Catégorie : Echos d’éco

Le coronavirus risque de faire de l’économie des Antilles un champ de ruines.

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

Avec la pandémie du coronavirus, nous sommes confrontés à une crise mondiale. Tout est arrêté, partout en même temps. En quelques semaines, le coronavirus et le confinement de millions de personnes qu’il a entraîné ont presque anéanti l’économie mondiale, au point que les économistes s’attendent à la récession la plus violente de l’histoire moderne, peut-être pire que pendant la Grande Dépression de 1929 . Avec cette crise du coronavirus, il s’agit du troisième et du plus grand choc économique, financier et social du XXIe siècle et il exige que l’on doit changer quelque chose de notre modèle économique et social actuel , c’est maintenant qu’il faut penser aux efforts qu’il faudra faire demain pour redresser autant que faire se peut une économie déjà passablement sinistrée !

Lire aussi : Coronavirus : des pertes faramineuses pour l’économie française

Comme beaucoup d’autres régions, la Guadeloupe et la Martinique se battent pour échapper au naufrage de leur économie . Le tourisme, qui représente 8 % du PIB, est anéanti. Hôtels vides, restaurants fermés, locations estivales annulées: tout espoir de rebond est reporté aux calandres grecques .

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Le coronavirus précipite la crise, il ne la cause pas !

— Par Frédéric Boccara et Alain Tournebise —

Le Covid-19 (ex-coronavirus) va-t-il engendrer une crise économique mondiale ? C’est ce que prétendent certains commentateurs économiques. Il est fort possible qu’il accélère l’arrivée d’une récession et même qu’éclate une crise financière. Mais il faut distinguer facteur accélérant ou précipitant (le virus) et cause (la suraccumulation financière). Car le ralentissement dans l’OCDE était déjà engagé depuis au moins début 2019. Et pourtant nos dominants, les représentants de l’oligarchie financière, se pressent déjà pour dire : « la cause de nos difficultés est exogène, c’est un virus imprévu. La finance, et ce que nous faisons avec, n’est pas en cause ». C’est à voir… La poudre financière est là, n’importe quelle étincelle peut la fAperçu (ouvre un nouvel onglet)aire sauter. Ainsi la capitalisation boursière des entreprises avait-elle plus que doublé depuis la crise financière, alors que le PIB mondial n’avait augmenté que trois fois moins vite sur la même période (+35% contre +113%, en dollars courants1).

C’est la conjonction de suraccumulation de poudre financière et d’hyper connexion entre les économies mondiales, dont des flux surtendus et des stocks qui tendent vers zéro, qui est responsable de l’épisode de crise violente qui peut à présent se déclencher.

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Et si aujourd’hui, l’on s’interrogeait déjà sur la crise de l’après coronavirus ?

— Par Jean-Marie Nol, économiste. —

Le Coronavirus  sème désormais le chaos partout dans le monde :  Après la pluie, l’orage. Les Bourses européennes ainsi que Wall Street plongent dans le vide ces derniers jours . La Bourse de Paris a connu ces derniers jours  la plus forte chute de son histoire à -12,28 %…

C’est vraiment abracadabrantesque, ce qui se passe avec le coronavirus et le ton de gravité de la dernière intervention du président Emmanuel Macron le démontre au delà du nécessaire . On a presque le sentiment de vivre un moment de guerre et pourtant, nombre d’entre nous en Martinique et Guadeloupe, continuons de croire qu’il ne s’agit que d’une mauvaise passe à vite oubliée .

Qui se trompe ? Vivons nous un principe de précaution exacerbé ou refusons nous de voir la réalité en face  ? Seul l’avenir nous le dira, mais pour le moment, l’incertitude gagne et détruit l’économie à petit feu . Jour après jour, la crise sanitaire du Coronavirus se transforme et devient une crise financière et économique mondiale. Plus qu’un virus, la crise du coronavirus est une expérience de décroissance et de démondialisation accélérée.

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Fermez service, entreprise non essentiels et confinez vous chez vous!

