Catégorie : Yékri

Yékri, le journal des effervescences créoles

L’éphéméride du 4 janvier

Décès d’Antoine Labelle ecclésiastique colonisateur québecois le 4 janvier 1891

Antoine Labelle, né le 24 novembre 1833 à Sainte-Rose et décédé le 4 janvier 1891 à Québec, est un ecclésiastique québécois, figure emblématique de la colonisation des Laurentides. Il est parfois surnommé le « roi du Nord » ou bien, plus simplement, le « curé Labelle ».

Jeunesse

Né en 1833, il est le seul fils d’Angélique Maher et d’Antoine Labelle, un cordonnier. Il étudie au séminaire de Sainte-Thérèse. Les premières années de sa vie sont mal connues, mais on sait qu’il aimait lire Auguste Nicolas et Joseph de Maistre. Il ajoute François-Xavier à son prénom, saint François-Xavier étant un modèle pour lui. Il est ordonné prêtre le 1er juin 1856 après une brève formation théologique de 1852 à 1855. Il est doté d’un physique imposant : il mesure 1,80 m et pèse 140 kg.

Il est un descendant direct d’Olivier Charbonneau.
Missionnaire et colonisateur
Premières cures

D’abord nommé vicaire à Sault-au-Récollet par l’évêque Ignace Bourget, il devient curé à la paroisse de Saint-Antoine-Abbé, près de la frontière avec les États-Unis, où il exerce son ministère jusqu’en 1863.

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L’éphéméride du 3 janvier

Rupture des relations diplomatiques entre les États-Unis et Cuba le 3 janvier 1961

Les relations entre Cuba et les États-Unis sont marquées par l’embargo américain mis en place depuis le 7 février 1962. Les relations étaient neutres au moment de la révolution cubaine, en 1959, mais se sont dégradées dès l’année suivante, avec l’expropriation des compagnies des États-Unis et le refus américain d’acheter le sucre cubain, malgré les tentatives de médiation opérées par le président argentin Arturo Frondizi. En avril 1961, Washington lance le débarquement de la baie des Cochons, avec des membres de la Brigade 2506, qui fut un fiasco. En 1973, les deux États signent ainsi un pacte sur les détournements d’avion, qui leur a permis d’échanger un certain nombre de pirates de l’air.

Les relations américano-cubaines alternent depuis entre période de réchauffement et d’adoucissement, l’administration Obama ayant récemment organisé un dégel de celles-ci, en ordonnant notamment la levée des restrictions sur les voyages et les remesas envoyées à Cuba par les immigrants cubains aux États-Unis. Les États-Unis ont aussi retiré leur veto mis depuis 1962 à l’intégration de Cuba dans l’Organisation des États américains (OEA).

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L’éphéméride du 2 janvier

Naissance à Cayenne de Gaston Monnerville le 2 janvier 1897

Gaston Monnerville, né le 2 janvier 1897 à Cayenne (Guyane) et mort le 7 novembre 1991 à Paris, est un homme d’État français. Il est notamment député de la Guyane de 1932 à 1940, sous-secrétaire d’État aux Colonies de 1937 à 1938, président du Conseil de la République de 1947 à 1958 et du Sénat de 1958 à 1968.

Situation personnelle
Famille

Petit-fils d’esclave, Gaston Monnerville est le fils de Marc Saint-Yves Monnerville, fonctionnaire de l’administration coloniale2, et de Marie-Françoise Orville. Des côtés maternel et paternel, la famille est originaire de Case-Pilote, commune de la Martinique. Son frère, Pierre Monnerville, est également engagé en politique, étant député socialiste de 1956 à 1967.

