Catégorie : Sciences Sociales

Ouverture des écoles: Le Maire du Prêcheur Marcellin Nadeau dit Non!

Monsieur le Président de l’Association des Maires de Martinique
Monsieur le Président, Cher Collègue.

Depuis l’annonce, par le Président de la République, de la fin du confinement et de la réouverture des établissements scolaires à partir du 11 mai, les élus mais aussi les syndicats de personnels enseignants, non-enseignants ainsi que les associations de parents d’élèves s’interrogent sur l’opportunité d’une telle décision.

Pour beaucoup de maires, dont je suis, de nombreuses questions restent sans réponses notamment celles ayant trait, au respect des gestes barrières, à la distanciation physique, dite sociale ; mais aussi la question de l’approvisionnement en masques, en gel hydroalcoolique la généralisation des tests les modalités d’organisation et de fonctionnement de la restauration scolaire, du transport scolaire.
Dans ce contexte d’incertitude quant à la maîtrise de cette pandémie du Covid-19, et estimant que les conditions de réouverture de l’école communale à la date du 11 mai, ne peuvent pas être réunies, j’opte donc pour le maintien de sa fermeture.

Toutefois, il me semble essentiel que les maires de Martinique se réunissent afin d’élaborer une stratégie commune et d’apporter une réponse concertée et efficace face aux nombreuses problématiques qui découlent de la gestion de la crise liées au Covid-19 et notamment la question de la reprise des activités des activités scolaires.

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Covid-19 : le confinement, catalyseur des inégalités scolaires

Les inégalités scolaires se creusent avec le confinement mis en place pour limiter la propagation du nouveau coronavirus. Certains parents et enseignants des quartiers défavorisés redoutent de découvrir de réelles disparités à la rentrée.

Le nouveau coronavirus accentue les inégalités scolaires en France. En métropole, le taux de décrochage scolaire s’élève à 4 %, a ainsi indiqué, mardi 21 avril devant les députés, le ministre de l’Éducation nationale. Il s’établit par ailleurs « entre 15 % et 25 % » pour l’Outre-mer, a estimé Jean-Michel Blanquer.

Pour les enfants dont les parents ne maîtrisent pas le français, le travail à la maison relève du chemin de croix. Heureusement, des structures sociales locales viennent en aide à ces élèves.

Outre la barrière de la langue, des problèmes de ressources matérielles se posent. Beaucoup d’enfants n’ont pas encore accès à une connexion Internet ni à un ordinateur.

Dans ces conditions, certains parents et enseignants s’inquiètent de découvrir de grandes disparités entre les élèves à la rentrée.

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Chômage partiel : quels seront mes revenus ?

Afin d’éviter les licenciements résultant de la baisse d’activité dans le contexte de l’épidémie du Covid-19, le dispositif d’activité partielle a été modifié. Désormais l’allocation versée par l’État est proportionnelle à la rémunération des salariés placés en activité partielle, dans la limite de 4,5 le Smic. Elle s’établit à 84 % du salaire net avec un plancher calculé sur la base de 8,03 € par heure. Des salariés qui en étaient exclus peuvent désormais bénéficier du chômage partiel.

Qui peut bénéficier du dispositif exceptionnel ?

  • les salariés en temps plein ou partiel ;
  • les salariés au forfait annuel heure/jour ;
  • les intérimaires ou les salariés en CDD ;
  • les salariés en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation  ;
  • les salariés employés à domicile par des particuliers ;
  • les assistants maternels ;
  • les salariés de droit privé dans les entreprises publiques s’assurant elles-mêmes contre le risque chômage ;
  • certains salariés saisonniers ;
  • les salariés travaillant en France employés par des entreprises étrangères ne comportant pas d’établissement en France.

Dans certaines conditions, peuvent également en bénéficier :

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Liste rouge des espèces menacées en France : une situation préoccupante pour la faune de Martinique

Au sein de l’archipel des Antilles, l’île de la Martinique montre un patrimoine naturel remarquable mais d’une grande fragilité. Dans le cadre de la Liste rouge des espèces menacées en France, de nouveaux résultats sont publiés pour la première fois pour la faune de ce territoire. Sur les 427 espèces indigènes évaluées, près de 15 % apparaissent menacées. Ces analyses ont été établies par le Comité français de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), l’Office français de la biodiversité (OFB) et le Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN), avec l’appui de spécialistes de la faune martiniquaise.

