Capitulation du général Villaret-Joyeuse assiégé à Fort Desaix en Martinique le 23 février 1809
Jean-Marie de Villaret-Joyeuse, né le 18 septembre 1757 à Auch (Gers), mort le 10 janvier 1847 à Paris, est un général de la Révolution française et de l’Empire.
Jean-Marie de Villaret-Joyeuse est nommé le 4 février 1776, lieutenant en 3e dans l’artillerie de l’Île de France puis lieutenant en second le 9 février 1777.
Envoyé aux colonies, il est promu, le 1er mai 1786, lieutenant en premier au régiment du corps royal d’artillerie des colonies puis capitaine en second le 19 novembre de la même année, capitaine en premier le 1er juillet 1792, chef de bataillon le 18 pluviôse an IV puis chef de brigade le 21 février 1796.
Envoyé à la Martinique avec son frère, il reprend possession de l’île où il a de bonnes relations avec les colons et est nommé général de brigade le 26 janvier 1804.
En 1809, avec seulement 2 000 hommes, il tente de résister courageusement au corps expéditionnaire de 18 000 hommes mené par l’amiral Cochrane. Il s’enferme dans le fort Desaix, situé au-dessus de Fort de France, mais doit capituler sous le nombre au bout de trois semaines mais il est destitué le 21 août 1810, en raison de la capitulation en Martinique.



















Le décret d’abolition de l’esclavage dans les colonies françaises du 4 février 1794 (16 pluviôse an II) est une décision émise par la Convention nationale et votée à Paris le 16 pluviôse an II, 4 février 1794. Le décret décide l’abolition de l’esclavage des Nègres dans toutes les Colonies. Il suit et confirme l’initiative des commissaires civils de Saint Domingue Sonthonax et Polverel et prend valeur de loi générale. Le texte ne prévoit d’indemnisation pour aucune des catégories sociales. Inégalement appliqué, il a été abrogé par la loi du 20 mai 1802.