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L’éphéméride du 1er janvier

1er janvier 1804 : Haïti devient la 1ère République noire libre du monde

« Haïti, où la Négritude se mit debout pour la première fois« . Aimé Césaire

En devenant indépendante le 1er janvier 1804, Haïti, l’ancienne colonie française de Saint-Domingue, acquiert un fort statut symbolique. Première guerre perdue par une armée européenne face à des insurgés extra-européens depuis plusieurs décennies, première révolte servile couronnée de succès dans l’Histoire moderne, première République noire libre du monde. Voici ce qu’ont accompli les révolutionnaires haïtiens entre la cérémonie de Bois Caïman du 14 août 1791 et le jour de la proclamation de l’indépendance.
Saint-Domingue : une colonie dont la prospérité est fondée sur la traite négrière

La colonie de Saint-Domingue, installée sur la partie occidentale de l’île d’Hispaniola (la partie orientale étant une colonie espagnole), a été fondée en 1627. Peuplée à l’origine d’Amérindiens Arawaks, la démographie de l’île va être rapidement modifiée. En effet, dès le début de la présence européenne, à force de maladies et de massacres perpétrés par les Espagnols, la population passe de 1,6 million à 60.000 entre 1492 et 1507.

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L’éphéméride du 31 décembre

 Le canal de Panama devient panaméen le 31 décembre 1999.

Au terme d’une minutieuse période de transition, les Etats-Unis avaient, à l’époque, accepté de «rendre» à Panama la pleine propriété du canal et de la compagnie d’exploitation, ainsi que la zone (une bande de 8 kilomètres de large tout autour du bassin hydraulique) sur laquelle Washington exerçait «à perpétuité» une pleine souveraineté, avec les 14 bases militaires censées garantir la sécurité du site. La rétrocession est effective depuis le 14 décembre, date des cérémonies protocolaires organisées en présence de Jimmy Carter – mais snobées par Bill Clinton et Madeleine Albright. Depuis, malgré les Cassandre, les écluses poursuivent sans grincement leurs rotations octogénaires. Ni les communistes chinois ni les guérilleros colombiens ne se sont emparés des lieux? Les seuls envahisseurs sont les milliers de touristes qui, par paquebots entiers, accomplissent, sur les eaux du lac Gatun, ce qu’on leur a vendu comme la croisière «du millenium».

Mais, si Panama n’a rien changé au canal, le canal, lui, a tout changé à Panama. Le pays, satellite américain, créé par l’Oncle Sam en 1903 parce que la Colombie, propriétaire de l’isthme, ne voulait pas entendre parler du canal américain, est devenu un Etat.

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L’éphéméride du 29 décembre

Massacre de  Wounded Knee par l’armée étasunienne le 29 décembre 1890

Illustration : Le chef miniconjou Big Foot, abattu par un soldat, gît dans la neige. Les soldats sont aperçus en arrière-plan, fusil à la main.

Le massacre de Wounded Knee est une opération militaire qui s’est déroulée le 29 décembre 1890 à Wounded Knee dans le Dakota du Sud, aux États-Unis. Entre 150 et 300 Amérindiens de la tribu Lakota miniconjou (dont plusieurs dizaines de femmes et des enfants) ont été tués par l’armée des États-Unis.

Cinq cents soldats du 7e régiment de cavalerie des États-Unis, appuyés par quatre canons Hotchkiss, ont encerclé un campement de Lakotas avec l’ordre de les convoyer en train vers Omaha dans le Nebraska. Le commandant du 7e avait reçu l’ordre de procéder à un désarmement préalable.

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L’éphéméride du 28 décembre

Début de la 2e guerre séminole en Floride, déclenchée par le chef séminole Osceola le 28 décembre 1835

Portrait du chef séminole Co-ee-há-jo, peint par George Catlin (1837).
Les guerres séminoles (en anglais : Seminole Wars ou Florida Wars), désignent trois conflits qui opposèrent, en Floride, les États-Unis à divers groupes d’Amérindiens, connus sous l’appellation collective de Séminoles. La première guerre séminole eut lieu de 1817 à 1818 ; la seconde guerre séminole de 1835 à 1842 ; et la troisième guerre séminole de 1855 à 1858. La seconde guerre séminole, souvent appelée la guerre séminole, fut la plus coûteuse des guerres indiennes que menèrent les États-Unis et aussi l’une des plus longues.

