— Par Florent Grabin président de PUMA —
C’est avec un très grand intérêt que nous avons suivi la plénière du vendredi 9 février 2018, se tenant à la Collectivité Territoriale de Martinique, (CTM), où Monsieur le Préfet a débattu avec les élus de cette collectivité sur la question de la Chlordécone. C’est un fait inédit que nous saluons très fortement, en espérant que l’épilogue de cette controverse ne tarde pas trop .
Nous remercions l’État d’avoir fait le choix de mener la recherche, avec des scientifiques indépendants, ce qui permettra de se fixer sur les orientations de la détoxification de tout ce qui est vivant sur notre territoire.
Nous avons noté que pour certains, il y a encore du travail à faire pour arriver à la bonne compréhension de ce dossier, d’autres nourrissent un grand espoir de voir une profusion de condamnations dans nos deux îles, mais ils sont dans l’incapacité de dire sur quelle base scientifique et juridique.
Nous, P.U.M.A., poursuivons notre stratégie pour qu’à terme la Martinique devienne un pôle d’excellence écologique, à charge pour nos dirigeants de mettre en place les outils pour atteindre cet objectif.

Les martiniquais ne doivent pas être contraints de choisir entre un Président du C.E., habité par une conception autocratique du pouvoir, et son challenger qui est tout, sauf rassurant.
Monsieur le Préfet,
Dans le fameux passage du Songe d’Athalie dans Racine, l’irréparable outrage de la vieillesse venait du mal privatif de la beauté, dont ne jouissait plus Jézabel, la mère d’Athalie. En fait, il s’agit de toutes ces bagatelles, dont on se peint, et s’orne le visage, afin de cacher son âge.
C’était à la fin des années 1970, à Fort-de-France, près de la Savane, un vendredi soir de campagne électorale. Les briseurs de conférences venaient d’être empêchés de gravir l’escalier qui conduisait au micro de Maître Valère, candidat à une élection à Fort-de-France. Celui-ci s’exprimait au premier étage de la Rotonde. J’ai retenu la phrase qu’il avait alors prononcée : « nous ne nous arrêterons pas à ces trublions qui ne comprendront jamais que la politique est une affaire d’adultes ». Ses réactions aux coups qu’il recevait n’allaient pas au-delà des répliques de ce genre et du ton modéré de l’homme politique pour qui l’élégance d’esprit était l’arme préférée. Le lundi suivant, au matin, une nuée de tracts envahissait les rues de la ville avec, écrit en gros caractères : « Valère, le candidat de la violence ». C’est comme le voleur qui crie « au voleur ! ». Toute la campagne se poursuivit sur ce ton. Cette injustice et les suivantes, plus généralement le traitement politique dont il fut la victime, ont participé de mes premières indignations politiques.
Tout en compatissant à la souffrance de la famille de ces victimes, en déplorant et en condamnant ces actes abominables (expliquer ne signifiant pas excuser mais tenter de comprendre afin de prévenir), à mon avis, tant que la situation familiale, socio-économique et politique restera telle qu’elle est, ces drames subsisteront.
C’est dire en peu de mots la considération de l’Etat à l’égard de la Martinique en matière d’éducation.
Fout yo pé di !
Rencontre avec Frédéric Gros, philosophe et préfacier du dernier volume de l’Histoire de la sexualité de Michel Foucault.
À ses débuts journalistiques Camille ALEXANDRE sera d’abord critiqué, chahuté…
Hac ex causa conlaticia stipe Valerius humatur ille Publicola et subsidiis amicorum mariti inops cum liberis uxor alitur Reguli et dotatur ex aerario filia Scipionis, cum nobilitas florem adultae virginis diuturnum absentia pauperis erubesceret patris.
Dans cette famille martiniquaise, Cendrillon était le souffre-douleur. En effet, le quotidien de cette adolescente recueillie était fait d’humiliation et de pauvreté, contrairement aux deux autres filles du foyer. Comme dans le conte de Perrault, la famille adoptive de Cendrillon lui avait ménagé un statut de servante, de bonne à tout faire.
