nouvelle expédition. Laissant, en janvier 1682, le fort Crèvecœur avec vingt-trois Français et dix-huit Amérindiens, il atteint le confluent du Mississippi le 6 février 1682. Le 6 avril, l’expédition est en vue du golfe du Mexique. Le 9 avril, il prend possession de ces vastes territoires au nom de la France et leur donne le nom de Louisiane en l’honneur du roi Louis XIV qui, peu reconnaissant, écrira au gouverneur de La Barre que cette découverte est « fort inutile et qu’il faut dans la suite empêcher de pareilles découvertes », même s’il lui ordonne d’y retourner et d’y implanter une colonie.

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L’éphéméride du 8 avril

Pendant la guerre de l’oreille de Jenkins : combat du 8 avril 1740 .

Le combat du 8 avril 1740 est une bataille navale entre le Princesa, un vaisseau espagnol de 3e rang (conçu pour emporter Modèle:Num-70 canons, mais armé de 64 canons lors de l’affrontement) sous le commandement de Don Parlo Augustino de Gera, et une petite escadre britannique de trois vaisseaux de 70 canons : le HMS Kent, le HMS Lenox et le HMS Orford, commandée par le capitaine Colvill Mayne qui avait son pavillon amiral à bord du Lenox. Le vaisseau espagnol est pris en chasse et capturé, il entre par la suite au service de la Royal Navy, sous le nom de HMS Princess.

La guerre de l’oreille de Jenkins (appelée par les Espagnols Guerra del Asiento) a principalement lieu dans les Caraïbes, de 1739 à 1748, et voit s’affronter les flottes et troupes coloniales du royaume de Grande-Bretagne et de l’Espagne. À partir de 1740, débute la guerre de Succession d’Autriche, avec laquelle se confond la guerre de « l’oreille de Jenkins ». Cette guerre peu connue, qui mobilise des forces immenses pour l’époque, et se solde par des pertes humaines et matérielles énormes, est un désastre pour la Grande-Bretagne, et n’aboutit qu’au retour au statu quo ante bellum.

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L’éphéméride du 7 avril

Début du génocide des Tutsi au Rwanda le 7 avril 1994

Le génocide des Tutsi au Rwanda eut lieu du 7 avril 1994 jusqu’au 17 juillet 1994 au Rwanda. Ce génocide s’inscrit historiquement dans un projet génocidaire latent depuis plusieurs décennies, à travers plusieurs phases de massacres de masse, et stratégiquement dans le refus du noyau dur de l’État rwandais de réintégrer les exilés Tutsi, objet de la guerre civile rwandaise de 1990-1993. Cette guerre, débutée en 1990, opposait le gouvernement rwandais, constitué de Hutu (voir Hutu Power), au Front patriotique rwandais (FPR), accusé par les autorités de vouloir imposer, par la prise du pouvoir, le retour des Tutsis exilés dans leur pays. Les accords d’Arusha, signés en août 1993, qui prévoyaient cette réintégration afin de mettre fin à la guerre, n’étaient encore que partiellement mis en œuvre à cause de la résistance du noyau dur du régime Habyarimana. L’assassinat du président rwandais le 6 avril 1994 déclenche le génocide des Tutsis par les extrémistes Hutu.

L’ONU estime qu’environ 800 000 Rwandais, en majorité tutsis, ont perdu la vie durant ces trois mois.

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L’éphéméride du 6 avril

Rétrocession  par les Anglais de l’île Bourbon à la France le 6 avril 1815

La Réunion est une île de l’Ouest de l’océan Indien dans l’hémisphère sud ainsi qu’un département d’outre-mer français.

D’une superficie de 2 512 km2, La Réunion est située dans l’archipel des Mascareignes à 172 km à l’ouest-sud-ouest de l’île Maurice et à 679 km à l’est-sud-est de Madagascar. Il s’agit d’une île volcanique créée par un point chaud : culminant à 3 071 m au piton des Neiges, elle présente un relief escarpé travaillé par une érosion très marquée. Le piton de la Fournaise, situé dans le Sud-Est de l’île, est un des volcans les plus actifs du monde. Bénéficiant d’un climat tropical d’alizé maritime et située sur la route des cyclones, La Réunion abrite un endémisme exceptionnel.

