Ils sont océanographes, biologistes, climatologues, sociologues, astrophysiciens, agronomes, économistes, psychologues… Jeudi 20 février, mille scientifiques issues de diverses disciplines ont signé une tribune, publiée dans Le Monde, pour dénoncer « l’inertie » des gouvernements face à l’urgence climatique.
« Depuis des décennies, les gouvernements successifs ont été incapables de mettre en place des actions fortes et rapides pour faire face à la crise climatique et environnementale dont l’urgence croît tous les jours. Cette inertie ne peut plus être tolérée », écrivent-ils, pointant que « les catastrophes [environnementales] se déroulent sous nos yeux. » Une situation alarmante, d’autant plus que « l’objectif de limiter le réchauffement sous les +1,5 °C est désormais hors d’atteinte, à moins de diminuer les émissions mondiales de 7,6% par an, alors qu’elles ont augmenté de 1,5% par an au cours des dix dernières années. »
Une croissance « en contradiction » avec la lutte contre le changement climatique
« Notre gouvernement se rend complice de cette situation en négligeant le principe de précaution et en ne reconnaissant pas qu’une croissance infinie sur une planète aux ressources finies est tout simplement une impasse », poursuivent les signataires.


Si l’on entre dans « l’Éthique » de Spinoza, il est difficile d’en sortir tant cet ouvrage qui parle de la place de l’homme au sein de la Nature ( conçue comme la totalité infinie de ce qui est) et de la meilleure façon de s’y épanouir, est une architecture conceptuelle d’une rigueur rationnelle absolue enchaînant les propositions les unes aux autres d’un bout à l’autre de l’ouvrage. Voici quarante ans que je lis l’«éthique «, non pas de manière continue ! Mais parfois par lectures intenses, puis pendant des mois les idées font leur chemin dans mon esprit, puis une question se pose ( par exemple : comment passe-t-on du premier genre de connaissance par idées confuses, inadéquates au second genre de connaissance par idées adéquates c’est-à-dire vraies, étant donné que le libre-arbitre, la décision volontaire est une illusion ?). Et je reprends la lecture traquant les propositions et leur enchaînement.
— par Sandrine Cassini —
Monsieur le président de l’association des Maires
La « Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen », l’ »Habeas Corpus » en Angleterre, la Constitution américaine, les lois sur la laïcité de 1905, le Manifeste du Parti Communiste de 1848, les lois sur la Sécurité Sociale de 1945, oui, tous ces textes ont une forme et un contenu, c’est du solide qui peut porter ses fruits pendant des siècles et qui marque une étape et un progrès dans l’histoire de l’humanité. Donc, ne me faites pas dire que la politique n’est qu’inconsistance ! Il arrive qu’une personnalité ou un groupe de personnes parviennent à faire passer une loi en dépit des criailleries de la presque majorité des représentants du peuple et du peuple lui-même parce que cette loi porteuse de raison et d’humanité finit par convaincre une partie des réticents. Ainsi en fut-il de la loi Weil sur l’interruption de grossesse en 1975.
Nous allons vers une reconfiguration totale de l’économie et du secteur bancaire en Martinique et Guadeloupe, car la banque est désormais à la croisée des chemins… . « La nécessité nous délivre de l’embarras du choix » disait Vauvenargues….
Face au décrochage des ménages les plus pauvres, le collectif d’associations de lutte contre l’exclusion Alerte appelle le gouvernement à une « revalorisation immédiate » du RSA et des APL
À travers l’exemple d’une discipline, les sciences économiques et sociales, une enquête révèle les effets délétères des mesures du ministre Blanquer dans le secondaire, pour les professeurs comme pour les élèves.
— Par Florent Grabin, président de l’Association Écologique P.U.M.A. —
Maillon essentiel de l’organisation de la vie démocratique, les communes sont de plus en plus mises à mal. Entre perte de compétences et austérité budgétaire mais avec la volonté de continuer à agir, que peuvent encore les maires ?
Tribune. Les Français ignorent généralement l’histoire linguistique de la France et du multilinguisme qui la caractérise. Ce multilinguisme est à deux composantes, gravitant elles-mêmes autour du français et en symbiose avec lui : les langues historiques de France, d’une part, ; langues de l’immigration, d’autre part. Il est également marqué par la présence incontournable d’une hyperlangue mondialisée, l’anglais. Cette ignorance, voulue et construite de toutes pièces par l’Etat, aboutit à une situation de mal-information générale de l’opinion.
La décennie qui s’achève avec les nombreuses grèves et le règne des réseaux sociaux a vu les passions dévorer la raison. Le feu n’est pas qu’en France. Nombre d’affaires naissent désormais dans le monde sous des formes jusqu’au-boutistes. Le risque redouté par Tocqueville d’une civilisation individualiste qui se transforme en tyrannie n’est pas une crainte en l’air. Dans ce contexte, les esprits Antillais rationnels et modérés sont désemparés : En France, le retour de la violence politique risque de conduire à la préparation du pire des régimes autoritaires.
J’ai écrit à plusieurs reprises qu’il n’est pas juste qu’en Martinique, aux caisses des supermarchés, se retrouvent deux catégories de citoyens : ceux qui bénéficient de la majoration de salaires de 40%, et les autres. Les fonctionnaires ayant la garantie de l’emploi, cet avantage peut être considéré comme une prime supplémentaire à cette garantie. S’il était justice et conforme à leur dignité d’aligner le traitement des fonctionnaires autochtones sur celui des métropolitains, il est moralement insatisfaisant qu’à l’injustice passée ait succédé celle qui, sur un même territoire, fait la différence entre les fonctionnaires et ceux qui ne le sont pas, c’est-à-dire tous les autres.
L’attitude insouciante des guadeloupéens face à l’avenir, risque d’hypothéquer le développement économique et social du pays Guadeloupe !
L’ancien directeur de Charlie Hebdo et de France Inter Philippe Val soutient dans une
— Par Emma Donada —
— Par 
L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.
La consommation à domicile de plats préparés et donc prêts à servir ne représenterait que 3% des dépenses alimentaires des ménages français pour la consommation au foyer. Mais la consommation de sandwichs et de plats préparés se fait surtout hors domicile, y compris sur le lieu de travail faute de restauration collective en bon nombre d’endroits.
Tribune. Vu de l’extérieur, un dazibao signé « un membre de l’intersyndicale » (laquelle ?) mais qui s’authentifie sans vouloir signer, prétend éclairer la population sur la justesse de la grève des lycées, collèges et certaines écoles primaires et indiquer que la bonne entente règne au sein des protagonistes de l’intersyndicale dont on découvre quelques noms.
La disparition de France-Antilles interroge les guadeloupéens au-delà du fait lui-même
Mayotte souffre d’un «problème majeur d’accès aux services publics et aux droits», qui ne doit pas être occulté par l’accent mis par l’État sur la lutte contre l’immigration irrégulière, pointe le Défenseur des droits. Jacques Toubon dénonce aussi une certaine «légitimation de dénis de droits pourtant flagrants», dans un rapport rendu public mardi et réalisé après une mission menée début octobre 2019.
Le Collectif des Ouvriers Agricoles empoisonnés par