La seconde guerre séminole, également connue sous le nom de guerre de Floride (en anglais : Second Seminole War ou Florida War), est un conflit qui se déroula de 1835 à 1842 en Floride entre divers groupes d’Amérindiens, connus sous le nom générique de Séminoles, et les États-Unis. Elle fait partie d’une série de conflits appelés les guerres séminoles. La seconde guerre séminole, souvent appelée la Guerre séminole, fut la plus coûteuse des guerres indiennes et l’une des plus longues que menèrent les États-Unis.

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L’éphéméride du 26 décembre

Naissance de Félix Éboué à Cayenne le 26 décembre 1884

Félix Éboué, né le 26 décembre 1884 à Cayenne (Guyane) et mort le 17 mai 1944 au Caire, est un administrateur colonial, résistant de la première heure durant la Seconde Guerre mondiale et homme politique français. Humaniste, franc-maçon, il est membre de la SFIO jusqu’en septembre 1939. Sitôt la France métropolitaine occupée par les armées du IIIe Reich, étant le gouverneur du Tchad, alors possession coloniale française, il range le territoire du côté de la France libre dès qu’il entend l’appel du 18 juin 1940 du général de Gaulle. Depuis le 20 mai 1949, Félix Éboué repose au Panthéon.

Enfance
Félix Éboué est né le 26 décembre 1884, rue Christophe-Colomb à Cayenne, d’une famille originaire de Roura, issue de « nouveaux libres » (esclaves émancipés par l’abolition de 1848). Il est le quatrième d’une famille de cinq enfants, dont quatre frères : Yves, Edgard, Max, Félix le cadet et une sœur, Cornélie, mariée plus tard à Félix Gratien et qui a cinq enfants : Clérence, Yves (neveu et filleul de Félix Éboué qui a deux filles : Florence et Isabelle Gratien), Aurélia, Élie (qui a deux enfants Évelyne et Raymond Gratien), et Solange Gratien.

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L’éphéméride du 25 décembre

Naissance à Baillif, près de Basse-Terre (Guadeloupe) du « chevalier de Saint-George » le 25 décembre 1745

Le lieu de naissance de Saint-George n’est pas attesté par une source écrite.
Joseph Bologne de Saint-George, plus connu sous le nom de « chevalier de Saint-George » ou, plus simplement, « Saint-George », né à Baillif, près de Basse-Terre (Guadeloupe) le 25 décembre 1745 (?) ou 1739(?), mort à Paris le 10 juin 1799, est un escrimeur, musicien (violoniste, compositeur, chef d’orchestre) français. Militaire, il participe activement à la Révolution française et s’engage au sein de l’armée de la République. Désireux de « continuer et de s’immortaliser par sa valeur et son enthousiasme pour la liberté », il se met à la tête de la Légion franche des Américains. Fréquentant les milieux abolitionnistes, Saint-George est, par sa position sociale, une figure de l’émancipation des esclaves des empires coloniaux européens dans la seconde moitié du xviiie siècle.

Lire aussi : Un destin exceptionnel — Par Georges-Henri Léotin —

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L’éphéméride du 24 décembre

Les premiers Indiens, venus pour travailler, arrivent en Guadeloupe à bord de l’Aurélie le 24 décembre 1854

Le mouvement d’immigration indienne en Guadeloupe a eu lieu entre 18541 et 1888. Il fait suite à l’abolition de l’esclavage en 1848 qui provoque une pénurie de main d’oeuvre que les planteurs cherchent à compenser en important des travailleurs engagés. La venue de ces travailleurs est le fruit d’un accord entre la France et l’Angleterre, cette dernière acceptant que des coolies soient recrutés dans sa colonie. Cette migration s’inscrit dans le cadre d’un mouvement d’immigration indienne plus vaste ayant touché d’autres colonies de la zone caraïbe, en particulier Trinidad et la Guyane britannique.

