— Par Dominique Sopo, Président de SOS Racisme —
A l’occasion du 10 mai, journée nationale de commémoration des traites négrières, le Chef de l’Etat a une occasion à saisir : annoncer la création d’un musée de l’esclavage à Paris.
Le 21 mai 2001 était promulguée la loi Taubira reconnaissant dans le droit français la traite négrière et l’esclavage comme des crimes contre l’Humanité.
Depuis 2006, la date du 10 mai est celle de la journée nationale de commémoration des traites négrières, de l’esclavage et de leurs abolitions.
Pourtant, 15 ans après le vote et la promulgation de la loi Taubira, un malaise nous saisit. Car, en 15 ans, si chaque 10 mai des cérémonies annuelles ont été tenues en présence des présidents de la République successifs, si des progrès ont été réalisés dans les programmes scolaires concernant la place de cette histoire-là et si un musée de l’esclavage – le Mémorial ACTe – a été inauguré l’an dernier en Guadeloupe, beaucoup d’énergie semble déployée pour que cette histoire-là reste cornérisée.
Cornérisée sur le plan commémoratif au seul 10 mai, cornérisée sur le plan muséal à la seule Guadeloupe, cornérisée sur le plan des programmes scolaires par le fait qu’elle n’est guère articulée à un récit national.

Paris, le 5 mai 2016
De la Polynésie française à la Nouvelle-Calédonie en passant par la Guadeloupe et Mayotte, les parents d’Outre-Mer ont banni Louis, Lilou, Lena, Lina, Clément ou encore Timéo de leur classement des prénoms favoris.
L’écrivain a été retrouvé mort dans la piscine de sa ferme de Ciney. Il avait 93 ans. Né le 27 avril 1922 à Varsovie, il etait célèbre pour son livre « Au nom de tous les miens », dans lequel il raconte avoir perdu à deux reprises toute sa famille, d’abord dans les camps d’extermination nazis, puis dans l’incendie de sa maison dans le Sud de la France.
La république bobo
Le premier livre à dénoncer la glottophobie, discrimination par le langage.

Vous allez lire un livre passionnant.
Les exécutions de condamnés à mort ont bondi de 54% en 2015, atteignant leur plus haut niveau depuis 1989, selon les données recueillies par Amnesty International. 25 pays ont pratiqué des exécutions.
INTERVIEW Stéphanie Condon, chercheuse à l’INED et Jean-Luc Primon, sociologue, co-auteurs de l’enquête TeO.
Les conditions de détention et l’insuffisance des traitements médicaux aggravent les souffrances
Eéditions Les liens qui libèrent, 205 pages, 18,50 euros.
La Guyane abrite une prison hors de contrôle. Homicides réguliers, tabassages de détenus, mutineries et surveillants en roue libre accusant le directeur de l’établissement de néocolonialisme : Mediapart a eu accès à un rapport d’inspection des services judiciaires qui décrit un cocktail explosif.
L’enquête de l’INED, « Trajectoires et origines » mesure pour la première fois les discriminations et racisme dont sont victimes les « Domiens » et leurs descendants vivant dans l’Hexagone.
« Quand le luscinia et des millions,
Les origines du poisson d’avril restent obscures mais la tradition festive de personnes qui sont l’objet de farces ou de satires existe dans plusieurs cultures depuis l’Antiquité et le Moyen Âge : fêtes religieuses romaines des Hilaria célébrées le 25 mars ; la Holi, fête des couleurs hindouiste ; Sizdah bedar, fête persane ; Pourim, fête juive ; fête des Fous médiévale en Europe.
La Martinique n’est pas seulement un lieu, mais un acte qui arrache sur le chaos d’un milieu, des forces qu’elle condense, qu’elle rend visibles, qu’elle transforme.
Il y a quelques semaines, j’ai expérimenté un immense sentiment de solitude, d’autant plus paradoxal qu’il s’est produit lors d’un dîner « entre amis ». Outre les bons plats concoctés aussi bien par nos hôtes que par les commensaux, la littérature était au menu.
Un mois après le scandale à l’abattoir du Vigan, L214 rend publiques de nouvelles images tournées dans l’abattoir de Mauléon-Licharre (Pyrénées-Atlantiques). Ces images, publiées ce matin sur le site du Monde, montrent de multiples infractions aux règles de protection animale et des scènes de souffrance animale sévère, ainsi que de graves manquements et violences de la part du personnel de l’abattoir.
« L’« affaire Barbarin » est retentissante parce que le cardinal s’en tient à une « demande de pardon » aux victimes, révélant la distance entre le vieux repère religieux et le repère juridique. Elle ouvre pourtant sur un emballement médiatique qu’il faut regretter. »
En France et ailleurs dans le monde, les amis de Daniel Bensaïd (dont je ne suis point) évoqueront sans aucun doute ses soixante-dix ans, puisqu’il est né le 25 mars 1946.
Tribune —De ce qui suit, il n’existe aucune statistique fiable, et on ne peut le comprendre que par ce qu’on entend, partout, où qu’on soit et à qui qu’on parle.