Vraisemblablement repérée dès le Moyen Âge par les Arabes sous le nom de « Dina Morgabin » (l’île couchant)2, La Réunion n’a été habitée qu’à compter du milieu du XVIIe siècle, soit environ 150 ans après son apparition sur les portulans des navigateurs portugais. Jusqu’alors connue sous le nom d’île Mascarin, elle devient sous celui d’île Bourbon, une escale de la Compagnie française des Indes orientales sur la route des Indes puis, à partir des années 1710, une véritable colonie pratiquant la culture du café.

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L’éphéméride du 5 avril

Il y a cinquante-deux ans, le 5 avril 1971, le manifeste des 343 : un acte de désobéissance civile

— Par l’Union des Femmes de Martinique —

Le 5 avril 1971, le Nouvel Observateur crée le scandale en France avec un numéro qui révèle les noms de 343 femmes révélant avoir avorté illégalement. La contraception, légalisée depuis 1967, est quasi inexistante et l’Église comme l’Ordre des médecins refusent toute idée d’une modification de la loi de 1920 qui interdit l’avortement.

Or les femmes avortent quand même. Les plus aisées partaient à l’étranger, celles qui n’ont pas les moyens ont recours à toutes sortes de pratiques dans des conditions humaines déplorables et au péril de leur vies.

Ce 5 avril 1971, Le Mouvement de Libération des Femmes (MLF), pose un acte de désobéissance civile et pour la première fois la question d’un « droit à l’avortement » est posé sur le devant de la scène. Cet acte de bravoure sera suivi des procès de Bobigny d’octobre – novembre 1972, Michele Chevalier mère de Marie Claire (16 ans) dénoncée par son violeur pour avoir pratiqué un avortement clandestin et 4 autres adultes sont défendues par Gisèle Halimi.

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L’éphéméride du 4 avril

Assassinat de Martin Luther King le 4 avril 1968

L’assassinat du pasteur Martin Luther King, l’un des principaux meneurs du mouvement pour les droits civiques aux États-Unis et prix Nobel de la paix, eut lieu au Lorraine Motel à Memphis dans le Tennessee, le 4 avril 1968. King est transporté à l’hôpital Saint-Joseph de la ville, où sa mort est prononcée.

James Earl Ray, un fugitif du pénitencier de Jefferson City dans le Missouri, est arrêté le 8 juin 1968 à l’aéroport de Londres-Heathrow. Extradé vers les États-Unis, il est accusé du crime. Le 10 mars 1969, Ray plaide coupable et est condamné à 99 ans de prison dans le Tennessee. Plus tard, Ray fait de nombreuses tentatives pour retirer ses aveux et demande à être jugé devant un jury, sans succès. Il meurt en prison le 23 avril 1998.

La famille King parmi d’autres estiment que l’assassinat est le fruit d’une conspiration impliquant le gouvernement des États-Unis, comme le prétend Loyd Jowers en 1993, et que Ray n’est donc qu’un bouc émissaire. En 1999, la famille King intente un procès pour homicide contre Jowers pour la somme de 10 millions de dollars.

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L’éphéméride du 3 avril

Publication des « Panamas Papers » le 3 avril 2016

Les Panama Papers (« documents panaméens » en français) désignent la fuite de plus de 11,5 millions de documents confidentiels issus du cabinet d’avocats panaméen Mossack Fonseca, détaillant des informations sur plus de 214 000 sociétés offshore ainsi que les noms des actionnaires de ces sociétés. Parmi eux se trouvent des hommes politiques, des milliardaires, des sportifs de haut niveau ou des célébrités. Les chefs d’État ou de gouvernement de six pays — l’Arabie saoudite, l’Argentine, les Émirats arabes unis, l’Islande, le Royaume-Uni et l’Ukraine — sont directement incriminés par ces révélations, tout comme des membres de leurs gouvernements, et des proches et des associés de chefs de gouvernements de plus de 40 autres pays, tels que l’Afrique du Sud, la Chine, la Corée du Sud, le Brésil, la France, l’Inde, la Malaisie, le Mexique, le Pakistan, la Russie et la Syrie.