Les analyses réalisées concernent en particulier les oiseaux, les mammifères, les reptiles, les amphibiens, les mollusques, les poissons et macro-crustacés d’eau douce, les libellules, les papillons de jour et une partie des coléoptères. Au total, 15 espèces ont déjà disparu, 62 sont menacées et 56 autres sont quasi menacées.

La destruction des habitats et leur fragmentation par l’urbanisation et les aménagements représentent les premières menaces pour les espèces animales de Martinique. Ce sont les milieux forestiers qui sont les plus touchés, en particulier les forêts semi-humides du Sud, qui représentent l’unique habitat et des ressources essentielles pour nombre d’espèces.

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Covid-19 : en Outre-mer, un taux de décrochage scolaire bien plus élevé qu’en métropole

Jean-Michel Blanquer a rappelé qu’il y aura des créations de postes à Mayotte, en Guyane ou à la Réunion pour la prochaine rentrée de septembre.

En Outre-mer, le taux de décrochage scolaire lié à la fermeture des écoles pour lutter contre le coronavirus s’établit « entre 15 et 25% », contre 4% dans l’Hexagone, a indiqué mardi le ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer, devant les députés. 

En Outre-mer, « l’impact social du confinement, sur l’aggravation des différences sociales, est plus grand », a expliqué le ministre, lors des questions au gouvernement. « C’est entre 15 et 25% de décrochage scolaire, là où nous réussissons à être à 4% en métropole », a-t-il poursuivi. 

« Inégalité sociale »

Il a insisté sur la capacité « de faire de la différenciation territoriale », « pour mettre fin à ces problèmes d’inégalité sociale ». Pour la prochaine rentrée scolaire de septembre, il a rappelé qu’il y aurait « des créations de postes à Mayotte et en Guyane », pour « des raisons démographiques », tout comme à La Réunion. 

Quant à la Martinique et la Guadeloupe, il souligne avoir « pris en compte » la situation de ces deux territoires « avant même la crise sanitaire » (à la suite de blocages d’établissements par les syndicats pendant plusieurs semaines en début d’année, ndlr), et que les territoires antillais « vont être les départements ayant le meilleur taux d’encadrement de France à la rentrée prochaine ». 

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Covid-19 : « Nous sommes au bord d’une pandémie de faim », avertit l’ONU

Le Programme alimentaire mondial de l’ONU lance un un cri d’alarme sur les conséquences du Covid-19 en termes d’alimentation. La famine pourrait menacer deux fois plus de personnes fragilisées, à cause des répercussions économiques de la crise sanitaire mondiale.

Le nombre de personnes souffrant de faim dans le monde pourrait doubler, « atteignant plus de 250 millions d’ici la fin de 2020 », a prévenu mardi 21 avril le Programme alimentaire mondial (PAM). La pandémie de coronavirus risque de provoquer, en raison de ses répercussions économiques dévastatrices une « catastrophe humanitaire » à l’échelle planétaire, d’après cette agence de l’ONU.

Alors que le Covid-19 a fait plus de 174 000 morts dans le monde depuis son apparition en Chine en décembre, selon un bilan établi mardi par l’AFP, le PAM a lancé un cri d’alarme sur ses conséquences en termes d’alimentation.

Une trentaine de pays menacés par la famine

« Nous sommes au bord d’une pandémie de faim », a précisé David Beasley, le patron du PAM,. « Nous sommes non seulement confrontés à une pandémie de santé mondiale, mais aussi à une catastrophe humanitaire mondiale.

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Covid-19 : en estimant à 5,7% le nombre d’infectés, l’Institut Pasteur enterre l’immunité collective

Seulement 5,7% des Français auront été infectés par le coronavirus le 11 mai, selon des estimations publiées mardi par l’Institut Pasteur. Le défi du déconfinement sera immense.

