— Par Catherine Conconne —
Ils sont là, à tourner au-dessus de l’actualité qui les laisse dans la désespérance de l’indifférence, à épier la moindre occasion de sortir leur sifflet rouillé pour critiquer, fustiger, incendier. Ces donneurs de leçons se découvrent brusquement des dons de lucidité retrouvée sur la perception d’un pays. Brusquement, voilà qu’ils auraient découvert que gérer un pays uniquement sur la base de la distribution d’aides sociales et de billets d’avion n’était pas une vision moderne du développement, ni une volonté politique affichée de contribuer au progrès dans le respect et pour la dignité de leurs compatriotes.
Mais les échéances électorales approchent et il faut bien se donner une existence, un semblant de contenu, se faire entendre, à défaut d’être écoutés. Pourquoi pas, on pourrait dire. Tout cela relève du jeu démocratique.
Mais tout de même, j’ai envie de dire, débattons, critiquons, fustigeons mais sachons garder raison et décence. Ma grand-mère dirait volontiers « tiré ti brin la si bô zyé ou… ».
La semaine dernière, on avait droit aux diatribes sur la liquidation de l’hôtel MAROUBA. Brusquement, les voilà devenus partisans invétérés de l’hôtellerie martiniquaise !


Le propre des manipulateurs, c’est de toujours tenter de masquer leurs insuffisances sous une avalanche de prétextes et de boniments. C’est à cet exercice lamentable que le président de région s’est, une nouvelle fois, livré sur RCI, ce lundi 18 mai.
Extraits de l’intervention d’AMJ devant l’Assemblée nationale : Plus spécifiquement, c’est l’Université des Antilles et de la Guyane qui s’est lézardée il n’y a pas si longtemps.
Le mardi 28 avril 2015, France-Antilles publiait, sous le titre «
le 21 Mai 2015 de 8h30 à 11h30
— Par Maurice Belrose —
En 1967, Jean-Jacques Servan Schreiber, dans son célébrissime livre Le Défi Américain, pronostiquait avec 13 ans d’avance l’irruption du micro-ordinateur et démontrait que « l’arme absolue » mise en œuvre par les Américains pour dominer le monde était l’investissement dans les universités. « L’Amérique tire en ce moment un profit massif du plus rentable des investissements : la formation des hommes« , écrivait ce visionnaire, qui dirigeait alors l’hebdomadaire l’Express. A l’époque, voici 48 ans, les Etats-Unis comptaient déjà 45% d’une génération diplômée de l’enseignement supérieur. Aujourd’hui, la France commence à peine à atteindre ce chiffre.
Extraits « Le Canard Enchaîné » 6 mai 2015 :
Quelques jours après le passage à la Martinique du directeur de Médiapart, Edwy Plénel, a paru dans ce journal
Le 70ème anniversaire de la Résistance, de la Victoire et de la Libération des camps de concentration, donne lieu actuellement sur tout le territoire à diverses manifestations, tant nationales que locales, rappelant ce que fut la barbarie nazie, et comment on en vint à bout. Les équipes éducatives sont vivement encouragées à s’inscrire dans cet important mouvement commémoratif, « par l’élaboration de projets adaptés au niveau scolaire des élèves, en privilégiant un axe intergénérationnel » (Éduscol, portail des professionnels de l’Éducation).
L’enquête judiciaire sur les colossaux détournements de fonds à l’université des Antilles progresse malgré de multiples pressions et intimidations. Indirectement mis en cause, les deux présidents (socialiste et apparenté) de la région Martinique et de la Guadeloupe s’activent. Et le gouvernement aussi.
La reconstruction du lycée Schoelcher sera t-elle la pierre tombale de la Région ? C’est la question qu’on peut légitimement se poser tant les nuages s’accumulent sur cette opération.
« Surtout pas d’impasse ! » Ce conseil aux lycéens, à quelques semaines du bac français, les professeurs le répètent comme un leitmotiv. Il existe pourtant un type de sujet auquel les élèves de terminale littéraire échappent, depuis plus d’une dizaine d’années : l’étude de l’œuvre d’une femme.
L’école est le creuset de la nation, et non un simple dispositif de pacification sociale visant à légitimer par les diplômes la persistance des inégalités de naissance.
Kishore Singh, rapporteur spécial des Nations unies sur le droit à l’éducation, dénonce l’explosion de la privatisation de l’éducation dans les pays en voie de développement. Un phénomène qui aggrave les inégalités et développe un enseignement très utilitariste.
Dans un contexte préoccupant pour l’avenir de l’université en Guadeloupe et en Martinique, qui suscite à juste titre la mobilisation des enseignants-chercheurs, des personnels et des étudiants, les parlementaires français sont appelés à se pencher sur l’installation de l’Université des Antilles. C’est pourquoi les anciens parlementaires que nous sommes et qui avons activement travaillé à la construction de l’institution universitaire dans la région, entendons apporter notre point de vue sur le projet de loi portant transformation de l’Université des Antilles-Guyane (UAG) en Université des Antilles (UA).
Le temps consacré à la lecture baisse, inexorablement. Ce résultat, confirmé par la récente étude publiée par le Centre national du livre (CNL), est celui de nombreuses enquêtes depuis plusieurs années. Le phénomène est d’ailleurs plus prononcé encore chez les jeunes. Que faire de ce constat ? Une discussion de café du commerce ? Un essai réactionnaire de plus sur la fin de la France qui était mieux avant ? Ou un point de départ, un levier pour agir ? C’est ce choix-là que nous avons fait. Répondant à la demande de Fleur Pellerin, la ministre de la Culture et de la Communication, nous avons, accompagnés de Sylvie Vassallo, directrice du Centre de promotion de la lecture jeunesse de Montreuil, initié une fête de la lecture pour la jeunesse. Elle se tiendra du 17 au 31 juillet dans toute la France. Le pari est ambitieux. Sauf erreur, aucune des grandes fêtes nationales voulues par l’État n’a été organisée au cœur de l’été, lorsque les Français sont en vacances. Pour nous, ce choix était nécessaire : il s’agit de toucher les jeunes lorsqu’ils ont du temps de loisir, lorsque l’école, les activités parascolaires, les devoirs… ne laissent pas à la lecture une portion congrue.
REPORTAGE – Deux mois après les attentats de Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher, certains veulent continuer à perpétuer « l’esprit du 11 janvier ». C’est le cas des membres de l’association Coexister, créée en 2009, qui luttent pour favoriser le vivre ensemble. Jeudi dernier, le groupe était dans un lycée à Saint-Denis pour déconstruire les préjugés des élèves.
TRIBUNE
Nous, les élus des étudiants du Pôle Guadeloupe et du pôle Martinique, de manière unanime, déplorons les évènements que nous traversons actuellement au sein de l’UA. Nous ne prnons part à aucun conflit, àa aucun préavis degrève, et à aucune motion signée par l’intersyndicale qui pourraient par la suite handicaper notre vie étudiante. Nous EXGEONS que les choses s’améliorent et que les étudiants soient plus concertés sur l’avenir institutionnel de notre !université. Notre but n’est pas politique mais il est motivé par notre envie de défendre avant tout l’intérêt des étudiants de notre institution.