Catégorie : Sciences Sociales

A propos des prochaines municipales…

— Par Max Dorléans (GRS) —
Il semble, à écouter certains, que les prochaines municipales, intéressent de moins en moins de monde, mis à part ceux/celles intéressés à un titre ou à un autre, au résultat des scrutins. Ou plus exactement, un nombre grandissant de citoyens, s’intéresse moyennement à la question, car ils ne se font guère d’illusions sur les changements promis, soit par les maires qui vont être reconduits à la tête des municipalités, soit par les nouveaux chefs de mairie. Un regard somme toute lucide, car à regarder les émissions télévisées à propos des prochaines municipales, ce n’est guère l’enthousiasme qui est de mise.
Il suffit en effet d’écouter les propos des uns et des autres, pour évidemment se convaincre de ce que il n’y a guère de profond changement attendu dans le proche horizon, quelques soient les vainqueurs. Puisque, malheureusement, mais sans surprise, les batailles tournent sur ce que les maires ont fait ou pas, et ce que les candidats disent indiquent vouloir faire une fois élu/es, alors même que sur les préoccupations fondamentales et quotidiennes de la population, on ne les a guère vu, dans leur immense majorité, ni les uns ni les autres.

→   Lire Plus

« Petit manuel antiraciste et féministe » de Djamila Ribeiro

Dans ce Petit manuel, Djamila Ribeiro, philosophe et féministe brésilienne, aborde le racisme dans le milieu professionnel et culturel, parle de négritude, de blanchité, de désirs et affects… En dix chapitres courts et impactants, elle présente des pistes de réflexion pour reconnaître les discriminations raciales, prendre conscience de certains privilèges, adopter des pratiques antiracistes et féministes et, ainsi, assumer la responsabilité de faire bouger les choses. C’est une pratique qui commence dans les attitudes quotidiennes, et qui nous concerne toutes et tous.

Djamila Ribeiro, chercheuse en philosophie politique, est la référence du mouvement féministe noir, antiraciste, pro-LGBT et antimachiste au Brésil. Chroniqueuse pour la presse et la TV, elle donne des conférences dans le monde entier. Avec un demi-million de suiveurs sur les réseaux sociaux, c’est une activiste de poids.

Une spécificité à cette version française ! Françoise Vergès (autrice du remarquable Un féminisme décolonial) et Djamila Ribeiro s’étaient rencontrées en novembre dernier… Cherchant à construire des ponts entre nos luttes des deux côtés de l’Atlantique, quoi de mieux qu’une préface, et que de rassembler le corpus intellectuel sur ce thème côté brésilien et côté français ?

→   Lire Plus

Sciences sociales : nouveautés du 09 mars 2020

L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.

Le terme de science sociale apparaît pour la première fois en 1824 dans l’ouvrage de William Thompson (1775-1833), An Inquiry into the Principles of the Distribution of Wealth Most Conducive to Human Happiness; applied to the Newly Proposed System of Voluntary Equality of Wealth.

Les débuts des sciences sociales au 18e siècle se reflètent dans la grande encyclopédie de Diderot, avec des articles de Jean-Jacques Rousseau et d’autres pionniers. L’émergence des sciences sociales se reflète également dans d’autres encyclopédies spécialisées. La période moderne a vu la science sociale être utilisée pour la première fois comme un champ conceptuel distinct.

→   Lire Plus

Lettre ouverte de Culture Egalité au Préfet de Martinique

Monsieur le Préfet,

Le 25 novembre 2020 toutes les associations et les institutions qui sont impliquées dans l’accompagnement des femmes victimes de violence étaient convoquées dans la salle Félix Éboué de la préfecture de la Martinique. Il s’agissait là pour le Représentant de l’État de nous lister les engagements pris suite aux travaux des ateliers organisés dans le cadre du Grenelle des violences faites aux femmes initié par l’État.

Notre Collectif 8 Mars Martinique a rédigé un Livre Blanc qui vous a été remis.