Après le confinement, retour à la case départ? Telle est la crainte des experts de l’Institut Pasteur. Ces spécialistes ont détaillé devant la presse mardi après-midi les résultats de l’étude de modélisation publiée ce matin sur le site de l’institut Pasteur* (réalisée à partir des données d’hospitalisation et de décès) qui conclut que seulement 5,7% des Français auront été infectés par le coronavirus le 11 mai. 3,7 millions de Français ont contracté le Covid-19, affirme cette étude. La fourchette de contaminations est estimée entre 2.3 et 6.7 millions. Très loin, donc, du chiffre de 70% permettant d’atteindre l’immunité collective.

« En termes d’immunité, on est quasiment comme au début de l’épidémie », a commenté Simon Cauchemez, l’auteur principal de l’étude, responsable de l’unité de Modélisation mathématique des maladies infectieuses à l’Institut Pasteur, selon qui la situation reste « difficile ». « Pour que l’immunité collective soit suffisante pour éviter une deuxième vague, il faudrait 70% de personnes immunisées.

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Lire, côté drive et côté télévision : François Busnel et ses « librairies »…

Lire, toujours…

Selon un communiqué de la Préfecture, deux librairies ont pu depuis le 20 avril reprendre leurs activités à la Martinique, dans des conditions bien précises liées à la pandémie. L’une, « La Kazabul », est au centre-ville à Fort-de-France. L’autre se trouve à Ducos, c’est « Anolivres », une librairie-jeunesse.

Les commandes se font :

— sur les comptes Facebook des librairies

— par courriel : librairie@kazabulmartinique.fr — anolivres@gmail.com

— sur site : http://www.kazabulmartinique.fr

— par téléphone : Le libraire de Kazabul propose une permanence téléphonique les lundi, mercredi et vendredi de 10h à 13h au 0596.71.10.08

Les livres commandés seront ensuite récupérés depuis les voitures dans la zone drive de chacune des librairies. Les horaires proposés par Anolivres sont : 9h à 14h les lundi, mercredi, vendredi et samedi.

Pour de plus amples renseignements :

https://la1ere.francetvinfo.fr/martinique/coronavirus-deux-librairies-de-martinique-se-lancent-dans-le-drive-824936.html

 

À la télévision, en attendant…

Et pour patienter, ou quand on ne peut pas sortir de chez soi, ou quand on demeure trop loin, ou qu’on n’a pas de moyen de transport, on regarde la télévision, avec François Busnel : 

Alors que les librairies sont fermées, François Busnel ouvre sa “P’tite librairie”.

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Le monde à l’aube d’une «décennie décisive» pour la liberté de la presse, selon RSF

L’organisation publie ce mardi l’édition 2020 de son classement mondial de la liberté de la presse, qui étudie 180 pays et territoires.

Les dix prochaines années seront sans doute «une décennie décisive» pour la liberté de la presse, alerte RSF, la crise sanitaire actuelle amplifiant les nombreuses difficultés économiques, politiques ainsi que le défaut de confiance dont souffre le secteur.

«L’épidémie est l’occasion pour les États les plus mal classés d’appliquer la ‘stratégie du choc’, théorisée par Naomie Kein : ils profitent de la sidération du public et de l’affaiblissement de la mobilisation pour imposer des mesures impossibles à adopter en temps normal», déplore auprès de l’AFP Christophe Deloire, secrétaire général de l’organisation qui publie mardi l’édition 2020 de son classement mondial de la liberté de la presse.

» LIRE AUSSI – Olivier Royant: «La France est convalescente en matière de liberté de la presse»

C’est le cas de la Chine (177e) et de l’Iran (173e, – 3), «qui ont mis en place des dispositifs de censure massifs» ou de la Hongrie (89e, – 2), où le Premier ministre a fait voter une loi «coronavirus» qui prévoit des peines allant jusqu’à cinq ans de prison pour la diffusion de fausses informations.

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Nos vies confinées : « Les femmes accomplissent 70 %, en moyenne, du travail familial et domestique »

La présidente de l’association Parents et féministes, Amandine Hancewicz, a répondu à vos questions.

Amandine Hancewicz, présidente de l’association Parents et féministes et consultante sur l’égalité femmes-hommes pour les collectivités territoriales, rappelle l’influence sociale et la charge mentale qui pèsent sur les femmes au quotidien.

