— Par (*) Joëlle Quérin, Patrick Moreau et Jean-François Plante-Tan—
Les administrations des cégeps ont adopté depuis quelques années diverses formes d’écriture dite inclusive, où se multiplie l’usage des doublets complets (les étudiants et les étudiantes), les doublets tronqués par des points médians (les étudiant·e·s), les formulations généralisantes (la clientèle étudiante), les tournures inusitées (les personnes étudiantes), sans compter, dans les cas extrêmes, certains néologismes (iel, toustes, celleux, etc.).
Une écriture qui soulève des problèmes professionnels
Cette écriture dite inclusive soulève à nos yeux de nombreux problèmes, notamment parce qu’elle confond genre grammatical et sexe et parce qu’elle bannit l’usage du masculin indifférencié (faisant office de neutre).
Tout d’abord, son imposition empiète sur la liberté d’enseignement dans le réseau collégial. Celle-ci est définie comme « le droit de toute personne d’exercer librement et sans contrainte doctrinale, idéologique ou morale, telle la censure institutionnelle, une activité par laquelle elle contribue à l’accomplissement de la mission d’un établissement d’enseignement » (Loi sur la liberté académique dans le milieu universitaire). Même si cette loi ne s’applique pas aux cégeps, nos syndicats et nos administrations reconnaissent cette liberté, qui est inscrite dans nos conventions collectives et constitue une composante majeure de notre autonomie professionnelle.

Les coraux, ces écosystèmes marins fragiles, continuent de souffrir sous l’effet des températures océaniques record. L’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA) a récemment alerté sur l’intensification d’un épisode massif de blanchissement des coraux, touchant désormais 62 pays et territoires. Ce phénomène, qui a débuté mi-avril, ne cesse de s’étendre et devrait persister cet été, affectant de nouvelles zones, notamment les Caraïbes et la Grande Barrière de Corail en Australie.
— Par Sabrina Solar —
Une
Il va sans dire que le MIM apporte son plein soutien au Peuple Kanak dans sa revendication juste et légitime.
— Par Hélène Lemoine —
— Communiqué du G.R.S. —
— Déclaration du CNCP
Le 14 mai 2017 la passation de pouvoir entre François Hollande et Emmanuel Macron a lieu au palais de L’Élysée. Elle est suivie de la cérémonie d’investiture du nouvel élu où il prononcera ces mots :« Je ne céderai rien sur les engagements pris vis à vis des Français »
Pour dire mon affection aux esprits de Serge Chalons et de Gérard Guillaume, j’aurais aimé que mes mots soient aussi précis que concis, mais non sans poésie. Dire poésie, c’est dire densité et clarté d’une franchise, comme combinaison de mots de Saint-Aude – Clément Magloire – et d’Eluard. Oui, denses, sombres, mais clairs malgré tout, pour cœurs vibrants. La magie, au sens strict, n’est pas toujours principe premier des rencontres importantes. Mais le mystère, sans doute : mystère, au sens d’énigme, de miracle, en marge de toute confession…
— Par Sarha Fauré —
Samedi 18 mai 18h au kiosque Guédon à Fort-de-France :
À bas la répression.
— Par Sabrina Solar —
Le chroniqueur martiniquais Jean-Pierre MAURICE vient de lancer un appel intitulé « Allez Martinique » invitant État, responsables administratifs et élus locaux, acteurs économiques et citoyens de l’île à un sursaut démocratique au bénéfice des populations. Plan Marshall, jouer collectif, combattre les abus : il explique ici sa démarche.
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Pour LSD, Rémi Dybowski Douat enquête sur l’eau. Celle qui coule, ou pas, du robinet, inquiète le monde agricole et des citoyens de plus en plus nombreux. Indispensable à la survie, elle vient à manquer et devient objet politique à part entière.
— Par Jean Samblé —
— Par Sabrina Solar —
Introduction
Le Dr. Serge Châlons, pédiatre émérite et humaniste engagé, s’est éteint à l’âge de 71 ans. Sa vie dévouée à soigner les enfants de la Caraïbe, en particulier ceux d’Haïti, a laissé une empreinte indélébile dans la région. Son engagement sans faille contre les injustices, son refus tenace de toutes les oppressions et son sens aigu de la solidarité ont marqué ceux qui l’ont connu et aimé.
Dans les méandres tumultueux de l’histoire récente du Mémorial ACTe, chaque épisode semble révéler une nouvelle facette des dysfonctionnements qui ont sapé les fondations de cet édifice culturel. Depuis son inauguration en grande pompe en 2015, avec la présence du président Hollande et d’éminents dignitaires de la Caraïbe, le musée a oscillé entre espoirs et désillusions, laissant entrevoir une vision ambitieuse de réconciliation et de transmission de mémoire qui, hélas, peine à se concrétiser.
Dans le monde de la justice, il était une figure qui évoquait à elle seule l’indépendance et le courage. Renaud Van Ruymbeke, ancien juge d’instruction, s’est éteint à l’âge de 71 ans, laissant derrière lui un héritage de détermination et d’intégrité. Sa disparition a suscité une onde de tristesse dans les cercles judiciaires et au-delà.
— Par Sabrina Solar —