Le gouvernement vénézuélien a annoncé samedi une augmentation du salaire minimum de près de 300%, mais cette hausse ne permet même pas d’acheter un kilo de viande en raison de l’inflation incontrôlable dans le pays sud-américain. «Une augmentation du salaire minimum entre en vigueur, à 7 millions de bolivars», soit 2,5 dollars, a déclaré le ministre du Travail, Eduardo Piñate, devant des partisans du gouvernement socialiste rassemblés à l’occasion du 1er mai.
Le salaire minimum mensuel augmente ainsi de 288,8%. Il est complété par un coupon alimentaire de «3 millions de bolivars», pour un «revenu minimum de 10 millions de bolivars», selon le ministre. Mais cette augmentation ne permet pas aux Vénézuéliens de rattraper leur pouvoir d’achat, alors que le pays est en crise, avec une économie en récession depuis huit ans et quatre années consécutives d’hyperinflation, laquelle a atteint près de 3.000% en 2020.
Le nouveau salaire minimum ne permet pas d’acheter un kilo de viande qui coûte 3,75 dollars dans une économie de plus en plus dollarisée. Il n’est pas suffisant non plus pour acheter une boîte de trente oeufs ou un kilo de fromage, qui coûtent 11 millions de bolivars.

Quel est le point commun entre le déclassement accéléré des terres agricoles, l’absence de développement industriel, la déroute de l’administration locale dans la gestion de la crise de l’eau et des transports, le délitement de la situation financière des collectivités locales, et l’appauvrissement du débat économique dans la sphère publique ? A des degrés différents, tous sont les conséquences de l’affaiblissement de l’enseignement économique et de la culture scientifiques dans notre société Antillaise. Pourquoi la Martinique et la Guadeloupe voient -elles fondre leur compétitivité avec la crise du Covid 19 ? Pourquoi se montrent -t-elles toujours aussi méfiante à l’égard des entreprises et des patrons ? Pourquoi leurs édiles politiques ont-ils, depuis longtemps, rejeté la loi du marché de l’emploi avec la prééminence du rôle de l’entreprise et au contraire vu dans la dépense publique et la politique sociale, la clef de la prospérité ?
A la question d’un journaliste qui s’est étonné que pour l’élection prochaine de la CTM, le maire du St Esprit s’allie à l’autonomiste Catherine Conconne, le responsable du parti La République (LR) a répondu que la Martinique a déjà un statut d’autonomie depuis la disparition du conseil général et le remplacement du département par la collectivité territoriale. La déclaration de Fred-Michel Tiraut est juste. Certes, cette évolution a été obtenue à la marge du principe d’autodétermination puisque la décision a été prise pour le peuple et non par le peuple, lequel ne s’est pas prononcé pour l’évolution obtenue. Par ailleurs, l’autonomie se révèle moins un statut qu’un curseur qui établit le niveau de dépendance du territoire à sa métropole. Comme l’écrit Serge Letchimy dans Discours sur l’autonomie
L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.
De nombreuses femmes, qui endossaient déjà largement le poids de la garde des enfants et des tâches ménagères avant la pandémie, ont dû quitter leur emploi.

Washington – Pour la première fois aux Etats-Unis, deux femmes étaient assises derrière Joe Biden lors de son grand discours de politique générale au Congrès mercredi soir: sa vice-présidente Kamala Harris et la présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi.
Il n’y a pas si longtemps,
Il ne faudrait pas se cacher derrière une querelle de mots. Lorsqu’on parle de dictateur à la Collectivité territoriale de Martinique, chacun sait de quoi on parle. On sait qu’il y a des élections et qu’un parapluie enlève à ce mot son essence. Cette protection s’appelle l’État français, même si celui-ci évite le plus possible d’entrer dans les bisbilles politiciennes entre élus martiniquais. Il y avait bien avant la chute du rideau de fer des pays qui s’appelaient démocraties populaires. On sait pourtant qu’ils n’étaient ni démocratiques ni populaires.
Les autorités ont indiqué qu’à compter de ce jeudi 29 avril, toute personne majeure peut se faire vacciner contre la Covid-19 en Martinique.
Alors que le taux de personnes vaccinées contre le covid-19 est en passe d’atteindre 25% en France, le taux en Martinique est d’environ 8%, or on connait l’importance de la vaccination pour l’éradication du virus. Bien entendu, et cela est normal, chacun exerce sa liberté de se faire vacciner ou pas. Mais on ne peut pas en même temps se plaindre des conséquences contraignantes et désastreuses de la circulation du virus et tenir un discours contestataire contre les mesures qui visent à se débarrasser de ce virus extrêmement contaminant.
L’Inde a enregistré plus de 3 000 décès en 24 heures mercredi, selon les chiffres officiels. Les bûchers, rituel hindou, se multiplient.
Eu égard à la situation sanitaire et pour faire face aux variants de la Covid-19, notamment le « variant anglais » particulièrement contagieux, un isolement est mis en place depuis le lundi 18 janvier 2021, pour tous les voyageurs à destination des territoires ultramarins en provenance de la France hexagonale. Cette disposition s’applique pour les voyageurs de toutes les provenances, notamment l’hexagone et la Guyane, à l’exception de la Guadeloupe.
— Par Marion Lecas —
Les briseurs de rêves, ce sont eux.
— Par Christine Mateus —
Le spectacle offert par la classe politique martiniquaise, à deux mois des élections pour le renouvellement des instances dirigeantes de la Collectivité Territoriale de Martinique, est tout simplement affligeant..
L’Association des Consommateurs et des Citoyens de la Caraïbe est très concernée par la situation au sein des collèges et des lycées. Dire que tout va bien dans les écoles maternelles et primaires est un euphémisme mais la crise, majeure, se tient dans les établissements scolaires du second degré, collèges comme lycées. Nous avons dénoncé il y a peu la rupture d’égalité, et l’impossibilité de répondre à l’obligation scolaire pour de nombreuses familles coincés par l’absence de cantine et l’organisation en présentiel. La grève actuelle place rectorat, représentants de parents et CTM dans une situation de blocage vis-à-vis des élèves. Pourtant des établissements arrivent à nourrir les élèves en les prenant en charge, comme le lycée Schoelcher et le distanciel est une réponse pour ceux qui ne le pourraient pas.
Les semaines se suivent et se ressemblent pour beaucoup d’élèves du LP Place d’ARMES : C’est toujours le même calvaire pour rentrer chez eux, une fois les cours terminés à 12h30. Leur lycée, faute de restauration scolaire possible, fonctionne en demi-journée, et les transports, prévus que les matin et soir, n’ont pas adapté leur offre pour les ramener chez eux.
La Martinique est frappée par une nouvelle reprise de l’épidémie. Depuis un an, le CHU est sous pression continue, même lorsque le virus ralentit.
Paris – Vingt ans après la loi Taubira reconnaissant l’esclavage comme crime contre l’humanité, le climat s’est « polarisé » et « radicalisé », déplore le président de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage Jean-Marc Ayrault, qui appelle à tenir bon face aux « faux débats » et à la « négation ».
Pékin – Le triomphe de Chloé Zhao, qui a raflé l’Oscar de la meilleure réalisatrice pour son film « Nomadland », était largement passé sous silence lundi par les médias et censuré sur les réseaux sociaux en Chine, son pays d’origine.
Non! Notre missive n’a pas pour but de “savoir ce que vous avez dans le ventre”. Cela, nous ne l’ignorons absolument pas. Nous entendons, ici, mettre cartes sur table.