KJR : Comment faire pour avoir une vraie répartition égalitaire des tâches à la maison durant le confinement ?
La question n’est pas si simple. Si on prend un couple hétérosexuel, statistiquement, on a de très fortes chances pour que la personne de sexe féminin fasse 70 % du travail familial et domestique. Pour que cela change et obtenir un 50-50, on doit réunir plusieurs conditions :

un travail intellectuel et émotionnel de la part de la personne qui se trouve lésée : réfléchir, constater une insatisfaction, négocier ;
de l’écoute de la part des deux personnes. Or, on a un double problème avec cela : les hommes ne sont généralement pas éduqués à être dans l’écoute et la parole des femmes est décrédibilisée depuis des siècles ;
pour l’homme, un travail de déconstruction qui implique : primo, un minimum de volonté – il doit accepter de prendre conscience qu’il est privilégié, tout en vivant dans une société qui lui envoie des tonnes de messages qui normalisent ses privilèges – ; secundo, une remise en question de schémas de vie, qui ramène à sa propre histoire d’enfant, celle de ses parents.

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Comment sauver la culture ?

Jamais la demande n’a été aussi forte qu’en ces temps d’isolement social. Des étudiantes, futurs professionnelles du secteur, appellent à un plan massif de sauvetage.

— Par Un groupe d’étudiantes dans le secteur culturel

Tribune. Le Covid-19 a frappé de plein fouet le secteur culturel. L’inquiétude était déjà grande avec la fermeture de l’ensemble des lieux culturels, mais l’annonce de l’annulation de l’ensemble des festivals et évènements rassemblant du public jusqu’à mi-juillet est venue porter le coup de grâce. Les tableaux vont s’ennuyer un petit moment dans les couloirs du Louvre, les escalators de Pompidou vont rester un temps à l’arrêt, mais le vrai désastre n’est pas seulement là. Futurs professionnelles de la culture, nous souhaitons exprimer tout notre soutien aux associatifs, intermittent·e·s, créateur·trice·s, auteur·rice·s, précaires, militant·e·s et à tous les acteurs·trices qui mènent par la culture un combat éminemment politique, en se faisant rencontrer et discuter les publics et l’art.

A lire aussi Festivals : «Quand ça s’arrête, t’es à poil»

Samuel Churin, porte-parole de la coordination des précaires et intermittents décrit l’annulation des festivals comme «une véritable déflagration» et appelle «à un grand plan social où l’on assure une continuité de revenus pour tous» (1).

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L’être, l’avoir et le pouvoir dans la crise

Article de Dominique Strauss-Kahn, ancien ministre de l’Économie et des Finances, Ancien directeur-général du FMI

Le 5 avril
 Une exclusivité Politique Internationale : voici, en avant-première, l’article que Dominique Strauss-Kahn vient de consacrer à la crise actuelle et à ses conséquences. Article qui paraîtra dans le numéro de printemps de Politique Internationale.

La crise sanitaire que nous vivons est différente de toutes celles que les générations précédentes ont pu connaître. Les convocations de la grande peste noire de 1348 ou de la grippe espagnole de 1918-1919 sont intéressantes en ce qu’elles nous permettent de repenser les conséquences des pandémies. Mais elles ne disent rien, pour autant, de la capacité de résilience d’une société dont l’économie est mondialement intégrée, et qui avait perdu presque toute mémoire du risque infectieux.

Si la crise actuelle est de prime abord différente, ce serait par la vitesse de propagation de cette maladie. Trois mois après le début de la crise sanitaire, près de la moitié de la population de la planète est appelée au confinement. Même si la contagiosité du virus a vraisemblablement joué un rôle dans ce basculement, du stade épidémique à celui de pandémie, la mondialisation marquée par l’accélération de la circulation des personnes est au cœur du processus de propagation (1).

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Marches vers Compostelle, astrologie 2.0, yoga : le renouveau de la croyance au XXIème siècle

Malgré le confinement ce mois d’avril sera très religieux, entre les pâques juive, catholique et orthodoxe, ainsi que le ramadan pour les musulmans. Des siècles de matérialisme n’ont pas fait disparaître un besoin qui apparait fondamental à l’être humain. Mais quand chacun a sa croyance, finit-on par croire n’importe quoi ?

