— Par Mustapha Kessous —
Les migrantes originaires d’Afrique de l’Ouest sont de plus en plus nombreuses à tenter de rallier les Canaries, archipel espagnol situé au large du Maroc. Un voyage au cours duquel certaines d’entre elles se retrouvent à la merci des passeurs et exploiteurs en tout genre.
Ris-Orangis, terminus de son exil. Dans le pavillon de sa grande sœur, Mariama se repose, et décompresse. « Je suis soulagée », lâche-t-elle d’une voix à peine audible. Cette Ivoirienne de 35 ans, réservée et pudique, est arrivée dans ce coin de l’Essonne le 7 août, après un périple commencé il y a plus de deux ans, un voyage sans retour de plusieurs milliers de kilomètres, à brûler les frontières sans visa ni papiers. Avec une étape plus décisive que les autres : les Canaries. C’est là, à Las Palmas, que Le Monde l’avait rencontrée une première fois, le 22 juillet.
Situé au large du Maroc, cet archipel espagnol de l’Atlantique est devenu une des portes d’entrée maritime vers l’Europe les plus fréquentées par les migrants. « La route canarienne est la plus active sur la frontière euroafricaine occidentale », confirme l’association Caminando Fronteras, qui œuvre pour la protection des droits de ces migrants.

Les Martiniquais n’en peuvent plus des contraintes qui leur sont imposées du fait de la lutte contre le Covid 19, ils voient avec de plus en plus d’inquiétude s’éloigner la perspective d’un retour à la normale. Face à la catastrophe qui menace la poursuite de leurs activités de tous ordres, ils implorent l’Etat français, habituellement vilipendé par les mêmes. ( le PPM n’est pas le dernier à réclamer assistance ), de voler à leur secours ; avec l’attitude du “mendiant arrogant” dénoncé par Césaire, ils exigent même davantage de soutien financier de la part de l’État, mais refusent obstinément de se plier aux recommandations vaccinales des autorités de santé publique. Ce n’est pas le moindre des paradoxes s’agissant de nos autonomistes locaux qui se veulent maîtres de leurs décisions. Sans s’en rendre compte en effet ,ce qu’ils récusent en réalité c’est l’opportunité qui leur est donnée ,au travers de leur choix de se faire ou non vacciner ,de” faire peuple “(autrement qu’en paroles), en misant sur l’immunité collective pour venir à bout de cette funeste épidémie.
Le débat politique actuel en France sent le renfermé et la moisissure. La chevauchée infernale de l’extrême droite laisse derrière elle une gangrène qui infecte les esprits. Une nuit sans lumière. Une impasse dont beaucoup peinent à trouver l’issue.
Le temps n’est pas à l’évocation des fautes et erreurs qui ont accompagné chacune des facettes de l’œuvre de Bernard Tapie. Car il n’est pas de domaine investi par cet homme qui ne soit assorti de déconvenues d’égale importance que les succès remportés. Non pas pour des faits d’incompétence mais à cause d’agissements pour le moins douteux. En affaires, les méthodes qui l’ont mené au succès l’ont souvent conduit devant les tribunaux. En matière sportive ses succès incontestables ont été obscurcis par des soupçons et une condamnation judiciaire qui n’a pas été contestée.
Une enquête publiée dimanche, à laquelle ont collaboré environ 600 journalistes de l’ICIJ, met en cause le premier ministre tchèque, le roi de Jordanie ou les présidents du Kenya et d’Équateur entre autres.
Montserrat est un petit territoire britannique située en mer des
Caracas – Les Vénézuéliens se sont réveillés vendredi avec six zéros en moins sur leur monnaie, le bolivar, ce qui rendra plus facile les transactions quotidiennes, mais ne devrait pas bouleverser la vie du pays en proie à l’inflation la plus élevée au monde.
Ainsi donc, sous le titre « Vieux créoles à Paris : ils racontent leur choix de l’aventure hexagonale dès les années 1940 », un documentaire présenté par France TV rapporte des témoignages rappelant que la migration vers la France, pas encore l’Hexagone mais déjà la Métropole, n’a pas commencé avec le BUMIDOM. La célèbre chanson « Adieu foulards, adieu madras » qui avait préexisté à la venue des Indiens aux Antilles, atteste de la réalité d’une circulation des hommes qui ne fut pas que d’immigration. Toutes entières préoccupées à stigmatiser la période du BUMIDOM, la littérature et la presse n’ont pas été friandes de ce moment essentiel de la migration contemporaine des Antillais vers la France. Aussi, malgré la richesse des témoignages on ne peut réprimer une réserve à l’endroit de l’un d’eux qui n’a pas vécu durant deux années de suite en France.
La Terre, notre logement habituel, tourne sur elle-même. Et nous découvrons qu’elle ne présente pas aussi la même face aux mondes qui l’entourent.
L’artiste cubain Hamlet Lavastida a été libéré ce week-end après trois mois de détention pour être directement conduit à l’aéroport et contraint de prendre un vol pour l’Europe avec interdiction d’un retour à Cuba. L’artiste et sa compagne, la poétesse cubaine Katherine Bisquet, elle aussi forcée à l’exile, sont arrivés dimanche soir en Pologne.