  — Communique de presse de l’A3C —

L’Association des Consommateurs et des Citoyens de la Caraïbe a dernièrement rappelé que la seule chose à faire, face à la pandémie du coronavirus en Martinique, était de rester chez soi et de se confiner, le plus grand nombre possible, c’est-à-dire tout ceux qui ne sont pas nécessaires à la santé et au fonctionnement élémentaire d’une vie sociale et économique ramenée à sa plus simple expression.

A l’heure où nous écrivons ces lignes, la situation mondiale, et encore plus en Martinique, est gravissime.

  1. Il est de plus en plus évident que la préoccupation première est le confinement du plus grand nombre pour ralentir la progression de la maladie. Tous les experts savent pertinemment que personne ne sait quand finira la pandémie, mais tous savent qu’elle ne sera finie ni en juin ni en juillet 2020 et que nous connaîtrons sans doute de nombreuses rechutes. Par ailleurs, ralentir la progression de la maladie n’est pas l’éteindre. Personne ne sait comment l’éteindre. Tout ce que l’on sait avec certitude est que la maladie progresse à toute vitesse, et qu’elle touche tout le monde.

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Boîtes aux lettres et pare-brises : encadrement de la distribution des prospectus

Vous avez affiché la mention « Stop pub » sur votre boîte aux lettres et vous continuez à recevoir des publicités ? À partir de janvier 2021, il sera interdit d’y déposer des imprimés non adressés. C’est ce que prévoit la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire paru au Journal officiel du 11 février 2020.

Le dépôt dans les boîtes aux lettres de cadeaux promotionnels non sollicités ainsi que la distribution d’imprimés publicitaires sur les pare-brises des véhicules seront également interdits.

Les entreprises qui ne respecteront pas ces dispositions seront passibles d’une amende de 1 500 €.

En attendant l’entrée en vigueur de ces mesures en janvier 2021, il sera toujours utile d’afficher l’autocollant « Stop pub » afin de décourager les distributeurs.

  À savoir : Le dispositif « Stop pub » a été lancé en 2004 par le ministère chargé de l’Environnement dans le cadre du premier Plan national de prévention des déchets. Il s’est matérialisé par la création d’un autocollant mis gratuitement à la disposition des particuliers souhaitant manifester leur refus de recevoir les publicités non adressées et ainsi limiter la production de déchets.

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Un virus qui révèle la plaie de la mondialisation libérale

— Par Bruno Odent —
La crise sanitaire met en lumière les travers d’une mondialisation dominée par les critères des marchés financiers, tout en relevant… un besoin inédit de coopérations internationales.

Les prolongements de la crise du coronavirus sur l’économie mondiale éclairent d’une lumière très crue une mondialisation libérale, placée sous l’empire des marchés financiers. En France et en Europe, des tendances graves sont repérées dans plusieurs secteurs industriels clés. On y assiste à une réduction de plus en plus sensible des stocks de pièces détachées ou d’éléments indispensables à certaines fabrications. L’épidémie fait ainsi resurgir les dérives les plus graves d’une mondialisation libérale désignée encore, il y a très peu de temps, comme une méthode sans appel, un moyen incontournable de nourrir la croissance et le développement du monde.

De très nombreux secteurs sont touchés. Mais trois le sont dans des proportions qui les amènent au bord d’un seuil d’alerte : l’automobile, l’électronique et la pharmacie. La « rupture des chaînes de production » avec la Chine ou (et) l’Extrême-Orient constitue un handicap de plus en plus sensible. Elle pousse en Europe l’industrie automobile et ses groupes équipementiers dans les difficultés.

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Coronavirus : pourquoi l’économie doit se préparer au pire ? ​

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

De nombreuses usines sont toujours à l’arrêt en Chine, l’atelier du monde. Des villes sont confinées sur l’ensemble du territoire Italien et les secteurs des transports( tant aériens que maritimes) et du tourisme souffrent sérieusement d’une crise qui vire à la psychose. Preuve de l’incertitude qui règne, les bourses mondiales s’écroulent et la panique gagne toute la sphère publique. Au micro d’Europe 1, Étienne Sebaux, associé au cabinet Kearney France, a mis en avant notre dépendance à la Chine et craint l’«effet domino». D’après lui, «c’est une crise économique majeure qui s’annonce».