Aujourd’hui, en cette Journée internationale de lutte pour les droits des femmes, nous vous interpellons sur certains de ces engagements qui sont essentiels dans notre pays pour combattre les violences faites aux femmes toujours bien présentes même si les féminicides semblent avoir diminué – car nous n’avons vu aucune avancée concernant ces engagements :

– La mise en place d’un centre d’appel 24h/24 qui est une demande essentielle de toutes les personnes présentes. Le 3919 dans son fonctionnement actuel ne répond pas à la réalité de notre pays. Le temps presse.

– La mise en place de logements d’urgence destinés uniquement à mettre en sécurité les femmes victimes de violences.

→   Lire Plus

Droits des femmes : cinq questions sur la journée du 8 mars

Officialisée en 1977 par les Nations-Unies, cette journée couvre plusieurs événements à travers le monde avec comme objectif de célébrer les avancées des droits des femmes. Vie-publique.fr fait le point en cinq questions pour comprendre la création de cette journée.

Que célèbre-t-on le 8 mars de chaque année ?

Le 8 mars est une journée d’action, de sensibilisation et de mobilisation dédiée à la lutte pour les droits des femmes, l’égalité et la justice.

Plusieurs événements et initiatives ont lieu à travers le monde à cette occasion notamment pour :

  • réfléchir, échanger, se mobiliser pour l’égalité entre les femmes et les hommes ;
  • faire le point sur ce qui a été fait et ce qui reste à faire sur la place des femmes dans la société.

C’est aussi l’occasion de mettre en avant les initiatives qui placent les femmes au cœur de la création ainsi que leur participation à la vie sociale, politique et économique.
 

Quelle est l’origine de la journée du 8 mars ?

Les Nations-Unies ont officialisé la journée du 8 mars en 1977. Toutefois, cette journée puise ses origines dans l’histoire des luttes ouvrières et des manifestations de femmes au tournant du XXe siècle en Amérique du Nord et en Europe.

→   Lire Plus

Index de l’égalité femmes-hommes : où en est-on ?

L’index de l’égalité femmes-hommes est un outil mis en place graduellement depuis 2019 par le ministère du Travail afin de supprimer les inégalités professionnelles entre les femmes et les hommes dans les entreprises. Publié chaque année au plus tard le 1er mars au titre de l’année précédente, il est maintenant obligatoire pour toutes les entreprises d’au moins 50 salariés.

Comment ça fonctionne ?

L’index de l’égalité femmes-hommes se compose de 5 grands critères qui évaluent les inégalités entre femmes et hommes dans les entreprises sous la forme d’une note sur 100 :

  • L’écart de rémunération entre les femmes et les hommes (compte pour 40 points de la note)
    L’indicateur recense les rémunérations moyennes des femmes et des hommes dans une entreprise. Les primes de performance et avantages en nature sont prises en compte, mais pas les primes liées aux conditions de travail, de départ et de précarité.
    Pour obtenir l’intégralité des 40 points, une société devra ramener l’écart entre la rémunération des femmes et celle des hommes à zéro.
  • L’écart de répartition des augmentations individuelles (compte pour 20 points)
    L’indicateur évalue le pourcentage de femmes et d’hommes qui ont perçu une augmentation dans l’année.

→   Lire Plus

Parentologie : « Non, pas maintenant ! Papa a du boulot »

— Par Nicolas Santolaria —

L’éducation est une science (moyennement) exacte. Cette semaine, Nicolas Santolaria s’interroge sur cette propension des hommes à utiliser le prétexte du travail pour échapper à la partie de Bata-waf avec leurs enfants.

Bizarrement, mes deux fils ont une vision assez négative de mon travail. Non pas qu’ils fassent partie des 61 % de Français qui pensent que les journalistes sont asservis aux lobbys de la finance (Baromètre de confiance envers les médias 2020). En réalité, leur courroux est motivé par tout autre chose. « J’aimerais pas être journaliste plus tard, m’a confié récemment mon plus jeune fils, parce que t’as jamais le temps de jouer avec moi. » « Tu travailles tout le temps ! », s’est également plaint le plus grand.