Recherche de main-d’œuvre après l’abolition de l’esclavage

Au lendemain de l’abolition de l’esclavage en 1848, les planteurs guadeloupéens, à la recherche de main-d’œuvre étrangère explorent plusieurs possibilités. On pense à faire appel aux Noirs des îles caribéennes anglaises, à des européens venus du Sud-Ouest de la France et d’Allemagne, des Madèriens, des Cap-Verdiens des Chinois, des Annamites.

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L’éphéméride du 23 décembre

Le manifeste de l’OJAM est affiché sur les murs de Fort-de-France le 23 décembre 1963

Une Martinique martiniquaise
Une affiche aux couleurs chatoyantes apparaît au petit matin du 23 décembre 1962 sur tous les murs des bâtiments publics, écoles, commissariats, mairies, églises en tout point de la Martinique. Cet affichage massif, clandestin et nocturne porte en lettres capitales un slogan incantatoire « LA MARTINIQUE AUX MARTINIQUAIS ».

Le Manifeste de l’OJAM (OJAM pour Organisation de la Jeunesse Anticolonialiste de la Martinique) ou « La Martinique aux martiniquais », est un manifeste rédigé en 1962 en Martinique par 18 auteurs. Il fut placardé en Martinique les 23 et 24 décembre 1962.

Les 18 auteurs
Rodolphe Désiré, Renaud de Grandmaison, Henri Pied, Hervé Florent, Marc Pulvar, Joseph René-Corail, Léon Sainte-Rose, Charles Davidas, Roger Riam, Victor Lessort, Gesner Mencé, Henri Armougon, Manfred Lamotte, Guy Dufond, Guy Anglionin, Georges Aliker, Josiane Saint-Louis-Augustin et Roland Lordinot.

Conséquences et réactions
Les 18 jeunes auteurs de ce manifeste sont arrêtés, emprisonnés à Fresnes et accusés d’atteinte à la sûreté de l’État. Ils sont jugés, lors d’un procès politique en 1964 qui se soldera par un acquittement général.

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L’éphéméride du 22 décembre

Le Grand Prix national de la poésie est décerné à Aimé Césaire le 22 décembre 1982

Jack Lang lui remet le prix à l’Opéra de Paris.
« Nous chantons les fleurs vénéneuses éclatant dans des prairies furibondes ; les ciels d’amour coupés d’embolie ; les matins épileptiques ; le blanc embrasement des sables abyssaux, les descentes d’épaves dans les nuits foudroyées d’odeurs fauves (…)
Des mots ? quand nous manions des quartiers de monde, quand nous épousons des continents en délire, quand nous forçons de fumantes portes, des mots, ah oui, des mots ! mais des mots de sang frais, des mots qui sont des raz-de-marée et des érésipèles et des paludismes et des laves et des feux de brousse, et des flambées de chair, et des flambées de villes (…)« 

In Cahier d’un retour au pays natal, dans La Poésie, œuvres poétiques complètes, © Le Seuil, 2006, p 29 et 31, extraits

Cette année là le poète publia Moi, laminaire.

Créé en 1981 par le ministère de la Culture et de la Communication, le Grand Prix national de la poésie a récompensé chaque année, jusqu’en 1996, un poète de langue française pour l’ensemble de son œuvre.

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L’éphéméride du 21 décembre

« Accord » de partage de la Martinique entre les Caraïbes et les Français le 21 décembre 1657.

Le 21 décembre 1657, le Gouverneur de la Martinique Jacques Dyel du Parquet, installé à Saint-Pierre conclut, après sept ans de violences, un premier « traité de paix » avec les Caraïbes, accord qui leur réserve une partie de l’île.

En 1657, les « indiens » autochtones, sont reclus dans la région nommée alors Cabesterre ou Capesterre (« Terres des caps »), qui recouvre le nord atlantique et le centre de la Martinique. Cette région comprend les communes du François, du Robert, de Trinité, du Gros-Morne, de Sainte-Marie, du Marigot, du Lorrain, de Basse-Pointe et de Macouba. Les Français occupent la région anciennement appelée Basse-Terre située sur la côte de la mer des Caraïbes.