Le nom de Panama Papers est une référence aux Pentagon Papers de la guerre du Viêt Nam, nom donné au dossier secret de 7 000 pages révélé au public en 1971 par le New York Times et une quinzaine d’autres journaux américains.

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L’éphéméride du 2 avril

Massacre de Frog Lake le 2 avril 1885

Monument au Site national de Frog Lake
Le massacre de Frog Lake est un événement survenu lors de la Rébellion du Nord-Ouest des Indiens Cris dans l’Ouest canadien. Menés par le chef Wandering Spirit, de jeunes guerriers Cris attaquèrent le village de Frog Lake, dans le district de la Saskatchewan (aujourd’hui en Alberta), le 2 avril 1885 et tuèrent neuf de ses habitants.

Causes
Refusant des traités avec le gouvernement canadien qui lui paraissaient injustes et inquiet de voir rapidement décliner la population des bisons, principale source de nourriture de sa tribu, le chef Big Bear organise la résistance des Cris 1. Ces derniers sont encouragés dans leur résistance par une escarmouche qui avait opposé les Métis à des forces canadiennes lors de la bataille du lac aux Canards du 26 mars 1885.

La colère des Cris de cette région était principalement dirigée contre un agent du gouvernement, Thomas Quinn, qui traitait les Cris avec arrogance

Le massacre
En dépit de l’opposition de Big Bear, une bande de Cris menée par le chef Wandering Spirit prend Thomas Quinn en otage dans sa maison le matin du 2 avril.

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L’éphéméride du 1er avril

Poisson d’avril

Un poisson d’avril est une plaisanterie que l’on fait le 1er avril à ses connaissances, à ses amis et sa famille. Il est aussi de coutume de faire des canulars dans les médias, aussi bien presse écrite, radio, télévision que sur Internet.

Une autre plaisanterie du 1er avril est d’accrocher un poisson (souvent en papier) dans le dos d’une personne dont on veut se moquer sans qu’elle s’en rende compte. « Poisson d’avril ! » est une exclamation qui se dit une fois qu’une des plaisanteries est découverte.

Origine
La locution « poisson d’avril » est attestée au xve siècle : sa plus ancienne occurrence connue se trouve dans le Doctrinal du temps présent de Pierre Michault, daté de 1466 ; elle y désigne un « entremetteur, intermédiaire, jeune garçon chargé de porter les lettres d’amour de son maître ». Cet emploi est confirmé par le Livre de la Deablerie d’Eloy d’Amerval, daté de 1507-1508. Son emploi pour désigner une « tromperie, mystification traditionnelle du 1er avril » n’est attesté qu’au xviie siècle : sa plus ancienne occurrence connue se trouve dans La Vie de Charles V, duc de Lorraine, de Jean de Labrune, daté de 1691.

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L’éphéméride du 31 mars

Mayotte devient un département français le 31 mars 2011.

Mayotte (en mahorais : Maoré), officiellement nommée Département de Mayotte, est à la fois une région insulaire française et un département de France d’outre-mer qui sont administrés dans le cadre d’une collectivité territoriale unique4 dirigée par le conseil départemental de Mayotte.

Sur le plan géographique, il s’agit d’un ensemble d’îles situé dans l’archipel des Comores, lui-même situé dans le canal du Mozambique et dans l’océan Indien. Mayotte est constituée de deux îles principales, Grande-Terre et Petite-Terre, et de plusieurs autres petites îles dont Mtsamboro, Mbouzi et Bandrélé. Son code départemental officiel est « 976 ». Le chef-lieu de jure est Dzaoudzi6 sur Petite-Terre, même si, dans les faits, le siège du Conseil départemental et les services administratifs de la préfecture sont tous deux de l’autre côté de la baie sur Grande-Terre à Mamoudzou, ville la plus peuplée de Mayotte. Du fait de son statut de région française, Mayotte est également une région ultrapériphérique de l’Union européenne.