Bref, ce qui dérange mes enfants, c’est le caractère visiblement très chronophage de ma servitude professionnelle. Là où je me vois exercer un métier un peu romantique et moins contraignant que beaucoup d’autres, rédigeant de longs textes sous les toits pour essayer de me faire croire que je suis un lointain cousin de Gay Talese, mes enfants, eux, me perçoivent plus prosaïquement comme un esclave enchaîné à son écran d’ordinateur, jamais dispo, toujours en retard d’un article à rendre.

→   Lire Plus

Neuf personnes sur dix dans le monde ont des préjugés envers les femmes, femmes comprises

Une étude réalisée par les Nations unies et publiée mercredi révèle que 9 personnes sur 10 ont des préjugés envers les femmes dans le monde, femmes comprises.

Près de 90% de la population mondiale, tous sexes confondus, a des préjugés envers les femmes, montre une étude publiée mercredi par le Programme des Nations unies pour le développement à l’approche de la Journée internationale des droits des femmes.

Les hommes font de meilleurs dirigeants politiques ou d’entreprises que les femmes. Aller à l’université est plus important pour un homme que pour une femme. Les hommes devraient être prioritaires sur le marché de l’emploi lorsque les offres sont rares.
« Des barrières invisibles subsistent »

Neuf personnes sur dix dans le monde, femmes comprises, nourrissent au moins un préjugé de ce genre, conclut l’agence onusienne sur la base de données provenant de 75 pays représentant plus de 80% de la population mondiale.

La proportion est la plus forte au Pakistan (99,81%), devant le Qatar (99,73%) et le Nigeria (99,73%). L’Andorre (27,01%), la Suède (30,01%) et les Pays-Bas (39,75%) mènent le wagon des « bons élèves », que la France accroche tant bien que mal, avec plus d’une personne sur d’eux ayant au moins un préjugé sexiste (56%).

→   Lire Plus

20 femmes sont têtes de liste sur 116 aux municipales de 2020 en Martinique

En matière de présence de femmes dans la vie publique, la Martinique commence peut-être à rattraper son retard sur d’autres territoires de France et d’Outre-mer. Sur les 116 têtes de liste enregistrées officiellement par la préfecture de Martinique pour les municipales, 20 sont des femmes [17.24%] contre 13 en 2014 [ 12.26%].

Certaines sont favorites pour conserver leur siège. D’autres sont capables de grossir le rang des femmes élues à la tête d’une mairie en Martinique.

Femmes têtes de listes en Martinique
Fonds-Saint-Denis : Annick Comier
Basse-Pointe : Marie-Thérèse Casimirius, Edithe Velayoudon
Ducos : Aurélie Nella
Fort-de-France : Nathalie Jos, Marie-Hélène Marthe Surelly
François : Karine Mousseau
Lorrain : Véronique Oudiane Pamphine
Marin : Michelle Bonnaire, Yvonne Tritz
Morne-Rouge : Jenny Dulys-Petit
Rivière-Salée : Stéphanie Norca
Robert : Chantal Maignan
Saint-Esprit : Maryse Plantin
Saint-Joseph : Manuella Keclard-Mondésir, Rosalie Bardel
Saint-Pierre : Ludmilla Larade-Eustache
Schoelcher : Marinette Torpille
Trinité : Annick Charles
Vauclin : Emilie Joncar

Lire la Suite & Plus => Francetvinfo.fr

→   Lire Plus

Zéro (0) suppression de poste à la rentrée 2020

— Communiqué des syndicats CGTM en lutte dans les établissements scolaires —

La Martinique vit depuis le 5 décembre 2019, une nouvelle période de mobilisation historique pour s’opposer au projet gouvernemental de réforme du système de retraite.
Le SMPE-CGTM et le SGAFP-CGTM font le constat que les méthodes de communication du gouvernement et du recteur de l’Académie de MARTINIQUE se ressemblent fortement, et consistent à se cantonner dans la désinformation et l’intimidation.
Dans les effets d’annonce du recteur, nous ne saurons reconnaitre une quelconque amélioration de la situation de l’académie ; il s’agit plus d’une tentative d’occupation orientée du terrain médiatique sans pour autan obtenir des médias un droit de réponse en direct équivalent.
Nous persistons à dire que l’académie de Martinique a suffisamment fait les frais de l’application de ratios non adaptées à la situation sociale, économique et sociologique de la Martinique, et qu’il y a lieu d’arrêter purement et simplement les suppressions de postes.
ZERO (0) suppression de poste à la rentrée 2020, c’est là notre revendication, car sur un territoire où plus d’1 jeune sur 2 ne trouve pas de travail, toute suppression d’emploi est inacceptable surtout quand des collègues sont obligés de s’expatrier alors que des postes existent localement.