Matnik an diznèfsan, té ni tranndé komin
Le musicologue Claude Dauphin vit et travaille à Montréal. Auteur du livre de référence «
Il était inévitable qu’un jour les nerfs du président craquent ! Certes, ce n’est pas une tragédie pour la Martinique, plus que jamais saine et vivante dans sa postérité. C’est la tragédie commune de tout esprit paranoïaque, ici ou ailleurs, cédant brusquement à une invasion de vertige, de surestimation pathologique du moi. Ce n’est pas la tragédie des citoyens martiniquais, qui ont l’amour de leur île, bien planté dans le profond de leurs coeurs. C’est la tragédie de tous ceux, élus ou pas, que le péché d’amour de soi obsède jour et nuit. Et pour cela, il n’y a nul remède, et surtout pas en politique, où la doctorale folie amène à pleurer, comme une mort annoncée, ce qu’on craint de laisser, quand la gestion est banqueroute ! Non, injurieux bras d’honneur, tu ne te vanteras pas de voir la Martinique fermer la bouche sous l’autorité ! Elle continuera de crier vers de plus reposants avenirs, en dépit d’une jeunesse sans travail, et de chômeurs, par milliers, presque à l’état mendiant. Elle revendiquera, même lassée de voir l’idéologie trahie, par une alliance bizarrement accoutrée, elle ne se lamentera pas sur les mains, qui ont signé celle-ci, car elle voit dejà venir ce moment du temps, où cette gouvernance va expirer dans les pleurs funèbres des quelques affidés, et autres conseillers, en souvenir des échecs passés, tel le TCSP !
« La langue française est truffée de sexisme. Elle porte en elle l’héritage d’une histoire marquée par la domination des hommes. Elle a été sculptée, structurée, modelée, réglementée par les hommes au travers des époques où les femmes étaient tenues à l’écart de la littérature, des institutions linguistiques et de l’espace public ».
Le comportement déplorable d’Alfred Marie-Jeanne à Ste Luce ne surprend que ceux qui le veulent bien. Sauf qu’arrivée en fin de piste, il a des difficultés à tenir la route. En effet, le parcours politique du « président des Martiniquais » a été jalonné d’outrances qui ont porté jusqu’aux qualités intrinsèques des personnes auxquels il en voulait. Les Pilotins l’ont expérimenté à leurs dépens, ou certains d’entre eux, leur ancien maire n’ayant pas craint de mettre le doigt y compris sur les handicaps physiques de ses opposants. Une famille connue de la commune en aurait fait les frais, dans un climat d’assouvissement des bas-instinct du peuple qui semble en redemander.
En guise d’introduction à l’idée que c’est dans la rencontre que le savoir naît, et donc qu’il s’agit d’ouvrir le monde aux enfants pour les former, il importe de lire l’ excellent ouvrage de Philippe Meirieu, « Frankenstein pédagogue », paru en 1996, aux Editions ESF à Paris.
On n’a pas cessé de gloser sur l’institution du BUMIDOM, créée en 1963 et supprimée en 1981, dans le cadre duquel une trentaine de milliers de jeunes ont quitté la Martinique pour la France. Le départ de ces jeunes était l’une des réponses apportées par l’État pour faire face au chômage grandissant des départements d’outre-mer. Selon ses contempteurs les plus hardis, l’institution ferait partie de l’arsenal de l’État français dont l’objectif serait de supprimer la part d’origine africaine de la population martiniquaise. La même accusation avait été portée contre le service militaire adapté (SMA) qui a été réhabilité depuis, y compris par les indépendantistes. Le BUMIDOM n’a pas connu le même retournement, de sorte que la stigmatisation voire l’opprobre continuent de frapper l’institution ainsi que ceux qui en ont bénéficié et leurs familles. Lesquels sont assignés à un silence gêné qui les maintient en dehors des débats.
La première alerte remonte à juin 2011. Une plombémie sévère est dépistée chez une fillette de 3 ans vivant à Mana, dans l’ouest de la Guyane. Son sang contient 1 724 microgrammes de plomb par litre (µg/L), alors que le seuil du saturnisme est atteint à partir de 50 µg/L. Une enquête sanitaire menée par l’Agence régionale de santé (ARS) révèle alors que la moitié des personnes vivant dans l’entourage de la fillette – dont la plupart des enfants – se situe au-dessus des normes. » A partir de 50 µg/L, il peut y avoir chez le fœtus et l’enfant des troubles neurologiques avec des troubles cognitifs, des petites anomalies rénales, un peu d’hypertension « , précise Paul Brousse, médecin au Centre délocalisé de prévention et de soins de la collectivité territoriale de Guyane (CTG) à Maripasoula.
Un fait divers défraie la chronique en ce moment, en Martinique. Une mère a alerté la police à propos de la disparition de sa fille à la sortie d’une boîte de nuit. La jeune femme ayant réapparu après 4 jours passés avec un homme, l’opinion publique se déchaîne et s’indigne ! En particulier, un message qui circule sur les réseaux dits sociaux, conseille – à sa mère, mais certainement aussi à toute personne « responsable » qui la croiserait – de lui administrer « an volée baton griyav, baton clous », et propose de faire de cette affaire le sujet du prochain vidé, de fabriquer un bwa-bwa à l’effigie de la jeune femme, afin que chacun.e le roue de coups de « liann’ tomarin » !