Le 25 avril 1841, sous le règne de Louis-Philippe Ier, le royaume de France achète Mayotte au sultan Andriantsoly, qui est menacé par les royaumes voisins et préfère voir les deux îles rattachées à la France.

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L’éphemeride du 30 mars

Naissance de Tracy Chapman le 30 mars 1964

Informations générales
Naissance 30 mars 1964 (55 ans)
Cleveland (Ohio)
Activité principale chanteuse, musicienne, compositeure
Genre musical Folk, blues rock, pop, soul
Instruments voix, guitare, harmonica
Années actives depuis 1988
Labels Elektra Records
Site officiel www.tracychapman.com

Tracy Chapman est une auteure-compositeure-interprète américaine née le 30 mars 1964 à Cleveland (Ohio). Son répertoire, qui comprend une dimension contestataire et engagée, et son style mêlant blues, rock folk et soul lui ont valu le surnom de « Dylan noire » au début de sa carrière1. Elle connait le succès dès la sortie de son premier album, grâce notamment à sa participation au Concert pour les 70 ans de Mandela en juin 1988, où elle interprète Talkin’ ’bout a Revolution et Fast Car.

Auteur de huit albums studio, de Tracy Chapman (1988) à Our Bright Future (2008), elle a vendu plus de quarante millions d’albums dans le monde et reçu quatre Grammy Awards. Parmi ses principaux succès figurent également les chansons Baby Can I Hold You, Crossroads, New Beginning et Sing for you. Elle participe au concert « Tribute to Buddy Guy » en 2012 au Kennedy Center devant le président Barack Obama.

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L’éphéméride du 29 mars

Un massacre colonial français à Madagascar le 29 mars 1947

Il y a soixante-seize ans ce jour, le peuple malgache se levait pour se libérer du joug colonial. À cette insurrection, la France répondit par un crime d’ampleur, qui a fait plusieurs dizaines de milliers de morts.

Il est minuit, ce 29 mars 1947, lorsque plusieurs centaines d’insurgés, colonne de paysans pauvres, armés de vieux fusils, s’attaquent au camp militaire de Moramanga, à l’est de l’île. C’est le signal d’une insurrection qui va embraser, pendant près de deux ans, la colonie française de Madagascar, au large des côtes africaines de l’océan Indien. La création, quelques mois plus tôt, d’une assemblée élue, aux pouvoirs limités, n’a pas suffi à éteindre la flamme nationaliste qui s’est allumée sur l’Île rouge, vaste comme la France et la Belgique, longtemps théâtre de la rivalité franco-britannique avant d’être placée, en 1896, sous la tutelle coloniale française. Le retour des tirailleurs malgaches enrôlés en métropole durant la Seconde Guerre mondiale, les conditions de vie misérables des populations indigènes et l’activisme de mouvements nationalistes et de sociétés secrètes attisent l’aspiration indépendantiste et précipitent le déclenchement de l’insurrection.

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L’éphéméride du 28 mars

Début de l’Émeute de Québec le 28 mars 1918

Informations
Date 28 mars 1918 — 2 avril 1918
Localisation Ville de Québec
Caractéristiques
Participants Jeunes réfractaires, rejoints par toute la population
Revendications Révocation de la conscription et de la Loi concernant le service militaire de 1917
Nombre de participants Environ 15 000
Types de manifestations Manifestations, protestations
Bilan humain
Morts 41
Blessés Au moins 75 (70 dans la population et 5 dans l’armée)
Arrestations Plus de 262

L’émeute de Québec de fin mars et début avril 1918 s’est déroulée à Québec (Canada) dans le contexte de la crise de la conscription.
Historique
Contexte
Dès le début de la Première Guerre mondiale, la population du Québec est inquiète car elle craint que le gouvernement fédéral finisse par imposer la conscription quand il n’y aura plus de volontaires. En 1915, Ottawa commence d’ailleurs une campagne discrète afin de rendre la conscription sympathique aux Québécois, car le recrutement de volontaires commence à s’essouffler.

