Le 6 octobre 1973, jour de Yom Kippour, moment considéré comme le plus solennel de l’année juive, une coalition arabe, menée par l’Egypte et la Syrie, attaquait par surprise l’état d’Israel en réponse à la cuisante défaite subie lors de la Guerre des Six Jours en 1967.
Le premier choc pétrolier est une crise mondiale des prix du pétrole qui débute en 1973 à la suite du pic de production de pétrole des États-Unis et de l’abandon des accords de Bretton Woods qui a pour effet une forte dévalorisation du dollar et donc des cours du pétrole libellés en dollars.
La crise économique induite est cependant souvent associée à ce choc à cause de la déclaration d’embargo de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) accélérant encore la hausse de prix du baril dans le contexte de la guerre du Kippour. D’octobre 1973 (date traditionnelle associée au début de la crise) à mars 1974, le prix du baril a quadruplé, passant de 2,59 à 11,65 dollars. Les effets du « premier choc pétrolier » vont se faire sentir jusqu’en 1978.

Le 25 mai 2023, lors des commémorations du 175e anniversaire de l’abolition de l’esclavage en Martinique, l’Assemblée de Martinique a adopté une délibération historique. Cette délibération déclarait le créole comme langue officielle de la Martinique, sur un pied d’égalité avec le français. Cette décision a été approuvée à l’unanimité des conseillers territoriaux, à l’exception d’une abstention.
Le collectif mobilisé pour l’action des 22 au 28 octobre
Le Conseil de sécurité de l’ONU a finalement donné son feu vert pour le déploiement d’une force internationale en Haïti, dirigée par le Kenya, afin de venir en aide à la police haïtienne, qui est dépassée par la violence des gangs. Cette décision a été prise après des mois de délibérations et de difficultés à trouver un pays prêt à prendre la tête de cette mission non onusienne.
La candidature du docteur Denis Mukwege à l’élection présidentielle en République démocratique du Congo (RDC) marque un tournant significatif dans l’histoire politique du pays. Médecin gynécologue de renommée mondiale, lauréat du Prix Nobel de la paix en 2018 pour son engagement en faveur des femmes victimes de violences sexuelles en temps de guerre, Mukwege est déjà une figure emblématique de la RDC et un symbole de la lutte pour la justice et la dignité humaine.
La situation en Haïti est devenue un véritable cauchemar, un enfer en constante aggravation, comme l’a récemment alerté le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres. Les rapports récents et les événements des dernières années dépeignent une crise aux multiples facettes, caractérisée par la montée en puissance effrayante de la violence des gangs, une impunité généralisée et une corruption endémique qui gangrène tous les secteurs de l’État.
Chacun pourra essayer de répondre à ce sujet de dissertation non soumis aux étudiants de Sciences Po de Schoelcher : « Vous avez pris connaissance de la loi du 27 juillet 2011 portant création de la collectivité territoriale de Martinique (CTM). En tant qu’avocat auprès de la juridiction compétente, vous démontrez que la nouvelle collectivité porte en elle des germes de déviances démocratiques, susceptibles de se retrouver dans la définition suivante du régime totalitaire : « Par le monopole des médias, de la culture, de la classe intellectuelle, un régime totalitaire tente de dominer complètement – totalement – les différents aspects de la vie sociale et privée. L’accès à des postes, l’obtention de biens ou de privilèges devient fonction du respect de l’idéologie et de l’« enthousiasme» manifesté à l’endroit des principes et des dirigeants du régime ». Dites ce qui manque à la Collectivité territoriale de Martinique (CTM) pour échapper à cette définition du totalitarisme. Vous avez 4 heures ! »
Les éditions La Fabrique publient le 15 septembre 2023 Oublier Camus, par Olivier Gloag. Ce dernier y relève « l’attachement viscéral de Camus au colonialisme et au mode de vie des colons qui traverse ses trois romans majeurs, L’Étranger, La Peste et Le Premier Homme » et analyse les « récupérations » d’un auteur mythifié, autant « attaché aux acquis sociaux du Front populaire qu’à la présence française en Algérie ». Dans un article publié en juillet 2023 par Orient XXI, la journaliste et chercheuse en littérature Sarra Grira voit dans son dernier roman inachevé, Le Premier homme, « une vision mythologique de la conquête coloniale, qui relève de l’imaginaire réactionnaire ». Après d’autres lectures de certaines œuvres de cet écrivain, nous reviendrons sur les débats qu’elles suscitent.
Invitée par l’Azerbaïdjan, le pays qui préside actuellement le Mouvement des Pays Non-Alignés, une délégation de la Guadeloupe comprenant l’UPLG a participé à une réunion de travail, DANS LE CADRE DE LA RÉUNION MINISTÉRIELLE DU BUREAU DE COORDINATION DU MOUVEMENT DES NON-ALIGNÉS, sur la question de la décolonisation et du cas des dernières colonies françaises.
Au nom de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, Président de la Transition, Chef de l’État, recevez les salutations fraternelles du Peuple et du Gouvernement du Burkina Faso.
Le mercredi 20 septembre 2023 restera dans les annales comme une journée marquante à l’Assemblée nationale. Ce jour-là, des représentants des syndicats enseignants ont été invités à la Commission des Affaires culturelles pour une réunion annuelle visant à évaluer la rentrée scolaire. L’objectif initial semblait positif, mais la journée a rapidement dégénéré en une confrontation tendue entre les syndicats et les députés.
