— Par Jean-Robert Léonidas, écrivain haïtien. —
« Lorsque les philosophes n’ont plus rien à dire,
il est excusable de se tourner vers le babillement des oiseaux
et le lointain balancement des astres. »
Marguerite Yourcenar
Mesdames, Messieurs,
Dans le processus complexe de la croissance de l’homme et de son évolution comme animal social, un fait extraordinaire a pris naissance et a accompagné l’homme dans son turbulent trajet existentiel. C’est le langage. Il est moyen de communication dans sa forme la plus directe et la plus personnelle. En cette fin de siècle qui est aussi un terminus de millénaire, en cette époque où la terre est devenue un cybermonde, où les avenues de la communication sont devenues de vertigineuses autoroutes, à cette croisée des super-highways, il est bon de faire escale, de revenir aux idées simples, de réfléchir sur la première forme de la communication de l’homme : le langage. Les langues naissent grandissent et meurent. Il en existe des centaines sur la planète. Haïti se trouve dans une situation spéciale en ce sens qu’elle se nourrit de deux langues et entretient des rapports bien définis avec elles.

Il faut sortir de l’oubli un écrivain injustement retourné dans l’ombre ! En effet, le prix Goncourt n’a pas empêché
— Par Robert Berrouët-Oriol, 
Annonce sur le site Montraykréyol
Maché manniè ou lé
Le spectacle Noire, d’après le roman Noire-La Vie méconnue de Claudette Colvin, adapté et mis en scène par 
Avec :
Cyrilia, j’ai dit bonjour !
Inspiration divine
Communiqué de France Antilles : Ce 8 mars, la Journée internationale des Droits des Femmes est relayée par la plupart des chaînes de télévision. Des Antilles jusqu’aux confins de la Terre, les femmes s’expriment dans le monde entier, par le biais du tube cathodique.
Ki zot sé Bònanman
« Pour Amel Aïdoudi »
Marguerite Duras ne se sentait « pas féministe du tout », et pourtant, 25 ans après sa mort, l’écrivaine française passe finalement comme telle, à force d’avoir pourfendu dans son oeuvre le machisme de son siècle.
Le ministère de l’Éducation nationale et de la formation professionnelle (MÉNFP) d’Haïti a récemment émis un communiqué relatif au « Cadre d’orientation curriculaire pour le système éducatif haïtien / Haïti 2054 » (version de décembre 2020, « à valider ») dans lequel il expose les objectifs de ce document « issu d’une activité menée avec l’appui du Projet NECTAR du MÉNFP [et] financé par la coopération française. » Le ministère de l’Éducation n’ayant pas répondu à nos sollicitations, il a été extrêmement difficile d’obtenir la version de décembre 2020 de ce texte : le partage des documents et plus largement le droit à l’information documentée ne font pas partie de la culture administrative des cadres dirigeants de ce ministère, au premier chef Pierre Josué Agénor Cadet, l’actuel ministre, remarquable portefaix du régime néo-duvaliériste du PHTK, le Parti haïtien tèt kale. Le « Cadre d’orientation curriculaire », qui n’a pas encore été formellement adopté par l’État haïtien, doit malgré cela être évalué en toute indépendance par des spécialistes du curriculum, par des didacticiens, des pédagogues, des enseignants et des linguistes dans la mesure où il est destiné à définir l’orientation stratégique, curriculaire et programmatique de l’École haïtienne pour les prochaines décennies.
Au clair de la lune,
Madame Louise Mushikiwabo,
Dòmi !… Pandan
Dans les années 2000, les deux écrivains martiniquais
« Nous n’en avons jamais fini avec le chagrin. Il fait partie du tissu de la vie. Il attend toujours de nous tomber dessus. L’amour rend les souvenirs et l’existence précieux ; le chagrin qui nous envahit est à la mesure de cet amour et il est impossible d’y échapper. »