En 1916 au Québec, les premières échauffourées ont lieu entre les recruteurs Canadiens anglais et la population à Québec. Celle-ci accuse le gouvernement d’angliciser l’armée et de favoriser les officiers canadiens-anglais.

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L’éphéméride du 27 mars

27 mars 1513 (Amérique du Nord) : le jour des Rameaux, Pascuas floridas, l’Espagnol Juan Ponce de León aborde une nouvelle terre à laquelle il donne le nom de Floride. Au retour, il organise la déportation et la réduction en esclavage des Amérindiens Taïnos de l’archipel des Lucayes (Bahamas).

Taïnos

Les Taïnos, ou Tainos, sont une ethnie amérindienne considérée comme distincte du groupe des Arawaks, qui occupait les grandes Antilles lors de l’arrivée des Européens au xve siècle. Malgré leur quasi-disparition au xvie siècle, beaucoup d’Antillais, plus particulièrement des Cubains, Haïtiens, Portoricains et Dominicains, continuent de se considérer comme Taïnos.

Origine
L’origine des indiens taïnos est controversée. Leur langue est d’origine arawak mais en analysant leur symbolique et leur mythologie, elle semble liée aux Mayas du Yucatán, du Guatemala et d’autres régions adjacentes. Rudolf Schuller dans L’Ouragan, dieux de la tourmente, et le Popol-Vuh (voir Popol Vuh), signale de nombreux parallèles avec les traditions mayas. La parenté de traits de la mythologie taïno avec celle des Mayas inclut l’idée fondamentale de la dualité des démiurges : Yocahú, le père et Guabancex, la mère serpent, dont l’accouplement préside le cycle solaire.

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L’éphéméride du 26 mars

Le « séisme du Jeudi Saint » fait entre 15 et 20 000 victimes au Venezuela le 26 mars 1812.
26 mars 1953: le vaccin contre la polio
Création du Parc Naturel Régional de Guyane le 26 mars 2001

Le Parc naturel régional de la Guyane réunit sur son sol une incroyable biodiversité et représente à lui seul une mosaïque humaine et culturelle d’une richesse incontestable. Le territoire du Parc est constitué de paysages aussi inattendus qu’insolites : marais de toutes sortes, lagunes et mangroves, forêts tropicales et savanes donnent la réplique aux îlots exondés et aux affleurements rocheux de la montagne Bruyère ou des monts des Trois Pitons.
C’est pour valoriser ce patrimoine exceptionnel, développer durablement ce territoire et donner une image nouvelle de la Guyane, que les acteurs locaux se sont rassemblés afin de créer un Parc naturel régional.

Créé par décret du Premier ministre le 26 mars 2001 à l’initiative de la Région, le Parc naturel régional de la Guyane vient reconnaître l’intérêt et la diversité du patrimoine naturel, culturel et paysager de ses 6 communes. Grâce au Parc, et avec ses partenaires, la région Guyane s’est dotée d’une dynamique et d’un support pour préserver, valoriser ce patrimoine et en faire un vecteur de développement économique.

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L’éphéméride du 25 mars

Ouverture des premiers J.O. modernes le 25 mars 1896

25 mars 1941 : André Breton, sa femme Jacqueline Lamba et leur fille Aube embarquent à Marseille pour New York, via Fort-de-France. Max Ernst, Wifredo Lam, Claude Lévi-Strauss, André Masson et Victor Serge les accompagnent.

25 mars 1965 : la troisième marche de Selma à Montgomery arrive finalement à destination.

Les Jeux olympiques de 1896, également nommés Jeux de la première olympiade, en grec Ολυμπιακοί Αγώνες, sont organisés en 1896 à Athènes en Grèce. Ce sont les premiers Jeux olympiques de l’ère moderne organisés par le Comité international olympique. Ils se déroulent du 6 au 15 avril 1896, neuf jours de compétition pendant lesquels 241 sportifs s’affrontent dans neuf sports différents pour un total de 122 médailles.