Plus de 40 sociétés de journalistes apportent leur soutien à Ariane Lavrilleux, placée en garde à vue à la suite de ses révélations sur l’armée française. Les SDJ appellent la ministre de la Culture et le président de la République à faire du renforcement de la protection des sources des journalistes et de l’indépendance des rédactions un enjeu prioritaire des « états généraux de l’information ».
L’État poursuit l’intimidation des journalistes. Ce jeudi, trois journalistes de Libération ont été convoqués par la police judiciaire après avoir écrit des articles sur le meurtre policier d’Amine Leknoun, tué par un agent de la BAC en août 2022.
Le père Christian Delorme, surnommé « le curé Minguettes », a été l’un des organisateurs de la Marche pour l’égalité et contre le racisme de 1983. Parmi ses nombreux engagements, il a fait partie de l’équipe de direction de la Cimade, où il a milité pour la réforme du code de la nationalité ainsi que pour la défense du droit des étrangers et des enfants d’immigrés. Il a aussi participé à l’écriture de plusieurs ouvrages, avec Rachid Benzine, tels que Chrétiens et musulmans. Nous avons tant de choses à nous dire (Albin Michel, 2014) et L’église, la République, l’islam. Une révolution française (Bayard, 2016). Alors que nous célébrons cette année le 40e anniversaire de la Marche, il revient sur sa genèse, ses grands acteurs et actrices, et nous livre dans cette tribune son analyse — en amont du colloque du musée de l’Homme — sur ses retentissements mais aussi sur le travail qui reste à accomplir dans la société française notamment pour vaincre les violences policières et le racisme systémique. Il invoque, une fois encore, la voie de la non-violence, adoptée en 1983 mais aussi lors des marches qui lui succédèrent et bien souvent oubliées, comme puissance d’actions des combats passés, dont les fruits restent généreux, et à venir.
Outre le sentiment profond que nous sommes nombreux à avoir que là n’est pas le problème de la Martinique, force nous est de considérer que la Martinique se meurt économiquement et socialement et que sur le plan de l’enseignement, nous ne donnons pas leur chance à nos élèves, nos enfants. Il faut le dire et le répéter : l’échec scolaire et l’illettrisme ne sont pas des fatalités mais des difficultés qui sont surmontables prises suffisamment tôt. De même que nous devons faire réussir brillamment beaucoup plus d’élèves que nous le faisons. Mais encore faut-il se pencher de manière professionnelle sur ce qui fera la réussite de nos élèves, dans leurs études ici et dans le supérieur. Les langues, nous le savons tous, font partie intégrante de ces éléments de réussite, tant pour les scientifiques que pour les littéraires, mais nous sommes pourtant très loin du compte.
Pierre Goldman, né en 1944 à Paris, fut une figure complexe et controversée de la scène intellectuelle et politique française des années 1970. Bien qu’il ait été condamné à la prison à perpétuité en 1974 pour le meurtre de deux pharmaciennes en 1969, son histoire ne se limite pas à son passé criminel. En réalité, elle se caractérise par une trajectoire marquée par la rédemption, l’intellectualisme, et une mort tragique.
Les récents évènements de Carrefour-Feuilles à Port-au-Prince ont fait ressortir, une fois de plus, la collusion entre le pouvoir politique et les gangs armés en Haïti. Après qu’un chef de gang ait annoncé plusieurs semaines à l’avance son intention d’attaquer ce quartier, aucun renfort n’a été envoyé au commissariat local. La population, avec l’aide de certains policiers a résisté tant qu’elle a pu mais des milliers de personnes ont finalement été obligées de quitter leurs domiciles pour échapper aux exactions des brigands. Après leurs méfaits à Carrefour-Feuilles, ces derniers commencent à investir des quartiers avoisinants. Ces évènements confirment, si besoin était, ce que disent les experts depuis bien des mois, sinon des années : l’insécurité en Haïti est d’abord un problème de gouvernance.
Le Mouvement indépendantiste martiniquais (MIM) (en créole martiniquais : Mouvman indépandantis matinitjé), est un parti politique indépendantiste et régionaliste créé le 1er juillet 1978 et présidé par Alfred Marie-Jeanne, alors maire de Rivière-Pilote et membre du Conseil général de la Martinique. Il prend la suite, après rupture d’une alliance avec le Parti Progressiste Martiniquais d’Aimé Césaire, d’un précécent mouvement fondé en 1973, La Parole au Peuple (LPAP). Il fêtait donc ses 50 ans samedi 16 septembre 2023 à Rivière-Pilote. L’association MIM (soutien financier du parti politique) est dissoute le 12 novembre 2019 par le tribunal de Grande Instance de Fort-de-France.

La lutte contre la pauvreté en France fait l’objet d’une attention croissante de la part des associations impliquées dans ce combat, alors que le gouvernement s’apprête à présenter un nouveau plan intitulé « Pacte des solidarités ». Cette initiative est prévue pour le 18 septembre à Matignon, une date qui a été confirmée par des associations de lutte contre la pauvreté telles que le Collectif Alerte, la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) et la Fondation Abbé Pierre. Le contexte économique marqué par une inflation persistante ajoute de l’urgence à la nécessité d’une action contre la pauvreté.