→   Lire Plus

La femme est l’avenir de l’homme

— Par Marie Andrée Ciprut —

Il est noté dans le Talmud, texte sacré juif (IIe – VIe siècle), que :

« La femme est sortie de la côte de l’homme, non de ses pieds pour être son paillasson, ni de sa tête pour lui être supérieure, mais de son flanc pour être son égale, juste au-dessous du bras pour être protégée et à côté de son cœur pour être aimée. »

Averroès, le sage philosophe islamique soutient au XIIe siècle que :

« Les femmes ont les mêmes fins dernières que les hommes […] Le Coran ne distingue qu’entre ceux, hommes ou femmes, qui cherchent la Loi de Dieu et ceux qui ne s’en soucient pas. Il n’y a pas de hiérarchie entre les êtres humains. » 

Toute femme est une Ariane, à la fois héroïne et victime, qui déroule un fil capable de la conduire vers l’indépendance. Dans les sociétés actuelles façonnées par les hommes, c’est à elle de débusquer ce fil et de le suivre pour ne pas se perdre dans le labyrinthe de sa vie, de vaincre ses limitations imaginaires afin de lutter contre les règles sociales qui l’empêchent de progresser.

→   Lire Plus

Non aux illusionnistes et autres charlatans!

— Par Max Dorléans —
On sait le rôle important et grandissant que jouent dans nos sociétés les réseaux sociaux (WhatsApp et autres) en termes de diffusion et circulation d’informations de toutes natures, « fake news » y compris.
Aussi, à défaut de medias publics permettant de vrais échanges pluralistes, à défaut comme hier de lieux et supports permettant confrontation et débats d’idées publics entre organisations politiques adversaires ou concurrentes, ils constituent clairement des supports et relais d’informations qui, sans eux, n’auraient pas droit de citer. Et, ceci représente un atout considérable.
Ainsi, a été mise sur un réseau en ligne, une interview réalisée sur TropicFm, par J.J Seymour, du très macroniste Max Dubois (président de « République et Développement des Dom »). Une interview où il développe une analyse de notre société martiniquaise fustigeant le rôle insupportable et considérablement néfaste pour la Martinique – et plus généralement les « DOM » – de groupes économiques dominants et super-puissants comme le Groupe Bernard Hayot (GBH).
Une analyse qui semble avoir eu une audience significative, et qui semble avoir conquis bien des esprits avec sa critique acerbe du groupe en question.

→   Lire Plus

Les activistes panafricanistes échappent à leurs sorciers

— Par Yves-Léopold Monthieux —

Pour les partisans de l’autonomie de l’article 74, le maintien par l’Etat des pouvoirs régaliens était la parade parfaite contre toutes les dérives du statut annoncé. Dès lors que l’Etat garderait ses pouvoirs de police, de justice et de défense, il n’y aurait plus rien à craindre. C’était, à côté de l’idée qu’il était débile d’avoir deux collectivités sur un si petit territoire, l’argument-massue de la campagne électorale. Après le refus du « 74 » et la limitation du changement au périmètre de l’article 73, cet argument parut encore plus évident, alors que le millefeuille administratif allait s’enrichir de trois communautés d’agglomérations.

Passer du discours aux actes : c’est vous qui nous avez endoctrinés…

On sait pourtant que les fonctions régaliennes ont toujours été la pierre d’achoppement entre les Martiniquais attachés à la France et ceux qui revendiquent la rupture, partielle ou absolue, immédiate ou différée, réelle ou simulée. En conséquence, on pouvait croire que les seconds ne se satisferaient pas d’un statut où l’Etat garderait ces pouvoirs. Le PALIMA, parti indépendantiste, n’estimait-il pas que même en cas d’autonomie il y avait nécessité de les transférer au pouvoir local ?