Nous habitant depuis la nuit des temps, plus ou moins consciemment, la croyance ne peut être ignorée, « même par le plus sceptique des sceptiques ou le plus fort des esprits forts », assure le philosophe des sciences Claude Debru dans un dialogue avec le psychanalyste Frédéric-Pierre Isoz : Pourquoi croyons-nous ? Partageant le constat d’une « dimension fondamentale de l’être humain », ils nous ramènent à cette question intemporelle se posant dans la singularité de ce début de millénaire. Une époque désorientée où Nous ne savons plus croire, alerte Camille Riquier, l’auteur des Mémoires d’un imbécile, qui nous voit disposés à croire n’importe comment après des siècles de méfiance dictée par une raison devenue moins convaincante. S’en suivrait « une crise de la vérité » dans laquelle toutes les croyances deviennent possible.

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L’UFM, toujours sur le pont !

Accompagner les femmes en difficulté et victimes de violences pendant le confinement : un défi relevé par l’UFM, Union des Femmes de Martinique !

Depuis le 17 mars, les équipes de l’UFM, et plus particulièrement de la Maison de Solange, Espace d’Écoute, d’Information et d’Accompagnement de l’UFM, se sont organisées pour poursuivre leur activité en mode confinement.

Si elles ne reçoivent plus sur place, l’accueillante, les intervenantes sociales avec leur responsable, ont mis en place la permanence téléphonique à distance.

Tenant compte de la situation exceptionnelle, les horaires ont été étendus : de 8h à 18h et le samedi matin de 8h à 12h30.

Si les premiers jours le nombre d’appels au standard n’a pas évolué, l’équipe a constaté une augmentation progressive dès la seconde semaine. De 15 appels la 1° semaine, on est passé à 30, voire 40 appels les autres semaines

 

HÉLÈNE, LA RESPONSABLE, NOUS EN PARLE

Pour l’équipe, c’est un vrai challenge !

Nous nous attendions à ce que cette période exacerbe les tensions. Il a fallu être très réactives pour nous adapter au travail à distance, et nous préparer à recevoir de nombreux appels.

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Aux Antilles : Le problème criant du fret aérien

France-Antilles, journal web du 20 avril, informe sur le problème criant du coût du fret aérien, lié à la pandémie actuelle.

Jean-Claude Florentiny, le président du Syndicat des Commissionnaires en Douane et Transitaires de Martinique (SCDTM) tire la sonnette d’alarme sur les hausses brutales pratiquées par Air France, seule compagnie, depuis le 30 mars dernier, à relier l’Hexagone à la Martinique. Une augmentation qui impacte les prix à la consommation.

France-Antilles :

En tant que président du SCDTM, vous avez constaté une hausse des coûts du fret aérien qui peut atteindre jusqu’à 120%, y compris sur du matériel médical. Comment est-ce possible ?

Jean-Claude Florentiny :

C’est en effet une vraie problématique. Depuis le 30 mars, il n’y a plus de concurrence sur les Antilles mais également dans l’Océan Indien. Tous les parcs des compagnies aériennes sont cloués sur les tarmacs. En Martinique, seule la compagnie Air France assure deux liaisons hebdomadaires, entre Paris et l’aéroport du Lamentin. Le problème qui se pose pour notre syndicat, qui représente 80 % des chargeurs et assure 90 % de la collecte de l’octroi de mer, c’est la politique tarifaire appliquée par Air France.

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Revue Minorit’Art : Appel aux artistes – Call for artists

Minorité visible : un créateur local face à la pandémie

Visible minority : a local creator facing the pandemic

Œuvre de Ronald Cyrille « Sans titre »  – 147 x 199 cm, acrylique sur toile, 2020

*** FRANÇAIS ***

Artistes des minorités visibles, des Amériques, d’Europe et d’ailleurs dites-nous avec un texte, une image ou des mots (vidéo, installation, poème, nouvelle, texte déclamé, texte en musique, peinture, etc.) votre expérience de ce confinement. Parce que vous êtes aussi des créateurs participant à la vitalité culturelle de l’espace où vous vivez, faites-nous part de vos craintes et de vos espoirs. Partagez avec nous vos épiphanies, vos découvertes, vos doutes et réponses décoloniales.