C’est à l’issue d’un congrès organisé en 1894 à Paris par le Français Pierre de Coubertin qu’est créé le Comité international olympique (CIO) et que la capitale grecque est désignée première ville hôte de l’événement olympique. Ce congrès décide également de l’exclusion des sportifs professionnels et des femmes au profit de l’amateurisme et du sexe masculin.

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L’éphéméride du 24 mars

La tuerie du 24 mars 1961 au Lamentin

L’archevêque de San Salvador Óscar Romero est assassiné en pleine messe le 24 mars 1980.

Au nom de l’ordre et de la force publique,
Au nom de l’autorité qui nous régente,
Au nom de la loi et au nom de la France,
Une poignée d’assassins vient de creuser trois tombes,
D’un coup, dans notre sol lamentinois .
Crime plein de lâcheté et plein d’horreur !
Crime policier, crime raciste, crime politique………
C’est ainsi que Georges GRATIANT, maire communiste du LAMENTIN , crie son indignation devant les tombes des trois jeunes assassinés par une troupe de policiers et de gendarmes, un vendredi 24 mars 1961 en plein bourg du LAMENTIN, devant la mairie .
Elle avait 24 ans . Elle s’appelait Suzanne MARIE-CALIXTE. Elle était couturière . Aux environs de 20 heures, elle sortait de la messe . Une salve de mitraillette l’a tuée «d’une balle sous le bras », «sortie par la tête » .
Alexandre LAURENCINE avait 21 ans, Edouard VALIDE, 26 ans . Ils étaient ouvriers agricoles sur l’habitation de Roches Carrées.

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L’éphéméride du 23 mars

Ouverture, à Londres, d’une exposition de cadavres le 23 mars 2002

Gunther von Hagens, anatomiste, expose ainsi ses modèles dans des postures diverses après les avoir plastinés. La plastination est une étape qui vise à remplacer l’eau et les graisses des tissus par du silicone, de l’époxy ou du polyester. Clou de l’exposition : un joueur courbé sur un échiquier, son crâne ouvert dévoilant son cerveau et un cavalier à cheval tenant un fouet dans une main, son cerveau dans l’autre.

La plastination, aussi appelée imprégnation polymérique est une technique visant à préserver des tissus biologiques en remplaçant les différents liquides organiques par du silicone.
Histoire
Cette méthode de conservation est créée en 1977 par l’anatomiste Gunther von Hagens. Elle est introduite par la suite au Canada par le docteur Régis Olry, professeur à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) et ancien assistant de Gunther von Hagens.

Procédé
La plastination est réalisée en quatre étapes :

les corps ou parties de corps sont imprégnés de formaldéhyde (formol, produit chimique usuellement employé pour l’embaumement des corps ou la conservation de spécimens anatomiques) pour que ce dernier se fixe sur les tissus jusqu’à la moindre cellule, cette étape antibactérienne stoppe ainsi la thanatomorphose et l’autolyse des tissus.

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L’éphéméride du 22 mars

Fondation du Parti Progressiste Martiniquais le 22 mars 1958

Fondation et la présidence d’Aimé Césaire (1958-2005)
Le Parti progressiste martiniquais est créé le 22 mars 1958 par Aimé Césaire avec quelques compagnons dont Pierre Aliker, Aristide Maugée ou Georges Marie-Anne. Deux ans auparavant, le 24 octobre 1956, Aimé Césaire adressait à Maurice Thorez, secrétaire-général du Parti communiste français à l’époque, sa démission du PCF et de son groupe parlementaire, dans la célèbre Lettre à Maurice Thorez.

Lors du IIIe congrès du parti les 12 et 13 août 1967, le PPM adopte le mot d’ordre d’autonomie. Dans son discours de clôture, Aimé Césaire déclare « Cette indispensable conquête du pouvoir politique par le peuple martiniquais, nous, le PPM, nous pensons qu’elle ne peut se faire par l’accession de la Martinique à l’autonomie dans l’ensemble français… tout en restant dans le cadre français, nous entendons pouvoir prendre librement les décisions qui nous concernent au premier chef en tant que martiniquais et exécuter nous-mêmes ces décisions… par conséquent nous préconisons dès maintenant l’institution d’une assemblée délibérante martiniquaise souveraine dans un certain nombre de domaines lesquels sont à délimiter, et d’un exécutif martiniquais ».

