Une libération de la parole, mais des défis persistants !
— Par M’A —
En 2022, la France a enregistré une hausse alarmante de 15 % des violences conjugales, avec plus de 244 000 victimes recensées, selon les données du ministère de l’Intérieur. Cette augmentation, bien que préoccupante, est interprétée par certaines associations comme le résultat d’une libération de la parole et d’une amélioration de la prise en charge des victimes par les forces de l’ordre. Cependant, des défis persistants, tels que le manque de moyens pour les associations et les disparités géographiques, soulignent la nécessité de renforcer les efforts pour lutter contre ce fléau.
Une libération de la parole : signe de progrès
La hausse de 15 % des signalements de violences conjugales en 2022 est interprétée par les associations comme le signe d’une libération de la parole des victimes. Les chiffres révèlent que 244 300 personnes, principalement des femmes, ont signalé des violences conjugales, marquant ainsi une évolution constante depuis 2019. Le Service statistique de la sécurité intérieure (SSMSI) souligne que cette tendance s’inscrit dans un contexte de libération de la parole et d’amélioration des conditions d’accueil des victimes par les services de police et de gendarmerie.