« Les perdants se trouvent parmi les plus modestes, les chômeurs et les retraités. Les 5 % de Français les plus pauvres devraient voir leur niveau de vie se réduire d’environ 240 euros par an alors que les 5 % les plus riches devraient voir le leur grimper de 2 905 euros par an », selon l’OFCE.
— Par Audrey Tonnelier —
Le début du mandat d’Emmanuel Macron lui avait valu l’étiquette de « président des riches ». Près de trois ans plus tard, celle-ci risque de continuer à lui coller à la peau, à en croire l’Obervatoire français des conjonctures économiques (OFCE), un cercle de réflexion classé à gauche.
Dans une étude publiée mercredi 5 février, les économistes ont passé au crible les mesures fiscales et sociales des trois premiers budgets de l’ère Macron, et leurs conséquences sur le pouvoir d’achat des Français. Leurs conclusions sont sans appel : « Sur les 17 milliards d’euros distribués aux ménages depuis le début du quinquennat, plus du quart (environ 4,5 milliards d’euros) est allé soutenir le revenu disponible des 5 % de ménages les plus aisés », indiquent-ils.

En 1970, Éden, Éden, Éden avait été interdit de publicité et avait manqué le Médicis. Il recevra ce même prix en 2018 pour L’Idiotie.
Avertissement aux lecteurs: ce conte n’est qu’une fiction, toute ressemblance avec des situations ou des personnages existants ne saurait être que pure coïncidence, totalement fortuite.
Les organisations syndicales ont appelé jeudi soir à la suspension du mouvement de grève
— par Par Martine Valo —
Pour être en bonne santé, nous avons besoin de consommer des protéines en quantités raisonnables. On les trouve dans une grande quantité de productions végétales mais aussi dans toutes les productions animales. Toutefois, continuer de consommer des productions animales en grandes quantités accentue le réchauffement climatique. Ne plus en consommer pose aussi d’autres questions concernant le devenir des animaux d’élevage dont on ne consommerait que les produits laitiers et les œufs si on suivait les préconisations des végétariens
Le cancer poursuit sa progression dans le monde, mais de meilleures mesures de prévention pourraient ralentir sa course et sauver plusieurs centaines de milliers de vies chaque année, en particulier dans les pays en développement et les pays émergents. Voilà, en substance, les messages clés de deux volumineux rapports rendus publics, mardi 4 février, par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC).
AUTM pousse un « grand coup de gueule » contre la CFTU, pour les inviter à aller au terme de leur engagement à servir les usagers.
En 2019, les plus riches ont capté plus de richesses que 4,6 milliards de personnes. Les inégalités explosent sur toute la planète. Ce creusement n’a rien de fatal, il est le résultat de politiques néolibérales dictées depuis le sommet des États.
Les deux îles ont été placées en alerte rouge aux particules fines. La faute notamment aux sables venus des déserts africains.
L’anthropologue Philippe Descola nous a fait reconsidérer l’idée de nature. Sa pensée a profondément influencé l’écologie, et dessine la voie d’une nouvelle relation entre les humains et le monde dans lequel ils sont plongés. Reporterre a conversé avec lui : voici son interview, à écouter en podcast et/ou à lire.
L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.
Vendredi 7 février 2020 – 19 H :
Depuis le mois de décembre, plusieurs établissements scolaires de Guadeloupe n’accueillent plus d’élèves : leurs portes sont fermées, parfois cadenassées. Les enseignants, nombreux à participer à ce mouvement de contestation, diversifient leurs actions pour faire entendre des revendications, qui vont de la réforme des retraites aux difficultés de l’école propres à ce département français d’Outre-mer.
Nous sommes en risque sanitaire systémique. Il serait temps que les politiques et les collectivités martiniquaises le comprennent. Il serait temps que la société civile (associations, syndicats et autres groupes d’influence) s’en préoccupent. Il serait temps que les médias et les intellectuels s’y intéressent. Le risque sanitaire systémique peut s’entendre, dans le cas martiniquais, comme un effet cumulé de pollutions délétères (chlordécone, sargasse, brume de sable…) dans un contexte de faillite des structures de traitement des déchets de toutes sortes et de crise des politiques publiques de santé. La question de la chlordécone s’inscrit dans cette configuration globale d’urgence sanitaire.
— Par Jean- Marie Nol, économiste —
Si la réforme des 35 heures, instaurée il y a 20 ans, a permis à nombre de Français de réduire leur temps au travail, elle n’a pas réglé la question de la répartition des tâches à la maison, les femmes assumant toujours le plus gros des tâches domestiques, ont analysé deux sociologues.
Le père Le QUERE a été sans le moindre doute le témoin le plus objectif et le plus au fait des événements qui se sont déroulés à Chalvet en février 1974. Grâce à ses fidèles, il était directement informé de ce qui se passait dans sa commune, en particulier sur le terrain de la grève. Il était un curé concerné.
La conférence sur le patrimoine, qui devait être pilotée vendredi soir par l’animateur Stéphane Bern au François (Martinique), ne s’est finalement pas tenue à la suite de « menaces d’activistes connus pour leurs actions violentes », ont annoncé les organisateurs de l’événement.
Et si, comme les femmes, les hommes étaient depuis toujours victimes du mythe de la virilité ? De la préhistoire à l’époque contemporaine, une passionnante histoire du féminin et du masculin qui réinterprète de façon originale le thème de la guerre des sexes. Pour asseoir sa domination sur le sexe féminin, l’homme a, dès les origines de la civilisation, théorisé sa supériorité en construisant le mythe de la virilité. Un discours fondateur qui n’a pas seulement postulé l’infériorité essentielle de la femme, mais aussi celle de l’autre homme (l’étranger, le « sous-homme », le « pédéraste »…). Historiquement, ce mythe a ainsi légitimé la minoration de la femme et l’oppression de l’homme par l’homme. Depuis un siècle, ce modèle de la toute-puissance guerrière, politique et sexuelle est en pleine déconstruction, au point que certains esprits nostalgiques déplorent une « crise de la virilité ». Les masculinistes accusent le féminisme d’avoir privé l’homme de sa souveraineté naturelle. Que leur répondre ? Que le malaise masculin est, certes, une réalité, massive et douloureuse, mais que l’émancipation des femmes n’en est pas la cause.
Mila, une jeune fille de 16 ans, a été harcelée par des menaces de violences et de mort parce qu’elle a critiqué l’islam. C’est inacceptable mais aussi très inquiétant. Les jeunes qui ont proféré ces menaces sont des Français. De jeunes Français pensent donc que l’islam, leur religion, prime sur les valeurs et les lois de la République qui garantissent la liberté de s’exprimer et de blasphémer. En appelant à la violence et au meurtre, ils veulent se faire justice eux-mêmes et ainsi se substituer au droit. Le problème est plus grave encore étant donné que des non musulmans trouvent que Mila mérite ce qui lui arrive, car elle a provoqué par ses propos. De plus en plus la provocation revient dans les discours pour justifier les agressions et les violences. Ainsi, certains trouvent normal que la liberté de s’exprimer soit bafouée ou que les individus se substituent à la justice et que chacun punisse lui-même celui qu’il estime lui causer du mal. Voilà pourquoi cette affaire n’est pas seulement une menace contre Mila, elle est également une menace contre la République.
— Par Stéphane Mandard —