Paris – La plateforme de signalement en ligne des violences sexuelles et sexistes a enregistré une hausse de 60% des appels de victimes pendant le deuxième confinement par rapport à la normale, a annoncé samedi Marlène Schiappa.
« Même si (le deuxième confinement) a été moins rigoureux que le premier, on constate paradoxalement qu’il a enregistré plus de signalements« , a déclaré la ministre déléguée à la Citoyenneté dans un entretien mis en ligne sur le site du Parisien.
« Cette hausse était de 40% au printemps dernier« , lors du premier confinement, a rappelé Mme Schiappa.
La ministre explique cette différence par « la crise économique et sociale qui se profile » et « un niveau de tension extrêmement fort depuis cet automne avec moins de soupapes de décompression pour les gens qui devaient rester chez eux« .
Lancée à l’automne 2018, la plateforme arretonslesviolences.gouv.fr, constituée d’un site police à Guyancourt (Yvelines) et d’un site gendarmerie à Rennes, a traité « plus de 20.000 chats » en deux ans, avait indiqué Marlène Schiappa en novembre dernier.
Ces agents, à l’écoute des victimes qui peuvent garder l’anonymat, peuvent les orienter vers un commissariat ou une brigade de gendarmerie pour un dépôt de plainte ou, en cas de refus, vers des associations spécialisées.


— De la correspondante de RFi à Buenos Aires, Aude Villiers-Moriamé —
A l’occasion des fêtes, l’Union des Femmes de Martinique a organisé Noël solidaire. 31 femmes accompagnées par les intervenantes sociales de la Maison de Solange (l’Espace d’Ecoute, d’Information et d’Accompagnent et Accueil de Jour) et en difficulté financière ont reçu, en plus des traditionnels cadeaux de Noël pour elles et leurs enfants, des paniers solidaires comportant de denrées alimentaires de première nécessité.
— Par Sophie Auvigne —
Qu’est-ce qui fait jouir les femmes ? L’équipe de « Doc Stupéfiant », le magazine culturel présenté par Léa Salamé, s’est posé, ou plutôt a posé la question aux usual suspects, spécialistes des questions féministes et de la représentation des femmes dans l’art et la littérature. Devant la caméra se succèdent, pendant un peu moins d’une heure et demie, la journaliste 
Ce samedi matin 5 décembre 2020, c’est la fête au bout de la rue Lamartine. Une fête artistiquement féministe.
« Le mot amour n’a pas du tout le même sens pour l’un et l’autre sexe et c’est là une source de graves malentendus qui les séparent. Byron a dit justement que l’amour n’est dans la vie d’un homme qu’une occupation, tandis qu’il est la vie même de la femme. » (Simone de Beauvoir, Le deuxième sexe, « L’amoureuse »)
Dans le cadre de la campagne pour l’élimination des violences envers les femmes Culture Égalité vous invite à l’inauguration d’une fresque murale réalisée par deux artistes martiniquaises.
La chanteuse aux œuvres féministes est décédée lundi à l’âge de 86 ans, «des suites d’un AVC». La part enfantine de son œuvre a également beaucoup fait pour sa renommée.
Loin de l’image de croyantes soumises ou d’islamistes qu’on leur accole, la sociologue Agnès De Féo s’appuie sur dix ans d’enquête auprès de femmes portant le niqab pour montrer que c’est avant tout le rapport avec le sexe opposé qui détermine leur choix.
No
— Par Tribune collective —
Requiescat in pace Alexia, incarnation du féminicide !
Brigitte Grésy, la présidente du Haut Conseil à l’Égalité entre les femmes et les hommes (HCE), a rappelé jeudi les dysfonctionnements de la justice et de la police en matière de violences contre les femmes.
Elles sont femmes, elles sont d’ici, elles sont d’ailleurs, mais c’est toujours un regard personnel et singulier qu’elles portent sur le monde, avec leurs yeux de femmes grand ouverts, leur sensibilité de femmes, leurs engagements de femmes… Et par la caméra, en documentaire ou en fiction, elles nous découvrent de nouveaux horizons, que nous ne soupçonnions pas, ou que nous méconnaissions, ou que nous refusions de voir. Elles nous emmènent – nous qu’un fort vilain virus a contraints à l’immobilité –, dans leur sillage généreux
Plus de 142 000 personnes, tous sexes confondus, ont été victimes de violences conjugales l’année dernière, a annoncé, lundi 16 novembre, le ministère de l’intérieur. Environ 88 % d’entre elles sont des femmes, dont 146 ont été tuées par leur conjoint ou ex-compagnon, soit 25 de plus qu’en 2018.


À l’initiative de l’association Culture Égalité, s’est tenu, samedi 17 octobre, sur la place de l’Enregistrement de Fort-de-France, un rassemblement des associations de Martinique qui luttent tous les jours pour dire « non à la misère ».