Coronavirus et Crise économique, lorsque l’inimaginable se profile en duo  prêt à exploser avec un mix aussi inattendu que dévastateur. 

Notre société est sur un point de bascule. La chute vers l’abîme se précise avec le krach boursier en cours . La crise économique est imminente, car tout simplement la dette publique et privée est au plus haut insoutenable et que la récession mondiale se dévoile.

Lire aussi : Coronavirus : de l’urgence à débattre et sensibiliser les Antillais aux graves enjeux économiques et sociaux actuels !

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« France-Antilles » : Xavier Niel améliore son offre et propose de reprendre 126 salariés

Dans son offre initiale, l’homme d’affaires avait annoncé garder 114 des 235 salariés du groupe

La société NJJ, holding personnelle de l’homme d’affaires Xavier Niel, a amélioré son offre de reprise de France-Antilles, le seul quotidien de Martinique, Guadeloupe et Guyane, en proposant de garder 126 des 235 salariés, contre 114 dans sa première offre, a-t-on appris ce vendredi auprès de l’administrateur.

NJJ avait déposé une première offre le 3 mars devant le tribunal mixte de commerce de Fort-de-France, mais le tribunal lui avait fixé jusqu’à jeudi minuit pour améliorer le volet social de l’offre. Le tribunal de commerce doit rendre sa décision sur une potentielle reprise le 10 mars à 14 heures (19 heures à Paris).

Créé en mars 1964, France-Antilles, ancienne filiale du groupe Hersant, était en redressement judiciaire depuis le 25 juin 2019. Mis en liquidation fin janvier, le journal a cessé de paraître depuis le 1er février et France-Guyane depuis le 25 février.
Les salariés réservés

Xavier Niel avait fait connaître ses intentions de reprise des trois éditions du quotidien hors délai. Mais le 20 février dernier, le tribunal de commerce avait exceptionnellement décidé de prolonger la prolongation de l’activité du groupe jusqu’au 10 mars, afin de permettre au fondateur de Free et co-actionnaire du Monde, qui vient de racheter Nice-Matin, de faire une offre.

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Coronavirus : de l’urgence à débattre et sensibiliser les Antillais aux graves enjeux économiques et sociaux actuels !

—Jean-Marie Nol, économiste —

Ce jour, les socioprofessionnels martiniquais ont réagi via un communiqué suite aux incidents dits xénophobes contre des touristes italiens et allemands en réaction à la peur de la contagion à l’épidémie de coronavirus.

« Non à la haine, oui à la construction commune », écrivent les organisations professionnelles martiniquaises. Les socioprofessionnels lancent un cri d’alerte pour « condamner les dérives et appeler à une logique de construction commune » et disent s’étonner « du peu de réaction des élus et des pouvoirs publics ».

Lire aussi : Coronavirus : c’est une crise économique mondiale qui s’annonce !

Ainsi selon eux, la Martinique à l’heure du choix d’une société apaisée est en train de basculer dans l’hystérie et la violence gratuite provoquées par des groupuscules d’obédience pan- africanistes . C’est là dans ce contexte qu’il faut insister  sur le danger d’un laxisme du pouvoir central parisien qui ne parvient pas à s’imposer en matière de rétablissement de la sécurité en Martinique . Cette situation est extrêmement fâcheuse car non seulement elle est porteuse de voix et de gage d’impunité pour les extrêmes, mais également est responsable de la montée exponentielle de la violence et du populisme en Martinique .

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« France-Antilles » : la reprise par Xavier Niel concernerait entre 115 et 135 des 235 salariés

Le tribunal de commerce de Fort-de-France en Martinique avait prononcé la poursuite de l’activité du groupe jusqu’au 10 mars

La société NJJ, holding personnelle de l’homme d’affaires Xavier Niel, devrait reprendre entre 115 et 135 des 235 salariés du groupe France-Antilles, dans le cadre d’une offre de reprise du seul quotidien de Martinique, Guadeloupe et Guyane, mis en liquidation fin janvier, a-t-on appris ce lundi de source proche du dossier.Le tribunal de commerce de Fort-de-France en Martinique avait prononcé la poursuite de l’activité du groupe jusqu’au 10 mars La société NJJ, holding personnelle de l’homme d’affaires Xavier Niel, devrait reprendre entre 115 et 135 des 235 salariés du groupe France-Antilles, dans le cadre d’une offre de reprise du seul quotidien de Martinique, Guadeloupe et Guyane, mis en liquidation fin janvier, a-t-on appris ce lundi de source proche du dossier.

