Par Philippe Thureau-Dangin, ancien directeur de « Courrier international », chercheur associé à l’Institut des relations internationales et stratégiques
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Dans l’affaire Copé-Fillon, ce qui est fascinant va bien au-delà d’un combat des chefs où la haine est à nu. Cette lutte de pouvoir illustre surtout à merveille les nouvelles moeurs « démocratiques » que l’on voit à l’oeuvre un peu partout dans le monde. Expliquons-nous.
L’UMP, parti issu d’une longue tradition bonapartiste, a voulu, dit-on, organiser un moment démocratique : l’élection de son président au suffrage universel (militants et sympathisants).
UTILISATION DE L’APPAREIL ET DES FONDS DU PARTI
Et le résultat n’a pas déçu : mauvaise organisation, irrégularités, bourrage de quelques urnes, intimidations dans les fédérations, utilisation de l’appareil et des fonds du parti par l’un des candidats, etc.
Mieux, dans les jours qui ont suivi le vote, d’autres travers sont apparus : autoproclamation à répétition d’un candidat, omniprésence médiatique, manipulation des instances de régulation, etc.
Tout cela n’est pas très différent de ce que l’on voit à l’oeuvre, par exemple, en Egypte avec Mohamed Morsi (mise au pas de l’autorité judiciaire), avec Viktor Orban en Hongrie (refonte de la loi électorale à son profit), ou à gauche avec un Rafael Correa en Equateur (utilisation de la justice contre les médias), etc.








Marguerite Donnadieu, Aurore Dupin, Françoise Gourdji, François Marie Arouet, Henri Beyle, Louis-Ferdinand Destouches, Isidore Ducasse, André Pétricien, André Pierre-Louis, Jean-Baptiste Poquelin, Frédéric Louis Sauser, sont les noms d’état civil d’auteurs français connus. Cependant pour leurs activités d’écriture, ces noms ne figurent que dans leur biographie, et beaucoup parmi nous les ignorent parce que Marguerite Duras, George Sand, Françoise Giroud, Voltaire, Stendhal, Céline, Lautréamont, Tony Delsham, Monchoachi, Molière, Blaise Cendrars, sont respectivement leur nom de plume.














