— Par Roland Tell —
Aujourd’hui, l’univers culturel est à la fois présent et irréel. Il est omniprésent, par le foisonnement d’informations, qui le caractérisent, d’où des perspectives nouvelles pour le système éducatif, pour sa rénovation pédagogique. Il y a , maintenant, et fort heureusement, complicité entre l’idéologie et l’évolution de la connaissance. Que reste-t-il alors à faire ? Il reste à entreprendre des actes irréversibles, et à mettre en oeuvre cette philosophie des institutions éducatives, en s’appuyant sur tout ce qui permet de s’élever à une conception, à la fois idéologique et opérationnelle, des nouvelles formes du système enseignant.
Une telle optique déborde le cadre scolaire. Elle concerne l’autorité politique, et l’opinion publique en général. L’unanimité arrive à se faire progressivement, au niveau d’une analyse approfondie sur les conditions de la transformation, dans la perspective même de la philosophie éducative. Certes, il ne saurait y avoir de rénovation pédagogique, qui ne soit pas, en même temps, une rénovation administrative, une transformation du statut des professeurs, une rénovation des conditions d’activités des élèves. C’est l’ensemble ordonné de toutes ces transformations, que doit avoir en vue la philosophie des institutions éducatives, soit donc dans une confrontation permanente avec les conditions de son incarnation.