→   Lire Plus

« France-Antilles » : Xavier Niel améliore son offre et propose de reprendre 126 salariés

Dans son offre initiale, l’homme d’affaires avait annoncé garder 114 des 235 salariés du groupe

La société NJJ, holding personnelle de l’homme d’affaires Xavier Niel, a amélioré son offre de reprise de France-Antilles, le seul quotidien de Martinique, Guadeloupe et Guyane, en proposant de garder 126 des 235 salariés, contre 114 dans sa première offre, a-t-on appris ce vendredi auprès de l’administrateur.

NJJ avait déposé une première offre le 3 mars devant le tribunal mixte de commerce de Fort-de-France, mais le tribunal lui avait fixé jusqu’à jeudi minuit pour améliorer le volet social de l’offre. Le tribunal de commerce doit rendre sa décision sur une potentielle reprise le 10 mars à 14 heures (19 heures à Paris).

Créé en mars 1964, France-Antilles, ancienne filiale du groupe Hersant, était en redressement judiciaire depuis le 25 juin 2019. Mis en liquidation fin janvier, le journal a cessé de paraître depuis le 1er février et France-Guyane depuis le 25 février.
Les salariés réservés

Xavier Niel avait fait connaître ses intentions de reprise des trois éditions du quotidien hors délai. Mais le 20 février dernier, le tribunal de commerce avait exceptionnellement décidé de prolonger la prolongation de l’activité du groupe jusqu’au 10 mars, afin de permettre au fondateur de Free et co-actionnaire du Monde, qui vient de racheter Nice-Matin, de faire une offre.

→   Lire Plus

Coronavirus: combien de cas recensés en Outremer?

Alors que toutes les régions de la France hexagonale sont désormais touchées par le Coronavirus (carte interactive de france info à consulter par ici), dans les Outre-mer dix cas avérés sont dénombrés dans trois territoires.

►Saint-Martin/Saint-Barthélémy : trois cas
►La Guyane : cinq cas
►La Martinique : deux cas
Chronologie des cas
Les premiers cas dans les Outre-mer ont d’abord été dépistés à Saint-Martin et Saint-Barthélémy, dimanche 1er mars. Après qu’un résident de Saint-Barth a contacté le Samu pour des symptômes inquiétants, ses parents en partance pour Paris depuis l’aéroport international de Saint-Martin ont été interceptés par les autorités sanitaires avant leur départ vendredi. Les analyses, réalisées par le laboratoire Pasteur de Guadeloupe, ont confirmé qu’ils étaient tous les trois positifs.

C’est ensuite en Guyane, le 4 mars, que cinq cas ont été confirmés. Il s’agit de résidents de la commune de Saint-Laurent du Maroni. Tous ont été contaminés lors d’un voyage dans l’Hexagone : ils ont participé au rassemblement religieux qui s’est tenu à Mulhouse du 17 au 24 février. Trois des personnes atteintes sont des enseignants. Par mesure de précaution, la préfecture et l’Agence Régionale de Santé ont fermé une dizaine de classes dans lesquelles les enseignants étaient intervenus à leur retour de l’Hexagone.

→   Lire Plus

8 mars, Journée internationale pour les Droits des Femmes

Disons haut et fort … Stop !

Dans le monde entier, les femmes luttent et ont toujours lutté. C’est ainsi qu’elles ont pu faire progresser notoirement leur condition. Mais les attaques se multiplient : nous disons haut et fort Stop !

La situation des femmes ici et dans le monde (violences de toutes sortes …) continue à nous imposer un 8 mars militant… et à refuser toutes les récupérations commerciales, promotions et autres.

L’action résolue et massive a montré sa capacité à rassembler, sa force à faire bouger les lignes (dénonciations de violences, Grenelle, …).

Mais les défis sont encore immenses dans tous les domaines (comme les retraites, les municipales, la santé…), et les attaques multiples nous commandent la vigilance et la riposte !

C’est pourquoi, pour cette année 2020 l’UFM poursuit ses dénonciations et interpellations sur tous les droits des femmes autour du 8 mars, en multipliant les partenariats :

Du vendredi 6 au vendredi 20 mars

Des messages portant sur les revendications pour les Droits des femmes mailleront tout le territoire de la Martinique : levez les yeux, regardez la Toile (FB, instagram, whattapp, site UFM …) et si vous approuvez, transmettez-les à vos proches !