L’installation et l’expansion des Français ont créé tensions et un conflit continu avec les autochtones. Avec la mort du gouverneur Jacques Dyel du Parquet éclate la guerre de 1658 contre les indiens caraïbes.

Plus de 600 Français se regroupent avec la bénédiction des prêtres de l’île pour attaquer les Caraïbes dans leurs territoires réservés par l’accord de paix du 21 décembre 1657 avec la volonté d’éliminer toutes présences indigènes dans l’île.

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L’éphéméride du 25 août

Présentation au Salon du Radeau de la Méduse qui suscite un scandale le 25 août 1819

Le Radeau de La Méduse est une peinture à l’huile sur toile, réalisée entre 1818 et 1819 par le peintre et lithographe romantique français Théodore Géricault (1791-1824). Son titre initial, donné par Géricault lors de sa première présentation, est Scène d’un naufrage. Ce tableau, de très grande dimension (491 cm de hauteur et 716 cm de largeur), représente un épisode tragique de l’histoire de la marine coloniale française : le naufrage de la frégate Méduse. Celle-ci est chargée d’acheminer le matériel administratif, les fonctionnaires et les militaires affectés à ce qui deviendra la colonie du Sénégal. Elle s’est échouée le 2 juillet 1816 sur un banc de sable, un obstacle bien connu des navigateurs situé à une soixantaine de kilomètres des côtes de l’actuelle Mauritanie. Au moins 147 personnes se maintiennent à la surface de l’eau sur un radeau de fortune et seuls quinze embarquent le 17 juillet à bord de L’Argus, un bateau venu les secourir. Cinq personnes meurent peu après leur arrivée à Saint-Louis du Sénégal, après avoir enduré la faim, la déshydratation, la folie et même l’anthropophagie.

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L’éphéméride du 24 août

Début du massacre de la Saint-Barthélémy le 24 août 1572

Le massacre de la Saint-Barthélemy est le massacre de protestants déclenché à Paris, le 24 août 1572, jour de la saint Barthélemy, prolongé pendant plusieurs jours dans la capitale, puis étendu à plus d’une vingtaine de villes de province durant les semaines suivantes et même les mois suivants.

Cet événement des guerres de Religion résulte d’un enchevêtrement complexe de facteurs, aussi bien religieux et politiques que sociaux. Il est la conséquence des déchirements de la noblesse française entre catholiques et protestants, notamment de la vendetta entre la maison de Guise et le clan des Châtillon-Montmorency. Il intervient deux ans après la paix de Saint-Germain, alors que l’amiral de Coligny, chef du parti protestant, a réintégré le conseil royal. Aggravé par la sévère réaction parisienne, catholique et hostile à la politique royale d’apaisement, il reflète également les tensions internationales entre les royaumes de France et d’Espagne, avivées par l’insurrection anti-espagnole aux Pays-Bas.

Faute de sources, les historiens sont longtemps restés partagés sur le rôle exact de la couronne, et la tradition historiographique a fait du roi Charles IX et de sa mère, Catherine de Médicis, les principaux responsables du massacre.

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L’éphéméride du 25 juin

Début de la bataille de Little Bighorn, remportée par les Amérindiens, le 25 juin 1875

La bataille de Little Bighorn, surnommée aux États-Unis Custer’s Last Stand (« l’ultime résistance de Custer »), et en sioux la bataille de la Greasy Grass, est une bataille qui opposa les 647 hommes du 7e régiment de cavalerie de l’armée américaine du lieutenant-colonel George A. Custer à une coalition de Cheyennes et de Sioux constituée à l’initiative de Sitting Bull.

Elle s’est déroulée les 25 et 26 juin 1876, à proximité de la rivière Little Bighorn (« petit mouflon », un affluent du Bighorn), dans l’est du Territoire du Montana, près de ce qui est aujourd’hui Crow Agency dans l’État du Montana.

