— Par Daniel M. Berté —
Klòrdékòn mété moun dan la kanséritud
Sargas ek brimdesab gonflé maladitud
Lékonomi ka ba’y dan la dékrépitud
An viris fouté moun adan koviditud
Jòdijou moun mélé yo dan lensertitud
Anlè ki pié dansé sé la grann entjétud
Mas épi jes-bawriè sé la nyou-atitud
Ek lè sa pa sifi sé la konfinitud
Lé swagnan épizé yo an grann lasitud
Lamorg plen a kratjé sé la déborditud
Fèknyouz rézososio sé lenvazionitud
Débat lé konésè sé la spésialitud
Défilé an lari pou la kontestitud
Opozan ka wouklé dan konba-djòlitud
I paré sé pou sa défann libertitud
Epi pou rifizé pran la pas-atitud
Oben pou ou pa aksepté la vaksinitud
Epi mété douvan rimed-bòkayitud
Ni vakabonajri ka fet épi grann anplitud
Sitiyasion Matnik vini an gravitud

Lorsqu’on parle de Lam, on mentionne inévitablement ses relations et son amitié avec quelques intellectuels célèbres. Parmi les européens, Pablo Picasso et André Breton ainsi que leurs expériences entre Paris et Marseille de 1938 à 1941 sont immanquablement cités. S’il s’agit des Caraïbes, Aimé Césaire, un géant des lettres antillaises lié – comme l’était aussi le peintre cubain – à la pensée surréaliste, est le premier évoqué.
« En matière de révolte, aucun de nous ne doit avoir besoin d’ancêtres », cette épigraphe d’André Breton ouvre le roman sur une énigme. Quelle révolte, qui est révolté et contre quoi? Mais il se pourrait que la révolte n’ait pas nécessairement besoin d’un objet, qu’elle soit un état de l’esprit. Voyons donc…
Le réputé critique littéraire du journal montréalais Le Devoir, Hugues Corriveau, publie ce 14 août 2021 un remarquable compte-rendu de lecture de «Simoun», huitième livre de poésie de Robert Berrouët-Oriol (Éditions Triptyque, Montréal, mai 2021). Ce compte rendu porte le titre évocateur de «
L’auteur de « Texaco » forge son style dans l’univers créole
Piti, man ka di lè ; gran man pou lé minit
« Le créole représente à mes yeux plus qu’un simple procédé pédagogique, mais un moyen d’opérer la réconciliation avec nous-mêmes, susciter le respect de nous-mêmes, gage du respect des autres… Ce que je défends dans ce livre, c’est, au-delà d’un vrai bilinguisme, l’unité et la solidarité nationale sans quoi il n’y a pas de vrai développement. » (Pradel Pompilus : «
Île d’où je viens
Le linguiste haïtien Renauld Govain a publié l’an dernier un article de haute voilure, rigoureux et fort bien documenté,
Atè Matinik, lè ou pran tan gadé, ou andwa wè ni an bon enpé matjè-pawol ek adan yo, ni yonndé éti moun andéwò péyi-a konnet.
Si quelque virus ne s’était emparé de la planétaire cité dolente jusqu’aux tréfonds de son système nerveux détraqué, l’immunité mentale collective serait suffisante pour que chacun puisse goûter, comme un élixir poético-prophétique, cet antipoison radical qu’est l’œuvre de Patrick Chamoiseau. Œuvre définie dans son dernier ouvrage comme « cheminement ’’ dépourvu de chemin ’’ vers la compréhension » de « cette énigme indépassable qu’est la littérature ». Qui pourrait être ce vaccin dont le monde a besoin…
— Par Daniel M. Berté —
An tan lesklavaj
Je suis née dans une île amoureuse du vent
— Par Gladys Marivat (Collaboratrice du « Monde des livres ») —
Kitan tan ka ni tan fè otan tan
Maestro,
Ici, quand il pleut, ce sont les gouttes qui font le ciel, qui trament aussi la terre dans une même envolée, mais pas un parmi nous ne connait si ce sont des sanglots de soleil ou les éclats d’une énergie dont nul ne tient le nom, ni comment ce qui scintille dessine d’impalpables matières où le vivant s’assemble parmi les herbes folles à la célébration des vers et la jubilation d’une fougère assoiffée.
Mésiézèdanm, bel bonswè !… Lonnè épi respé ba lasosiyasion MICELA (Maison Interculturelle des Ecrivains et des Littératures d’Améri-caraïbes) MICELA ki ba mwen lokazion vini l’AMEP pou vréyé douvan an kozé lantou Créolophonie, créolographie kivédi an fransé : parler, lire, écrire la langue créole.
Man ka rété andidan an tou krab
Kan konsantrasion kolonial
Sortie en librairie des deux premiers tomes de la nouvelle série jeunesse de Caraïbéditions, NOÉMIE (Noémie à la plage du Diamant et Noémie au Parc des Mamelles) de l’auteure Antillaise Jade AMORY dessinatrice dans un studio d’animation dans l’Hexagone.
Lanmen ka kaliné épi ka karésé