— Par Jean Samblé —
La capitale haïtienne, Port-au-Prince, se retrouve plongée dans une crise humanitaire alarmante à la suite de nouvelles violences entre la police et les gangs armés. La situation, déjà précaire, s’est détériorée après l’attaque de plusieurs hôpitaux, menaçant sérieusement l’accès aux soins, et les pillages sur le port compromettent l’arrivée de nourriture dans certaines zones.
La ville est essentiellement en état de siège, selon Philippe Branchat, chef pour Haïti de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Les habitants sont pris au piège, incapables de fuir les dangers qui les entourent, et de nombreux civils ont envahi des bâtiments publics en quête de refuge. La situation est d’autant plus critique que les gangs armés contrôlent la plupart de la capitale, rendant toute tentative de sortie impossible.
La violence s’étend au-delà de Port-au-Prince, avec des rapports faisant état de troubles à Artibonite et de blocages à Cap-Haïtien, accompagnés de pénuries de carburant dans le sud du pays. Le gouvernement haïtien a décrété l’état d’urgence dans le département de l’Ouest, comprenant Port-au-Prince, et a instauré un couvre-feu nocturne difficile à appliquer pour des forces de l’ordre déjà dépassées.

La thèse du spillover, qui suggère que le travail influence les comportements civiques et les orientations électorales, est explorée par le chercheur, Thomas Coutrot, dans « 
En cette année 2024, la journée internationale de la lutte des femmes revêt un caractère particulier tant la situation des femmes est affectée par les conflits et les crises.
— Jean-Pierre Maurice —
Le 3 mars, le gouvernement haïtien a pris des mesures drastiques en déclarant l’état d’urgence et en instaurant un couvre-feu à Port-au-Prince, suite à l’évasion massive de milliers de détenus de la plus grande prison de la capitale, attaquée par des gangs armés. La situation en Haïti, déjà en proie à une grave crise politique, sécuritaire et humanitaire depuis l’assassinat du président Jovenel Moïse en 2021, a atteint un nouveau sommet de chaos.
En février 2009, des milliers de martiniquais ont bloqué la Martinique durant plusieurs semaines de suite. Une telle mobilisation reste encore hors de portée des Partis politiques ou des syndicats de ce pays. Il y a là un phénomène d’apparence politique aussi considérable que celui du 22 mai 1848 dans le nord de la Martinique, lequel avait précipité l’annonce de l’abolition de l’esclavage. Seulement, le mouvement de février 2009 n’a débouché que sur une liste de « produits de première nécessité » qui s’est perdue corps et âme dans le cynisme du Marché capitaliste… Comment considérer ce paradoxe ?
A entendre les mots utilisés pour commémorer le cinquantième anniversaire de 
Depuis quelques semaines, les médias communiquent sur le transfert des 50 pas géométriques à la Collectivité Régionale de la Guadeloupe au 1
Le 21 février dernier, la Nouvelle-Calédonie a été le théâtre de manifestations tendues et de violences entre forces de l’ordre et 500 manifestants mobilisés en réponse à l’appel de l’Union calédonienne, le principal parti indépendantiste. Cette mobilisation faisait suite à la visite de Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, dans la région, et visait à dénoncer le projet de loi constitutionnelle qu’il avait présenté le 29 janvier.
Dans la tumultueuse histoire d’Haïti, l’assassinat du président Jovenel Moïse en juillet 2021 demeure une énigme persistante, jetant une ombre sombre sur le pays. Deux ans et demi après l’attaque brutale à son domicile de Pétion-Ville, les Haïtiens attendent toujours des réponses. La situation politique est tendue, avec des manifestations exigeant la démission du Premier ministre actuel, Ariel Henry, et des révélations inattendues dans l’enquête.
La dite «Affaire PINTO» qui occupe le devant de la scène actuellement n’est que l’un des très nombreux cas de litiges relatifs à la question foncière dans notre pays. En ce domaine, scandales judiciaires, inégalités et abus sont la norme. L’ASSAUPAMAR, par exemple, indiquait lors de sa dernière Assemblée Générale, qu’elle accompagnait pas moins d’une cinquantaine de familles dont les droits à la propriété étaient bafoués.
Les villes de Marigot, Lorrain, Basse-Pointe, Gros-Morne et CAP Nord organisent les journées commémoratives des 50 ans de Févriyé 74.
Après la tragédie de Chalvet, la complainte de Kolo Barst
Un projet de loi doit permettre à tout « titulaire d’un mandat électif public ou candidat à un tel mandat » de bénéficier d’un délai de prescription d’un an, contre trois mois actuellement, pour porter plainte en cas de diffamation.
Depuis des années, des prédateurs pillent et malmènent la Martinique. Peu leur importe l’intérêt public. Leur profit pour seul étendard, ils sèment l’anarchie, réclamant le droit d’agir, au nom de la liberté d’entreprendre ou de l’identité martiniquaise. Deux affaires exemplaires entachent l’image de ce sport national martiniquais aux accents de « ba mwen lè pou mwen pasé » ou encore « Zafè tchou mèl ki pran plomb » (traduction : « Pousse-toi que je m’y mette » ou encore « tant pis pour les merles touchés par les plombs du fusil »
La Fédération Guadeloupéenne de la Ligue des Droits de l’Homme a appris avec émotion la mort de Robert Badinder, avocat, ancien ministre de la Justice, ancien Président du Conseil Constitutionnel.
— Par Jean Samblé —
« Pawol an bouch pa chaj »,
La grève générale de la Guyane et des Antilles françaises a commencé dans le département d’outre-mer de la Guyane le 24 novembre 2008, la Guadeloupe le 20 janvier 2009, et s’est étendue à l’île voisine de la Martinique le 5 février 2009. Les revendications principales de cette « grève contre la vie chère » étaient une baisse des prix jugés abusifs de certains produits de base, comme le carburant et l’alimentation, ainsi qu’une demande de revalorisation des bas salaires. Le Monde diplomatique rapporte à cette époque « une situation de monopole, comme celui de la Compagnie maritime d’affrètement – Compagnie générale maritime (CMA-CGM), qui pratique des tarifs abusifs sur les conteneurs en provenance de la métropole. Huit familles békées contrôlent des chaînes de supermarchés et l’import-export. Le Groupe Bernard Hayot (GBH) par exemple est classé cent trente sixième fortune française. Entre 2007 et 2008, les produits de première nécessité se sont envolés : + 48 % pour le lait, + 87 % pour les pâtes, + 59 % pour le beurre, etc. ».