C’est l’épisode le plus célèbre de la guerre des Black Hills (aussi connue sous le nom de grande guerre sioux de 1876) qui se solda par une victoire écrasante des Amérindiens menés par les chefs sioux Crazy Horse et Gall et par le chef cheyenne Lame White Man. Custer et 267 de ses hommes périrent dans cette bataille, l’une des plus notoires de l’histoire des États-Unis.

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L’éphéméride du 29 février

Le film Autant en emporte le vent remporte 8 trophées à la cérémonie des Oscars le 29 février 1940.

Le 29 février est un jour intercalaire. C’est le 60e jour de l’année du calendrier grégorien et du calendrier julien en cas d’année bissextile.Il y a eu un 29 février en 2000, 2004, 2008, 2012, 2016. Le prochain viendra en 2020, ensuite en 2024, 2028, etc.
Ce jour n’existe que tous les quatre ans (rythme des années bissextiles) du calendrier julien. Dans le calendrier grégorien on exclut en outre les millésimes divisibles par 100 mais non par 400, comme 1700, 1800, 1900 ; ainsi les années 2000 et 2400, divisibles par 400, sont bissextiles, en revanche 2100, 2200 et 2300 ne le seront pas.
Dans le calendrier républicain français, le jour intercalaire ajouté lors des années sextiles ne se situait pas à cette période de l’année, mais à l’automne, lors du jour de la révolution, situé au-delà des cinq journées des sansculottides, soit approximativement le lendemain du 21 septembre.
28 février – 29 février – 1er mars (ou, exceptionnellement, 30 février)

Autant en emporte le vent (Gone with the Wind) est un film américain de Victor Fleming réalisé en 1939, adapté du roman du même nom de Margaret Mitchell paru en 1936.

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La Cie Car’Avan propose un stage de Pilates, avec Thierry Sirou

Tous niveaux du 31 juillet au 18 août 2023 au Lamentin

Tous les jours de 17h30 à 18h30 (sauf les dimanches)
60, Impasse des Lauriers – Bois Carré – Le Lamentin
Tenue confortable & Tapis de sol (si possible)
Participation: 5 euros/cours
Inscription: +596 696 40 35 46
(via WhatApps en précisant svp vos Nom-Tel- Dates)

A propos de la méthode Pilates

Le travail de barre au sol et vertical inspiré de la méthode Pilates, permet de se mouvoir par le biais de la respiration thoracique, en engageant à la fois les muscles abdominaux, (transverse et plancher pelvien), mais aussi les notions de soulèvement et d’ancrage.

Pratiqué sur un tapis, avec ou sans accessoires de façon douce et posée, le mouvement doit être fluide, relâché, mais aussi précis et ample permettant d’assouplir et d’améliorer sa posture.

Pas de débauche d’énergie, juste une intensité qui permet de se concentrer en engageant son centre en permanence. Chaque geste doit être conduit, guidé, maîtrisé. Par sa pratique régulière, on apprendra à en ressentir les bienfaits, avec une connaissance plus accrue de son schéma corporel (ouvertures, renforcement du dos et de la sangle abdominale, assouplissement des articulations).

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L’éphéméride du 1er décembre

1er décembre 1955 : dans ce bus, Rosa Parks va devenir la force tranquille de la lutte pour les droits civiques

— Par Chloé Maurel —

En décembre 1955, une femme, noire, américaine, simplement par le fait de rester assise calmement dans un bus, refusant de céder la place à un passager blanc, change la face du monde en termes de lutte contre le racisme : Rosa Parks, une couturière de 42 ans. Récit.

Née en 1913 en Alabama, dans un État du sud des États-Unis où le racisme est alors très fort, dans un pays où la discrimination raciale est en vigueur, d’un père charpentier et d’une mère institutrice, la jeune Rosa étudie à l’Industrial School for Girls de Montgomery, un institut destiné aux jeunes Noires. La jeune fille est marquée par le racisme ambiant. Elle se souvient : « Enfant, je pensais que l’eau des fontaines pour les Blancs avait meilleur goût que celle des Noirs. » À deux reprises, elle voit son école brûlée par le Ku Klux Klan. La ségrégation raciale est alors codifiée aux États-Unis par les lois « Jim Crow », datant de la fin du XIX e siècle et interdisant aux Noirs l’accès à certains lieux publics notamment.