Le récent débat pugilistique qui a médiatiquement opposé Jean-Luc Mélenchon à Eric Zemmour, a confronté les tenants de deux visions de la relation de la France à son ancien empire colonial, et aux migrations des indigènes qui en découle. Nostalgique de l’Empire,Eric Zemmour, reste fermement attaché aux vertus du « Nos ancêtres les Gaulois » et défend l’Assimilation comme principe d’intégration des étrangers dans la République.L’Esprit critique des Lumières, incarné par un Jean-Luc Mélenchon paradoxalement inspiré par Édouard Glissant, lui répond qu’en matière de société multiculturelle, l’expérience historique place les sociétés antillaises au premier rang d’un idéal souhaitable pour promouvoir le « vivre ensemble » (sic)… Du point de vue pugilistique, je prononce un match nul. Vraiment nul. Du point de vue intérieur de la colonie Martinique, je récuse ici tout éloge de l’Assimilation ou de la Créolisation comme proposant des modèles culturels souhaitables quant à leurs bénéfices humains, ou en terme de « paix sociale ».
Port-au-Prince – L’émissaire américain en Haïti Daniel Foote a démissionné, dénonçant dans une lettre cinglante les expulsions « inhumaines » par les Etats-Unis de milliers de migrants haïtiens vers leur pays en proie à la terreur des gangs armés.
Kaboul – L’angoisse monte chez les Afghanes éduquées, qui craignent un avenir assombri à mesure que le nouveau gouvernement des talibans leur ferme des portes pour le travail ou l’éducation, en affirmant avoir encore besoin de temps pour les y autoriser.
Tout autant que la détestation de E. MACRON, qu’ils partagent avec les « Patriotes » de PHILIPPOT, ce qui me paraît faire tenir l’agrégat des anti-vaccins, anti-passes, anti-masques, anti confinements et anti couvre-feux des Antilles françaises c’est le déni de réalité et conséquemment le refus obstiné de la règle élémentaire de l’objectivité : la critique de la gestion de crise est un exercice normal en démocratie, elle ne doit pas pour autant masquer notre part de responsabilité. A moins de penser que la santé des populations et des personnes ne dépend que de l’Etat et pas en partie d’elles-mêmes. A moins aussi d’ignorer l’incidence du comportement des citoyens et usagers sur le fonctionnement et l’efficacité du système de santé et de soin, et ce particulièrement en cas d’épidémie.
L’UPLG a appris avec tristesse le décès de Lubin OGOLI, membre de l’organisation, membre du Conseil National Élargi de l’UPLG.
« La Martinique c’est pas eux » 😏
Il serait temps de sonner l’alerte sur le désastre économique qui s’annonce pour la Martinique au cours de l’année 2022 et voire au delà. Considérant l’attitude de la population vis a vis des moyens qui nous ont été donnés pour une sortie de crise sanitaire, à savoir la vaccination , premier stade à franchir pour un redémarrage de l’activité économique, il ne faut pas s’attendre à être sur les rangs de la reprise qui devrait se faire au cours de l’année à venir. Des confinements et couvre-feux de façon cyclique nous pendent au nez. Comment envisager une activité économique stable et profitable à tous dans ces conditions…
En 2001 j’écrivais mon premier essai, le Refus du débat institutionnel. J’indiquais que les partisans du changement institutionnel avaient une peur bleue que la population martiniquaise fut invitée à choisir par référendum entre les trois courants politiques qui agitaient la classe politique : le départementaliste, l’autonomiste et l’indépendantiste. Peu après allait se dérouler la consultation populaire du 7 décembre 2003, arrachée à Jacques Chirac par Alfred Marie-Jeanne. Résultat, les électeurs allaient choisir le statu quo, aidés par l’épisode du Chatt’en sac de Camille Darsières, secrétaire général du Parti progressiste martiniquais (PPM), qui fut dévastateur pour les tenants du changement.
Le SNUEP-FSU Martinique condamne fermement les insultes et les menaces proférées à l’encontre des soignants, venus pour prêter main forte aux hôpitaux de notre île.
Nous soussignés, tenons à protester avec la plus grande énergie et à condamner sans détour les actions et les propos injurieux, violents et xénophobes, des individus manifestant à l’aéroport Aimé CESAIRE le Jeudi 9 Septembre 2021. Le harcèlement et les menaces à l’encontre de soignants venus prêter mains fortes aux soignants de Martinique débordés par la 4ème vague épidémique, sont tout simplement HONTEUX et INACCEPTABLES !
Le Conseil National des Comités Populaires (CNCP) dénonce avec la plus grande fermeté la campagne ignomineuse menée contre le drapeau Rouge Vert Noir Martiniquais.
CHRONIQUE. L’histoire de la Révolution haïtienne fut un moment politique majeur qui donna à l’universalisme ses lettres de noblesse, mais qui permit également de transformer ce qui était la colonie la plus profitable du monde en une nation récusant l’esclavage à une époque où celui-ci écrasait le continent américain.