→   Lire Plus

Abandon d’ordures ou d’encombrants : une amende jusqu’à 500 euros prononcée par le maire

Non-élagage des arbres ou des haies, dépôt sauvage de matériel ou d’objets bloquant la voie publique, occupation à titre privatif du domaine public, occupation illégale du domaine public par un commerçant… Le maire peut infliger une amende allant jusqu’à 500 €. C’est ce que précise la loi du 27 décembre 2019 pour l’engagement dans la vie locale et la proximité de l’action publique qui a modifié le Code général des collectivités territoriales.

En cas de manquement à un arrêté présentant un risque pour la sécurité des personnes et ayant un caractère répétitif ou continu, le maire notifie d’abord à la personne les faits qui lui sont reprochés, les mesures à prendre ainsi que les sanctions encourues. L’intéressé peut alors présenter des observations, écrites ou orales, sous 15 jours. À l’expiration de ce délai, si le contrevenant n’a pas pris les mesures nécessaires, il est mis en demeure de s’exécuter dans un nouveau délai qui ne peut être inférieur à 15 jours. Au bout de ce second délai, si la personne n’a toujours pas pris les mesures exigées, le maire peut prononcer une amende administrative de 500 €, dont le montant bénéficie à la commune.

→   Lire Plus

Coronavirus : deux cas confirmés en Martinique

Ces deux cas ont été pris en charge par le SAMU, selon les procédures prédéfinies : filières spécifiques, prélèvement en site dédié et analyses par le laboratoire de virologie de l’établissement, isolement en chambre dédiée à pression négative.

Une cellule de crise est activée au sein de l’établissement. L’ARS en lien avec Santé Publique France met en œuvre le dispositif d’identification et de suivi des cas contacts. Il a pour mission d’effectuer un recensement et un suivi actif des personnes ayant eu un contact rapproché et prolongé avec les patients infectés, pour leur transmettre des consignes claires et adaptées.

L’ARS rappelle qu’en cas de symptômes avec notion de voyage (fièvre, toux, essoufflement), il convient de contacter le 15. Les déplacements chez les médecins ou aux urgences ne sont pas recommandés, pour éviter les risques de contagion.

Les dispositifs de protection mis en place sont les suivants :

• Le contrôle systématique de tous les passagers est étendu au débarquement de tous les bateaux de croisière. Les petits navires ne sont plus autorisés à débarquer leurs passagers aux mouillages et doivent suivre la procédure de contrôle sanitaire au port.

→   Lire Plus

5 mars 2020 : le Jour du dérèglement en France

Le 5 mars 2020, l’Etat français est à découvert climatique. C’est ce que les organisations de l’Affaire du Siècle ont calculé, pour la première fois, en se penchant sur l’objectif de neutralité carbone que l’Etat français s’est lui-même engagé à atteindre pour 2050. Résultat : nous sommes encore très loin du compte. Le 5 mars 2020, soit en seulement 2 mois et 5 jours, la France a émis autant de gaz à effet de serre que ce qu’elle devrait émettre en une année entière si elle respectait cet objectif de neutralité. Jusqu’à la fin de l’année 2020, la France va creuser sa dette climatique, alors que nous sommes déjà nombreuses et nombreux à témoigner des effets concrets des changements climatiques.

Qu’est-ce que le Jour du dérèglement ?

L’Etat français s’est donné pour objectif d’être neutre en carbone en 2050, objectif inscrit dans la loi énergie-climat de 2019 et conforme à l’Accord de Paris. Cet objectif, que l’Etat s’est lui-même fixé, signifie que, chaque année à partir de 2050, la France ne pourra rejeter dans l’atmosphère que 80 mégatonnes de CO2, car c’est le seuil maximal de ce que notre biosphère (océans, forêts…) est en capacité de stocker.

