— Le Monde.fr avec AFP—
Anne-Sophie Leclère, ex-tête de liste FN aux municipales 2012 dans les Ardennes, a été condamnée, mardi 15 juillet, à neuf mois de prison ferme et cinq ans d’inéligibilité par le tribunal de grande instance de Cayenne pour avoir comparé la garde des sceaux, Christiane Taubira, à un singe.
Le tribunal, saisi d’une plainte du mouvement guyanais Walwari, a assorti cette peine d’une amende de 50 000 euros et condamné le Front national à 30 000 euros d’amende. Cette décision va au-delà des réquisitions du parquet. L’accusée, qui n’avait pas été accompagnée d’un avocat, a le droit de faire appel.
« UNE ERREUR DE CASTING »
Mme Leclère, qui avait pris sa carte du FN en 2012, avait publiée sur sa page Facebook une photographie d’un singe à côté de celle de la ministre de la justice, Christiane Taubira, avec les légendes « à 18 mois » et « maintenant ».
Elle avait ensuite assumé ce photomontage face à une caméra du magazine « Envoyé spécial » de France 2 diffusé le 17 octobre, assurant que « c’était de l’humour » et « ça n’a[vait] rien à voir » avec du racisme, avant d’être suspendue du FN en décembre.



Mercredi soir 9 juillet, dans le cadre du festival culturel de Fort de France un débat était organisé par le Cénacle. Son thème : « La prostitution est-elle un mal nécessaire ? » Un intitulé déjà tendancieux car qui songerait à organiser un débat ayant pour sujet « la violence est-elle un mal nécessaire ? »


Le 02 juillet André lucrèce publiait un texte 
Madame, monsieur les présidents
Les chefs d’établissement et les conseillers et assistants d’éducation sont les plus exposés, suivis des enseignants du second degré puis viennent les professeurs des écoles.
Le dernier rapport de l’INSEE sur les revenus et le patrimoine des ménages français révèle que les inégalités continuent d’augmenter, la crise semblant être passée pour les plus hauts revenus.
Parler de la souffrance des soignants, c’est tout d’abord énumérer quelques évidences.
Une personne dépendante affectivement, qu’elle soit homme ou femme, est profondément convaincue qu’elle ne peut exister qu’à travers le regard, l’amour ou l’approbation des autres. Elle est affligée par la pesante impression d’être sans substance en tant que personne et vit au quotidien dans la sourde angoisse d’être perçue par autrui comme n’ayant fondamentalement aucune valeur intrinsèque. Cette croyance négative sur elle même affecte profondément sa relation à autrui.
Selon un sondage Ifop publié en mars, 20 % des femmes ont subi du harcèlement sexuel sur leur lieu de travail au cours de leur carrière. La peur de perdre leur emploi les incite à se taire. Une infime minorité ose saisir la justice pour faire condamner les harceleurs. Témoignages.
La Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) a condamné jeudi la France pour son refus de reconnaître la filiation entre deux couples et leurs enfants nés d’une gestation pour autrui aux Etats-Unis. « Pour nous, cela change tout », a réagi l’une des familles qui avaient saisi la juridiction européenne.
Les opposants au mariage pour tous s’étaient fixé pour mission la défense d’un ordre « naturel » entre les sexes : inviter hommes et femmes à reconnaître leur complémentarité avait pour effet de les renvoyer à leurs différences, supposées immuables. Fallait-il comprendre qu’il existe une « nature » masculine ? Ouvrons le Dictionnaire des sexualités, dirigé par Janine Mossuz-Lavau, à l’entrée « masculinité » : « Historiquement était dévolu à l’homme ce qui relève de l’extériorité : l’initiative, l’action, la réalisation. Sur le plan de la personnalité, la fermeté, la maîtrise de soi, le contrôle des émotions. Revenait à la femme ce qui relève de l’intériorité et appartient à la sensibilité ».
LE FOOTBALL BRÉSILIEN
Lors d’une réponse à une question ouverte du député Jean-Philippe Nilor, la Secrétaire d’Etat à l’enseignement supérieur et à la recherche, Geneviève Fioraso, réaffirme son soutien à Corinne Mencé-Caster, contestée par la région Guadeloupe.
L’ex-ministre devrait avoir sa propre émission sur D8, intitulée «Roselyne et les garçons». Pour André Bercoff, si les politiques terminent à la télévision, c’est parce que la politique est devenue impuissante.