Présenté par José MUCRET, militant du Comité Populaire Sud
Clément BARBARA
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En lutte depuis son adolescence contre l’exploitation capitaliste, particulièrement actif pendant la grève des ouvriers de la canne en 1956, Clément BARBARA, originaire du Marigot, vivait au Robert quand le mouvement l’a contacté en 1971. Il est l’un des pionniers qui ont permis que les familles défavorisées s’installent sur les terrains de Cité Lacroix. En 1972, il est des premiers à organiser clandestinement les ouvriers agricoles en « Comités d’habitations ». Avec les travailleurs de « Gachette», il a constitué l’équipe fer de lance de la grève de 1974 pour toute la région centre. Pendant cette période, il s’est révélé un éminent stratège, et a conduit les troupes marchantes à travers tout le pays, se jouant des forces de répression jusqu’au guet apens de Chalvet, où seul son génie lui a permis d’échapper à la mort. Le camarade BARBARA a été un des principaux constructeurs de l’UTAM. Il était réputé pour sa disponibilité à servir les autres. Il a milité jusqu’à ces derniers jours malgré la maladie et son âge avancé.






A l’est de la République démocratique du Congo (RDC), soit au coeur de l’Afrique, cette région est l’une des plus belles du monde. Autour d’un lac, des cultures montent en terrasses jusqu’au sommet des collines. Eau, soleil, terres fertiles, le Kivu aurait tout pour vivre heureux.

Du 23 au 25 novembre le IV séminaire international Afrique, Caraïbe, Amérique Latine s’est tenu à Kingstowsn, capitale de Saint-Vincent / Les Grenadines. Organisé par l’ambassade de la République bolivarienne du Venezuela à St-Vincent et par l’Institut Vénézuélien pour la Culture et la Coopération, il s’inscrivait dans le cadre de la 3ème décennennie pour l’éradication du colonialisme décrétée par l’ONU. Participaient à cette rencontre des délégations de Grenade, Barbade, Saint-vincent, Trinidad et Tobago, Dominique, Martinique, Puerto-rico, Honduras, Argentine, Venezuela,et République Démocratique Arabe Saharoui. Les travaux ont commencé après l’accueil des participants, au nom du gouvernement de Saint-Vincent/ Les Grenadines, par le représentant du Ministre de l’agriculture, de la pêche, de l’industrie et du développement rural.Le séminaire était spécialement dédié à Maurice BISHOP. L’intervention de CURTIS JACOB de Grenade et le témoignage de ROBERT CLARKE de Barbade ont porté de précieux éclairages sur l’expérience de la Révolution grenadienne et l’apport de Maurice BISHOP à la lutte contre le colonialisme. Les interventions de la directrice de l’École Latino américaine de Médecine, Mme Sandra MORANO et du chercheur Marlon PENA ont permis de découvrir l’importance de la coopération mené sur le front de l’éducation et de la formation par l’ELAM et en matière de lutte contre le néolibéralisme.











On peut comparer la vague de protestation qu’ont connu, dans le premier trimestre de 2009, les départements français de la Caraïbe (la Martinique et la Guadeloupe) à un cyclone qui, en un rien de temps, met tout à nu et nous oblige tous à la réflexion et à la réaction. Ici, c’est l’ensemble de la conscience collective française qui reçoit en pleine face la poussée du vent… de la contestation. Nous savons que, face à ce type de tourmente climatique, nul ne peut prétendre ne pas être affecté par ce qui se passe. De manière tout azimut, tous, et surtout les « spécialistes », de quelque niche qu’ils se réclament ou s’auto-proclament, cherchent, non sans une certaine frénésie, l’explication, la solution.