→   Lire Plus

Le 5 mars, l’Université appelée à entrer en action

Le 5 mars l’Université et les laboratoires s’arrêtent ? Une question dont la réponse ne va pas tarder. Une coordination montée par personnels de l’enseignement supérieur et de la recherche (chercheurs, ingénieurs universitaires, vacataires souvent précaires, personnels des EPST et des universités) les y appellent. Un mouvement né lors des mobilisations sociales sur les retraites et nourri des craintes suscitées par la LPPR – loi de programmation pluriannuelle de la recherche – qui ne promet guère d’argent mais veut encore accentuer compétitions et contrats de courtes durées. Il est soutenu par plusieurs syndicats FO-ESR, SUD RECHERCHE EPST-SOLIDAIRES, SUD EDUCATION, SOLIDAIRES ETUDIANT·E·S, SNESUP-FSU, SNEP-FSU, SNCS-FSU, SNASUB-FSU, CGT-FERC SUP, SNTRS-CGT, CGT-INRA, L’ALTERNATIVE, UNEF, ANCMSP, SNTRS-CGT, Solidaires). Voici l’interview de Clara Biermann, Enseignante-chercheuse en ethnomusicologie à l’université Paris 8, Musidanse E.A. 1572 et membre associée au CREM-LESC UMR 7186, Vice-présidente de la Société française d’ethnomusicologie et membre du comité Facs et Labos en lutte.

Une coordination appelle à une mobilisation le 5 mars dans les Universités et les laboratoires de recherche publics. Quelles en sont les raisons ?

Clara Biermann : Les raisons de se mobiliser à l’université publique et dans les laboratoires de recherche sont nombreuses.

→   Lire Plus

Dans les anciens ports négriers, la politique mémorielle balbutie

— Par Lucie Delaporte —
Bordeaux, La Rochelle et Le Havre ont, dans le sillage de Nantes, tiré leurs richesses du commerce triangulaire. Dans ces villes, ce passé reste encore largement occulté et les élus comme la plupart des candidats aux municipales semblent peu enclins à raviver cette douloureuse mémoire.

Malgré les bourrasques de vents contre lesquelles l’architecture d’Auguste Perret n’offre que peu d’abris, une vingtaine de personnes se sont réunies devant l’hôtel de ville du Havre pour écouter cet après-midi-là Karfa Diallo.

« Nous sommes ici, devant ce lieu symbolique à la veille des élections municipales, parce que nous pensons que c’est un moment important pour faire prendre conscience aux élus d’événements qu’ils ignorent souvent », commence l’intellectuel franco-sénégalais, qui rappelle que Le Havre a été l’un des principaux ports négriers de France. Ce qu’ici, hormis une petite plaque commémorative sur l’esplanade Guynemer, rien ne vient rappeler.

Organisée par l’association Mémoires et partages, qu’il a fondée, la visite emmène ce jour-là dans différents endroits emblématiques du commerce triangulaire auquel s’est livrée la ville entre le XVIIe et le XIXe siècle.

→   Lire Plus

Aux États-Unis, les policiers blancs utilisent deux fois plus souvent leur arme que les noirs, selon une étude

Les agents blancs sont « cinq fois plus susceptibles d’utiliser leur arme dans des quartiers à majorité noire », souligne l’étude.

Les policiers américains blancs utilisent davantage leur arme que leurs collègues noirs. C’est le constat délivré par une étude américaine, confortant un sentiment souvent exprimé par les minorités aux États-Unis.

Quand ils sont appelés pour des interventions d’urgence, les agents blancs utilisent en moyenne deux fois plus souvent « la force des armes que les agents noirs », écrivent les économistes Mark Hoekstra et CarlyWill Sloan de l’Université A & M au Texas.

Une différence se remarque également selon les quartiers : si les agents blancs font usage de leur arme de manière comparable « dans les quartiers blancs et mixtes, ils sont cinq fois plus susceptibles de l’utiliser dans des quartiers à majorité noire », souligne l’étude. LIRE AUSSI => Police et racisme : ces affaires qui empoisonnent l’Amérique 
Plus de deux millions d’appels épluchés

Pour parvenir à ces chiffres, les chercheurs ont épluché plus de deux millions d’appels passés au numéro d’urgence 911 dans deux grandes villes américaines non citées, qui dépêchent les agents au hasard.

