—Dossier de presse —
On est toujours d’un lieu. Un lieu où aller et revenir. Un ancrage qui forge l’identité et qui fonde notre présence au monde. Dans le cas de Jean Désy, c’est Isuma, c’est-àdire l’esprit du Nord qui fait de lui un capteur de songes, et de sa poésie une pierre de patience. Le poète regarde les points cardinaux et déclare : « l’infini, c’est pour moi ».
« J’ai bourlingué comme un fou dans le Nord, travaillé comme un fou, souffert avec les souffrants et les suicidaires. J’ai admiré les accouchées les plus stoïques du monde. J’ai appris à chasser. J’ai pêché des truites mouchetées et des ombles arctiques qui sautent encore dans mes rêves. »
Le point de vue de l’éditeur
Isuma, anthologie de poésie nordique est un manifeste de la nordicité. La parole nous apprend le bon usage du monde. Poète, médecin, Jean Désy revendique la chair blessée du Grand Nord, donnant aux mots et à cette blanche géographie une part d’humanité et de puissance jusque-là insoupçonnée. Bourlingueur, il court les routes, les soleils, les outardes, les blizzards, les lichens, nous montrant les chemins du nord dans l’humilité et la splendeur des paysages.




Au cours des quinze à vingt ans qui viennent, la planète terre aura bien entamé une nouvelle jeunesse.
Rappel au désordre. Toujours dans son style pamphlétaire corrosif, Pierre Drachline poursuit ici sa critique sans concession du système néocapitaliste et de
son « économie cannibale ». Il s’insurge, crie et donne
des claques à tout-va, parfois sans retenue. Trop ?
À voir. L’époque est celle des impostures médiatiques avec ses « insoumis certifiés conformes de toutes les fausses révolutions ». Drachline en crève : les hommes, et singulièrement les Français, ne se révoltent pas devant cet ordre injuste. Au contraire, ils réclameraient « toujours plus de servitudes ». « Chacun, barricadé derrière son nombril ». Pourtant, comme un pied de nez, l’auteur prône le retour à la primauté de l’individu, au choix de la vie contre la marchandise.
Un « rappel au désordre ». Sa colère est à la hauteur
de la tendresse avec laquelle il pourrait regarder
une humanité émancipée, libérée de sa soumission
à l’argent roi et aux ordres néolibéraux. Le temps des nonagénaires. Éloge de la vieillesse, de Jacques Franck. Les lecteurs de l’Humanité connaissent bien Jacques Franck, médecin communiste et militant. Ayant atteint le dernier âge de la vie (Jacques Franck est né en 1925), il décrit et analyse dans ce livre, non sans dérision et avec parfois un soupçon de cynisme, les petits et grands maux qui s’y attachent, « les souvenirs et les regrets aussi ».
Ce qui est terrifiant dans la maladie d’Alzheimer ce n’est pas seulement qu’elle menace chacun d’entre nous, qu’elle menace nos proches, ou qu’elle peut frapper n’importe qui indépendamment de son âge. Le terrifiant c’est quelle est désormais au coeur de notre tissu social comme un monstre assassin qui nous mènerait une guerre insidieuse. Des dizaines de personnes sont régulièrement frappées. Des dizaines de personnes disparaissent lentement et désespérément devant leurs proches. À travers elles, des centaines de personnes doivent affronter seules et démunies cette espèce de mort qui précède la mort. Des centaines de personnes voient donc leur existence basculer dans la douleur et dans le désarroi.

ETC CARAIBE 
Pour l’ouverture de sa saison 1967-1968, le Théâtre de l’Est parisien accueille, en l’absence de la Guilde, en tournée aux États-Unis, la compagnie Serreau-Périnetti, qui crée la dernière œuvre du poète antillais Aimé Césaire, Une saison au Congo. Consacrée au destin tragique de Patrice Lumumba, cette pièce, qui était parue l’an dernier aux éditions du Seuil, a été considérablement remaniée par l’auteur
HOMMAGE À AIMÉ CÉSAIRE AU PARLEMENT
ESPACE FRANCOPHONE