 

Contexte

Depuis près d’un mois, la planète s’est contractée de nouveau. Désormais, ici, quelqu’un tousse dans son coude, et là, dans un autre pays, quelqu’un meurt de cette expectoration. La vieille théorie des six poignées de main (ou six degrés de séparation) qui veut que six contacts séparent les individus des uns des autres sur le globe est devenue aujourd’hui 4,7, voire même 3,5 poignées de main si vous êtes sur Facebook (comme nous le rappelle Pierre Haski-1).

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A.U.T.M. : penser l’après Covid-19

— Communiqué —

Cette pandémie a mis en évidence et même amplifier nos insuffisances sanitaires et nos difficultés à agir ensemble dans le sens du bien commun.

Notre association AUTM observe que la branche transport n’a été évoquée ni par le gouvernement français ni par nos décideurs politiques et sanitaires. D’ores et déjà il ne peut avoir qu’une reprise lente, progressive et concertée des transports.

De même il ne peut y avoir de reprise progressive de l’activité économique et éducative que par une véritable sécurisation des transports.

Il ne suffit pas de dire la reprise se fera le 11 Mai. La parole d’un président de République ne suffit. Il faut de la concertation et du dialogue pour surmonter les peurs et les craintes liées à cette crise sanitaire sans précédent.

Il est temps que tous les responsables de transports et Martinique transports s’inquiètent, travaillent sur les conditions sanitaires de la reprise, en associant les syndicats et les associations des usagers Avant le 11 Avril.

AUTM exige que l’autorité organisatrice du transport, prenne toutes les mesures nécessaires pour protéger au mieux les usagers :

  • Désinfection des bus à chaque terminus et des gares, et des arrêts de bus, des guichets et des DAT au moins une fois par jour.

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Propositions pour un retour sur Terre

— Par Dominique Bourg, Philippe Desbrosses, Gauthier Chapelle, Johann Chapoutot, Xavier Ricard-Lanata, Pablo Servigne et Sophie Swaton —

Penser écologiquement et socialement le monde de demain, celui de l’après Covid-19, préoccupe et nourrit de nombreuses réflexions. Afin de nourrir le débat, nous republions ici en intégralité les Propositions pour un retour sur Terre proposées par Dominique Bourg, Philippe Desbrosses, Gauthier Chapelle, Johann Chapoutot, Xavier Ricard-Lanata, Pablo Servigne et Sophie Swaton et mises en ligne d’abord sur le site La Pensée Écologique.

La pandémie du Covid-19, et plus précisément la façon dont un grand nombre de pays tentent d’y répondre, peuvent nous permettre d’analyser la donne plus générale qui nous échoit. L’enjeu est une véritable bascule de civilisation avec un socle commun, consensuel, à partir duquel l’adversité démocratique – le jeu majorité et opposition – peut à nouveau se déployer et s’exprimer. Quel est ce socle commun ? De quelle bascule s’agit-il ?

La pandémie : une conséquence de notre rapport au vivant

Ce que tout le monde pensait impossible, un arrêt partiel des économies, s’est imposé à la quasi-totalité des nations sur Terre.

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« L’état d’urgence sanitaire ne justifie pas une telle disproportion dans l’atteinte aux droits »

Pour recenser d’éventuelles violations, la Commission nationale consultative des droits de l’homme a mis en place un observatoire.

— Propos recueillis par Camille Bordenet —

La Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) vient de mettre en place un Observatoire de l’état d’urgence sanitaire et du confinement visant à contrôler la mise en œuvre des mesures coercitives qu’autorise cet état d’exception et à évaluer les éventuelles violations des droits et libertés qui en résulteraient. Le président et la vice-présidente de l’institution, Jean-Marie Burguburu et Laurène Chesnel, partagent leurs premières observations.

