Rassemblement massif le 12 juin 2018 à 8h à la maison des syndicats
L’UFM, membre de « LYANNAJ POU DEPOLIE MATINIK » et de l’association «SAUVONS LA SANTE EN MARTINIQUE »
Rassemblement massif le 12 juin 2018 à 8h à la maison des syndicats
Continuons et amplifions la mobilisation !
L’Union des Femmes de Martinique se joint aux très nombreuses voix qui se sont levées pour exiger que notre santé fasse l’objet d’une véritable politique avec les moyens adéquats, et intègre toutes les conséquences de l’empoisonnement dont nous avons été victimes.
Nous dénonçons :
✓ La dégradation de la situation des hôpitaux :
Mauvaises conditions de travail pour les agent-e-s qui manquent de matériels, de moyens, de personnel, situation de plus en plus intenable qui interdit d’assurer des soins de qualité à notre population. Parmi ce personnel, une majorité d’agentes, constamment sous tension à cause de la pénibilité de ce cadre de travail et est angoissée de ne pouvoir soigner correctement les patient-es.
✓ L’empoisonnement par les pesticides, et massivement par le chlordécone :
Ce pesticide est aujourd’hui qualifié de « bombe à retardement ».

— Présentation par l’auteur —
— Par Yves-Léopold Monthieux —
La première traduction en créole des décrets d’abolition de l’esclavage de 1848, textes fondateurs de notre époque vient d’être publiée aux Editions Scitep. Cette traduction interroge un évènement du passé colonial et esclavagiste, permettant, certainement un regard neuf sur la société créole actuelle. Madini-nart a rencontré l’auteur, Rodolf Etienne, qui présente ici la poursuite d’un engagement créole déjà bien manifesté..
Le 23e numéro de la revue Recherches en Esthétique est consacré à la relation qui se joue entre les notions « art » et « action ». Vingt-trois auteurs, géographiquement éloignés et culturellement différents, interviennent ici : artistes, critiques d’art, littéraires, philosophes, esthéticiens, historiens de l’art, doctorants. Ils s’intéressent à des problématiques spécifiques et relatives à cette thématique, surtout, ils relèvent les différentes acceptions du terme action, dans son rapport à l’art. Les réflexions, exposées dans ce numéro, mettent en lumière les niveaux et les modalités d’implication, voire d’engagement de l’action dans l’art. Elles abordent le processus de création de l’œuvre, sa monstration, sa diffusion, sa réception, également sa conceptualisation.
— Par Stéphane Foucart —
Ce week-end, c’est au tour de Nicolas HULOT, Ministre de l’environnement, d’être attendu au 

Voici Donald TRUMP, élevé au-dessus de tout pouvoir, après une campagne de sentences et de menaces, où il faisait reposer et trembler le poids du monde sur sa solide personnalité ! C’est vrai : il est toujours quelque délire dans la politique, surtout sur les estrades, où il est mieux de paraître vil, par le poids des excès de paroles, mettant en garde ici, vitupérant là, en maître de malédictions, notamment à l’encontre du Moyen-Orient et de l’Asie.
— Communiqué de l’UFM —
L’écrivain et réalisateur, Yann Moix, a fustigé ce 7 juin sur BFMTV la naturalisation du héros Mamoudou Gassama par Emmanuel Macron, et ce en comparaison avec le traitement des autres migrants en France. « Distinguer d’un côté le héros (…) et de l’autre le détritus humain, je trouve cela absurde et abjecte », juge-t-il.
Ce ne fut pas seulement un coup de tonnerre, mais un coup de maître. Le tonnerre est toujours précédé de l’éclair qui illumine les ténèbres. Ensuite vient le son. « Faites du bruit » invitent les MC pour réveiller l’assistance. Un coup de tonnerre donc… Secouée dans sa léthargie paresseuse, la société martiniquaise n’a pu ignorer le coup d’éclat mené par une centaine de jeunes martiniquais-e-s et des militants du mouvement panafricain. Les commentaires qui continuent de fuser de toutes parts attestent que les buts poursuivis ont été atteints : créer un rapport de force qui ira crescendo ; marquer les esprits et obliger chacun à choisir son camp ; annoncer le début d’une nouvelle ère dans notre rapport au système colonial : la fin de l’hypocrisie quant à la complicité coloniale objective d’une partie de la population martiniquaise et le début d’une contestation radicale de la pwofitasyon de quatre siècles. Dans les propos qui s’échangent sur les réseaux sociaux, beaucoup d’interrogations sont posées qui préludent à une intense période d’explication et de confrontations de point de vue.

—Par Pauline Chateau —
— Par Faustine Vincent (Guadeloupe, envoyée spéciale du journal Le Monde)
Présentation
Qu’y a-t-il de commun entre la faillite et récente fermeture (17 mai 2018) du centre de santé de Basse-Pointe ouvert en 2015, et la réponse globalement négative donnée par le Ministère de la santé, à Paris, aux préoccupations de la délégation mixte « Sauver la santé en Martinique/CHUM Douvan Douvan » conduite par Jean-Luc Fanon ? En apparence rien, sauf que l’un comme l’autre dépendent de la politique de Macron et Buzyn, sa ministre de la santé, qui poursuivent avec la même obstination que tous les gouvernements qui les ont précédé ces 30/40 dernières années, les mêmes orientations libérales dont font les frais l’immense majorité de la population. Sauf encore qu’aussi bien du côté de la création du centre de Basse-Pointe que de la démarche de Fanon et de « Sauver la santé en Martinique » notamment, on s’est situé sur le terrain de l’adhésion au modèle libéral miné de la santé en France, acceptant sans trop de tergiversation sa philosophie et ses postulats, ses réponses (fournies et à attendre) aux problèmes posés concernant la santé en Martinique (comme en France).
La classe politique fra
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