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L’éphéméride du 21 mars

Début de la 3ème marche de Martin Luther King le 21 mars 1965

À Selma, Alabama, début de la 3ème marche de cinq jours de Martin Luther King et de huit mille militants des droits des Noirs, vers Birmingham, le 21 mars 1965..

Les Marches de Selma à Montgomery désignent trois marches de protestation, menées en Alabama en 1965 (les 7, 9 et 25 mars), qui ont marqué la lutte des droits civiques des Afro-Américains aux États-Unis. Elles furent le point culminant du mouvement pour le droit de vote, lancé par Amelia Boynton Robinson et son mari Samuel W. Boynton, à Selma dans l’Alabama.

Histoire

Des policiers de l’Alabama attendent les manifestants au pont Edmund Pettus.
Malgré le Civil Rights Act de 1964, l’inscription sur les listes électorales était rendue très difficiles (voire impossibles) pour les électeurs afro-américains dans de nombreux États du sud, dont l’Alabama du fait de l’opposition des autorités comme celle du gouverneur George Wallace et d’associations racistes comme le Ku Klux Klan.

Le 26 février 1965, dans le cadre d’une manifestation pacifique contre les obstacles mis à l’inscription sur les listes électorales à Marion (Alabama), le militant Jimmie Lee Jackson est abattu par un policie.

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L’éphéméride du 20 mars

Harriet Beecher Stowe publie La Case de l’oncle Tom le 20 mars 1852

La Case de l’oncle Tom (Uncle Tom’s Cabin) est un roman de l’écrivain américaine Harriet Beecher Stowe. Publié d’abord sous forme de feuilleton en 1852, il vaut le succès immédiat à son auteur. Le roman eut un profond impact sur l’état d’esprit général vis-à-vis des Afro-Américains et de l’esclavage aux États-Unis ; il est un des facteurs de l’exacerbation des tensions qui menèrent à la Guerre de Sécession2.

Stowe, née dans le Connecticut et pasteur à la Hartford Female Academy, était une abolitionniste convaincue. Elle centre son roman sur le personnage de l’oncle Tom, un esclave noir patient et tolérant autour duquel se déroulent les histoires d’autres personnages, aussi bien esclaves que blancs. Ce roman sentimental dépeint la réalité de l’esclavage tout en affirmant que l’amour chrétien peut surmonter une épreuve aussi destructrice que l’esclavage d’êtres humains.

La Case de l’oncle Tom est le roman le plus vendu du xixe siècle et le second livre le plus vendu de ce même siècle, derrière la Bible. On considère qu’il aida à l’émergence de la cause abolitionniste dans les années 1850.

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L’éphéméride du 19 mars

Départementalisation de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Guyane française et de La Réunion par la loi du 19 mars 1946.

La loi de départementalisation est une loi française adoptée en 1946 érigeant en départements les « quatre vieilles colonies » issues du premier empire colonial français : la Guadeloupe, la Martinique, La Réunion et la Guyane.

La loi a été adoptée à l’unanimité sur la proposition d’Aimé Césaire, le plus jeune parmi les députés d’outre-mer. C’est l’achèvement symbolique et effectif de l’intégration. Ces territoires sont alors séparés de l’Empire colonial : ils sont désormais administrés par des préfets dépendant du ministère de l’Intérieur.

Élaboration de la loi
La loi de départementalisation est issue de trois propositions de lois : la première, présentée par Léopold Bissol, concernait la Guadeloupe et la Martinique ; la deuxième, présentée par Gaston Monnerville, concernait la Guyane ; et la troisième, présentée par Raymond Vergès, concernait La Réunion.

Texte de la loi
* JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 1*

LOI no 46-451 du 19 mars 1946 tendant au classement comme départements français de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Réunion et de la Guyane française.

