Déliquescence des soins, empoisonnement par le chlordécone et les sargasses…

Rassemblement massif le 12 juin 2018 à 8h à la maison des syndicats

L’UFM, membre de « LYANNAJ POU DEPOLIE MATINIK » et de l’association «SAUVONS LA SANTE EN MARTINIQUE »

Rassemblement massif le 12 juin 2018 à 8h à la maison des syndicats
Continuons et amplifions la mobilisation !

L’Union des Femmes de Martinique se joint aux très nombreuses voix qui se sont levées pour exiger que notre santé fasse l’objet d’une véritable politique avec les moyens adéquats, et intègre toutes les conséquences de l’empoisonnement dont nous avons été victimes.

Nous dénonçons :
✓ La dégradation de la situation des hôpitaux :

Mauvaises conditions de travail pour les agent-e-s qui manquent de matériels, de moyens, de personnel, situation de plus en plus intenable qui interdit d’assurer des soins de qualité à notre population. Parmi ce personnel, une majorité d’agentes, constamment sous tension à cause de la pénibilité de ce cadre de travail et est angoissée de ne pouvoir soigner correctement les patient-es.

✓ L’empoisonnement par les pesticides, et massivement par le chlordécone :

Ce pesticide est aujourd’hui qualifié de « bombe à retardement ». Il est aujourd’hui prouvé que nos sols sont pollués pour des dizaines de générations. Ses conséquences sont lourdes sur la santé, comme un taux record de cancers de la prostate, une augmentation de la prématurité des naissances (taux 4 fois supérieur à celui de la France), et d’autres que l’on soupçonne et découvre au fur et à mesure. Mais il faut aussi arriver à « zero pesticides ».

✓ La faiblesse du traitement de la question des sargasses qui attaquent massivement nos côtes :

Leur présence cause des problèmes de respiration, irritation des yeux et bien d’autres maladies.

Nous sommes toutes et tous concerné-e-s par cette situation qui met en péril notre santé, mais aussi celle des générations futures.

Nous savons que ces maladies, en plus des conséquences graves sur la santé, toucheront également de manière indirecte encore plus les femmes, qui représentent la grande majorité des aidant-e-s familiaux, qui s’occupent aussi bien des plus jeunes que des personnes âgées et des personnes souffrantes.

Nous savons aussi que toutes ces carences touchent en priorité les plus démuni-es, parmi lesquels les femmes sont majoritaires, qui n’ont pas la possibilité de se faire soigner et/ou de partir ailleurs.

Nous devons réagir et continuer à nous mobiliser !

Notre prochain rendez-vous :
Vendredi 15 et samedi 16 juin :
2° rencontre-échange Fanm Ek Nonm Pou Vansé permettra d’en débattre