Pendant le dispositif de confinement mis en place depuis le mardi 17 mars, à chaque sortie hors de son domicile, il faut se munir d’une attestation dérogatoire de déplacement ou d’un justificatif professionnel. Mais une attestation numérique est-elle valable ? Puis-je remplir l’attestation au crayon afin de la réutiliser ? Faut-il inscrire l’heure de sortie ? Quelles sont les amendes en cas de non-respect des règles ? Service-public.fr vous informe.
Déplacements personnels
Pour toute sortie hors du domicile et pour tous les cas de déplacement non professionnel autorisés, vous devez avoir avec vous une attestation de déplacement dérogatoire en format papier qui précise le motif du déplacement. Cette attestation de déplacement dérogatoire est téléchargeable sur Service-public.fr.
La version au format .pdf est remplissable en ligne, puis vous devez l’imprimer et la signer. Vous pouvez aussi l’imprimer, puis la remplir à la main.
Une version au format .txt est disponible sur le site du gouvernement .
Une attestation au format papier

Rester vigilant ? Programmer une téléconsultation ? Appeler le 15 ? L’autodiagnostic
En ces temps si tragiques, où chacun enfermé dans sa cellule s’efforce de raison garder, les écrits fleurissent, tant il s’avère qu’ écrire peut être un remède à l’angoisse, à la solitude, à la peur qui, sournoise, s’insinue et ronge… On entend, on lit, on reçoit — et plus encore si l’on fréquente les réseaux sociaux —, tout et n’importe quoi. Du « journal de confinement » assez indécent rédigé par l’écrivaine Leïla Slimani depuis sa chaumière normande et que publie le journal Le Monde, à la lettre si belle de l’actrice engagée Ariane Ascaride lue ce matin sur France Inter chez et par Augustin Trapenard, en passant par ces épanchements anonymes qui courent… sur Facebook par exemple. Voici deux de ces textes, que j’ai d’abord envie de mettre en regard l’un de l’autre, tels qu’ils me sont parvenus, tandis qu’une citation de Michel Onfray viendra clore provisoirement le débat…
Devant le non-respect des consignes de confinement contre la propagation du Coronavirus, les autorités durcissent le ton en Guyane et en Guadeloupe. Plusieurs communes ont instauré un couvre-feu. Pour l’heure, une telle mesure ne semble pas envisagée en Martinique.
Le manque actuel de masques révèle une véritable faillite et une faute de la part de l’Etat, déplore, dans une tribune au « Monde », Aurélien Rouquet, professeur de logistique à la Neoma Business School.
A quoi s’attendre quand on demande à la population d’un pays entier de rester chez elle pendant dix jours, deux semaines, un mois, voire plus ? Quels vont être les effets sur son mental, sur ses comportements sociaux ? Et quelles pathologies pourraient apparaître ?
Pour que le confinement soit efficace, un collectif de fonctionnaires de la santé, des affaires sociales et de l’économie appelle le gouvernement, dans une tribune au « Monde », à imposer aux entreprises non essentielles l’arrêt de leur activité.
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« Il suffit d’écouter chaque matin une déclaration de Sibeth N’Diaye, et l’on peut être sûr que la réalité démontrera l’inverse le soir même. »
« Chers parents, chers amis, habitants de Guyane,
La France restreint depuis mardi les déplacements pour une durée indéterminée. Une situation inédite qui pourrait avoir des répercussions sur la sécurité des femmes victimes de violences conjugales vivant en vase clos avec leur agresseur.
Il est intéressant de constater combien nous ne savons envisager chaque événement qu’à travers un prisme de défense et de domination.
Syndicat CGTM des ouvriers agricoles de Martinique
Depuis mardi 17 mars 2020, le gouvernement français a décidé de mettre tout le territoire sous confinement. Les déplacements à l’intérieur du territoire, les entrées et sorties de « non nationaux » sont contrôlés, voire interdits.
L’Association des Consommateurs et des Citoyens de la Caraïbe a dernièrement rappelé que la seule chose à faire, face à la pandémie du coronavirus en Martinique, était de rester chez soi et de se confiner, le plus grand nombre possible, c’est-à-dire tout ceux qui ne sont pas nécessaires à la santé et au fonctionnement élémentaire d’une vie sociale et économique ramenée à sa plus simple expression.
Pour ralentir la propagation du virus, les structures d’accueil des enfants, les établissements d’enseignement scolaire et supérieur, certains établissements recevant du public sont désormais fermés jusqu’au 15 avril 2020. Certaines activités sont interdites. Lesquelles exactement ? Quels sont les commerces encore ouverts ? C’est ce que précisent deux arrêtés publiés au Journal officiel du 15 et du 16 mars 2020.
Voici venu le temps… des interdictions… Ce week-end est une injonction contradictoire : restez chez-vous mais sortez voter !
Alors que toutes les régions de la France hexagonale sont désormais touchées par le Coronavirus (carte interactive de france info à consulter par ici), dans les Outre-mer dix cas avérés sont dénombrés dans trois territoires.
27,5 millions de personnes ne bénéficient d’aucun remboursement de frais de santé aux États-Unis. En pleine crise du coronavirus, les défaillances du système pourraient être exacerbées.
Le bilan des cas avérés de coronavirus en France ne cesse d’augmenter. L’inquiétude grandit et les Français ont tendance à se ruer dans les pharmacies pour s’équiper de masques respiratoires et de solutions hydroalcooliques, ce qui conduit à des pénuries, avérées pour les premiers et potentielles pour les secondes. Quels sont les bons réflexes pour se protéger du virus ? Doctissimo revient sur les gestes de prévention contre le coronavirus.
Plusieurs îles de la Caraïbe, la Jamaïque, les îles Caïmans, ainsi que Sainte-Lucie ont choisi de nepas accueillir de bateaux de croisière.
Des audios et des vidéos, circulent actuellement sur les réseaux sociaux en Martinique.