 Lire aussi  Coronavirus : L’état d’urgence sanitaire ouvre des brèches dans l’Etat de droit

Quelle est la vocation de cet observatoire ?

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News de Martinique

Deux articles de France-Antilles ce vendredi 17 avril, pour nous parler de confinement.

La quarantaine, condition nouvelle d’une entrée à la Martinique : 

À compter de lundi, tout voyageur arrivé en Martinique passera par la case confinement obligatoire. Le centre d’hébergement Zobda-Quitman situé route de la Pointe Faula, au Vauclin, sera à nouveau réquisitionné.

Les prochains voyageurs en provenance de Paris prévus ce lundi 20 avril sont d’ores et déjà informés qu’ils seront dirigés, une fois qu’ils auront foulé le sol de Martinique, vers un centre de confinement. Ils seront hébergés au Centre de vacances des Oeuvres hospitalières situé à la Pointe Faula. C’est la deuxième fois en moins de deux mois que ce centre de vacances hébergera des personnes mises en quarantaine, dans le cadre des mesures préventives pour lutter contre l’expansion de la pandémie Covid-19. Une mesure sanitaire pour une durée de quatorze jours. Si au mois de mars dernier, la décision avait été prise dans l’urgence, avec l’arrivée annoncée en Martinique du retour des croisiéristes du Costa Magica et du Costa Favolosa, cette fois les autorités préfectorales, avec à leur tête le préfet Stanislas Cazelles, ont voulu préparer minutieusement l’arrivée des passagers du premier vol de la semaine prochaine.

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Le confinement prolongé des seniors est écarté

Le Chef de l’État s’en remet à la «responsabilité individuelle» de chacun, alors que les critiques sur un possible confinement à rallonge pour les plus de 65 ans se multiplient.

— Par Agnès Leclair —

La pression était devenue trop forte. Face à la montée en puissance de la polémique sur le maintien du confinement pour les plus de 65 ans après le 11 mai, Emmanuel Macron a décidé d’éteindre rapidement l’incendie. L’annonce est tombée vendredi, en début de soirée, directement de l’Elysée. Sans attendre la conférence de presse du premier ministre, prévue dimanche. Le président de la République «ne souhaite pas de discrimination» des personnes âgées dans le cadre du déconfinement progressif après le 11 mai et «en appellera à la responsabilité individuelle» de chacun, a précisé l’Elysée vendredi soir.

Cette mise au point est intervenue alors que «les déclarations du professeur Jean-François Delfraissy» avaient enflammées le débat. Mercredi, devant le Sénat, le président du Conseil scientifique sur le Covid-19, avait indiqué d’un ton affirmatif que 18 millions de personnes, les plus à risque de développer une forme grave du coronavirus, dont les «personnes d’un certain âge, au-dessus de 65 ou de 70 ans», resteraient confinées après le 11 mai.

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« Pour en finir avec la fable de l’union nationale »

Julien Bayou répond à Mélenchon et règle ses comptes

TRIBUNE – Accusé par Jean-Luc Mélenchon de soutenir la mise en place d’un « gouvernement d’union nationale », le secrétaire national d’Europe Écologie – Les Verts, Julien Bayou, lui répond dans une lettre ouverte que publie le JDD

Le 5 avril, Yannick Jadot émettait l’idée d’un « Grenelle du monde d’après », réunissant partis (à l’exception du Rassemblement national), syndicats et ONG. Une idée présentée par Europe Écologie – Les Verts quelques jours plus tard. Sur son blog, Jean-Luc Mélenchon a accusé le secrétaire national des Verts, Julien Bayou, de vouloir « un gouvernement d’union nationale ». Dans une lettre ouverte que nous publions, ce dernier lui répond longuement. S’il rejette le terme, l’écologiste affirme ne pas vouloir se poser « comme seule opposition valable aujourd’hui, en espérant profiter demain du discrédit » qui touche le gouvernement, mais « chercher à créer les conditions d’un basculement politique de grande ampleur ». Julien Bayou s’interroge aussi sur la stratégie de La France insoumise et appelle ses militants à « rompre les rangs ».