« L’offre sera déposée (ce lundi) » au tribunal mixte de commerce de Martinique, a-t-on appris de même source, confirmant des informations du journal Les Echos. Le tribunal de commerce de Fort-de-France avait validé le 20 février dernier la prolongation de l’activité du groupe France-Antilles jusqu’au 10 mars, afin de permettre exceptionnellement au patron du groupe Iliad (Free), mais aussi co-actionnaire du Monde, de L’Obs et tout récent acquéreur du groupe Nice-Matin de faire une offre de reprise.

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A la Paris Fashion Week, percée historique de la mode africaine

Le Nigérian Kenneth Ize, le Camerounais Imane Ayissi ou le Sud-Africain Thebe Magugu présentent leurs collections aux côtés de Dior et Chanel.

La mannequin Naomi Campbell a foulé le podium, lundi 24 février, pour le premier défilé parisien du Nigerian Kenneth Ize, à l’ouverture de la semaine du prêt-à-porter féminin.

En robe à franges en aso oke, tissu à larges rayures multicolores créé par le peuple Yoruba d’Afrique de l’Ouest, cher au styliste, la top modèle noire, sa « marraine » et cliente, a clos le défilé au Palais de Tokyo. « Naomi Campbell a rendu ce défilé possible », a déclaré le créateur de 29 ans à la presse en coulisses, se disant « submergé » d’émotions.

Lire aussi  Le créateur camerounais Imane Ayissi, nouvelle étoile des défilés parisiens

Originaire de Lagos et diplômé de l’Université des arts appliqués de Vienne où il a grandi, Kenneth Ize puise dans le patrimoine textile de son pays pour des coupes contemporaines comme des ensembles bomber-minijupe ou des tailleurs-pantalons portés avec des mules à talon bas. Vert pomme ou émeraude, mauve, fuchsia, bleu électrique : la palette des couleurs est riche et joyeuse. 

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Coronavirus : c’est une crise économique mondiale qui s’annonce !

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

Le coronavirus fait peser un risque important sur l’activité mondiale et donc, l’économie française. La Martinique et la Guadeloupe ne seront pas épargnées par la récession, mais elles devraient tenir le choc vu leur proximité institutionnelle avec le modèle social français. En Martinique comme en Guadeloupe , depuis plus de 50 ans de départementalisation , le développement économique s’est accompagné d’une augmentation de la population, de l’allongement de l’espérance de vie, d’une baisse de la fécondité et d’une concentration de la population dans les grandes villes. C’est en gros ce que l’on appelle la «transition de la départementalisation ».

Lire aussi : Les effets du coronavirus font craindre une déroute de l’économie mondiale

Aujourd’hui, la seconde transition en cours se caractérise tout à la fois par l’accentuation du vieillissement de la population et la multiplication des familles monoparentales et des personnes vivant seules. Elle prend place dans un contexte économique caractérisé par la stagnation du pouvoir d’achat de la majorité de la population et la persistance de la vie chère.

Dit trivialement, nous sommes en plein dedans!

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Tomates, piments, poivrons : la menace d’un nouveau virus

Un nouveau virus particulièrement dangereux, le Tomato brown rugose fruit virus (ToBRFV), s’attaque aux tomates, poivrons et piments. Alerté par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation émet des recommandations à l’attention des particuliers et des professionnels afin de prévenir le risque élevé d’introduction, de dissémination et d’impact pour les cultures.

Les plantes atteintes présentent des caractéristiques facilement identifiables : décoloration, taches, marbrures, déformations des fruits et des feuilles.

