— Par Par Jean Birnbaum —
Dans « Se défendre », la chercheuse rend justice à la violence que les opprimés déploient face à leurs oppresseurs. Un superbe retour à la vérité charnelle de la politique.
C’est le quotidien Ouest-France qui nous l’apprend : le 25 novembre, à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, elles étaient une quarantaine à se rassembler dans un dojo de Plougoumelen, au fond du golfe du Morbihan, pour participer à un stage (non mixte !) de krav maga. Cette technique de combat rapproché, qui attire aujourd’hui de plus en plus de femmes à travers toute la France, permet d’acquérir quelques gestes utiles si l’on veut prendre au sérieux, et à la lettre, le mot d’ordre « balance ton porc » : il s’agit de bien placer son genou pour que celui du monsieur touche terre…
L’objectif est d’apprendre à se battre mais aussi, et peut-être surtout, de désapprendre à ne pas se battre. De se forger une présence différente, donc une autre conscience de soi, et de s’inscrire ainsi, même à son insu, dans la longue lignée, l’anonyme tradition de ces corps longtemps habitués à être des proies, qui soudain se cabrent et contre-attaquent.

 l’heure où il n’est question que de développer l’attractivité touristique de la Martinique et singulièrement de sa capitale , l’état d’abandon dans lequel se trouve le parking indigo de la SAVANE constitue une véritable contre-publicité pour notre destination et une insulte pour ses résidents.
La récente intervention de la police nationale pour dégager les locaux de la CTM occupés par des grévistes vient illustrer une réflexion que j’avais soumise aux lecteurs martiniquais en 2 ou 3 tribunes. Celles-ci m’avaient été inspirées par 2 déclarations de chefs de partis indépendantistes, le PALIMA et le MIM.
«Discours fondateur!», « Propos prudents et habiles », « Il a tendu la main au Ghana », etc. la flagornerie a été sans limite à l’occasion de la tournée du Président Français en terres africaines. Il a fallu que les dénonciations fusent sur les réseaux sociaux pour que les médias se résignent à évoquer le départ du Président Burkinabé pendant le discours d’Emmanuel MACRON. Même là, ce qui relève de la faute diplomatique et de la suffisance colonialiste s’est trouvé paré de qualités : « nouveau style lié à sa jeunesse, à sa franchise et à sa modernité ! ». Lors du discours du Président Français face aux étudiants à Ouagadougou, les images d’applaudissements ont opportunément permis d’éclipser les contestations à l’intérieur ; les manifestations significatives des mouvements citoyens dénonçant la politique de la France, à l’extérieur, n’ont pas fait l’objet de reportages. Tout juste quelques images accompagnées de phrases lapidaires du style « des opposants se sont faits entendre de façon violente ».
Communiqué CDMT et CGTM du PNRM.
Le CNMHE propose que la France prenne l’initiative de porter au niveau européen un projet d’interdiction de séjour, sur le territoire communautaire, de toute personne ayant profité du trafic d’êtres humains.
Dans sa lettre adressée récemment au président de la république, où il avait dit son souci de voir disparaître toutes les dépendances, usant ainsi des mots de l’indépendantisme pour dire sa volonté d’autonomie, Serge Letchimy avait dit vouloir que soit mis de l’ordre dans le vocabulaire utilisé pour définir les rapports entre la France et ses territoires éloignées, la Martinique, en particulier. Plusieurs vocables avaient été cités, comme « outre-mer » ou « métropole » qu’il fallait éradiquer. Le député martiniquais s’inscrivait ainsi dans une conception nombriliste, sans trop s’attarder sur ce que pourrait penser d’autres territoires français d’outre-mer qui ont des préoccupations autres que de nature sémantique. La Martinique aurait donc vocation à se retrouver plutôt au centre qu’à la périphérie, d’où le caractère horripilant, aux yeux de certains, des expressions décriées. Métropole ? Oui, à la rigueur, mais c’est elle qui serait accrochée à la Martinique, pas le contraire. Et outre-mer n’aurait qu’un sens : vu de la Martinique.