→   Lire Plus

Coronavirus : de l’urgence à débattre et sensibiliser les Antillais aux graves enjeux économiques et sociaux actuels !

—Jean-Marie Nol, économiste —

Ce jour, les socioprofessionnels martiniquais ont réagi via un communiqué suite aux incidents dits xénophobes contre des touristes italiens et allemands en réaction à la peur de la contagion à l’épidémie de coronavirus.

« Non à la haine, oui à la construction commune », écrivent les organisations professionnelles martiniquaises. Les socioprofessionnels lancent un cri d’alerte pour « condamner les dérives et appeler à une logique de construction commune » et disent s’étonner « du peu de réaction des élus et des pouvoirs publics ».

Lire aussi : Coronavirus : c’est une crise économique mondiale qui s’annonce !

Ainsi selon eux, la Martinique à l’heure du choix d’une société apaisée est en train de basculer dans l’hystérie et la violence gratuite provoquées par des groupuscules d’obédience pan- africanistes . C’est là dans ce contexte qu’il faut insister  sur le danger d’un laxisme du pouvoir central parisien qui ne parvient pas à s’imposer en matière de rétablissement de la sécurité en Martinique . Cette situation est extrêmement fâcheuse car non seulement elle est porteuse de voix et de gage d’impunité pour les extrêmes, mais également est responsable de la montée exponentielle de la violence et du populisme en Martinique .

→   Lire Plus

Paris : Une campagne de Greenpeace sur l’urgence climatique refusée dans le métro

L’ONG ne décolère pas ce lundi matin après que sa campagne d’affichage a été refusée par Mediatransports, principale régie publicitaire des transports franciliens « Les pubs pour les SUV ou le transport aérien c’est bon mais interpeller nos décideurs politiques sur l’urgence climatique c’est interdit… » L’ONG Greenpeace digère mal, ce lundi matin, que leur nouvelle campagne de communication ait été retoquée par Mediatransports, la principale régie publicitaire des transports parisiens. Elle a été refusée de la même façon par une vingtaine de cinémas en France.

Oui au SUV, non à l’urgence climatique ?

Conçue avec l’agence Strike, cette campagne, qui comprend un film de soixante secondes, un dispositif d’affichage et une diffusion numérique, veut illustrer le décalage entre les discours et les actes des décideurs politiques. Différentes séquences mettant en scène l’aggravation des événements climatiques font apparaître les mots « BLA BLA » en glace, en bois, en plastique, en métal, décrit l’ONG sur son site Internet. Ces mots s’effondrent, s’envolent dans des tornades, sont emportés par des inondations ou brûlent dans de gigantesques incendies avec, en contrepoint sonore, des extraits de discours ambitieux sur le climat des présidents Nicolas Sarkozy, François Hollande et Emmanuel Macron.

→   Lire Plus

Le micro-trottoir, entre non-information et désinformation

Journal de France Inter mardi matin 22 février 2020. On nous apprend que depuis la veille il est demandé aux écoliers revenant d’un séjour en Italie du nord de ne pas aller à l’école. Pour analyser cette nouvelle importante France Inter va interroger … un écolier. Ce faisant France Inter pousse à son paroxysme l’usage du micro-trottoir, qu’elle présente comme un procédé journalistique informatif mais qui n’est qu’une pratique paresseuse et qui peut frôler la manipulation.

Sur un sujet aussi sérieux que l’épidémie de Coronavirus nous aurions pu entendre les explications d’un représentant des pouvoirs publics détaillant les ressorts de la décision et les modalités de sa mise en œuvre. Nous aurions pu écouter avec intérêt l’avis d’un spécialiste des épidémies commentant l’efficacité de cette mesure, la comparant avec d’autres mesures possibles et envisageant quelques projections sur la diffusion de la maladie.

Rien de tout cela.

On nous propose un « reportage » « sur le terrain », voire « au cœur de l’affaire », c’est-à-dire auprès d’un écolier concerné. Nous sommes effectivement avides de savoir s’il est content ou non de ne pas aller à l’école et si ses parents pourront l’aider à faire ses devoirs.

→   Lire Plus