Le surpoids compte parmi les trois principales causes de décès dans le monde, avec 4 millions de morts chaque année.
La Banque mondiale appelle les pays pauvres et en développement, les plus concernés par le surpoids et l’obésité, à taxer les aliments mauvais pour la santé, car trop gras, trop sucrés ou trop salés, selon un rapport publié jeudi 6 février. Ce rapport « met en lumière l’importance d’une politique fiscale forte, par exemple une taxation des produits alimentaires mauvais pour la santé », souligne l’institution de Washington dans un communiqué.
La Banque mondiale enjoint également les gouvernements à développer des mesures de prévention et d’éducation (obligation d’étiqueter les aliments transformés, de réduire sel et boissons sucrées, d’investir dans des programmes de nutrition pour la petite enfance), ainsi qu’à déployer des aires de jeux dans les écoles et des voies piétonnes et cyclables.
L’obésité, qui n’est plus seulement un problème des pays riches, a triplé depuis 1975 à l’échelle de la planète, et les coûts qui y sont liés explosent pour les pays concernés. Or, les trois quarts des adultes, et 80% des enfants touchés, vivent désormais dans des pays à revenu faible ou moyen, particulièrement an Amérique latine.