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Sowé Gwadloup, avant tout

Dans ce contexte où la pandémie du Covid-19 met en extrême danger le monde, et la Guadeloupe dans le monde ; au-delà de la peur bien compréhensible et du besoin sécuritaire du plus grand nombre, il faut s’exprimer. Réfléchir et agir par soi-même, sans s’en remettre à la seule parole présidentielle française.

Nous, KSG (Kolèktif pou Sové Gwadloup) ce qui nous importe avant tout, dans l’immédiat, c’est que la pandémie du Covid-19 fasse le moins de victimes possible en Guadeloupe. Aujourd’hui, en dépit des atermoiements coupables de l’Etat français quand le danger était déjà fortement présent, tout le monde s’accorde sur le confinement massif et les gestes barrières pour diminuer la circulation du virus.

Cependant, loin de se laisser complètement infantiliser par les sermons étatiques, la Société Civile organise les solidarités nécessaires pour que notre peuple puisse être soigné dans la dignité avec ses propres ressources humaines et se nourrir de ce que notre terre peut fournir. Honneur et respect aux soignants, aux agriculteurs, aux commerçants de proximité et à tous ces travailleurs qui, dans la situation actuelle de confinement, permettent d’assurer au plus grand nombre une vie à peu près supportable !

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Appel du CNCP à la mobilisation générale

Oui ! Nous sommes bien en guerre !

Le Président de la République Française a déclaré que « Nous sommes en guerre » et il a désigné l’ennemi : le coronavirus ! Chacun aura constaté que l’essentiel de la stratégie de celui qui se pose en chef des armées consiste à naviguer à vue et à colmater superficiellement les brèches. Quelques uns lui trouvent des excuses en arguant que la pandémie était totalement imprévisible, qu’il fait de son mieux et qu’on devrait accepter ses décisions sans rechigner, la gravité de la situation appelant tous et toutes à réaliser « l’unité nationale » ! Eh bien non ! Emmanuel MACRON est coupable de mise en danger de la population et ne doit bénéficier d’aucune circonstance atténuante. Les pandémies de ce type étaient non seulement prévisibles mais, plus encore, elles étaient annoncées. Il est de ceux qui ont organisé le sabotage des services publics de santé, faisant matraquer et gazer le personnel qui tirait la sonnette d’alarme quant aux catastrophes qui en découleraient. Sa principale préoccupation n’est pas de combattre la pandémie mais plutôt d’empêcher le système capitaliste de sombrer.
De façon particulièrement cynique, Il croit pouvoir instrumentaliser la catastrophe sanitaire que nous subissons pour faire oublier sa responsabilité dans la débâcle.

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Quand la haine rend fou !

— Tribune de Pierre Alex Marie-Anne —
Le grand chef du PPM s’aplatissant obséquieusement devant le représentant de l’ETAT dans le Département, les mânes de Césaire ont du se retourner dans sa tombe à la Joyau !
C’est pourtant le spectacle ahurissant auquel nous avons eu droit en parcourant cette missive envoyée par l’intéréssé au Préfet pour soi-disant lui intimer l’ordre de : «Rétablir immédiatementl les adductions en eau poyable ».
En réalité, il s’agit d’une piteuse supplique, répétée à profusion (au moins 4 fois !), au «Représentant de l’ETAT dans le Département», que ce chantre de la contestation et du dénigrement permanents de ce même Etat et de ce même Département semble, toute honte bue,(c’est le cas de le dire) redécouvrir pour l’occasion, parés, des plus grandes vertus.
Emporté par la passion, ce chef de file de la “nation martiniquaise “, mais néanmoins bon élève du ‘colonisateur”, s’est appliquer à reproduire consciencieusement les articles de la Loi et du règlement censés légitimer sa requête ;
Malheureusement pour lui, sa démonstration, qui visait en définitive ( c’est l’évidence t!) à nuire à son principal rival, à fait un flop car constituant une injure à la simple arithmétique voulant que le retard dans la réparation d’une casse, vieille de 10 ans ( celle de Séguineau), ne peut pas être imputée à la seule CTM qui n’est en place que depuis à peine 5 ans; voilà un crachat qui risque fort de retomber sur sa propre figure et celle de ses acolytes au pouvoir au Conseil Général à cette époque.

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