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Yékri Yékra l’effervescence créole n° 18 décembre 2020

– Par Malika –

Yékri … Yékra ! Comme ce cri poussé par les conteurs au début des contes créoles d’antan lontan pour solliciter l’attention de leurs auditoires, la newsletter Yékri veut attirer l’attention sur la culture créole, sur les talents ultramarins au sens large. Elle reprend l’objectif de la newsletter Elokans dont elle se veut l’héritière : « représenter une effervescence kréyol en diffusant des informations socio-culturelles liées à l’Outre mer, particulièrement de la Caraïbe et de l’Océan indien. » (Véronique LAROSE, créatrice de la publication Elokans). Elle en reprend également les principes :

BOUCLAGE DE Yékri n° 18 de décembre 2020 

CONDITIONS de diffusion de vos actualités socio-culturelles.

  • Yékri paraît mensuellement. Ainsi, pour le relais de vos actualités, adressez-moi ces infos un mois avant :
  • descriptif complet de l’événement : textes en version WORD de préférence, images en JPG ; indications nécessaires : date et horaire, adresse précise de la manifestation, accès-transports, personne(s) à contacter.
  • Chaque structure, chaque particulier s’exprime en son nom propre.

Pour recevoir Yékri : transmettez-moi votre demande d’inscription par mail mycol5@gmail.com. Je vous inscrirai alors aussitôt.

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Yékri Yékra l’effervescence créole n° 17 – novembre 2020

– Par Malika –

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Yékri Yékra l’effervescence créole n° 16 – octobre 2020

— Par Malika —

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liées à l’Outre mer, particulièrement de la Caraïbe et de l’Océan indien. »
(Véronique LAROSE, créatrice de la publication Elokans). Elle en reprend également les principes :

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MERCI AUX CONTRIBUTEURS ET AUX LECTEURS DE YEKRI !

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FOOD TEMPLE AFRICA – Festival des cuisines

– Par Malika pour Kissina Roots Origines –

C’est l’événement à ne pas manquer pour les afrofoodlovers : le Food Temple Africa!!!
Le festival des cuisines revêt les couleurs de l’Afrique le temps d’un week-end du 25 au 27 septembre prochain.
Au programme une pléiade de Chefs et de professionnels des cuisines africaines à découvrir. Plus d’infos : www.carreaudutemple.eu
À vos agendas!!!!

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L’éphéméride du 17 août

Capitulation de Port-la-Joye et début de la déportation de l’île Saint-Jean le 17 aoùt 1758.

La déportation de l’île Saint-Jean – actuelle province de l’Île-du-Prince-Édouard, au Canada – a lieu de 1758 à 1759 et constitue un épisode de la déportation des Acadiens (1755-1763), dans le contexte du Grand Dérangement.

La déportation de l’île Saint-Jean a lieu après le siège de Louisbourg. La déportation est ordonnée par l’amiral anglais Edward Boscawen et confiée au lieutenant-colonel Andrew Rollo. Après la chute de l’établissement français de Port-LaJoye le 17 août 1758, les Britanniques construisent le fort Amherst. La population de l’île ayant été sous-estimée, trois vagues successives de déportation sont nécessaires, quoique la troisième ne parvienne pas à capturer qui que ce soit. Certains prisonniers transitent par Louisbourg. Les militaires et membres de l’administration sont envoyés en Angleterre et les civils en France. De nombreux habitants parviennent à s’échapper, notamment avec l’aide des Micmacs et du marin acadien Nicolas Gautier. Les gens restés sur l’île souffrent rapidement de famine. Plusieurs déportés restent prisonniers en Angleterre jusqu’en 1763.

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Cinediles Carribbean VOD

– Par Cinediles Carribbean VOD –

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