— Par Martine Gross, sociologue, CNRS
TRIBUNE
Marie-Josèphe Bonnet, dans sa tribune du 1er juillet, remarquant que la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) condamne la France pour avoir refusé d’inscrire la filiation paternelle, estime que la mère «biologique» devrait être inscrite également sur l’acte de naissance de son enfant. Les situations où la femme qui a accouché de l’enfant n’est pas mentionnée interpellent la plupart des opposants à l’encadrement légal de la gestation pour autrui (GPA), parce qu’elles heurtent leur profonde conviction qu’une femme qui a porté un enfant, et en a accouché, en est la mère.
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GPA : Monsieur le président de la République…
Par Jacques Delors et Lionel Jospin
Or, cette conviction ramène les femmes à la «nature». Dans notre droit, les femmes sont mères, non parce qu’elles reconnaissent leur enfant, non parce qu’elles expriment leur volonté d’être mère, mais seulement du fait d’un événement charnel, l’accouchement ; tandis que les hommes sont pères en exprimant leur volonté d’être père (reconnaissance, mariage). Les femmes ne peuvent exprimer leur volonté que pour refuser d’être mère, et cela s’appelle un abandon et est très fortement culpabilisé dans nos sociétés.

— AFP & lefigaro.fr —
— Par Michèle Levieux —
Nous, vice-présidents et membres de la gouvernance de l’université des Antilles et de la Guyane, souhaitons apporter les éléments et précisions suivants au débat sur la transformation de notre établissement en université des Antilles.
— par NouvelObs et AFP —
— Le Monde.fr avec AFP—

Mercredi soir 9 juillet, dans le cadre du festival culturel de Fort de France un débat était organisé par le Cénacle. Son thème : « La prostitution est-elle un mal nécessaire ? » Un intitulé déjà tendancieux car qui songerait à organiser un débat ayant pour sujet « la violence est-elle un mal nécessaire ? »

Le 02 juillet André lucrèce publiait un texte 
Madame, monsieur les présidents
Les chefs d’établissement et les conseillers et assistants d’éducation sont les plus exposés, suivis des enseignants du second degré puis viennent les professeurs des écoles.
Le dernier rapport de l’INSEE sur les revenus et le patrimoine des ménages français révèle que les inégalités continuent d’augmenter, la crise semblant être passée pour les plus hauts revenus.
Parler de la souffrance des soignants, c’est tout d’abord énumérer quelques évidences.
Une personne dépendante affectivement, qu’elle soit homme ou femme, est profondément convaincue qu’elle ne peut exister qu’à travers le regard, l’amour ou l’approbation des autres. Elle est affligée par la pesante impression d’être sans substance en tant que personne et vit au quotidien dans la sourde angoisse d’être perçue par autrui comme n’ayant fondamentalement aucune valeur intrinsèque. Cette croyance négative sur elle même affecte profondément sa relation à autrui.
Selon un sondage Ifop publié en mars, 20 % des femmes ont subi du harcèlement sexuel sur leur lieu de travail au cours de leur carrière. La peur de perdre leur emploi les incite à se taire. Une infime minorité ose saisir la justice pour faire condamner les harceleurs. Témoignages.
La Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) a condamné jeudi la France pour son refus de reconnaître la filiation entre deux couples et leurs enfants nés d’une gestation pour autrui aux Etats-Unis. « Pour nous, cela change tout », a réagi l’une des familles qui avaient saisi la juridiction européenne.