Le livret pédagogique sur le docteur Hippolyte Morestin (1869-1919), chirurgien des « gueules cassées » de la guerre 14-18 et pionnier de la chirurgie esthétique, est disponible à la Bibliothèque de Prêt.
La ville de Basse-Pointe et Cap nord ont publié un livret pédagogique intitulé Hippolyte Morestin (1869-1919) : un chirurgien martiniquais pionnier de la chirurgie plastique et esthétique, relatant le parcours et la postérité de ce grand chirurgien méconnu.
Natif de Basse-Pointe où il passa son enfance, Hippolyte Morestin fut un médecin très réputé à Paris durant la Belle Epoque. Spécialisé dans la chirurgie des voies digestives, des articulations ainsi que des tumeurs et du cancer, il fut l’un des premiers à donner une dimension purement esthétique à ses opérations.
Mais c’est pendant la Première Guerre mondiale qu’il devint mondialement célèbre en se consacrant à la réparation et à la reconstruction des crânes et visages des malheureux soldats défigurés par les balles et éclats d’obus.
Ce livret d’une vingtaine de pages a été réalisé en partenariat avec la Société martiniquaise d’histoire de la médecine et Réseau Canopé. Comprenant de nombreuses illustrations, il est destiné au milieu scolaire, bibliothèques, centres de documentation, associations…
Il est disponible gratuitement à la Bibliothèque de Prêt de la Collectivité Territoriale de Martinique, 17 av.

C’est la sortie événement de ce jeudi 27 octobre,
Résumé
En Guyane, pendant des décennies – et aujourd’hui encore à Saint-Georges-de-l’Oyapock –, des enfants de différentes communautés autochtones ont grandi dans des « homes indiens », pensionnats tenus par des congrégations catholiques. La politique d’assimilation forcée ainsi menée par l’État français avec l’appui du clergé atteste des persistances coloniales dans ce jeune département d’outre-mer.
Pourquoi le mouvement social qui dénonce les multinationales, la malbouffe et les industries polluantes ne s’attaque-t-il pas à l’industrie du tabac ? Pourquoi le blackbloc prend-il pour cible des banques ou des fast-foods mais pas les bureaux de tabac ? Pourquoi beaucoup de militants anticapitalistes et écologistes continuent à fumer ?
-Présentation : Jacques Bangou, médecin, gynécologue-obstétricien, militant caribéen au sein du planning familial, a été maire de Pointe-à-Pitre de 2008 à 2017, vice-président du Conseil Général de 2004 à 2015, co-fondateur et président de l’agglomération Cap Excellence de 2009 à 2014.
Présentation
« L’art est un besoin, on ne peut s’en passer », écrit Dominique Berthet pour introduire sa réflexion sur la dimension critique de l’art, ses différentes fonctions et ses pouvoirs. C’est donc en termes de nécessité, précise-t-il, que sera envisagé l’art dans ce nouvel essai au titre doublement évocateur : L’art change-t-il la vie ? (paru aux Presses Universitaires de Provence en janvier 2022).
L’essai Dialogue improbable entre un afro-descendant et un « béké » est sorti en librairie ce 10 mai 2022.
Publication de l’ouvrage Être homosexuel(e) aux Antilles de l’essayiste Caroline Musquet.
Gerry L’Étang nous expose son roman, La désapparition, à paraître aux éditions Project’îles le 5 mai 2022. Suit un extrait du livre.
Aliénés par les blessures de l’histoire, nos inconscients collectifs ont parfois aussi bien endormi notre conscience, que notre vision de l’histoire et notre aptitude à nous agrandir ; alors que nous avons intrinsèquement en nous une part de la vérité du passé et un droit à être au rendez-vous de l’histoire.
Il en a accumulé plus de 3 000 : le sociologue Renaud Epstein partage 
Paru le 3 mars 2022 aux éditions Albin Michel, l’ouvrage Une histoire des noirs d’Europe d’Olivette Otele revient sur les liens, plus anciens qu’on ne le croit, qui unissent Africains et Européens. Elle fait dialoguer passé et présent en exposant les faits et parcours de personnages marquants, pour montrer que ces deux identités ne sont pas si éloignées et rappelle au passage que la distance entre la Sicile et Tunis est équivalente à celle qui sépare Londres de Paris. Première femme noire à obtenir une chaire d’histoire au Royaume-Uni, Olivette Otele est professeure à l’Université de Bristol. Elle travaille sur l’histoire coloniale et postcoloniale ainsi que sur les processus mémoriels. Son ouvrage, finaliste du George Orwell Prize for Political Writing, a été élu Meilleur livre de l’année 2020 par The Guardian et History Today. À la suite de cette tribune inédite, elle interviendra notamment lors de la table ronde Africains-Européens, une si longue histoire ? organisée au Musée national de l’histoire de l’immigration (Paris) le jeudi 10 mars 2022. 
— Par
Ce livre présente les processus de racialisation qui ont ponctué la transformation de l’Europe et de ses colonies de la fin du Moyen Âge à l’âge des révolutions. Cette histoire éclaire l’évolution des sociétés, des institutions, des cultures et des théories. Elle décrit la volonté de catégoriser les individus et les groupes, de les enclore dans des identités présentées comme intangibles, de discriminer les collectifs dominés, voire d’organiser l’oppression à grand échelle contre des populations définies par leur race.
À travers son ouvrage, l’auteure Yvette FARRAUDIÈRE nous relate l’histoire de l’école à la Martinique. Cette institution qui a formé à la lecture, l’écriture et au calcul, les citoyens que nos ancêtres et nous sommes devenus. L’histoire de l’école, en Martinique nous est ici retransmise, sous l’angle de ceux qui « font l’école », comme on aimait à le dire, comprendre le maitre d’école.