La dangerosité du virus provient de sa facilité de transmission par les semences, les plants et les fruits infectés, le contact avec un support contaminé (mains, outils de travail, vêtements, insectes pollinisateurs, oiseaux…). Le virus peut survivre longtemps sans perdre son pouvoir infectieux. Aucun traitement et aucune variété résistante n’existe aujourd’hui.

Tous les secteurs (filières professionnelles, productions familiales, maraîchers, jardiniers amateurs, jardineries…) et toutes les formes de cultures (agriculture conventionnelle, biologique, sous serre et plein champ…) peuvent être touchés.

Le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation a mis en place une surveillance renforcée sur l’ensemble du territoire, avec notamment un contrôle systématique des lots de semences et de plants de poivrons et de tomates originaires de pays dans lesquels la présence du virus est connue.

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Les Antilles lancent une banane bio pour en finir avec la malédiction du Clordécone

—Par Cécile Azzaro —

Issue d’un long partenariat avec des organismes de recherche, celle nouvelle banane baptisée « Point d’Or » se veut une contre-attaque face aux bananes « bio » extra-communautaires, venues par exemple du Brésil ou de République dominicaine. En effet, celles-ci obtiennent des « équivalences bio » en entrant sur le marché européen, alors qu’elles « ne sont pas aux normes d’un produit bio européen », affirme l’Union des groupements de producteurs de bananes de Guadeloupe et Martinique (UGPBAN).

Ils n’hésitent pas à parler de « révolution »: les producteurs de bananes antillais présentent au Salon de l’agriculture une nouvelle variété de banane, issue de 20 ans de recherche et qui ne nécessite plus de produits phytosanitaires pour sa production.

Issue « d’un long partenariat de recherche » entre l’Union des groupements de producteurs de bananes de Guadeloupe et Martinique (UGPBAN) et le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad), cette banane, baptisée « Pointe d’or », commencera à être commercialisée dès la semaine prochaine en Ile-de-France, a expliqué Pierre Monteux, directeur général de l’UGPBAN, lors d’une conférence de presse.

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D’ici à 2025, les lave-linge devront filtrer les microfibres en plastique

Les microfibres en plastique des vêtements peuvent représenter jusqu’à 31 % des plastiques qui se déversent chaque année dans les océans.

Chaque nouvelle machine à laver neuve vendue en France devra être pourvue, d’ici au 1er janvier 2025, d’un filtre qui récupère les microfibres de plastique qui se détachent des vêtements lors du lavage. La secrétaire d’État à la Transition écologique, Brune Poirson, doit d’ailleurs rencontrer les fabricants de lave-linge lundi 17 février pour évoquer avec eux cette mesure adoptée avec la loi pour l’économie circulaire. La France est le premier pays du monde à légiférer sur cette source de pollution.

« Les fabricants de machines à laver vont devoir innover pour s’adapter à ce nouveau standard », a indiqué Brune Poirson, destiné à empêcher le passage dans les eaux usées des fibres plastiques microscopiques. Les plastiques utilisés dans la confection (polyester, acrylique, élasthanne) libèrent des particules au lavage qui sont trop petites pour être filtrées dans les usines de traitement et se retrouvent dans l’environnement et notamment dans les océans. Les microplastiques représenteraient entre 15 % et 31 % des 9,5 millions de tonnes de plastiques déversées chaque année en mer, selon des chiffres de l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature).

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Recyclage : quelle poubelle pour quel déchet ?

— par Geoffrey Lopes, —

Bouteilles en verre ou en plastique transparent, cartons de pizza, boîtes de conserves… Les centres de tri recyclent de plus en plus d’emballages. Mais attention, tout dépend des consignes du lieu de tri et des matériaux des contenants.

511 kilogrammes de déchets par an. Un Français moyen jette un peu moins d’un kilo et demi d’ordures par jour, d’après les chiffres de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) pour l’année 2018. Cela peut encore paraître beaucoup, mais cela représente déjà 32 kg de moins jetés par particulier qu’en 2008 (543 kg)

Les centres de déchets recyclent environ un tiers de ces ordures. Les 354 kg restant deviennent des ordures ménagères non traitables. Les centres de tri, de plus en plus automatisés, se perfectionnent et parviennent à identifier les différents emballages. Mais tout dépend des capacités du centre, de leur modernité et des recommandations des collectivités qui ne disposent pas toutes des mêmes règles de collecte des déchets.