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L’éphéméride du 18 mars

Henri Charrière, dit  » Papillon s’évade du camp forestier des Cascades en Guyane le 18 mars 1944

Henri Charrière est né le 16 novembre 1906 à Saint-Étienne-de-Lugdarès en Ardèche. Ses parents, Joseph Charrière et Marie-Louise Thierry, sont tous deux enseignants. Il est le troisième enfant et seul garçon de la fratrie. […] Il était connu dans la région d’Aubenas comme un Saint-Benoît (terme qui a l’époque désignait les malfaiteurs et qui désigne un quartier d’Aubenas peu fréquentable à cette époque). […]
Un soir de mars 1930, il est mêlé à une histoire de meurtre : un certain Roland Legrand, officiellement charcutier, officieusement souteneur, est blessé par balle d’un seul coup de revolver dans le ventre, à 3 h 30 du matin, il meurt le 27 mars, après avoir désigné son meurtrier par un mot : « Papillon ». Henri Charrière est suspecté, malgrè l’absence de preuves et de témoins; il niera toujours y avoir participé. |…]

Illustration : Graffiti de Papillon au bagne de Saint-Laurent-du-Maroni.

Henri Charrière dit « Papillon »Henri Charrière fut jugé et condamné aux travaux forcés à perpétuité, au bagne en Guyane française, le 28 octobre 1931, pour le meurtre de Roland Legrand, meurtre qu’il a toujours nié.

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L’éphéméride du 17 mars

En Afrique du Sud le référendum sur la fin de l’apartheid se tient le 17 mars 1992

Le référendum sur la fin de l’apartheid est un référendum ayant eu lieu le 17 mars 1992 en Afrique du Sud. Destiné et réservé à la seule population blanche du pays, la question posée aux électeurs vise à obtenir leur soutien aux réformes lancées par le président Frederik de Klerk et de l’autoriser à poursuivre les négociations constitutionnelles, entamées en 1990, avec le Congrès national africain (ANC). L’objectif est de valider également l’abrogation des lois de l’apartheid. Le taux de participation atteint 85,08 % soit 2 804 947 votants sur les 3 296 800 membres du corps électoral. Le « oui » à la question posée remporte le soutien de 68,73 % des votants soit 1 924 186 personnes contre 31,27 % des votants qui s’y sont opposés soit 875 619 personnes. Sur les 9 circonscriptions référendaires, seule celle de Pietersburg dans le Nord-Transvaal a voté « non ».
Question soumise au référendum
« Do you support continuation of the reform process which the State President began on 2 February 1990 and which is aimed at a new Constitution through negotiation? 

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L’éphéméride du 16 mars

 La Révolte des Mokrani survient le 16 mars 1871.

La révolte des Mokrani, appelée localement Unfaq urrumi, la « guerre du Français » et en France l’insurrection de la Grande Kabylie, est survenue le 16 mars 1871 en Algérie. C’est la plus importante insurrection contre le pouvoir colonial français depuis le début de la conquête de l’Algérie en 1830 : plus de 250 tribus se soulèvent, soit un tiers de la population de l’Algérie. Elle est menée depuis la Kabylie des Bibans par le cheikh El Mokrani et son frère Boumezrag, ainsi que par le cheikh El Haddad, chef de la confrérie des Rahmaniya.

Illustration : Attaque de Bordj Bou Arreridj par les hommes du cheikh El Mokrani — Gravure de Léon Morel-Fatio, L’Illustration, 1871.

Contexte historique
L’Algérie en 1870
La seconde moitié de la décennie 1860 est dure pour la population algérienne : entre 1866 et 1868 surviennent des sécheresses, des hivers rigoureux, une épidémie de choléra et un séisme. Plus de 10 % de la population kabyle serait décédée durant cette période.

En 1870, du point de vue français, la conquête de l’Algérie (sans le Sahara) est terminée : depuis 1830, ont été successivement soumises la région d’Alger et les grandes villes côtières ; le beylik de Constantine en 1837 ; les beyliks d’Oran et du Titteri (Médéa) en 1847 (reddition d’Abd el-Kader) ; la Kabylie (campagnes de 1851 à 1857).

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