— Par Audrey Loussouarn —
« Investigations : Voyage en barbarie », sur France Ô. Voyage en barbarie vient de recevoir le prix Albert-Londres dans la catégorie « Audiovisuel ». Ce documentaire met en images les témoignages de victimes des camps de torture dans le désert du Sinaï.
«Albert Londres avait dénoncé le fléau de l’esclavage en son temps mais le scandale du trafic d’êtres humains existe encore au XXIe siècle. » L’observation du jury du prix Albert-Londres, en le décernant dans la catégorie « Audiovisuel » aux réalisatrices de Voyage en barbarie, ne pouvait être plus juste. Cécile Allegra et Delphine Deloget signent une enquête forte sur les camps de torture sortis de terre dans le désert du Sinaï. Les victimes : ce sont pour la plupart des Érythréens fuyant la dictature, capturés pour faire l’objet d’une demande de rançon.
Le crime est bien organisé, en témoignent les modes opératoires qui se répètent
En octobre 2014, les deux journalistes avaient déjà rendu compte, par écrit sur lemonde.fr, de ce voyage dans l’horreur qui aurait été vécu, depuis 2009, par 50 000 personnes.

Alors que
Roger-Pol Droit a publié un essai assassin contre « les prophètes du bonheur », à commencer par Comte-Sponville, Ferry, Lenoir et Onfray.
Un ouvrage de Christine DOUXAMI
Chaque jour en France, une misogynie renforcée de racisme s’exprime. Son but est de blesser et de nuire, d’offenser et de porter atteinte au plus intime. Il y a les « Sale noiraude », « T’es une Black moche, même pas baisable », et « T’as quoi sous ton voile ? », mais aussi de manière plus perverse, plus perfide, les « Vous êtes sûres que vous savez faire ça ? », « Vous avez vraiment les compétences ? ».
Archives, pour un monde menacé est le premier livre de la grande poète, écrivain et artiste Anne Waldman publié en France. Venant compléter les quelques titres édités par le collectif Maelstrom en Belgique, le livre, préparé et traduit par Vincent Broqua, traducteur et spécialiste de poésie américaine, est un choix de textes couvrant les treize dernières années de l’œuvre d’Anne Waldman. Archives, pour un monde menacé donne donc à lire l’évolution d’une pensée et d’une pratique poétique, mais aussi philosophique et politique, au début du 21ème siècle. Ce choix éditorial de textes récents est d’autant plus significatif qu’il s’appuie aussi sur les leçons tirées du passé, qu’il tienne de la mémoire collective ou bien, plus précisément, de la mémoire littéraire. En effet, ces cinquante dernières années, Anne Waldman, en fréquentant et rassemblant un très grand nombre d’écrivains autour de divers projets, comme The Jack Kerouac School of Disembodied Poetics qu’elle a fondée avec Allen Ginsberg ou plusieurs aventures éditoriales, est devenue l’infatigable animatrice de la poésie américaine, une mémoire à elle seule de la seconde moitié du 20ème siècle américain en art et littérature⋅ Archives, pour un monde menacé, apporte un double démenti à la critique parfois adressée à l’encontre de l’école de New York : que ce groupe d’écrivains était apolitique et que les femmes y étaient absentes.
Pour motiver son renvoi en correctionnel du groupe de Tarnac pour terrorisme, la justice s’appuie sur
Nous avons assisté, en exclusivité, aux premiers retours des pièces précieuses, dans cette institution, vidée à partir de 2003.
— Par Jean Chatain —
—Communiqué de presse —
— Par l’UFM —
( Y compris sur ce site 😳 )
— Par Jean-Patrick Razon (Ethnologue, Survival International France), Patrick Perez (Ethnologue, enseignant-chercheur à l’Ecole nationale supérieure agronomique de Toulouse (ENSAT)) et Gilles Colin (Doctorant en ethnologie à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS)) —
Dans la conjoncture économique actuelle, les mesures visant à favoriser les échanges commerciaux entre la Martinique et son environnement régional (confère le président de la République lors de sa visite), rendent nécessaire de créer un dispositif fiscal lui aussi favorable à la facilitation des échanges commerciaux.
Les violences policières sont un vrai problème aux Etats-Unis, et particulièrement contre la population Noire. De plus en plus souvent, des vidéos filmées par des témoins dénoncent sur Internet ce type de violences. Parmi les plus choquantes, celle de l’arrestation de Walter Scott, abattu le 7 avril par un policier de huit coups de fusil dans le dos alors qu’il prenait la fuite. Ou encore celle de Martese Johnson, un étudiant Noir qui se fait arrêter de manière violente par la police, la tête ensanglantée sur trottoir.
La jouissance féminine, « vaste programme » aurait dit le général de Gaulle, qui n’a pas toujours été le « bonnet de nuit » qu’on imagine. Le Petit Éloge que lui consacre Adeline Fleury est un livre courageux (l’auteure s’y expose), argumenté (elle s’y confronte aux grands textes), écrit avec finesse et audace. Elle y avoue avoir attendu ses 35 ans pour découvrir la plénitude sexuelle, cette jouissance à propos de laquelle le philosophe Jean-Luc Nancy écrit : « Jouir, c’est s’échapper à soi-même. » Le point crucial concerne moins le caractère tardif de cette métamorphose que l’émerveillement généré par cette révolution.
Un combat est une lutte difficile à mener et pour cause…
Jack Warner, l’ancien vice-président de la FIFA, aurait détourné de l’argent au bénéfice des victimes du tremblement de terre en Haïti.
D’après
Journée martiniquaise de lutte contre les violences dans le couple.
Au 29 avril 2015, les autorités brésiliennes rapportaient plus de 6800 personnes touchées par cette nouvelle épidémie qui devrait arriver en Martinique dans les semaines qui viennent, quelques mois tout au plus. Moins dangereux que la dehnghe ou le chikungunya il a l
Les habitudes de lecture des journaux changent : l’hebdomadaire Politis étudie le phénomène à la loupe dans un hors série.
Au moment où le Président de la république vient d’annoncer son intention d’engager la procédure de ratification de la charte européenne datant de 1992, faisant obligation aux États signataires (dont le France) de reconnaître les langues régionales et minoritaires, le sociologue Martiniquais Pierre Pastel* nous fait découvrir, en quelques clichés, le créole dans sa lutte pour éviter l’étouffement face au français et face à la mondialisation culturelle.