→ À LIRE. « La Croix » lance ses premières « Rencontres de l’écologie » à Angers

Difficile donc de s’y retrouver entre les couleurs des poubelles et les conseils parfois contradictoires… Le site du ministère de la transition écologique affirme par exemple que les cartons souillés d’aliments ne se recyclent pas, alors que les centres de tri parviennent désormais à le faire.

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Les agriculteurs bio lancent un label équitable pour maintenir leur rémunération

Avec ce label « bio français équitable », qui garantit une rémunération juste à l’agriculteur, la Fédération de l’agriculture biologique veut se prémunir des risques liés à l’essor de l’agriculture biologique. Dont la guerre des prix et l’industrialisation de la production

Pour contrer la communication tous azimuts de la grande distribution sur les produits biologiques et tenter d’empêcher une chute des prix, les agriculteurs bio musclent leur offre avec un label équitable qui garantit la rémunération des producteurs.

Le label « bio française équitable » (BFE) lancé par la Fédération de l’agriculture biologique (Fnab) garantit aux consommateurs des légumes biologiques produits en France et un prix rémunérateur aux agriculteurs bio, reprenant ainsi les critères de la loi sur l’Economie sociale et solidaire de 2014, qui définit le commerce équitable
En collaboration avec le groupe de surgelés Picard

« Le marché biologique se développant, l’opportunité s’est présentée de construire des partenariats forts avec des entreprises de l’agro-alimentaire sur un bio qui corresponde à nos valeurs », indique Stéphanie Pageot, secrétaire nationale de la Fnab, citée mardi dans un communiqué.

Le label BFE est issu d’un travail avec le groupe de surgelés Picard qui expérimente le lancement à partir du 2 mars d’une gamme bio et locale distribuée dans ses magasins en Nouvelle-Aquitaine et en Occitanie, avant de peut-être s’étendre.

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L’arrivée de Xavier Niel chez « France-Antilles » suscite espoir et interrogations

Le fondateur de Free a jusqu’au 2 mars pour présenter un plan de reprise du quotidien d’outre-mer, mis en liquidation judiciaire le 30 janvier.

— par Sandrine Cassini —
Quelle mouche a piqué Xavier Niel, actionnaire à titre personnel du Monde ? Depuis que le tribunal de commerce de Fort-de-France a dévoilé, mardi 18 février, l’intention de l’homme d’affaires de sauver le quotidien France-Antilles, présent en Guadeloupe, Guyane et Martinique, l’heure est à l’interrogation chez les salariés. « C’est politique. C’est en tout cas comme ça qu’on le perçoit. Ne pas avoir de quotidien dans ces territoires, c’est compliqué par rapport à tout ce qui circule sur les réseaux sociaux », tranche Caroline Bablin, la rédactrice en chef de France-Antilles Guadeloupe.

Une chose est sûre : la fermeture du seul quotidien des Antilles constituait « un sujet de préoccupation majeur » pour le gouvernement. Lors de ses vœux à la presse, le 15 janvier, Emmanuel Macron s’était ému de la situation. « Des mesures spécifiques seront prises pour la presse en outre-mer, particulièrement fragilisée », avait alors lancé le locataire de l’Elysée.

Depuis la mise en redressement judiciaire du quotidien, en juin 2019, l’Etat n’avait pas ménagé sa peine pour le sauver, se disant même prêt à investir.

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L’avenir des banques aux Antilles présente un « risque systémique ».