La traite négrière est triple : l’occidentale (la plus dénoncée), l’intra-africaine (la plus tue) et l’orientale (la plus taboue). On y dénombre plus de 40 millions d’esclaves. La plus longue, la plus constante aussi, est l’orientale. A-t-on le droit de le dire ? A-t-on la liberté de l’écrire sans se faire taxer de néocolonialiste ?
Dénoncés aujourd’hui à hauts cris par les dirigeants occidentaux et africains, les viols, les tortures et l’esclavage de milliers de migrants africains en Libye étaient pourtant connus de longue date, soulignent ONG et analystes qui tirent la sonnette d’alarme depuis des mois.
Comment sortir de la vieille volonté d’autorité, de puissance, de fermeture, qui, à Plateau Roy, paralyse actuellement toute évolution de la Martinique ? Comment satisfaire la soif de mieux-être des Martiniquais ? Comment améliorer le sort humain de la jeunesse ? Où sont les vrais leviers du progrès, pour aller vers un futur de libération complète des désirs, des attentes, et des rêves du peuple martiniquais ? Enfin, quel mythe collectif moderne faut-il créer, hors le culte de la personnalité, aujourd’hui tant exalté à la Collectivité Territoriale, hors l’exploitation de classe, toujours mise en avant pour expliquer les formes de l’économie locale, et pour exprimer aussi les structures sociales, d’où celles-ci sont produites ?
La reconstruction des îles de Saint-Martin et de Saint-Barthélemy est en marche… Du moins, sur le papier. Mardi 21 novembre, le gouvernement a signé avec la collectivité territoriale de Saint-Martin un protocole de coopération pour une » reconstruction exemplaire et solidaire « , fondée sur les préconisations du délégué interministériel nommé au lendemain du passage de l’ouragan Irma sur les îles antillaises françaises les 6 et 7 septembre.
Les images d’êtres humains vendus interpellent notre humanité et font écho aux récits glaçants qui proviennent des routes d’exil.
Nul ne peut servir deux maîtres, enseigne le Christ ! Donc, une doctrine politique de droite ne peut être unie à ce qui, de ses idées, a toujours fait le tourment et la souffrance. A force de presser les mamelles de la vache « Alliance », quel doux lait en est-il sorti ?
Alliance Ouvrière et Paysanne, Association d’amitié Martinique -Venezuela, Association Martinique-Cuba, CNCP , CNCP- Mouvement Asé Pléré Annou Lité, Groupe Révolution Socialiste, PALIMA, Parti Communiste Martiniquais Union Générale des Travailleurs de Martinique et plusieurs personnalités solidaires.
— Par Robert Saé —
La Collectivité Territoriale de‟ la non-décision permanente ″ ,qui siège au Plateau Roy ,démontre s’il en était besoin l’inanité de l’argument de ceux qui ne veulent voir que dans un changement préalable de statut la recette-miracle du Développement de la Martinique.
Les automobilistes qui ne payent pas du tout (ou pas en totalité) le montant du stationnement payant s’exposent à devoir payer une amende. À partir du 1er janvier 2018, ils devront régler un forfait de paiement différé, appelé margin:10px « forfait de post-stationnement ». Son montant variera d’une commune à l’autre contrairement à aujourd’hui où l’amende est fixée à
13 ans, 15 ans, 18 ans ? A quel âge un (une) mineur(e) est capable de discernement pour consentir une relation sexuelle avec un adulte ?
En ce triste jour anniversaire, deux ans après le massacre de Paris et de Saint-Denis, nous nous associons au chagrin des familles face à un deuil nécessairement long et douloureux. Nous adressons aux centaines de blessés meurtris à jamais nos pensées les plus fraternelles et solidaires.
Mesdames et Messieurs les élu.e.s,
DISPARITION – L’ancien ministre et sénateur PC Jack Ralite s’est éteint dimanche à l’âge de 89 ans.