— par Jean-Marie Nol, économiste —
Nous allons vers une reconfiguration totale de l’économie et du secteur bancaire en Martinique et Guadeloupe, car la banque est désormais à la croisée des chemins… . « La nécessité nous délivre de l’embarras du choix » disait Vauvenargues….
La refondation de l’économie et par voie de conséquence du secteur bancaire en Martinique et Guadeloupe semble tenir de cet adage. D’une part, la conjoncture commande de repenser le plan d’action lancé en 2015 par l’autorité bancaire représentée par l’IEDOM , qui se fondait sur l’insuffisante rentabilité de certains réseaux bancaires installés sur la place de Martinique et Guadeloupe . D’autre part, l’accroissement des contraintes imposées aux banques – et singulièrement aux banques locales qui sont des succursales de grandes banques nationales – par la réglementation va mécaniquement et sans doute durablement limiter leur capacité de prêt. Or, il semble évident que les besoins de financements du marché Antillais vont diminuer à un rythme soutenu dans un avenir proche, afin de coller à la réalité d’un marché en décroissance. Nous l’avons déjà dit et répété à satiété que la croissance est inéluctablement vouée à chuter en Martinique et Guadeloupe dans les prochaines années.

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L’affaire Grivaux menace le fondement de la démocratie française, et l’onde de choc touchera la Martinique et la Guadeloupe !

— Par Jean-Marie Nol, économiste —
La décennie qui s’achève avec les nombreuses grèves et le règne des réseaux sociaux a vu les passions dévorer la raison. Le feu n’est pas qu’en France. Nombre d’affaires naissent désormais dans le monde sous des formes jusqu’au-boutistes. Le risque redouté par Tocqueville d’une civilisation individualiste qui se transforme en tyrannie n’est pas une crainte en l’air. Dans ce contexte, les esprits Antillais rationnels et modérés sont désemparés : En France, le retour de la violence politique risque de conduire à la préparation du pire des régimes autoritaires.
Des dégradations par les gilets jaunes extrémistes de permanences dans les manifestations à cette affaire de SEX tape et de kompromat , la violence politique prend de plus en plus d’ampleur en France. Elle est le fait d’une gauche extrême qui la légitime par la nécessité de lutter, selon elle, contre la violence du capital. Cette spirale enclenchée par les extrêmes menace notre démocratie. La réalité globale de toute cette cabale des éléments activistes autour de Benjamin Grivaux , c’est que la France est en ébullition. A cet égard, l’exemple de la politique menée par Emmanuel Macron est symptomatique.

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Les raisons d’un avenir incertain pour la Guadeloupe !

— Par Jean-Marie Nol, économiste —
L’attitude insouciante des guadeloupéens face à l’avenir, risque d’hypothéquer le développement économique et social du pays Guadeloupe !
Pour bon nombre de guadeloupéens les pouvoirs publics français ne croient pas en l’avenir économique et à la soutenabilité du modèle social du pays Guadeloupe et tout est la faute du gouvernement et de Emmanuel Macron. Ou plutôt de la distance qui existe entre ce que dit le gouvernement et ce qu’il fait réellement. Comme le dit l’adage : « Du dire au faire il y a au milieu la mer ». En fait, cette perception résulte d’une attitude de comportement paradoxal entre les français de l’Hexagone et les guadeloupéens.

Selon un sondage Ifop l’avenir apparaît comme anxiogène aux yeux de la majorité des Français.
Face à la vision sombre de l’avenir, les consommateurs français culpabilisent, modifient leur comportement mais aussi font pression sur les autres. C’est le principal enseignement de la 35e enquête de l’Observatoire de la consommation Cetelem, présentée le 28 janvier dernier.
Pour une large majorité des Français (84%), l’avenir apparaît comme quelque chose d’inquiétant.

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Quel avenir économique et fiscal pour la Martinique et la Guadeloupe de demain ?

« Celui dont la pensée ne va pas loin verra ses ennuis de près.«  Confucius.

—Jean-Marie Nol, économiste —
La crise de la dette de l’État français et le projet libéral consistant à réduire dans les prochaines années l’intervention du secteur public dans l’économie nous oblige à demeurer très vigilant sur la question des ressources d’une future collectivité autonome notamment celle des dotations de l’Etat au risque de se retrouver avec une coquille vide ou d’avoir à augmenter les impôts locaux sans commune mesure.

En effet tout laisse accroire que la Martinique ainsi que la Guadeloupe seront dotées de collectivités autonomes dans la décennie actuelle. Ce fait acquis, selon nous, n’est pas sans poser quelques questions concernant la viabilité future d’une telle institution, et ce dans un contexte économique et social difficile de la France hexagonale . Depuis quarante ans, la France n’a pas voté un budget à l’équilibre et a choisi de privilégier un modèle social protecteur, quitte à être l’un des pays les plus endettés d’Europe. Pourtant, alors que 58% du PIB est consacré à la dépense publique, la colère sociale gronde depuis la crise des gilets jaunes et s’amplifie en ce début de l’année 2020 avec la réforme des retraites .

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Divorce et séparation : comment réviser le montant d’une pension alimentaire ?

Le montant d’une pension alimentaire évolue dans le temps. Sa révision est prévue à la date mentionnée dans le jugement du juge aux affaires familiales ou bien dans la convention. Son montant peut augmenter ou bien diminuer selon l’indice des prix à la consommation. Comment calculer cette réévaluation ?

Le simulateur de révision des pensions alimentaires de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), accessible en ligne sur Service-public.fr, vous permet de calculer le nouveau montant de la pension avec quelques éléments :

  • la date de votre jugement ;
  • le type d’indice des prix à la consommation sur lequel est indexée la pension (ensemble des ménages ou ménages urbains) ;
  • la date de révision de la pension ;
  • le montant de la pension alimentaire à réévaluer.

Ces informations sont inscrites dans le jugement ou l’ordonnance de divorce ou de paiement. En général, elles se trouvent dans les dernières pages du jugement, dans le paragraphe « par ces motifs », la date du jugement étant le plus souvent portée en 1re page. Le simulateur vous propose 2 cas :

  • cas A : vous souhaitez revaloriser votre pension alimentaire par rapport à l’année dernière ;
  • cas B : vous avez divorcé en 1971 ou après et vous n’avez pas revalorisé régulièrement votre pension alimentaire.

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La politique économique d’Emmanuel Macron profite d’abord aux actifs et aux plus aisés

« Les perdants se trouvent parmi les plus modestes, les chômeurs et les retraités. Les 5 % de Français les plus pauvres devraient voir leur niveau de vie se réduire d’environ 240 euros par an alors que les 5 % les plus riches devraient voir le leur grimper de 2 905 euros par an », selon l’OFCE.

— Par Audrey Tonnelier —

Le début du mandat d’Emmanuel Macron lui avait valu l’étiquette de « président des riches ». Près de trois ans plus tard, celle-ci risque de continuer à lui coller à la peau, à en croire l’Obervatoire français des conjonctures économiques (OFCE), un cercle de réflexion classé à gauche.

Dans une étude publiée mercredi 5 février, les économistes ont passé au crible les mesures fiscales et sociales des trois premiers budgets de l’ère Macron, et leurs conséquences sur le pouvoir d’achat des Français. Leurs conclusions sont sans appel : « Sur les 17 milliards d’euros distribués aux ménages depuis le début du quinquennat, plus du quart (environ 4,5 milliards d’euros) est allé soutenir le revenu disponible des 5 % de ménages les plus aisés », indiquent-ils.

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2020, toujours pas d’amélioration sur le réseau  Cacem

— Par Manuéla Amable-Potiron, Présidente de l’AUTM —

AUTM pousse un « grand coup de gueule » contre la CFTU, pour les inviter  à aller au terme de leur engagement à servir les usagers.
Restez professionnel jusqu’au bout de la Délégation de service public !
Depuis janvier 2020, les usagers du réseau de la Cacem  n’en peuvent plus.
Pas de trafic régulier sur  de nombreuses lignes : pannes techniques et  droit de retrait, toujours les mêmes secteurs touchés. Les usagers  sont réduits à l’impuissance car  les informations  sur l’état du service restent partielles et très insuffisantes.  Le service varie selon les humeurs des uns et des autres  co et sous traitants.
 Nous exigeons le respect des  obligations des uns et des autres  découlant de votre contrat. Mèsi an pil !

Un  service public jusqu’au bout, jusqu’au terme du contrat.
Un  service à la population toujours.

Respectez nous « tout moun sé moun ».

La présidente
Manuéla AMABLE-POTIRON

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